Incroyable Mais Vrai 1

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Curieusement Melissa, ma fille, a couru au lieu de traîner comme d’habitude pour aller à l’école. A la porte de la cour, la maîtresse m’a demandé le formulaire qui était à rendre hier. J’ai un peu d’avance pour me rendre au travail, j'emprunte le raccourci de la ruelle entre les jardins, parcours que j'interdis à ma fille en raison du danger d'isolement. On enlève des s, je suis méfiant. Ma femme Chloé a dû oublier de donner le papier, je dois réparer cet oubli.

Devant ma porte, stationne une voiture inconnue. Pour qui est du quartier comme moi, rien d'étonnant. La veuve qui habite un peu plus loin reçoit, dit-on, beaucoup de visites et fait jaser les commères à l'affût derrière leurs rideaux, ces malheureuses isolées que les visiteurs ignorent. Pauvres femmes réduites à imaginer les distractions de cette voisine pour entretenir leur libido. Elle a bien raison cette brave jeune femme de se consoler et de consommer du sexe. Sa jeunesse et sa beauté méritent des hommages masculins. Je lui souhaite bien du bonheur. Son défunt mari ne sera pas jaloux, qu' il repose en paix. Quelques mois de deuil ne procurent pas d’orgasme et le plaisir solitaire a ses limites. Je suis heureux de savoir qu'elle reprend goût à la vie. Honni soit qui mal y pense. Si j’étais malheureux en ménage je lui ferais un brin de cour.

Mais j’ai épousé une perle. Chloé est une épouse merveilleuse, tendre, affectueuse, ardente amoureuse. Sa qualité la plus évidente est une fidélité à toute épreuve. Dans notre monde cette vertu devient rare et elle fait de moi un mari comblé. D'autant que cette fidélité exemplaire se double d'une ardeur sans faille au déduit. Il faut voir comme elle se donne. A vrai dire, je sais si bien la prendre. Nous nous complétons parfaitement dans la recherche des plaisirs de la chair et Chloé, vertueuse par nature, n'a nul besoin de chercher ailleurs ce que je lui accorde en abondance.

Je suis fier de suffire à ses plaisirs sexuels et sentimentaux.

J’entre par le garage pour ne pas sonner et pour ne pas obliger Chloé à descendre m’ouvrir la porte d’entrée. Je traverse le garage, la buanderie. Tiens, qu’est-ce que ce bruit : t tac, toc, toc, tac ? C’est le bruit du sommier de mon lit. J’ai déjà dit plus de cent fois que je le changerai; ce bruit me dérange quand je fais l’amour à Chloé. Hier encore Chloé a protesté contre ce contrepoint contrariant : Ce soir ce sera chose faite. Je n'entendrai plus sa plainte légitime :

- Tu sais, mon amour, ce fracas est agaçant, fais quelque chose. Ces bruits me déconcentrent au moment de la jouissance. Notre gamine un jour posera des questions ou prendra peur en pleine nuit. Elle voudra se blottir dans mes bras et nous trouvera en position du missionnaire ou en levrette, elle croira que tu me maltraites. Tu imagines le traumatisme !

C’est étrange cependant. Pourquoi ce sommier grince-t-il en plein jour et en mon absence ? Oui, pourquoi Chloé fait-elle chanter le sommier quand elle est seule, juste après mon départ ? Elle fait généralement une petite sieste avant sa reprise à 15 heures. Sans doute fait-elle la folle et s’amuse-t-elle à provoquer des grincements, en souvenir des débordements époustouflants de notre dernière nuit, pardi ! Elle pense à moi, à nos rapports amoureux, c’est une femme formidable, attendrissante. Ma chérie est pleine de fantaisie. Voilà pourquoi je l'adore.

Je passe la porte tout doucement pour me réjouir du spectacle; je monte une marche, deux, trois. De cet emplacement dans l’escalier, j’entends des gémissements, des plaintes de femme prise, de femme possédée vigoureusement et qui approche de la jouissance. Chloé se souvient de nos galipettes et rejoue la scène. C’est admirablement imité, à la perfection. Trop bien pour n’être pas réel. Une question stupide me vient à l’esprit : Se masturbe-t-elle comme une veuve éplorée? Aurait-elle besoin d’un complément à nos ébats, utilise-t-elle un jouet sexuel, une de ces imitations de sexe masculin achetée en cachette sur Internet?

Non, pas possible, la nuit passée j’ai été particulièrement performant !

Et soudain, les yeux écarquillés, je vois mon lit et, sur mon lit, une jambe lisse à l’équerre pointée vers le plafond, une jambe de femme, tenue à hauteur de genou par une main virile.
Je franchis encore une marche pour découvrir un corps nu, ou plutôt des fesses nues à poils bruns, des fesses musclées, fermes, tendues par l'effort, qui montent et descendent à vive allure, qui forcent la cadence pour un corps noueux qui martèle le corps allongé d’une femme. Tac, toc, tac, toc... . EUH! ce n'est pas possible, ce ne peut pas être vrai. Et pourtant...

Le sommier rythme maintenant une danse échevelée. Ho ! Cette femme atteint le paroxysme du plaisir et le type s’acharne à lui faire gueuler sa joie. Je me bouche les oreilles pour ne plus entendre la voix de Chloé en transes et je redescends à reculons, abasourdi, assommé, incrédule, refusant la vérité toute crue qui m’explose en pleine gueule. Chloé fait l'amour avec un autre, Chloé s'envoie en l'air. C'est à peine si elle a attendu que j'accompagne notre fille à l'école pour recevoir un amant. Chloé jouit, Chloé le crie, Chloé s'époumone à exprimer le bonheur que son amant déverse en elle en même temps que son sperme. Je suis sidéré, frappé d'aphasie, incapable de bouger. Il faut faire quelque chose, mais quoi?

Je n’ai jamais prévu une situation pareille, c'était inimaginable : Chloé, ma femme, la mère de ma fille est en train de jouir avec un autre homme. J’ai quitté notre foyer il y a quelques minutes seulement. Elle connaît déjà un premier orgasme. Inimaginable! Et pourtant! Non! Ça ne fait pas un quart d’heure que je l’ai embrassée en emmenant Melissa à l’école. Ces deux là, étalés sur notre couche, en ont fait des choses en moins d’un quart d’heure: elle a ouvert la porte, ils se sont déshabillés, couchés, unis, elle dessous et les pattes en l’air, lui pesant sur elle de tout son poids et ils sont déjà parvenus à l’orgasme et à l'éjaculation. Quel fougue et quel record. C’est époustouflant.

C’est-ce que certains appellent une union précipitée. Mais le type est infatigable, vif et infatigable. Il ne ralentit pas, il s'est remis des premiers spasmes et il continue à pilonner à allure folle.
Il y a fort à parier que ça va durer si je laisse faire : Chloé parfois un peu lente à la détente enchaîne par un deuxième orgasme, râle bruyamment. Heureusement que Melissa est à l’école, sans quoi elle se précipiterait. Ho ! Quel traumatisme, cette fois de voir sa mère ainsi écrasée par un inconnu et poussant des gémissements ininterrompus. Rit-elle ou se plaint-elle: que dirait l' devant ce spectacle son et mouvements? Ce traumatisme-là c’est pour moi. Chloé défoncée par un inconnu, bourrée, foutue, ensemencée par un brutal, par une bête de sexe! Qui sait, violée peut-être. bof... Dans ce cas elle appellerait à l’aide au lieu de répéter inlassablement :

- Oui, vas-y, plus fort, oui, oui, ah……….Oui, oui, c’est bon, si bon, trop bon ! Encore... baise-moi...

Trop bon ? Je vais les !

Quoi, ils bougent, le type se jette sur le dos et invite à la prolongation : Ils passent au deuxième acte.

- Allez, chevauche-moi ; grimpe là-dessus, plante-toi sur mon chibre; à toi de faire l’effort. Dépêche-toi, il me reste peu de temps. Tu me places au bon endroit, tu guides ma queue : ajuste, vise bien, oui, là, laisse-toi aller, ça va glisser tout seul autour de ma tige, tu es trempée, va, descends et ensuite au galop bouge ton cul, remue tes fesses. Fouette cocher. La belle salope la belle affaire. Dis m’aimes-tu?... Un peu seulement. Salope... tu aimes la bite par-dessus tout? Je suis à ta disposition, profite sans vergogne, tu ne baiseras plus jamais aussi jeune. Oh! putain, comme tu y vas, comme tu balances ton cul, comme tu secoues tes nichons. Tu ris de joie, bravo. Vivement qu'on se revoie!

Quelle arme prendre, un marteau, un pic, une fourche ?..., sang, prison. Quoi alors ?

Et quoi encore ? J’entends des pas lourds dans l’allée du jardin, je repousse la porte de la buanderie en laissant un intervalle pour observer le nouvel arrivant. Alors, me dis-je, dès que je tourne le dos Chloé organise des orgies, reçoit des amants ? A côté de quoi elle dénigre la veuve! La porte d’entrée s’ouvre, un grand gaillard passe la tête à ras du sommet du battant, entre avec précaution.
<veut-il lui aussi faire une agréable surprise à Chloé ? Du haut de son mètre quatre-vingt -quinze environ, il tend l’oreille et mieux que moi entend le souffle haletant de Chloé, le retour des petits gémissements annonciateurs du prochain violent orgasme.

Le type avance, celui-là je le connais, c’est un ami de la famille, un cousin germain de ma femme. Il aurait été son premier flirt à ce que je me suis laissé dire. Mais la famille est intervenue et a interdit un mariage consanguin. Du coup Chloé avait protesté en multipliant les petits copains. J’ai été le dernier, nous nous sommes mariés, il y a cinq ans, c’était l’aboutissement normal de notre amour. La famille entière me félicite d’avoir su donner de la stabilité à Chloé :

- Si, si, elle s’est assagie. Bravo. Tu as su dompter la cavale impétueuse. Quelle chance pour elle d’être tombée sur toi.

Tu parles! Et là elle est tombée sous qui à la place de sur moi ? puis sur qui d'autre encore avant de tomber sur ou sous le nouvel arrivant ? Combien sont-ils à défiler sur elle, avant mon retour du boulot ? Pour le moment, elle est plutôt tombée sur la verge d’un autre et le malheureux sommier annonce clairement que Chloé mène un train d’enfer en cavale impétueuse renaissante. Elle recommence sa comptine de ha, ha, ha , ouah, une comptine à ne pas chanter aux s. La ritournelle s’enflamme, devient cri d’extase et répond à un rire grave d’homme heureux.

Un instant attentif, auditeur éberlué, Jérôme, le cousin, se précipite dans l’escalier, contourne la grille et entre en hurlant dans la chambre à coucher. Sacrée mise en scène, entrée fracassante et apparemment inattendue. Bizarre! Très bizarre. Jérôme a réagi beaucoup plus vite que moi, comme un furieux, comme un type frustré, dépouillé de ce qui lui appartient. C’est un sanguin, le cousin Jérôme, c'est bien connu.

Voilà un cousin qui a le sens de la famille. Je me lance dans l’escalier, il ne faudrait pas que pour défendre mon honneur, ce brave Jérôme commette l’irréparable sous mon toit. Il ne connaît pas sa force et pourrait quelqu’un sans effort. Je m’arrête à la quatrième marche pour constater qu’il a désarçonné Chloé, l’a rejetée sur le dos, et il vient d’empoigner mon rival, comme si c'était le sien.

- Qu’est-ce que ce bordel, qu’est-ce que ce type fout là à te sauter? Espèce de putain, voilà que tu me fais cocu avec ce gringalet.

Que crie-t-il ? Lui cocu ? Il faudrait que Chloé soit sa femme ! Attends, que je comprenne. Si Ma femme le fait cocu, cela veut dire... Oh! Non. Pourtant je tends l'oreille, Jérôme hurle:

- On va régler ça sur le champ ! . Toi,l'avorton, ramasse tes fringues et déguerpis avant que je ne t’écrabouille. Fous le camp, crapaud. Si je te retrouve dans les parages, tu regretteras d’être né.

.Je bats en retraite, retourne derrière ma porte entrouverte, à temps pour entendre la dégringolade du gringalet dans l’escalier et pour le voir atterrir à quatre pattes dans le vestibule. Gringalet a dit Jérôme, je trouve l'intéressé assez bien portant. Au moment où il se relève, il reçoit une chaussure sur le crâne, il se baisse et att la deuxième sur le dos.

- Taille-toi ou je te tue, jeune salopard. Maintenant, à toi Chloé !

Le malheureux fuit sans demander son reste, sans chercher ce qui va arriver à son amante perdue. Une main contient le sang qui coule de son nez écrasé. Ouf, ce cousin vient de mettre de l’ordre dans ma maison, grâce lui soit rendue, pour ça au moins. Je vais le remercier. Sauf que, si je me montre, Chloé va me demander d’où je sors, ce que je fais à la maison au lieu d’être au travail. Et si par malheur, elle me soupçonne de l’espionner, elle se fâchera parce que je n’ai pas volé à son secours quand on se permettait d'user et d'r d'elle et de son corps... Autant me retirer discrètement et lui laisser le soin de remercier ce cousin qui s’est présenté providentiellement, au moment opportun, pour la délivrer d’un baiseur importun.
Baiseur, oui, importun pour elle, c'est moins sûr.

Je pars, mais des cris éclatent en haut :

- Aïe ! Oui, là. Défoule-toi, mon chéri, je le mérite. C'était pas contre toi! Ni contre Paul d'ailleurs.

- Tu as peur de devoir rendre des comptes à ton mari, espèce de garce. Non contente de le tromper avec moi, voilà que tu me fais cocu avec ce n'importe qui. Pourriture, ça te fait au moins deux cocus à ton tableau de chasse. Tu vas me payer ta trahison. Ici, tourne ton cul, puisque tu préfères les coups: tu vas payer, j’te dis.

Eh! Bien, j’en apprends des choses. Il n’y a pas d’erreur, je suis bien dans ma maison, je me tâte le front. C’est bien ma tapisserie. C’est bien ma femme qui vient de faire l’amour, c’est bien Chloé qui étouffe ses cris en recevant la fessée de son autre amant, Jérôme. Je retourne à la quatrième marche et j'observe, presque avec délectation la distribution de coups. Jérôme fait mon travail avec force et avec application. Il est assis sur le lit, tourné vers la fenêtre, je vois son dos. Je vois aussi son énorme paluche. Elle monte lentement et redescend brutalement sur les fesses nues. Il a chassé l’intrus et corrige la femme infidèle qui a osé le cocufier. C’est ce qui le met en rage, lui le mari de Gervaise. Il y va de bon cœur, chaque claque est ponctuée d’un cri humiliant :

- Putain, vlan… salope, vlan… gourgandine, vlan…, catin; prends ça…, pourriture, tiens… chienne, et ça… roulure, et encore, gredine…pouffiasse…trou à bites...éponge à sperme...

Il en connaît tout un chapelet et le récite avec fureur. Ça claque, ça produit un bruit plein. Le gaillard a de la poigne. De temps à autre, j’aperçois le sursaut d’une main de Chloé d’un côté ou d’un pied de l’autre. Je ne vois pas tout, mais j’entends les insultes, le choc des mains sur les chairs et les cris de douleur de ma femme...Grand bien lui fasse. La stupeur m'a cloué sur place quand elle jouissait avec son premier amant. Qu’elle ne compte pas sur mon intervention miraculeuse pour lui épargner une juste punition. Je suis trop heureux de celle qui lui est infligée par l'autre cocu de l'après midi.. Le vengeur est sans pitié, il se venge et il me venge. Elle le supplie de cesser, elle jure qu’elle ne le trompera plus jamais, plus jamais, sauf avec moi :

- Mariage oblige, tu comprends Jérôme ? Je suis e de faire l'amour avec mon mari, tu comprends ça?

- Je me fous de ce que tu fais au lit avec ton homme. C’est ton mari, tu dois l’aimer par devoir ou par amour. Mais qui c’est-ce petit con qui te sautait quand je suis arrivé? Parle salope...Dis donc, vous êtes des rapides, j’ai vu passer ton homme et ta gamine, je me suis préparé pour te rejoindre tranquillement et je te trouve à cheval sur une bite, en sueur, en plein orgasme. Ton con dégouline de foutre vite pompé. C'était un concours de vitesse ?

Je n’irai pas dire à Jérôme que c’était au moins le troisième orgasme consécutif de Chloé.<il ne me croirait pas. Jérôme est presque aussi naïf que moi. Il continue à battre tambour et à sermonner la pécheresse :

- A mon arrivée, je te bouscule, tu te retrouves les quatre fers en l’air, la cramouille dégoulinante de foutre, essoufflée comme une marathonienne en fin de course, sur le point de suffoquer. Tiens, celle-là tu ne l’as pas volée.... vlan et vlan... Dans le fond, je me demande si je ne ferais pas bien de mettre ton cher époux dans la confidence. Le pauvre n’en reviendrait pas, lui, cocu en chef. Pour une fois, grâce à toi, il obtient une sacrée distinction, la légion du déshonneur avec mention spéciale "cocu"

Il me fait grand honneur ce cousin. Qui de lui ou de moi est le plus cocu ? Être cocu: C’est une fatalité fréquente, ça pend au nez des maris en premier. Le premier cocu d’un couple, c’est l’époux. Mais n’est-il pas plus humiliant, pour un amant, d’être supplanté par un troisième larron ? La situation de Jérôme me porterait presque à rire, n’était mon propre drame. Il pourrait revendiquer la même médaille que moi avec mention spéciale !

Grâce à lui, Chloé devra se contenter à l'avenir d’un seul amant, si elle veut échapper aux corrections magistrales. Par chance ce Jérôme est un gentleman : il me reconnaît une certaine priorité en qualité de mari légitime et officiel. Il se fout de ce que Chloé fait avec son mari. Encore heureux pour moi. Nous sommes désormais deux hommes avertis et Jérôme veillera jalousement sur la conduite de Chloé, avec efficacité, car il ne sait pas que j'ai découvert par hasard les tromperies de ma femme. Partagées, mes cornes seront moins lourdes à porter. Il tape encore et Chloé implore sa clémence :

- Oh ! Non, pas ça, je t’en supplie. Aie… Pas ça, Jérôme… frappe moi, cogne, mais ne le dis pas à mon mari. Je t’en prie. Je ferai tout ce que tu voudras, mais ne lui dis rien. Aïe… aïe. Arrête, tu vas laisser des marques et il les verra, il voudra savoir qui a fait quoi et pourquoi. Tu ne veux pas m'obliger à confesser mes erreurs. Tu serais la première victime de mes aveux.

- Dis-moi qui était ce mec qui te baisait. Je vais le retrouver et lui casser la gueule. ou bien Paul saura.

- Non! Aïe… aie, arrête, je vais te dire, aïe, mais ne te salis pas les mains, tu es trop fort, tu irais en prison.

- Quoi tu veux protéger ce trousseur de femmes, c'est la meilleure ! Et, détenu en prison, je te manquerais, putain de salope. Tu vois que tu as besoin de moi et de ma queue. Il t'en faudrait combien pour me remplacer? Mais je veux savoir qui est le petit salaud qui me fait des cornes. Je ne veux pas qu'il revienne tremper sa bite dans ta conasse. Prends encore ça!

- Aïe… aïe…aïe…, pitié. Il ne compte pas.

-Ce n'est pas ce que je te demande. Il t'a souillée, il doit payer.

Elle est héroïque, comme la chèvre de monsieur Seguin. Oui, mais le loup était patient. Jérôme, lui, est pressé, donc il administre une nouvelle série de coups de battoir. Les réticences l’énervent, les coups pleuvent, redoublent sur les parties charnues. Douce musique à mon oreille. Ce travail ingrat, il le fait si bien, pour lui mais j'en profiterai ! Chloé entre deux sanglots remplace les « aïe » par des « oui » qui ressemblent à des « ouilles ». La raclée est déterminante.

- Espèce de salope, putain, chienne en chaleur. Tiens prends ça. Parle.

Ça, ce doit être une claque formidable. Avant de pleurer, Chloé a la présence d’esprit de supplier :

- Pas la figure, Jérôme, pas la figure, ça laisse des traces. Mes fesses, Jérôme, sur mes fesses, aïe ! Oui, là. Défoule-toi, je le mérite.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!