Tu Le Crois Vraiment ?

Dans le canapé du salon elle se languissait. Elle regardait le soleil qui donnait, illuminant de ses lumières chaudes les carrelages blancs et le tapis persan. C'est bon le soleil dans un ciel pur de bleu acier au matin clair.
C'était matin, pas tard, en tous cas pas encore heure d'aller au marché acheter les nouritures terrestres du repas de midi.

De toutes façons, elle n'était pas prête à sortir. Elle était bien là à traîner depuis tôt en nuisette, le ventre à l'air, alanguie.

Sa main s'égara sur sa cuisse. Les doigts remontèrent lentement. La touffe, sa touffe sombre, était humide. Elle n'avait pourtant pas justification à émoi...
Sa main, ses doigts s'étonnaient de cela et se sont enfouis entre cuisses pour vérifier pour visiter ses profondeurs.
Le fait était que ses plis et replis étaient inondés, sans raison aucune, sans justification autre que son bien-être de paresse matinale, d'absence de contrainte d'horaire de visite d'obligation de rendez-vous. Liberté d'emploi du temps ouvert, sans femme de ménage à 9h et sans coup de fil à donner à recevoir de quiconque. Sans rien qui compte que d'être seule avec elle-même.

Sa main empaumait le charnu velu tandis que deux doigts s'égaraient profond dans le trouble gras et grenu à l'intérieur d'elle. Et elle restait ainsi immobile en contemplation mystique, regard perdu sur horizon lointain.

La tête hyper sensible saillait nue du bouton gonflé et elle se garda bien de l'effleurer sachant la violence de la sensation. Même elle tira le coton de la chemise par dessus pour cacher.

Son autre main est venue par dessus l'étoffe presser, pour contenir ses sentiments, hypocritement. Comme pour dire, non, toi, tu ne comptes pas.
Mais en vain.
Elle savait que ce geste, lieu de l'apaiser allait déclencher la cavalcade et que son ventre entrerait alors en convulsions comme chamade et presserait les doigts au fond d'elle en invite à plus profonde pénétration puis à remontée des charnus vers le fond vers le haut.



Le pouce était, lui, resté en dehors et sur le ventre glabre, au dessus de la toison pubienne, et il pressait fort pour rejoindre ses frères dans leur caverne. Les chairs étaient minces, les peaux étaient fines et le plaisir de pince puissant.

Lentement le rythme de saccade s'est calmé et la paix s'est établie en elle tandis qu'elle levait les cuisses sans pour autant bouger ses mains. L'une profondément enfouie en elle, l'autre plaquée sur la chemise deux doigts à travers le tissu sur son clito décapuchonné.

Elle pensait, saurais-je par simple force de volonté agir sur mes intimités pour reproduire ces contractions naturelles ? Ces réflexes d'orgasme ?
Elle pensait, si je sais faire cela alors je saurai donner aux hommes ce qu'ils ont tant de bonheur à recevoir.

Et elle a décidé que le moment était venu de savoir faire.

Elle a pensé je suis je serai Vestale et serai maîtresse des mortels par mon art, par ce tour de main de mes entrailles.

Son esprit s'est appliqué à déclencher les muscles, entre ses fesses, les forçant à serrer ses doigts au fond d'elle en cadence. Et genoux au menton, une main entre les cuisses, l'autre par dessus la nuisette, elle faisait exercices pour maîtriser les contractions des muscles de son bassin.

Étonnamment le plaisir était au rendez-vous, comme si simuler la conséquence avait même effet qu'orgasme réflexe naturel.

En fin de matinée elle a décidé qu'il était temps de se préparer pour son rendez-vous avec son amoureux du jour, à déjeuner.
Elle a pris douche, bien sûr, mais en évitant de toucher à ce qui manifestement était, d'ores et déjà, parfaitement approprié à l'usage en projet.
Ne dit-on pas que les muqueuses vaginales ne doivent pas être lavées car elles sont naturellement autonettoyantes. Donc autonettoyées par de multiples écoulements lubrifiants ?

Elle a empaqueté la chose dans une culotte large et haute au gousset épais, à même de la protéger des multiples agressions du milieu extérieur.
Elle a passé une robe légère suivant ses formes et ses volumes afin de ne rien en laisser ignorer aux mâles environnants. Fille ouverte aux seules pensées de son prince charmant ?

Que nenni, la salope brûle de se faire baiser par le tout-venant.
Et le tout-venant, crois moi, en bande haut et dur, déjà.
A l'affût qu'il est, le tout-venant.
Crois-moi, sûr.

La robe était légère et dans la rue les mâles suivaient du regard ces fesses qui gonflaient le bas de l'étoffe et la relevaient en invite sans vergogne.
Il fallait que l'un d'entre eux s'exprime. Enfin que l'un d'entre eux, plus audacieux que ses congénères, ose exprimer à la fille son intérêt.
Celui-ci serait bien accueilli. Il le fut. Par un sourire, par une invite, par un bonheur.

Le fiancé qu'elle courait rejoindre fut cocu avant même d'avoir été aimé.
Ainsi sont, chez nous, les filles de l'été...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!