Julie Et Pauline Partie 1

Julie était une jolie lycéenne, mince, les cheveux châtains, les yeux verts, le visage carré, tout ce qu’il y avait de plus normal, malgré son allure de rebelle. Personne ne se posait de question sur cette jeune fille de 16 ans. Et pourtant Julie cachait un secret. Julie était homosexuelle. Sur cette vieille terre de Picardie où elle habitait ce n’est pas le genre de choses qui se dit facilement. Cela faisait deux ans qu’elle avait compris qu’elle préférait les filles aux garçons. Deux années pendant lesquelles elle avait gardée un silence totale. Et même si elle n’était jamais sortie avec un garçon ou une fille, elle avait compris que c’était ces dernières qui l’attirait. Discrètement elles les observait, contemplait l’harmonie de leur formes, la beauté de leurs visages, … . En sport, dans les vestiaires elles étaient aux anges, même si elle faisait attention à ce que ses regards ne soient pas trop insistants pour ne pas donner l’éveil. Si Julie prenait du plaisir à contempler les filles de son lycée, malheureusement aucune ne l’avait draguée. Car ce n’est pas elle qui sous ses allures de rebelle aurait draguer. Même si elle se doutait qu’un jour elle trouverais le grand amour, il lui était difficile d’y croire.

La soirée pour fêter ses 17 ans approchait. Elle avait obtenue de ses parents de lui laisser la maison pour le week-end. Julie préparait sa soirée depuis un mois, elle avait tout prévue, la déco, les amuses-gueules, la musique, les invités, … . Julie avait été sérieuse elle n’avait invité que ses amis les plus proches, deux garçons et trois filles. Le jour J, tout est prêt lorsque la première invitée de Julie arrive. C’est Zazie sa meilleure copine, celle qu’elle connaît depuis le plus longtemps. Quelques minutes après c’est au tour d’Emma de faire son entrée avec Zoé. Les garçons sont évidement en retard. Julie leur avait bien précisée 20h, il est déjà 20h20. Mais à peine à t’elle le temps d’y penser que la sonnette retentit, c’est Mattéo, qui s’excuse pour son retard et l’informe qu’Alois ne devrait pas tarder.

Alois, son meilleur copain masculin, et aussi son plus fidèle soupirant. En effet il ne faut que quelques minutes pour qu’Alois arrive. Mais il n’est pas seul, une fille du même âge qu’eux l’accompagne. Une jeune fille mince, blonde aux cheveux longs, avec de beaux yeux noisettes.
« Salut tout le monde.
- Salut répondent les autres ados en coeur.
- Non seulement tu arrives en retard, mais tu pas tout seul.
- Je sais, j’aurais du te prévenir. Julie je te présente ma cousine Pauline. Elle est avec nous pour le week-end. Ca c’est décidé au dernier moment. Je lui dis proposé de venir avec moi, en espérant que ça ne te dérange pas.
- Ca me dérange pas du tout. Ca fera cinq filles contre deux garçons. »

En voyant la jolie blonde qui accompagnait Alois, Julie avait faillie rester sans voix. Pauline était une bombe sexuelle, du moins selon elle. Blonde aux cheveux longs, mince, faisant à peu près la même taille que Julie, Pauline avait un visage magnifique. Julie avait du mal à détacher son regard de la beauté fatale qui venait de faire irruption. Heureusement pour elle la reine de la soirée avait suffisamment d’entraînement pour masquer son trouble. Le reste de la soirée c’est parfaitement bien passée. Julie n’aura qu’un seul regret, c’est qu’elle n’arrivait pas à faire parler la belle Pauline, malgré tous ses efforts pour passer le plus de temps avec elle sans se faire griller, la blonde ne lui a presque pas parlé. Après tout Julie se dit la chance qu’elle soit homosexuelle est mince et qu’elle que Julie lui plaise est infime. Alors après le départ de ses invités Julie part se coucher en déprimant. Le lendemain matin alors qu’elle commence à ranger la maison, la sonnette de la maison retentit. Avant d’ouvrir la porte Julie qui n’attends personne regarde par le judas. Et là surprise, Alois et Pauline sont devant la porte.
« Salut, bien dormi demande Alois ?
- Moui.
- Pauline à pensée que tu pouvais avoir besoin d’aide pour ranger.

- C’est gentil.
- C’est normal, je n’étais pas invitée hier et tu m’as gentiment acceptée.
- En tout cas ce n’est pas de refus, si je veux que la baraque soit nickel quand mes parents rentrent.»

Les trois ados commencent donc à nettoyer la maison. Et pendant qu’Alois termine de nettoyer le bas, les filles montent pour commencer à s’occuper de l’étage.

« Julie, maintenant qu’on est tranquille, je peux te dire pourquoi j’ai eût l’idée de venir te voir. En fait je suis venue m’excuser pour hier. Je suis pas très expressive. Mais je sais pourquoi tu as essayée de passer le plus de temps possible avec moi hier soir. Tu es lesbienne et je te plaît. Apparemment personnes n’est au courant que tu es lesbienne, mais je l’ai senti, moi aussi je suis lesbienne.
- En effet je suis homosexuelle et personne ne le sais. Et c’est vrai que je te trouve toujours très jolie. Comment tu as deviné ?
- Ca se sent. Moi aussi je te trouve jolie. Mais attention je suis pas une fille facile à séduire.
- Je suis prête à m’accrocher. Malheureusement tu n’habites pas ici.
- Ca va s’arranger rapidement, mes parents emménagent dans ton village le week-end prochain. On va aller dans le même lycée.»

Pauline repart laissant Julie à la fois pleine d’espoir et à la fois pleine d’appréhension. Le week-end suivant Julie vient aider Pauline et ses parents à emménager. Julie n’est pas une experte en séduction, pourtant elle déplaît toute ses techniques de séduction, ce qui semble amuser Pauline. Le lendemain c’est déprimée que Julie voit Pauline débarquer dans sa classe. Après s’être ridiculisée, Julie n’a qu’une envie en voyant la jolie blonde débarquer, rentrer sous terre. Alors à la récréation Pauline vient voir Julie. Les jours qui suivent Julie et Pauline passent leurs journées ensemble pour apprendre à mieux se connaître.

« Bonjour, tu m’évites ?
- Oui, après la façon dont je me suis ridiculisée hier.

- C’est vrai que tu me draguais comme une péniche.
- Tu t’es moquée de moi.
- C’est vrai que je me suis moquée, mais je t’ai trouvée attendrissante. Tu sais j’ai pas besoin que tu déploie toute tes techniques de drague, reste toi même. C’est comme ça que tu arriveras à me séduire.
- Parce que tu penses que je peux te séduire.
- Réfléchis, si tu me plaisais pas un peu je serais pas venue te voir. Je sais pas si ça peut coller entre nous, mais je te trouve jolie et touchante. Après on verra si ça peut le faire.
- Merci d’être venue me voir et de m’avoir dit ça. Tu es une fille intelligente et pleine d’audace.
- Merci pour tes compliments. La récrée va se terminer, si tu veux tu pourras t’asseoir a côté de moi au cours d’anglais. »

Les jours qui suivent Julie et Pauline passent leurs journées ensemble pour apprendre à mieux se connaître. Toutes les deux vont devenir très complices. Et lorsqu’arrive l’anniversaire de Pauline, Julie lui offre un petit cadeau. Un pendentif en forme de tortue, l’un des animaux favoris de Pauline. « Merci beaucoup Julie, ça me touche. ». Ce qui était drôle à voir ces deux filles traîner ensemble c’est qu’elles se ressemblaient et ne se ressemblaient pas à la fois. Julie portait un blouson de cuir, une chaîne autour du coup, une chevalière en argent et n’hésitait à dire ce qu’elle pensait. Au contraire Pauline s’habillait qu’en jogging et se montrait discrète, mais ses opinions étaient bien plus dures que celles de son amie. Disons le clairement, Julie se revendiquait socialiste, à la gauche même du parti socialiste français, tandis que Pauline n’en parlait pas, mais se trouvait plus proche des idées altermondialistes, mais toutes les deux traitaient de cons, et supportaient plus qu’elles n’aimaient leurs parents. Julie n’aimait pas l’école contrairement à Pauline, et toujours contrairement à cette dernière elle détestait le sport. Depuis qu’elle était gosse c’était une vraie passion chez elle.
Football, vélo, course à pied, natation, basket ball, kart, … . Au moment où se déroule cette histoire elle faisait, du vélo, de la course à pied et du basket. Pauline était une fille curieuse de tout, contrairement à Julie. Après le sport la 2e passion de la belle blonde était l’histoire, mais elle s’intéressait aussi à la littérature et aux sciences. Assez rapidement Julie avait compris que contrairement à elle Pauline était une bonne élève, quoiqu’un peu brouillonne. Julie était en admiration devant elle. Au contraire de son amie, rien ne passionnait Julie.

Cela faisait maintenant près d’un mois que les deux filles s’étaient rencontrées. Julie avait flashée sur Pauline dès qu’elle l’avait vu. Maintenant qu’elle la connaissait mieux Julie pouvait vraiment dire qu’elle l’aimait. Le soir quand elle l’a quittait à la descente du car c’était un déchirement pour elle. Le hic c’est qu’elle ne savait pas si c’était réciproque, Pauline n’était pas des plus démonstrative et laissait Julie dans l’incertitude.
Un matin en arrivant au lycée, Julie à la mauvaise surprise de constater que Pauline n’avait pas que ratée son car, mais aussi le lycée. Alors inquiète Julie lui envoi un message pendant la récré. Car si elles avaient échangées leurs numéros de portable, Pauline ne lui envoyait quasiment pas de messages et l’appelait encore moins. Quelques instants après avoir envoyée son message, Julie reçoit la réponse, Pauline s’est cassée la cheville au basket, elle doit rester au lit pendant un mois, avant de pouvoir marcher avec des béquilles. Le message apparaît alors que Julie arrive dans la conversation de son groupe de copines. Après avoir lue son message, ses copines lui demande ce qu’il se passe et si elle sait ce qui arrive à Pauline.
« Elle s’est cassée la cheville au basket. Elle doit rester chez elle pendant un mois.
1 mois ! Fait Emma.
- Oui.
- Du coup elle va rater pleins de cours, elle qu’aime pas ça.
- Je vais voir avec elle, mais comme on habite le même village je pense que je lui amènerais.
- C’est vrai que vous vous entendez super bien. Tu as de la chance d’ailleurs, nous c’est à peine si elle nous adresse la parole. Pourtant on à pas été méchantes avec elles.
- Elle à un caractère particulier.
- Un peu comme toi répond Zazie.
- Merci pour le compliment.
- De rien. Mais y’a pas qu’a nous qu’elle parle pas, j’crois que c’est avec tout le monde. En dehors de toi, y’a que son cousin Alois avec qui elle discute un peu. »

Le soir même avec la permission de ses parents elle porte les cours de la journée à Pauline. En la voyant débarquer dans sa chambre Pauline est toute surprise.
« Qu’est-ce que tu fais là lui demande Pauline ?
- Je viens t’apporter les cours.
- Mais il est tard et t’habites à l’autre bout du village.
- C’est pas grave. Et puis il faut bien que quelqu’un le fasse.
- C’est vraiment gentil.
- Et ce sera comme ça tous les soirs.
- T’es trop gentille.
- Comme ça, ça me permet aussi de te voir. La journée sans toi ça été long tu peux pas savoir.
- J’imagine très bien. Moi je suis coincée ici. Tout ce que j’ai pour m’occuper c’est mon ordi portable et les bouquins. Heureusement que j’ai Internet.
- Tu sais j’ai repensé à nos conversations pendant les cours quand tu m’expliquais quelque chose, ça m’a manqué. Je crois que t’a une bonne influence sur moi. Parce que je commence à m’intéresser aux cours, même si je suis encore loin de tout capter, je comprend mieux qu’avant grâce à ce que tu m’a expliqué.
- Ca me fait plaisir. »

Les deux jeunes continuent à discuter et les jours suivant Julie continue à amener à Pauline les cours et les devoirs à faire. Julie aide Pauline à faire ses devoirs et à réviser. Pauline n’en a pas vraiment besoin, mais cela faisait plaisir à Julie et cela permettait d’aider un peu Pauline qui ne pouvait pas écrire à son bureau. Julie était heureuses de ces heures passées en toute intimité. Pauline savait que cela lui faisait plaisir, mais elle était heureuse que Julie soit là pour l’aider et ne regarde jamais sa montre. Pauline s’en doutait, mais elle aussi aimait Julie. Elle était tombée amoureuse avant même son accident. Mais depuis ses sentiments s’était renes. Elle se doutait que Julie était folle amoureuse d’elle maintenant et n’attendais qu’une chose, que Pauline lui dise « Je t’aime .». Pauline avait déjà eût des aventures avec des filles dans sa ville, avant. Mais c’était juste une partie de jambes en l’air, rien de sérieux. Cette fois elle savait que Julie voulait du sérieux et pour une fois elle aussi voulait plus qu’une histoire d’un jour. Mais bizarrement Pauline si sûre d’elle n’osait pas avouer ses sentiments. Finalement le vendredi soir alors qu’elles sont en train de réviser le cours d’Histoire du jour.
« Lundi quand j’ai reçu ton message où tu me disais que tu avais ta cheville pétée j’ai discutée avec Zazie, Emma et Zoé. Elles me disait que j’étais la seule en dehors d’Alois avec qui tu discutais. J’avais pas remarquée. Elles étaient déçues que tu leur parles pas plus.
- Elles sont gentilles, j’ai rien à leur reprocher, mais j’ai rien à leur dire.
- Je me suis dit que je devais avoir quelque chose en plus pour qu’on traîne toujours ensemble et que même si tu es pas bavarde, tu me parles.
- C’est vrai tu as quelque chose en plus. C’est pour ça que je t’aime. »

Ca y’est c’était sorti, Pauline lui avait dit qu’elle l’aimait, Julie n’en croyait pas ses oreilles, elle croyait que son coeur allait exploser tellement elle était heureuse, comblée par ces trois petits mots « Je t’aime ». De son côté Pauline n’en revenait pas de l’avoir dit. C’était sorti presque tout seul. En commençant sa phrase elle avait très bien compris ce à quoi elle amenait. Trop tard elle était lancée. Finalement elle était soulagée de l’avoir dit. Le coeur de Julie ralentissait même s’il battait encore vite, même si ça allait un peu mieux elle restait tétanisée par cette simple petite phrase. C’est seulement en voyant la main de Pauline lui faire signe de s’approcher que ses jambes consentent à la porter jusqu’au lit de sa dulcinée. Julie s’asseoir sur le lit de Pauline et lui prend la main. Julie approche son buste, son visage s’approche de celui de Pauline, elle pose un baiser sur les lèvres de la jeune fille. Un baiser doux. Son premier baiser, Julie n’en revient pas. Comme pour s’assurer que tout cela est bien réel elle embrasse à nouveau Pauline et pose sa main gauche sur son visage. En retour Pauline pose sa main sur la joue de Julie. Leurs lèvres se séparent à nouveau, avant que Julie n’embrasse à nouveau son amoureuse. Séparées à nouveau leurs lèvres se rejoignent vite, mais cette fois c’est Pauline qui embrasse Julie. Un baiser qui se prolonge si délicieusement, Pauline du bout de sa langue caresse les lèvres de sa compagne qui entrevue la bouche laissant passer cette langue qui lui donne tant de plaisir.

Le temps des baisers est passé et Julie s’est couchée contre Pauline. Il est désormais venu le temps des câlins entrecoupés par quelques baisers. Fatiguée Julie s’endort dans les bras de Pauline qui ne tarde pas non plus à s’endormir à son tour.
Quelques heures plus tard le petit matin vient les prendre par surprise. Lorsqu’elle se réveille Julie comprend tout de suite qu’elle à passée toute la nuit avec Pauline, la panique s’empare d’elle. Elle prend son téléphone et voit que ses parents ont essayés de l’appeler à plusieurs reprises et lui ont envoyés plusieurs messages pour savoir où elle était, si elle était toujours chez Pauline. Finalement dans leur dernier message les parents de la jeune fille expliquent qu’ils ont appelés les parents de Pauline qui les ont rassurés en disant que Julie était toujours là et que si jamais elle passait la nuit chez eux ça ne les dérangeait aucunement. Mais Julie ne savait pas comment ses parents allaient réagir en la retrouvant. Elle avait déjà dormir chez des copines, mais cela avait toujours été prévu avant. Elle n’osait pas non plus descendre préparer leur petit déjeuner, de peur de croiser les parents de Pauline. Mais cette dernière devant sa peur l’a rassure. Ses parents savaient qu’elle aimait les filles et même si ça n’avait pas été facile pour eux ils l’acceptaient. Pauline avait déjà ramené une ou deux filles chez elle et ils n’avaient jamais rien dit.
Finalement la mère de Pauline est montée amener le petit déjeuner aux filles.
« Bonjour les filles. Voici le petit déjà. Comme je ne savais ce que tu prenais Julie j’ai fait comme pour Pauline, un café noir et es tartines de pains beurrés.
- Merci madame.
- Hier soir tes plants ont appelés comme tu ne répondais pas à ton téléphone. Je les ais rassurés et je leur dis dit que si tu dormais chez nous ce n’était pas grave. Je ne leur dis rien dit de plus, mais je pense que maintenant tu devrais leur dire. Si tu veux tu peux même leur dire de venir, comme ça si jamais ils réagissent de manière brutale ou sont abasourdis et ne comprenne pas ce qui leur arrive nous serons là avec le père de Pauline. Nous avons vécu la même chose, nous savons ce que c’est. Nous pourrons les rassurer. Et dans le pire des cas, j’ai un mari qui n’hésiteras pas à te défendre.
- Merci beaucoup madame. »

Après ces paroles réconfortantes, Julie décide de faire comme lui à proposée la mère de Pauline. Mais avant elle veut discuter un peu avec Pauline.
« Tu leurs en as parlé il y’a longtemps de ta préférence pour les filles ?
- Ca doit faire un an que j’ai fait mon « coming out ». Pendant plusieurs mois ça pas été facile, ils comprenaient pas pourquoi j’étais lesbienne et ils ne l’acceptaient pas. Finalement ils ont décidés d’aller voir un psy avec moi pour qu’on en parle tous les trois. Résultat ils ont accepté mon homosexualité. Et maintenant ils rêve même d’avoir une belle-fille dans quelques années.
- Je ne sais pas du tout comment vont réagir mes parents c’est un sujet dont on jamais parlé. Plus généralement on parle pas de sexe. Y’a une sorte de pudeur chez nous. On ne se livre pas.
- Depuis combien de temps tu sais que tu es lesbienne ?
- Deux ans. Et toi ?
- Je crois que je l’ai toujours sût. J’ai jamais été attiré par les garçons. Tous ce que je faisais c’était jouer avec eux ou me battre contre eux. Comment tu as compris que tu était homo ?
- Je regardais que les filles. Dès que je voyais passer une jolie fille je pouvais pas m’empêcher de la mater comme dise les mecs. Alors que les garçons jamais. Je les trouvais pas attirant, et je comprenais pas mes copines qui bavaient devant eux.
- Tu veux faire comment pour l’annoncer à tes parents ?
- J’en sais absolument rien.
- Il y’a un tas de manière de faire son « coming out ». Je l’ai fait devant un film où on voit deux filles qui s’embrasse. Maintenant pour toi je sais pas on pourrait leur proposer de monter dans ma chambre et on est toutes les deux, l’une contre l’autre main dans la main. C’est un peu brutal je le reconnais mais au moins c’est clair.
- Après tout j’ai pas d’autres idée. Je vais leur envoyer un message pour leur dire de venir. »

Julie envoie donc le message à ses parents et descend prévenir les parents de Pauline. Le père et la mère de Pauline acceptent l’idée sans problèmes. Les parents de Julie arrivent une vingtaine de minutes plus tard. La sonnette retentit, la mère de Pauline ouvre et leur dit qu’ils vont aller chercher Julie dans la chambre de Pauline. Le père de cette dernière fermant la marche. Les parents de Julie sont surpris et ne savent pas trop à quoi s’attendre devant cet espèce de cérémonial. Ils sont inquiets, mais ils le sont depuis la veille et se disent qu’en 24h Julie leur aura fait faire un sacré sang d’encre. La mère de Pauline comme convenu ouvre la porte et laisse passer les parents de Julie qui entrent et découvrent stupéfaits, leur fille contre son amie, main dans la main. Le choc est rude et tous les deux cherchent un siège pour s’asseoir. Après le choc de la surprise vient le choc des faits, leur fille est homosexuelle. Très vite la discussion s’engage.
« Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ?
- Oui, je suis homosexuelle. J’ai craquée sur Pauline à ma soirée d’anniversaire. Elle aussi est lesbienne et me l’a dit assez vite. Je l’ai draguée et hier soir on à échangée notre premier bisous. Ca fait deux ans que j’ai compris que j’aimais les femmes. Quand j’étais dans la rue ou au collège je regardais jamais les garçon, c’était toujours les filles. Je les trouvais belles, elle me plaisait. A force j’ai fini par comprendre que j’étais homo.
Mais … .
- Vous inquiétez pas je suis toujours la même. Je n’ai pas changée et je ne vais pas changée. C’est juste que j’aurais une copine et pas un copain.
- Madame, monsieur est-ce que vous souhaitez qu’on redescendre et qu’on en parle entre nous. Je crois que ça été assez dur pour votre fille et nous pourrons vous dire comment nous l’avons vécu. »

Les parents des deux jeunes filles redescendent et s’installent dans le canapé. C’est la mère de Pauline qui ouvre la discussion.
« Je suis désolée que vous l’appreniez comme ça. C’est assez brutal, mais je crois que de toute manière il n’y aucune bonne façon de l’annoncer, c’est toujours brutal. Pauline nous l’a annoncé alors qu’on regardait la télé tous les trois. Ca nous à surpris et choqué. On ne s’y attendait pas du tout. Nous avons été choqué dans le sens où sans doute comme vous ça ne nous paraissait pas normal. On se disait soit qu’on avait raté quelque chose dans son éducation, soit que c’était par rébellion, soit que c’était carrément un défaut de naissance, … On as tous imaginé. Les premiers jours ont été très difficile. Finalement nous en avons parlé à notre médecin qui nous as conseiller de faire une thérapie tous les trois pour en parler et dédramatiser. Pendant environs trois mois nous allions chez le théute une fois par semaine. Nous avons fini par comprendre que ce n’étais ni de notre faute, ni une erreur de la nature, que c’était tout simplement ainsi, qu’elle ne l’avais pas choisi et qu’il fallait l’accepter. Et même si à la fin de la thérapie ça n’a pas été facile tous les jours ça allait mieux, et maintenant tout est rentré dans l’ordre. Pauline n’a pas changée, elle est toujours la même. Je dirais qu’elle est peut-être même mieux dans sa peau. Depuis elle nous à présenté 2 ou 3 copines et ça c’est toujours bien passé. Je ne sais pas ce que ça donnera avec votre fille, mais nous serions très heureux si ça pouvait durer, peut-être pas toute la vie, mais un petit bout de temps.
- Merci madame. C’est vrai que nous sommes un peu perdu et choqué. Je pense que pour mon mari c’est la même chose, mais je ressens ce que vous nous avez décris.
- Tu as tout à fait raison chérie.
- Si on a voulu vous en parlez c’est que nous savons ce que c’est, nous avons traversés des difficultés et si nous pouvons vous aider à les traverser plus facilement que nous, nous en serions très heureux, ajoute le père de Pauline.
- Merci. Je crois qu’en rentrant nous allons discuter avec Julie et je pense que dès lundi nous prendrons rendez-vous avec le théute que vous avez vu. Répond le père de Julie.
- Plus vite nous réglerons ça, mieux ce sera. »

Les parents de Julie se levèrent appelèrent leur fille qui est descendue. Le week-end ne sera pas facile pour eux trois et dès lundi comme promis le père de Julie appelle le théute et prend rendez-vous.
Avec la permission de ses parents Julie retourne chaque soir chez Pauline pour lui amener les cours et les devoirs. Le premier rendez-vous avec le théute arrive lui aussi assez vite. Au fil des semaines, de ses visites à Pauline et chez le théute, sous leur influence Julie va changer. La rebelle qu’elle était va s’assagir, réfléchir à sa manière d’être, d’envisager le monde, … . Elle va prendre goût aux études et en particulier à la sociologie et à l’histoire et ses notes vont commencer à s’améliorer. En revanche Pauline ne parvient toujours pas à la mettre au sport comme elle aurait tant voulu. C’est définitif le sport ce n’est pas pour elle. Ces changements font la joie de ses parents et de Julie. Au fil des semaines les parents de Julie vont aussi apprendre à accepter l’homosexualité de leur fille et à ne pas la considérer comme un choix, une maladie ou tout autre connerie de ce genre développées par certains. Les parents de la jeune fille vont même apprendre à connaître Pauline et ses parents. Rapidement les parents de Julie s’entendent bien avec les parents de Pauline et comprenne à quel point Pauline est une jeune fille bien et son influence est positive sur leur fille.

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