Une Idée Derrière La Tête

Une idée derrière la tête
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.

–––––––

— Bon, ton père vient de claquer la porte, on est seules.
— …Et censées terminer l’exercice de maths, Maria.
— Lætitia, on pourra le terminer demain matin, avant le cours. Tu sais bien que le vendredi, la prof arrive toujours avec dix minutes de retard.
— Tu veux qu’on se roule quelques patins ? D’accord…
— Je parle de plus.
— De plus, c’est-à-dire.
— Je te parle de ça Lætitia.
— Eh ! Tu te mets toute nue ici, dans ma chambre !? Pour quoi faire ?
— En principe tu devrais en avoir une petite idée. Mais si je ne te plais pas ou que tu n’apprécies pas la proposition, je peux me rhabiller aussi vite.
— Tu me plais beaucoup Maria. Ce n’est pas pour rien que j’adore te câliner et t’embrasser. Franchement, c’est presque encore mieux qu’avec un garçon ! Et d’ailleurs je ne dis pas, nue tu es encore plus jolie.
— Tu ne veux pas m’imiter et faire aussi valser ta robe ?
— Tu as… envie de moi ? Qu’on couche ensemble ?
— J’ai envie d’un rapprochement plus tactile et plus mouillé. Dis pas oui par politesse ou pour faire plaisir. Est-ce que tu as envie aussi, ou non ?
— J’ai envie. Je sais pas de quoi, puisque je ne sais pas si deux filles peuvent faire l’amour au sens propre du terme, mais… enfin, on peut voir ce qu’il est possible de faire. Mais pourquoi maintenant alors qu’on a si peu de temps ?
— Parce qu’il est super rare qu’on soit toutes les deux dans une maison vide. Qui sait quand sera la prochaine fois. Oui on n’a que quelques minutes devant nous, raison de plus pour faire vite. Si ça ne te dérange pas, je te déshabille moi-même.


— Ben, que je dise oui ou non t’es décidée à le faire apparemment. Et drôlement rapide. Ce serait pas plus prudent qu’on fasse quelque chose en gardant des fringues ? Tu m’enlèves tout alors que juste la culotte suffirait et…
— T’as un corps si attirant, dès que je te vois avec des vêtements j’ai envie de te les retirer. Tous.
— Tout le temps alors ?
— Tout le temps.
— Mmmm… tu me fais beaucoup d’honneur à te mettre à genoux comme ça devant moi… Tes baisers sont super doux. Tes mains aussi. …Tu sais je… je suis pas lesbienne.
— Moi non plus, t’inquiète. Ce n’est qu’un peu de tendresse partagée. C’est notre avantage, nous les filles quand on fait du sexe entre nous c’est bien moins violent qu’entre garçons. Puis c’est qu’à partir du cinquantième cunni qu’on commence à changer de bord, pas avant. À propos, je peux descendre plus bas ?
— J’osais pas te le demander.
— Alors écarte un peu les jambes…
— Ooooh… Hhhh… C’est… ton… premier ?
— Ouihh…
— Qu’est-ce que ça sera ton dixième alors. Hhhh… Attends faut qu’on se rapproche du mur, que je puisse y mettre la main. Je titube trop, faut pas que je tombe à la renverse. Avance lentement, t’esquintes pas les genoux. Reste bien contre moi…
— …
— Maria t’es super. T’es… t’es extraordinaire.
— Chhhht.
— Hhhh, hhh, hhh… Après c’est mon tour.
— On n’aura pas le temps.
— Attends, j’entends un cliquetis de clés. Oh putain mon père !
— Vite, nos fringues ! C’est pas vrai. Juste quand ça devenait bon.
— Arrête de causer, dépêche-toi ! Allez allez !
— Recoiffe-toi. Attends je te le fais. Voilà. Et moi ? Parfait. Hop, sur le devoir vite.
[ Toc toc toc ]
— Les filles, je peux entrer ?
— Bien sûr p’pa !
— J’ai pris des pains au chocolat en plus de la baguette. Vous en voulez ?
— Non merci monsieur, je passais juste finir l’exercice… maman m’attend.
— D’accord. Et toi Lætitia ?
— Un peu plus tard, merci.
Je raccompagne Maria.
[ Pas de la porte ]
— Allez bisous.
— C’était super.
— Tu crois qu’il a… remarqué un truc, dans nos yeux ou… ? Il a eu un air bizarre.
— Il a toujours un air bizarre quand il te voit. T’inquiète. Allez, à demain !
[ La porte claque, Maria est partie ]
— Vous avez fini l’exercice ?
— Oui, c’est facile !
— Je veux bien le croire, ça a pas dû vous prendre plus de dix secondes.
— N’exagérons rien.
— Je n’exagère pas. Quand vous êtes entrées dans la chambre tu portais ta robe jaune et Maria une robe rouge. Cinq minutes plus tard, vous ressortez, tu portes la robe rouge de Maria, qui vient de filer avec ta robe jaune…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!