Examen Et Luxure

*Ce récit est la suite de Visite Nocturne. Je précise à nouveau que tous ces récits sont fictifs. Et j'en profite pour annoncer une bonne nouvelle: la suite de ce récit devrait arriver d'ici peu, puisque ma motivation semble être revenue ! Je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que vous apprécierez cette histoire.*

Je bâille devant mon bol de céréales. La matinée s'annonce rude: j'ai un devoir de quatre heures dans dix minutes, aucun moyen d'avaler mon petit déjeuner et mon cerveau reste obnubilé par mon rêve. Parce que oui, ça ne peut être qu'un rêve. Je veux dire...Comment penser autrement ? Quoi, une des femmes les plus attirantes de ma classe – voire même du lycée – se serait infiltrée dans l'internat simplement pour coucher avec moi ? Laissez-moi rire. C'est ment un rêve. Même si je sais absolument pas ce qui a pu le provoquer. Je veux dire, j'ai déjà maté Anne, évidemment. Je suis peut-être déjà allé jusqu'à l'imaginer en sous-vêtements. Mais jamais au-delà. D'où ma surprise. M'enfin...Merde ! Sept heures cinquante ! Je vais être en retard ! Je me lève précipitamment et cours poser mon plateau, puis vers la salle où a lieu le devoir. J'arrive deux minutes avant l'heure, pile le temps de préparer rapidement mes feuilles et mes stylos.

Quand je relève les yeux, mon cœur rate un battement. Mes yeux passent sur la port à l'instant précis où elle est franchie par l'objet de mon rêve. Je rougis aussitôt et baisse la tête, levant tout de même discrètement mes yeux pour l'observer. Elle se comporte normalement, visiblement...Oh, merde, elle se rapproche...Argh, elle vient dans ma rangée...Putain, j'ai énervé le Karma, c'est ça ? Elle vient s'installer juste à côté de moi – du coup, à une table d'écart, devoir surveillé oblige – et me salue en me souriant :

« Salut ! Prêt pour le DS ?

- Euh...Oui ? Enfin, oui !

- T'as pas l'air très sûr de toi, haha ! Allez, bonne chance, ça va bien se passer ! »

Ouf.

Donc c'était qu'un rêve. Si seulement ça suffisait à me calmer...Bon, surtout, éviter de la regarder : une érection serait des plus malvenues dans cette situation. Le DS commence. J'entends des soupirs et des gémissements accompagner l'affaissement de mes épaules, et pour cause : le sujet est affreux. Pas le temps de s'apitoyer, je m'y mets. Je m'efforce de faire un brouillon potable et cohérent. Au bout d'une quarantaine de minutes, j'ai enfin fini. Je me prépare à commencer la rédaction, mais :

« Hey, tu pourrais me prêter ton blanco ? »

Je tressaille. Anne. Super, rien de mieux pour me déconcentrer...Je lui donne, le rouge aux joues. Quand sa main touche la mienne, je sens mon corps se mettre à brûler de l'intérieur. J'ai même l'impression de sentir son pouce frotter fugacement le dos de ma main. J'essaie de me recentrer sur mon devoir, mais c'est quasiment impossible. La sensation de ses doigts me hante et obsède mon esprit alors que je tente désespérément de retranscrire mon brouillon au propre. Je sursaute quand je sens la même chaleur traverser mon corps une nouvelle fois, cette fois depuis mon épaule. Je tourne la tête et vois Anne, le blanco dans une main, l'autre dangereusement proche de ma nuque. Je le récupère tandis qu'elle me remercie. Je soupire discrètement, soulagé que ce cauchemar soit fini. Cet instant de paix est presque crédible, jusqu'à ce que je sente ses ongles griffer délicatement la base de ma nuque alors qu'elle retire lentement sa main pour la ramener sur sa table.

C'en est trop. Je me lève un peu brusquement, ma chaise grince sur le sol, m'attirant des regards mi-assassins, mi-déstabilisés de la part du reste de la classe. Je me dépêche de sortir de la salle et me dirige à grands pas vers les toilettes. Je me penche sur l'évier et m'asperge le visage d'eau en réfléchissant à toute vitesse. Un rêve. C'était un rêve. Un maudit rêve. Et pourtant, il m'affecte beaucoup trop. Je peux pas me permettre d'être parano à chaque fois que Anne m'adresse la parole ou que ses yeux croisent les miens.
Je m'asperge une nouvelle fois le visage d'eau et relève la tête après avoir fermé le robinet.

Elle est là. Telle un fantôme, je la vois dans le miroir au-dessus de l'évier, qui me regarde de son petit air narquois, le même que la veille. Je pousse un petit cri et me plaque contre le mur, une main sur la poitrine. Je la vois se mettre doucement à rire avant de s'approcher de moi.

« Qu'est-ce que tu fais là ?

- Ne sois pas si agressif, je suis juste venue voir comment tu allais, vu que tu semblais...déstabilisé, dans la salle. Tout va bien ?

- Ou-oui, tout va bien. Je suis juste nerveux. J'ai bien bossé ce DS et je veux pas le rater.

- Oh, c'est juste ça ? T'en fais pas, va ! Tu vas y arriver, y a aucune raison que tu te plantes si tu l'as bossé ! »

En disant ça, je la vois aller vers l'évier, se laver les mains et se diriger vers la porte. Je ferme les yeux et inspire profondément.Voilà. Je me faisais des idées. C'est juste moi qui suis devenu parano à cause de ce rêve. Il faut que je me détende, que j'arrête de tout sur-interpréter...C'est là que j'entends un cliquetis. Je fronce les sourcils et ouvre les yeux. Je vois alors Anne, à genoux devant moi, en train de défaire ma ceinture. Surpris, je sais pas quoi faire. Je bouge pas. Je me contente de la regarder baisser ma braguette et extirper mon sexe de mon caleçon avant de commencer à me masturber. C'est seulement quand mon érection est totale que je reprends mes esprits :

« Mais...Qu'est-ce que tu fous?

- Ben quoi ? Me dis pas que t'as déjà oublié la nuit dernière, quand même...

- La nuit dernière ? Mais alors...C'était pas un rêve ?!

- Bien sûr que non. Pourquoi tu crois que je t'excite depuis tout à l'heure ? Rien de tel qu'une petite baise rapide pour se détendre pendant un examen, tu trouves pas ?

- Je...Je croyais que j'avais rêvé...Putain mais on a vraiment couché ensemble, alors.
..

- C'est ce que je te dis, idiot ! Maintenant, tais-toi et laisse-moi savourer ce beau morceau. »

Je rejette la tête en arrière alors que je sens sa langue venir doucement titiller mon gland. Je prends pleinement conscience des événements de la veille et de ce matin. J'ai vraiment couché avec Anne. Mieux encore, je l'ai baisée ! J'en suis à ce stade dans mes réflexions quand je suis interrompu par mes propres gémissements. En baissant les yeux, j'aperçois le visage d'ange de la belle blonde collé contre mon pubis, ma queue totalement engloutie par sa bouche. Par réflexe, je pose mes mains sur son crâne et commence à lentement onduler du bassin, le projetant vers l'avant en m'efforçant de ne pas y aller trop fort, histoire de ne pas lui blesser la mâchoire. Mais Anne a d'autres plans : à son tour, elle projette son propre visage contre mon bas-ventre, mouvant sa tête d'avant en arrière à un rythme soutenu qui m'encourage à accélérer également mes mouvements de bassin. Je sens rapidement l'orgasme arriver : comme quoi, la gueule d'ange cache une diablesse bien talentueuse...Je la préviens de ma jouissance imminente. Elle s'interrompt alors et, tout en continuant de ma branler à deux mains, elle me sourit d'un air coquin et susurre :

« Il faudrait pas que les femmes de ménage aient à nettoyer les traces de ton passage, pas vrai.. ? »

Je ne saisis pas tout de suite ce qu'elle insinue. Elle en profite pour me reprendre en bouche et me pomper à nouveau, reprenant ses vigoureux va-et-vient, me conduisant à l'extrême limite de l'orgasme. J'ai simplement le temps de gémir avant d'inonder sa bouche pendant ce qui me semble être une éternité de luxure : elle avale docilement, puis lève les yeux vers moi pour m'adresser un clin d’œil. Étourdi par ma jouissance, le regard trouble, je mets un certain temps à retrouver une vue nette. Encore plongé dans une délicieuse apathie, je la regarde se redresser et se passer de l'eau sur le visage, avant de venir m'embrasser pour la première fois de la journée.
Je lui rends son baiser du mieux possible considérant mon état et l'entends soudain murmurer près de mon oreille :

« Dommage, on peut pas se permettre de traîner plus longtemps par ici... Mais ne t'en fais pas, j'ai des projets pour toi. Tu verras bientôt... »

Elle s'éloigne lentement, à reculons, me fixant sans ciller, toujours le même sourire narquois sur les lèvres. Quand elle se retourne pour déverrouiller la porte et sortir des toilettes, je suis persuadé qu'elle roule exprès ses hanches et ses fesses à mon intention. Je tarde encore dix bonnes minutes à me remettre de mes émotions. Je consulte mon portable : merde ! J'ai perdu une bonne demie-heure avec tout ça ! Je me dépêche de revenir dans la salle. Heureusement, personne n'a remarqué ma longue absence ; ils sont trop concentrés sur l'épreuve. Épreuve qu'il me faut d'ailleurs terminer...

Je me rassois à ma place et remarque mon blanco, sorti de ma trousse où je l'avais rangé après qu'Anne me l'ait rendu. Je le prends entre mes doigts et constate qu'un bout de papier est enroulé tout autour. Je lis : « Quatorze heures, bar *****. Il est grand temps qu'on discute...Et que tu t'occupes de moi comme je me suis chargée de toi tout à l'heure. Oh, au fait, regarde dans ta poche. Tu devrais avoir une bonne surprise...A tout à l'heure <3 »

Intrigué et légèrement anxieux, j'enfonce ma main dans la poche de mon pantalon et touche quelque chose. Du tissu... ? On dirait bien. Je le sors discrètement, avant de le remettre précipitamment dans sa cachette : cette fille m'a refilé sa culotte pendant que je me remettais de mon orgasme ! Incrédule, je lance un regard ahuri dans sa direction. Elle le remarque et, sans aucune gêne ni timidité, je la vois tourner légèrement son bassin vers moi et relever sa jupe. La vision de son entrejambe dénudée me fait ouvrir des yeux ronds : mon regard reste fixé entre ses cuisses, admirant, détaillant son si bel organe. Anne pousse même le culot jusqu'à passer une main dessus et commencer à frotter doucement, le tout en posant un regard de braise sur la bosse qui déforme à nouveau mon pantalon.

Quand le prof rentre dans la salle de sa petite pause café, la blonde succube retire les deux doigts qu'elle avait enfoncés dans son merveilleux Enfer et je peux apercevoir sa cyprine couler lentement le long de ses cuisses, telle l'Achéron, unique voie vers un océan de plaisirs et de luxure.

Le reste de l'examen se passe dans le calme. La présence du professeur tempère l'humeur coquine et démesurément perverse de la jeune fille. Lorsque Lui se lève pour rendre son devoir, il frissonne en sentant la cheville de sa diablesse flatter sa jambe. En sortant, il jette un dernier regard dans la salle, imprimant ainsi dans son esprit l'image de la blonde suçant malicieusement son doigt. La porte se ferme.

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