Collection Vengeance : Tueur À Gages (2/3)

Je me fais piéger par Polo celui que je croyais être mon copain m’entraînant dans un tripot me fais perdre au poker, je suis champion de France à la carabine et très bon au revolver.
Je perds, mais l’argent que je dois, c’est à un ancien mafieux Pedro le Toulonnais, je suis venu avec une jeune femme que mon débiteur veut récupérer, le piège était là et depuis plusieurs années, je suis devenu le tueur à gages de ces hommes.
Vingt-deux contrats que j’ai réussis, vingt-deux personnes tuées d’une balle dans le cœur, le dernier en date à Chalon sur sone où après m’être introduit chez une mémé sans qu’à aucun moment, elle sache que je suis rentré chez elle, j’abats un homme de sa fenêtre de chambre.
Je ne fais pas cela gratuitement, mon tarif est de 100 000 € la prestation, c’est le cas aujourd’hui où je reçois une nouvelle enveloppe que j’ouvre.
Le fric est bien là en billets de 500, 200 beaux billets qui vont rejoindre les autres dans mon coffre.
Le papier avec les instructions, que je dois détruire après les avoir lus et mémorisés.

« Au-dessus de Monte-Carlo, route de la Turbie, à 100 mètres après le belvédère permettant la vue panoramique de la ville de Monaco, il y a un chemin où vous pouvez garer votre voiture.
À votre gauche, vous verrez un gros rocher qui vous permettra de prendre la route en enfilade, comme d’habitude, voilà le portable par lequel vous m’appellerez dans 48 heures à 17 heures, je vous donnerai les instructions. »

Je rejoins l’endroit ou dans quarante-huit heures, une personne va mourir, je fais toute la route pour finir à Roquebrune où je prends une chambre dans un hôtel.
Depuis que j’ai commencé ce travail, c’est la première fois que je reviens sur la côte, mais c’est aussi la première fois que je fais chou blanc pour trouver une fille.
Il faut dire que la Porche sur la côte et même ma belle gueule n’épate pas les gonzesses du cru tellement habitué à en voir.


C’est un mauvais présage, mais je sais que si j’arrête le contrat, ce sera moi qui rapidement me trouverais dans la ligne de mire d’un autre tueur.

• Vous êtes là, je suis en place.
• Oui, moi aussi, tire à 120 mètres, vous devrez descendre le conducteur de la Mercedes coupée sport qui va arriver dans cinq minutes dans votre champ de vision.

J’attends, calmement, je suis dans une succession de virages en épingle à cheveux, quand je vois une voiture monter, une fraction de seconde, je remarque une chevelure blonde.
Merde, ce que je redoutais m’arrive, on veut me faire une femme qui conduit cette voiture, cela peut paraître étrange, mais les hommes, je l’ai fait vingt-deux fois sans sourciller, une femme, j’ai des remords.

• Prochaine voiture, cette elle, visez le pneu avant gauche, à cet endroit la chute sera mortelle en toute impunité personne n’ira regarder le pneu.

La voiture est bien placée, je regarde dans ma lunette, la fraction de seconde ou je l’ai dans mon alignement, la beauté de la femme selle son destin et indirectement le mien.

• Mince, la voiture a fait un écart et pour la première fois j’ai loupé la cible.
• J’ai vu, un nid-de-poule a fait dévier la voiture, redescendez dans votre hôtel et revenez dans deux jours, la voiture remontera du casino de Monte-Carlo à la même heure, là, je vous conseille de ne pas louper votre tir.
• Bien reçu, vous serez satisfait de moi, comme vous l’avez toujours été.

Je range mon arme dans sa boîte où se trouvent aussi deux automatiques, j’ai des ports d’armes pour les trois me déplaçant d'un stand de tir à un stand de tir pour des démonstrations.
Je range ma boîte derrière mon siège et comme je laisse toujours les clefs au volant, je démarre en trombe, je vais souvent en montagne m’entraîner en cas où je serais amenée à dégager vite fait de la scène de crime.
Je ratt la voiture de la femme à la belle chevelure blonde qu’elle laisse flotter au vent, elle lui a sauvé la vie, car si ses cheveux avaient été attachés, je n’aurais pas remarqué que je devais descendre une dame.


Non loin de Roquebrune et de mon hôtel, je vois le clignotant à gauche mis par la conductrice, la conductrice attend que la porte automatique s’ouvre et entre avant que je puisse passer.
J’ai la trique dans mon pantalon, je me verrais bien baiser une telle beauté, je me doute que cette pouliche doit appartenir à un mec friqué qui a dû demander à Pedro le Toulonnais à l’en débarrasser.

• Bonsoir, patron un café s’il vous plaît.

Je suis au bar de mon hôtel faisant restaurant.

• Je vous offre un verre.
• Les clients sont rares à cette heure, ce n’est pas de refus.

Il se sert un verre de rouge, je me tolère le café, mais deux par jour, jamais d’alcool, ma seule adrénaline était le moment où je rentre mon sexe dans celui d’une femme, ce qui ne sera pas le cas, hélas, ce soir !

• Je viens de faire la route de la Turbie en suivant une Mercedes conduite par une jeune blonde, elle est entrée dans une propriété à la sortie de la ville.
Qui était-ce ?
• C’est Lucrecia, la femme de Pedro le Toulonnais, en avez-vous déjà entendu parlé ?
• Non, pourquoi le Toulonnais ?
• La pègre, la mafia, les boîtes de nuit, le jeu, les putes, jusqu’à la drogue dans certaines années, c'était le caïd, on le dit retirer des affaires, mais comment savoir.
Lucrecia, c’était l’une de ses putes, il l’a épousé, il y a trois ans, elle a trente ans de moins que lui, d’ailleurs, il ne sort jamais, je ne l’ai jamais vu.
Si vous voulez la voir de plus près, elle est accro aux jeux, casino à Monte-Carlo, jusqu’au loto et à l’Amigo que vous voyez sur cet écran ou un tirage a lieu toutes les cinq minutes.
Elle sera ici à dix heures pétant demain matin, mais je vous conseille de l’éviter si son mec l’apprend, je ne donne pas chère de votre peau, il se dit même qu’il a des tueurs à gages.

Des tueurs, je l’ignore, mais certainement un, cela ce doit être vrai, il y a des chances que les vingt-deux s que j’ai commis, c’est lui qui en est l’instigateur.

Dans la presse, l’homme au complet bleu à Chalon, que j’évite de la lire, sur le kiosque près de chez moi, le titre parlait de l’assassinat du seul témoin ayant accepté de parler dans une affaire touchant le milieu.

• Merci du renseignement à demain, mettez tous sur ma note.

Il faut que j’analyse la situation, je monte dans ma chambre, heureusement qu’aucune nana soit là, j’aurais été incapable de l’honorer pour la première fois de ma vie.
Demain, je risque d’être la cible d’un autre tueur à gages, qui aura accepté de mettre fin à ma vie, pour avoir failli à ma mission.
Je sais comme celui qui me désigne ma cible au dernier moment par ce putain de téléphone qui pour une fois est toujours avec moi que la voiture n’a jamais rencontré un nid-de-poule, je prends la décision de naviguer à vue.
Il est vingt-trois heures, quand je décide d’aller faire un tour, je sors et reprends ma Porche, je roule jusqu’à Monte-Carlo où je rejoins le casino.
Je joue quelques euros et je gagne 5 000 €, bon présage, au bar, je vois une jolie poulette.

• 5 000 pour la nuit, es-tu partante ?
• Je le serais à moins, les pigeons sont rares ce soir.
• Alors en voilà un, viens chez toi !
• J’ai seulement deux pièces, allons chez toi.

Pas question de remonter, je l’emmène dans sa chambre.

• J’habite trop loin.

Une vraie pro, elle me suce sans rechigner, elle vaut bien son pognon, je la baise sans aucun problème, elle est demandeuse surtout de levrette et moi je veux me sentir vivant, demain sera peut-être un autre jour.
Je me vide les couilles après avoir réussi à la faire jouir.

• Voici ma carte avec mon numéro, rappelle-moi si tu passes dans le coin, ma porte te sera toujours ouverte.

Je retourne à mon hôtel en remontant la Turbie, je veux tordre le destin, si un contrat sur moi est en cours.
Sur la route, vers le point de vue sur la ville de Monte-Carlo, j’ouvre ma fenêtre et je jette la carte de la pute, inutile qu’elle est des soucis si dans les minutes qui suivent, je quitte la route une balle ayant éclaté mon pneu, il existe des fusils avec lunettes à infrarouge dans la nuit.


Le lendemain, je me suis fait monter mon petit déjeuner, je regarde en faisant attention de ne pas être dans une ligne de mire que la dénommé Lucrecia arrive, ce qu’elle fait à 10 heures précise comme me l’a dit le patron de l’hôtel.
J’attends cinq minutes et j’entre dans le bar, elle est assise dans un coin, les yeux rivés sur l’écran ou des numéros défilent, je m’assieds à ses côtés la saluant simplement d’un mouvement de tête…

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