Oeil Pour Oeil , Femme Pour Femme

Réponse à une rupture.

Chère ex fiancée

J’ai été très naïf en confiant ta protection à Benoît. Sa fiancée Nathalie, aussi vertueuse que toi, avait décidé, comme toi, de garder sa virginité jusqu’à sa nuit de noces. Vous aviez la même conception de l’amour et de la fidélité. Benoît trouvait cette décision tyrannique et égoïste de sa part et m’en avait parlé. Pour le consoler je lui avais confié que je n’étais pas mieux loti et que tu défendais farouchement ta vertu et ton hymen. Chaque tentative de toucher tes parties génitales m’avait valu des colères, des menaces de rupture. A peine pouvais-je caresser tes seins enveloppés.

Dans la rue, le facteur profite de mon passage pour me remettre mon courrier. Sur une enveloppe je reconnais ton écriture. Enfin! Depuis des jours j’attendais de tes nouvelles. Aussitôt j’ouvre, je lis et dès le début, à l’annonce de ta rupture, je prends un énorme coup de massue sur la tête. J’en ai les larmes aux yeux. Tu te déclares indigne de moi et tu me narres par le détail comment mon meilleur ami t’a séduite et, si je comprends bien, abandonnée. Tu es revenue depuis une semaine, tu m’as évité et tu as jugé préférable de m’écrire plutôt que de me rencontrer. Comme toi, Benoît me fuit.


Ainsi, tu affirmes que tu m’aimeras toujours, mais tu te dis désolée et tu romps tes promesses à deux semaines du mariage: « tout est fini entre nous ». J’en prends acte. Fais le nécessaire avec tes invités. Mais vis sans regrets ou remords, je commence aujourd’hui une nouvelle vie sans toi. Je te souhaite de trouver le bonheur avec quelqu’un dont tu t’estimeras plus digne.
.
J’essuyais une larme en lisant ta lettre quand une personne s’est arrêtée près de moi.

- Louis, qu’est-ce qu’il t’arrive? Tu es tout blanc. Ça ne va pas? Tu pleures! Assieds-toi sur ce banc.

La lettre m’a échappé, la jeune femme l’a ramassée et, pendant que je me remettais de mon malaise, elle a jeté un œil sur le texte qui m’avait mis dans cet état.



- Oh! Pauvre Louis!

A travers mes larmes je regardai cette personne secourable qui utilisait mon prénom pour la seconde fois. Je reconnus alors Nathalie, la fidèle et chaste fiancée de ce maudit corrupteur, de ce bandit de Benoît, de celui qui t’avait désespérée et éloignée de moi en te souillant et en te volant ta si précieuse virginité. Si tu m’avais laissé l’occasion de plaider notre cause, tu aurais su que mon amour n’était pas lié à quelques centimètres carrés d’une membrane située à l‘entrée de ton sexe. Nathalie faisait la curieuse et vit le prénom de son promis. Alors elle continua la lecture. Elle voulait savoir en quoi il était impliqué dans ta décision de me quitter, s’excusa-t-elle. J’étais trop abattu pour lui arracher ta lettre.

-« Ma petite pute », mais c’est infâme. Benoît se conduit comme le dernier des salauds et il ose humilier sa victime! De plus il lui oppose ma fidélité. Le cochon, le traître, l’infidèle. Je n’en crois pas mes yeux. Si je m’attendais à ça. Tu es cocu du fait de ton meilleur ami et je comprends ton abattement. Mais je découvre que moi-même je suis une fiancée trompée avant le mariage. Qu’il vienne me faire les yeux doux, il va payer sa trahison au prix fort. Quant à ta Julie, sa façon d’enrober sa défaillance, de plaider l’innocence surprise, me semble un peu légère. Si elle avait été aussi chaste qu’elle le prétendait, elle aurait quitté le premier sexe show sitôt découvert ce qu’on y faisait et aurait refusé d’entrer dans le second. Au lieu de quoi elle a dû écarter les cuisses et lever une jambe pour que ça rentre. Nathalie m’ouvrit les yeux:

D’après ta lettre tu n’avais absorbé aucune substance aphrodisiaque ni alcool fort, tu étais éveillée. Ne serait-il pas plus simple de reconnaître que tu as eu une subite et irrépressible envie de faire l’amour avec mon ami, son fiancé, devenu ton mentor pour huit jours? Ensuite Benoît a tiré pendant huit jours le bénéfice de son agression perverse.
Il t’a soumise et tu as servi à l’assouvissement de sa luxure. Ainsi d’un coup tiré au suivant il a fait et perfectionné ton éducation sexuelle et tu lui as largement accordé pendant huit jours et huit nuits les plaisirs que tu m’avais interdits.

Parce que tu étais désespérée de m’avoir trahi(?), sous l’effet de la surprise dans cette cabine, en subissant son assaut, il obtenait de toi, troublée dans ta chair et tes sentiments, ce que Nathalie lui refusait. Mais n’as-tu pas de ton côté obtenu des satisfactions que tu souhaitais secrètement tout en me refusant la joie de te les donner? J’aurais dû me méfier; mais c’était mon meilleur ami, il devait être mon témoin de mariage dans quinze jours. Jamais je n’aurais soupçonné une telle vilenie de sa part et si peu de résistance de la tienne au début et autant de complaisance pendant la semaine entière.

Quand je t’ai confiée à lui pour ce déplacement dans la capitale, en plaisantant Benoît m’a dit
-Je vais mettre sa vertu à l’épreuve!

J’avais en toi une confiance absolue et j’ai pris sa déclaration pour une fanfaronnade qui ne méritait pas une mise en garde. S’il faisait la moindre tentative, tu saurais le remettre à sa place. Hélas, il a su te manipuler diaboliquement en te faisant parcourir un itinéraire auquel tu ne t’attendais pas. De la rencontre de filles de joie au spectacle dans un sexe show de deux lesbiennes, puis à celui d’un couple forniquant sur le plateau d’un autre sexe show, il a su éveiller ta curiosité, échauffer tes sens. Puis il a su profiter de l’exiguïté d’une cabine pour te ravir ta fleur si précieusement gardée.

Pourtant, Nathalie me dit que déflorer une femme dans si peu d’espace relève d’un véritable exploit physique. N’aurais-tu pas facilité cet exercice de gymnastique sexuelle en te contorsionnant pour qu’il déniche la cible, prenne le temps de l’ajuster et réussisse du premier coup à percer la protection naturelle d’un vagin vierge? Tu avais avec moi l’habitude de ruer au plus timide attouchement à proximité de ton sexe.
Et Benoît t’aurait pénétrée sans réprimande, cri ou gifle? Ce n’est guère vraisemblable. Une défloration demande du temps et de la complicité active, ton récit ferait croire le contraire.

Nathalie après ces observations pertinentes, fait preuve d’indulgence pour ta faiblesse soudaine:

- Enfin, accordons-lui des circonstances atténuantes pour le premier rapport sexuel, dit-elle. Mais en huit jours elle s’est bien laissée aller et elle a vécu les jambes écartées, oublieuse du but de son voyage et avide de sexe. Je comprends ainsi mieux le mépris de Benoît envers cette vertueuse hypocrite. « Petite pute »: s’il le dit, il le pense.

J’ai voulu prendre ta défense :

- Nathalie ne sois pas trop dure, elle était dépaysée, enchantée de découvrir des nouveautés, Benoît est très persuasif quand il le veut…

-Bon, admettons. N’empêche que nous sommes tous deux cocus grâce à cette expédition parisienne.

Il voulait se faire une vierge, il se l‘est payée avec une prime de culbutes pendant huit jours, il n’en aura pas une deuxième avec moi. Et toi?

- Moi? Je ne sais pas. Je l’aimais…je l’aime malgré tout.

- Dans ce cas, épouse-la et invite souvent Benoît chez toi pour garder ta femme quand tu devras t’absenter. Il aura facile à lui rappeler leurs chaudes heures parisiennes et à te remplacer dans ton lit et dans son ventre, il connaît le chemin pour l’avoir débroussaillé.

- Ne te moque pas de moi si tu es mon amie.

Nathalie éclate soudain en pleurs. Elle faisait la forte, mais le coup pour elle est aussi rude que pour moi. Elle voulait me consoler; elle penche sa tête sur mon épaule et je sens les secousses de ses sanglots. C’est à moi de la soutenir.

- Chut, ne pleure pas. La vie continue.

- On devait se marier dans trois semaines, juste après vous. Les invitations étaient lancées depuis longtemps. C’est une catastrophe.

- Et nous donc.
Julie n’a même pas daigné me parler, je lui aurais pardonné. Elle se cache, oublie ou ne veut plus rien savoir de notre mariage. Que faire?

- Ah! Pour Benoît il n’y aura pas de pardon. Je refuse d’épouser un coureur, un trousseur sournois de donzelle déboussolée. Laisse tomber cette fille qui veut te quitter, elle ne te mérite pas.

-Mais que fais-tu dans ce quartier?
-En cadeau de mariage ma grand’mère m’a offert à proximité un appartement qui lui appartenait. Je venais y jeter un coup d’œil avant de le montrer à Benoît. .. . Et le mariage n’aura pas lieu bouhou… Ne restons pas sur ce banc, les gens nous regardent. Viens nous serons mieux dans l’appartement pour discuter…

-Voilà, nous y sommes. Qu’en penses-tu?

- Bel héritage, entrée, cuisine, séjour, une chambre, WC et salle de bain avec douche et baignoire. Tout à fait ce qu’il faut à un jeune couple. Veinarde.

Ma réponse est une maladresse involontaire. Nathalie fait une nouvelle crise de larmes. Je la prends dans mes bras pour la calmer. Elle lève les yeux vers moi et hoquette:

-Dire que j’avais prévu de me donner à lui, aujourd’hui pour inaugurer ce lit! Je lui ai donné l’adresse et je lui ai demandé de me rejoindre vers dix-sept heures.

- Et?

-Toi tu es gentil. C’est toi que j’aurais dû épouser. Tu es propre, sentimental, doux et fort.

Ses mains se posent sur mes oreilles, elle tend ses lèvres, yeux grands ouverts, passe ses bras autour de mon cou, m’attire à elle, ouvre un peu ses lèvres, colle sa bouche à la mienne et m’embrasse. Je n’ai rien vu venir. Mais cette bouche sur la mienne me fait chavirer. Je n’ai plus de raison de me dérober. A partir de cet instant, je n’offre plus de résistance. Julie, tu m’as trahi et abandonné; à quinze jours du mariage tu m’annonces la rupture. Mon meilleur ami a trahi sa fiancée. Celle-ci se console et cherche du réconfort en m’embrassant.

Ce qui est bon pour elle, l’est également pour moi, elle m’accorde réconfort et consolation à travers ce baiser inattendu mais passionné. Car elle y va! Alors j’y mets aussi ma meilleure volonté et mon petit savoir faire. Nathalie veut, mène, me sort de la torpeur où m’avait plongé l’annonce de notre rupture. J’accepte la consolation proposée, je rends le baiser. Ses mains actives attaquent mes boutons. Ses yeux plantés dans les miens stopperaient net toute tentative de fuite. Mais elle fait deux pas en arrière, me tend la main et me fait asseoir à côté d’elle sur le canapé.

- Louis, qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Mon premier réflexe après la lecture de la lettre de Julie a été de me dire: Je ne vais pas me contenter de pleurer dans mon coin et attendre une demande de pardon hypocrite du sournois séducteur. Je vais me venger, coucher avec le premier venu. Ça m’a paru stupide. Puis j’ai pensé t’utiliser toi en te disant:

- Allons, ne sois pas couille molle. Sois un homme. Venge-toi et venge-moi, couche avec moi et nous serons quittes. Il y aura match nul. Mais l’idée de vengeance est négative. Je la rejette, je veux positiver. Nous pouvons faire mieux qu’un acte de vengeance, nous pouvons si tu le veux construire ensemble un vrai couple.

- C’est que…

- Chat échaudé craint l’eau froide? Tu viens d’être trahi par Julie, et tu ne veux pas connaître une pareille douleur une seconde fois. Mais tu sais: le cavalier tombé de cheval remonte sur sa monture pour exorciser immédiatement la peur. Appliquons-nous le même remède. Comment me trouves-tu?

- Belle, très belle, superbe, bien faite, sensée, tu as du caractère, tu es déterminée, mais un peu autoritaire.

- Il faut bien que quelqu’un décide, sinon tu vas passer ta vie à te lamenter et cela ne mènera à rien. Allez, viens là. Je ne te mangerai pas. Tu es trop mignon, hélas trop gentil. Mais tu me plais. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en faisant l’amour qu’on devient amant. Bon, trêve de plaisanterie, veux-tu m’aimer, me prendre pour femme. Je me donne à toi, prends-moi, je t’en prie. Ne me fais pas l’affront de me rejeter. Mais attention, ce sera pour la vie.

-Tu es sérieuse, tu veux de moi, tu ramasses le rebut de Julie?

- Julie ne sait pas ce qu’elle perd, alors que je commence à saisir ce que je gagne en remplaçant Benoît par toi.Tu devais passer ta nuit de noces avec une vierge. On te l’a volée. Eh! Bien, je suis là pour t’en offrir une autre. Prends mon pucelage, use de moi comme si j’étais ta femme. Ne commettons plus l’erreur d’attendre .

- C’est que …

- As-tu peur de moi? Suis-je un laideron, moche, désagréable?

Elle se lève, me fait face, enlève sa blouse et paraît en soutien-gorge.

- Suis-je mal bâtie? Aurais-tu honte de te promener à mon bras?

Le soutien-gorge saute et deux seins magnifiques pointent vers moi des tétons au milieu d’aréoles attendrissantes plus sombres mais étonnamment petites. Ciel, c’est si beau, j’ai du mal à déglutir.

-Tu ne réponds pas ?

La jupe glisse le long de deux cuisses solides, passe les genoux et atterrit sur les escarpins. Pour la première fois une femme m’apparaît en culotte de dentelle, une jeune fille splendide, jolis seins, taille fine, hanches gracieuses, jambes de mannequin en mouvement. Je remarque le pli médian dans la culotte sur le mystère féminin. Nathalie attend. Dans son regard je lis une sorte d’anxiété. La vierge vient de se dévoiler pour me séduire mais craint l’échec. Quel échec?

Il faudrait être fou pour rejeter une offre de cette qualité. Je la connaissais déjà puisqu’elle était la fiancée de mon meilleur ami. Mais la découvrir à la fleur de l’âge, presque nue, prête à se donner à moi, m’émeut au plus haut point. Et l’effet se traduit plus vite dans mon pantalon que dans mon cerveau. Je sens le sang cogner dans ma verge et mon scrotum est parcouru d’ondes qui montent à la tête. D’autant plus que Nathalie joue son dernier atout.

Il serait cruel de la laisser plus longtemps dans l’expectative et stupide de ne pas saisir immédiatement cette chance inouïe. Je me jette à ses pieds, je les baise, je baise ses jambes, couvre les mollets, tiens les genoux, remonte à l’intérieur du tronc de cône des cuisses frémissantes, je hume son parfum de femme. Nathalie prend mes mains, les pose sur la ceinture du léger vêtement. C’est un ordre de le baisser. J’enroule le tissu, je me trouve face à une toison de vraie blonde, je marque un arrêt.

A quinze jours de mon mariage, j’ai beau être puceau par ta volonté, j’ai préparé l’événement par la lecture de livres spécialisés, par des recherches sur internet, j’ai même visionné des films dits pornographiques. Autrement dit je possède un sérieux bagage théorique que j’avais alimenté pour t’en faire bénéficier. C’est Nathalie qui est à ta place et au lieu de tes refus habituels, elle s’offre à moi avec une simplicité telle que j’en perds tous mes moyens.

Je suis à l’arrêt devant ce sexe que je dévoile, je regarde, je m’emplis les yeux de cette apparition réelle, charnelle, de cette révélation sublime. La culotte descend, ma main va s’assurer de la réalité. Je touche les poils, ils sont réels, je passe ma main entre les jambes, réelle est aussi la chair de la vulve, réelle et chaude. Je ne peux m’empêcher de déposer des baisers fiévreux sur le mont de Vénus, plus bas, sur le début d’une fente où mon index va cueillir un filet de liquide. La mémoire me revient, la quasi paralysie me quitte, j’agite mon index, la vulve s’ouvre, les nymphes apparaissent et à leur sommet je déniche un noyau plus dur aux fugaces disparitions.

-Lève-toi, mon chéri, allons au lit.

Debout, je suis déshabillé avec des gestes maladroits et tremblants. Nos torses nus se frôlent. Ma verge libérée va frapper la toison blonde. Une main s’en empare et me masturbe gentiment pendant que la bouche de Nathalie attaque mes lèvres. Mes mains tâtent les seins, enserrent la taille, attirent contre le mien ce corps aux courbes merveilleuses qui s’abandonne. Imperceptiblement, toujours amoureusement enlacés nous traversons le salon et arrivons dans la chambre à coucher. Nous roulons sur le couvre-lit.

Je ne sais pas comment Nathalie s’est préparée au mariage. Elle choisit de se coucher sur le dos, ouvre ses jambes et, tenant mon pénis dans sa main, elle me guide sur elle et présente mon gland à son sexe.

- Attends, je m’ouvre bien, frotte l’extrémité de ton sexe sur mes petites lèvres. Parcours mon sillon. Sens-tu, vers le bas la chaleur de l’entrée de mon vagin? Oui, pose-toi là. C’est le moment.

Eh! Oui, je sens. Les frottements du bout de mon pénis savamment dégagé du prépuce m’ont énervé, la chaleur entre les lèvres appelle la recherche plus profonde. L’obstacle qui barre l’entrée est souple.

- Pousse…Ne t’inquiète pas, mon hymen va céder. Il devrait y avoir un peu de sang. C’est normal m’a dit ma mère…Je tends mon ventre vers toi, pousse encore. .. Oui, heu, encore. ..Ha, Louis, aime-moi.

D’un coup ma verge gagne du terrain, pénètre. Le bas-ventre sous moi s’aplatit sur la couche. Nathalie m’embrasse et recommande :

- Ne bouge pas. Ça fait un peu mal, tu es en moi. Je t’aime.

C’est un instant divin, je suis en elle, immobile, dans l’attente de son souhait suivant. La sensation de bien-être dure. Seules nos bouches célèbrent l’union accomplie par des baisers tendres.

- Non, ne te retire pas. Le couvre-lit gardera le souvenir de notre première union, je le garderai précieusement marqué de ma virginité. Maintenant, avec douceur, bouge en moi.

Qu’il est bon d’obéir à ce genre d’ordre. Mon aiguillon gonflé de sang, dur à point, peut désormais aller et venir dans cette caverne mystérieuse. Il y fait bon, je me laisse aller au mouvement instinctif, Nathalie accueille, reçoit, embrasse sans fin et souffle de plus en plus fort. Elle participe activement, me serre entre ses jambes, croise ses pieds sur mes reins. La vierge laisse place à la femme. L’attente a été longue et mérite un plaisir intense. Quand elle geint, il me pousse des ailes, j’entre et je sors à un rythme accéléré. Il faut une pause. Nous prenons notre temps. J’éjacule, elle gémit, se cambre et soulève tout mon poids puis retombe inerte, rouge et couverte de sueur. Nous sommes étonnés par la violence de la vague de jouissance qui vient de nous submerger. Il est temps de procéder à quelques ablutions ensemble sous la douche, toujours en contact, décidés à ne plus nous quitter.

Le retour au lit se fait tranquillement. Nous avons accompli l’essentiel, il nous reste tellement à découvrir. Nous partageons notre temps entre discussions et étreintes. Nous nous observons, nous nous apprenons, nous nous aimons. Nous satisfaisons nos curiosité. La pudeur n’est plus un obstacle. Tout est permis, attouchements intimes, caresses, regards sur les sexes, doigts inquisiteurs, et surtout baisers complices.

Nous avons oublié le repas de midi. Nous nous nourrissons de la chair de l’autre, de sa salive. Nous sommes heureux et seuls au monde. Tout le reste est oublié.
Vers dix-sept heures, on entre dans l’appartement. La voix de Benoît appelle Nathalie. Elle est trop occupée pour lui répondre. Quand il entre dans la chambre nous sommes disposés en soixante neuf, nos bouches goûtent le sexe de l’autre. Nathalie libère ses lèvres, redresse la tête et dit à Benoît statufié

- Sur la table tu trouveras la lettre de Julie, lis cette lettre.

Médusé il regagne le salon, il y a un long silence, puis ses pas s’éloignent, la porte de l’appartement claque. Nathalie m’enjambe et se laisse glisser sur mon pieu d’homme comblé. Elle se penche sur moi et proclame :
-Je t’aimerai toujours.

Voilà. Merci, Julie, grâce à toi je viens de découvrir la vraie femme de ma vie.
LOUIS

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