Incroyable Mais Vrai 5 Fin

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --


Le cocu furieux ne l’entend pas de cette oreille. Il a balancé une partie des vêtements derrière Serge. Chloé a ramassé ce qui traînait encore dans la salle à manger et vient le jeter au rez de chaussée. Jérôme la cueille au passage, se rue vers le lit, s’installe en bord de matelas et reprend à haute voix un refrain entendu lors du passage du dénommé Rodolphe :

- Espèce de salope, putain, chienne en chaleur. Tiens prends ça et ça !

C’est une claque magistrale. Avant de pleurer, Chloé a la présence d’esprit de supplier :

- Pas la figure, Jérôme, pas la figure, ça laisse des traces. Mes fesses, Jérôme, sur mes fesses, aïe ! Oui, là. Défoule-toi, je le mérite. Mais il faut que je te dise…

- Tu as peur de devoir rendre des comptes à ton mari, espèce de garce. Non contente de le tromper avec moi, voilà que tu me fais de nouveau cocu. Pourriture, ça te fait au moins deux cocus à ton tableau de chasse, sinon trois avec celui que j’ai rossé il y a quelques semaines. Tu vas me payer ta trahison. Ici, tourne ton cul, tu vas payer j’te dis.

J’ai l’impression de connaître le texte.

Chloé reçoit la fessée mais étouffe ses cris de douleur. Jérôme fait mon travail. Il est assis sur le lit, tourné vers la fenêtre, me tourne le dos. Il administre généreusement la fessée méritée par cette femme qui jouit indifféremment avec qui se présente. Je vois l’énorme paluche. Elle monte lentement et redescend brutalement sur les fesses nues. Il a chassé l’intrus et corrige la femme infidèle qui l’a cocufié une fois de plus. C’est ce qui le met en rage. Il y va de bon cœur, chaque claque est ponctuée d’un cri humiliant ;

- Putain, vlan… salope, vlan… gourgandine, vlan…, catin; prends ça…, pourriture, tiens… chienne, et ça… roulure, et encore, gredine…pouffiasse…trou à bites...

Il récite avec fureur.

Ça claque, ça produit un bruit plein. Le gaillard a de la poigne. De temps à autre j’aperçois le sursaut d’une main d’un côté ou d’un pied de l’autre. Je ne vois pas tout, mais j’entends les insultes, le choc des mains sur les chairs et les cris de douleur de ma femme. Qu’elle ne compte pas sur mon intervention miraculeuse. Je suis trop heureux de la punition. Je n’aurai pas mal aux mains, elle ne m’en voudra pas pour des coups donnés par une main étrangère. Le vengeur est sans pitié, se venge et me venge. Elle le supplie de cesser, elle jure qu’elle ne le trompera plus jamais, plus jamais, sauf avec moi :

C’est un disque rayé, il n’y a pas de doute, ou du « copier, coller »

- Ton mari fait ce qu’il veut de toi. Mais tu te moques de moi en t’accouplant avec des inconnus juste avant ma visite du lundi. Tiens chienne, ça c’est pour ton cul de salope et ça aussi. Allez, à quatre pattes, tu vas recevoir ta récompense. Fesses hautes, cale ta tête de truie dans les oreillers

- Mais Jérôme, que fais-tu ?

Il ne répond pas. Des deux pouces il a ouvert le cratère brunâtre de l’anus, il vise, place son gland sur l’œil et pousse, pousse avec rage, crie victoire quand sa queue dilate le sphincter et entre dans l’anus. Il répond enfin à la question de Chloé :

- Je te l’avais promis, je tiens ma promesse, je t’encule ! Tu ne voudrais pas que je succède à l’autre dans ton vagin dégoulinant du foutre de ce jeune salaud. Donc je te troue le cul, je te possède par derrière. Pourquoi ai-je hésité si longtemps ; c’est serré, délicieux !

- Ça fait mal, arrête ! T’es fou, Jérôme. Ha ! Ha ! Ha ! Noooon !

Ses cris de douleur me fendent le cœur mais laisse Jérôme indifférent. Il ahane derrière Chloé, les mains accrochées aux hanches et lui balance de grands coups dans la croupe. Chloé couine, supplie mais se fait défoncer pendant un long quart d’heure. N’est-il pas étonnant d’assister à la conclusion de cette sodomie.
Jérôme reste planté entre les fesses, cesse de bouger, reprend une respiration normale, se détache, essuie sa queue sur le bas du dos blanc et salue d’une dernière claque sonore.

- Alors d’où sortait celui-là ? Tu n’as pas été capable de m’attendre. C’est quoi cette histoire. Je ne te rends plus heureuse ? Cette fois j’en parlerai à Paul. Je suis malheureux d’assister à ton adultère. Paul est un brave garçon, quand il apprendra ta conduite inqualifiable il te rossera aussi. Alors qui c’était le jeune con avant moi ? Parle ou je recommence et tu ne pourras plus poser ton cul de salope sur une chaise.

- C’est Paul qui l’a amené à table ce midi. Il pense que j’ai besoin d’un amant pour être sexuellement épanouie. Il a décidé de me fournir des collègues de travail ou des amis de son club sportif en guise d’amants. Je ne sais pas pourquoi il les amène le lundi. J’ai retardé l’heure de notre rendez-vous, mais Serge a lambiné ; il avait presque terminé à ton arrivée.


- Paul te présente des amants ? C’est fou ! Il ne sait rien à notre sujet ? Nous avons eu tort de ne pas l’informer de notre liaison. Ce serait plus honnête et plus sain. Nous n’aurions plus à nous cacher, je pourrais être ton amant avec son approbation. Il aurait fallu y penser… Le type que je viens de corriger ira se plaindre de moi chez Paul. Ton mari va apprendre ce qui nous unit; il te blâmera et nous devrons cesser de nous voir. J’irai lui parler, il me choisira comme second et nous ferons équipe à trois.

- Jérôme, tu rêves. Tu te vois au lit avec moi et Paul ?

- Oui ! Pourquoi pas ? Imagine toutes les combinaisons possibles à trois ! On pourrait passer à une plus grande fréquence, organiser deux ou trois parties par semaine. Rêve, un par devant, l’autre par derrière…

- Paul refusera. Ta Gervaise viendrait faire la quatrième ? Attends, renverrais-tu ta vendeuse pour m’épouser ? Admets que Paul veuille divorcer, me prendrais-tu comme femme ?

- Toi ? T'épouser, toi ? Hihi! Eh ! Tu es bien trop salope.
Tu passes ta vie à forniquer avec n’importe qui dans le lit de ton mari. Tu es bonne à baiser, tu gigotes bien, tu jutes, tu me fous des frissons. Mais si je me remarie ce sera avec une fille sérieuse, pas avec une « Marie couche-toi là ». Avec toi je suis déjà trop cocu. La prochaine fois que je te surprendrai en plein coït, tu auras un mort sur la conscience. T’épouser ? Ha, ha, ha ! Gervaise est peut-être celle qu’il me faut. Pour aujourd’hui, je n’ai plus envie de toi.

Jérôme quitte la maison en ricanant. Chloé passe en salle de bain. Je m’éclipse.

Je regagne mes pénates. Comment Chloé réussit-elle à me faire un compte rendu presque fidèle de l’événement ? Seul manque le refus de Jérôme de l’épouser. Attache-t-elle de l’importance à sa dernière phrase :

« Je réfléchirai et je te donnerai ma réponse dans huit jours. »

Le contexte m’a paru très clair pourtant. Le rusé a laissé une lueur d’espoir. Je vais chercher la malle et je la mets dans la chambre. Je veux connaître le fond de sa pensée :

- Chloé, lundi prochain tu décideras de ton avenir. Ou tu renonces à tes fréquentations masculines et à tes relations adultères ou tu vas rejoindre l’homme de ton choix. Je ne vivrai pas plus longtemps dans l’incertitude, je ne tolérerai plus tes rêves libidineux et tes égarements. Je suppose que Serge ne voudra plus risquer sa peau. Pourrais-tu me révéler pourquoi tu te laisses surprendre par Jérôme ? Ferme la porte d’entrée et il ne pourra pas pénétrer dans la maison, c’est tout simple. A moins que tu ne lui aies donné une clé ?


- Mais j’avais fermé. Il aurait fait une copie de notre clé ? C’est vrai, deux fois il n’a pas rencontré de difficulté pour atteindre la chambre. Je ferai plus attention. Comme ça, je pourrai pleinement profiter de ton prochain candidat.

Elle y a pris goût. Mes menaces entrent dans une oreille et sortent par l’autre sans laisser de trace. Je vais enrôler un costaud, un judoka ou un boxeur capable de mettre Jérôme au tapis : il perdra son prestige ou se dégonflera.
C’est une idée attrayante. Elle a un défaut : le vainqueur d’un combat entre les deux hommes va tourner la tête de Chloé et elle voudra lui appartenir. Idée rejetée. Que faire ? Créer l’illusion, annoncer la venue d’une grosse pointure, un gars fort, habile, à la recherche de la femme de sa vie, monté comme un âne, l’homme idéal.

- Ma chère femme, prévois ton départ dans huit jours. Ce sera ou avec Jérôme ou avec son vainqueur. Tu auras une plus belle vie avec le héros qui te gagnera.

-Paul, je devine tes intentions, tu me vends pour te mettre avec une autre. Arrêtons cette farce. Je veux rester avec toi.

- C’est impossible, c’était moi, seul. Tu as ajouté Jérôme, Rodolphe et Serge

- Mais c’est toi qui l’as imposé ! Je t’ai obéi.

- Avec tellement de plaisir. Tu penses avec tes ovaires, tu ne m’aimes pas, sinon tu aurais repoussé Serge.

- C’était Serge ou la malle. Ce n’est pas juste.

- Mais c’est tellement bon, hein. Tu as mis beaucoup de zèle à te faire ripoliner les tuyauteries. C’est dans ta nature. Je ne te reproche pas de céder à tes pulsions. Nous sommes devenus incompatibles. Remplis ta malle.

Lundi midi. Chloé sent bon, a enfilé des vêtements suggestifs, guette par la fenêtre l’arrivée de l’homme sensationnel. Elle rêve de ce champion qui la vengera du refus de Jérôme. La malle est pleine, deux grosses valises reposent à côté. Chloé est soucieuse.

- Ce Gérard est comment ? Noir, très grand et très fort ? Que fait-il dans la vie ? Il est en retard. Tu fermeras la porte en partant au travail.

Je descends, tourne la clé et la retire. Jérôme entrera ! Je remonte et propose :

- Si on se disait adieu. Si on faisait l’amour une dernière fois ? Viens, embrasse-moi.

Chloé tremble dans mes bras. Ses yeux sont chargés de larmes. Sa bouche se concentre sur ce dernier échange. Mes mains la pelotent, je la pousse contre un mur, je relève le peu de tissu de sa jupe, j’empoigne l’entrejambe de son string, je déchire le tissu si cher au millimètre carré, j’attaque son sexe, je frotte, je caresse, je sépare les grandes lèvres, je passe deux doigts entre les nymphes, je visite la grotte, je presse les parois du vagin. Chloé répond, dégage ma verge, la masturbe longuement, cesse de scruter porte et fenêtres, se laisse choir à mes pieds. Je la relève, je la pousse dans la chambre, j’habille la malle d’une couette épaisse, je courbe Chloé sur ce lit improvisé, nez dans la couette et je la prends.

A ce jeu, je vaux bien mes concurrents. Je les ai observés, ils ne m’impressionnent plus. Je vais, je viens, je masse et caresse avec mes mains, je tâte et touche partout, je bouscule la croupe dénudée, je pioche, je défonce, je besogne gaîment, j’affole les sens de Chloé. Un premier orgasme nous cueille. Je me souviens de mes conseils à Serge. Avec assurance je remets le plat mais sur notre lit maintenant en cuillère.

-O, toi, que je t’aime, Paul ! Oui encore ! Aime-moi. Aime-moi toujours. Paul

Une voix connue vocifère dans l’escalier. Chloé s’affole :

- Jérôme, encore lui, comment a-t-il fait ? Attention Paul, il va te .

Je me retourne vers l’entrant :

- Jérôme ? Que puis-je pour toi mon ami ? Qui t’a appelé, que nous veux-tu ? Ne vois-tu pas que tu nous déranges en plein rapport sexuel ? Est-ce bien raisonnable? Ah ! On m’a dit que tu convoites ma femme. Est-ce possible, est-ce vrai ? Te sens-tu d’humeur à porter ses affaires ? Je te la donne si tu jures de l’aimer chaque jour et de la rendre heureuse. Qu’en dis-tu ?

- Merde, elle est à toi. Garde-la ta putain. Bon après-midi.

Depuis, j’ai épuisé mes RTT les lundis après-midi. Nous avons connu un grave accident sur le chemin de la vie. Chloé rêve moins, est devenue plus énergique. Au lit c’est une tornade. Serge est fâché avec moi, ça passera. Jérôme a épousé Gervaise en secondes noces. Elle est jeune, belle, très aimable. Lundi soir en passant devant la boulangerie, j’ai heurté une ombre. Serge quittait l’arrière boutique à l’heure où Jérôme enfournait sa pâte. Il a ri :

- Gervaise, une sacrée garce ! Tu veux un rendez-vous avec elle ? L’embonpoint de Jérôme la prive des vrais plaisirs de son âge. Alors, hein, je me dévoue, j’enfourne mon biscuit. Et Chloé ? Salue-la de ma part. Ne lui dis pas que je baise Gervaise.

Qu’est-ce que ça pourrait bien faire à Chloé de savoir que Serge couche avec la femme de Jérôme ? Au contraire la nouvelle devrait l’amuser. Jérôme trompé, Gervaise infidèle : le tableau était inattendu, surtout en si peu de temps. Et de plus par celui que Jérôme avait chassé de notre lit. Quoique… Voilà ce Serge bien proche de notre domicile, aurait-il des visées sur ma femme ? Voudrait-il se venger du mauvais pas où je l’avais mis ? A-t-il pris goût à Chloé ? Qui n'y prendrait pas goût ? J’aurais tort de me réjouir trop vite du malheur conjugal de Jérôme, qui sait ce qui me pend au nez ?

Chloé revient de courses hilare:

-Mon chéri si tu savais ! Je viens de rencontrer un drôle de bonhomme à poil, couvert de pâte à pain. C'était ton copain Serge. Jérôme courait derrière lui en hurlant

- Si je te retrouve dans le lit de ma femme, je t'émascule.

- Et ça te fait rire ? Ils sont bien malheureux. Voudrais-tu les consoler ?

- Non, je suis heureuse d'être avec toi. Mais, pourquoi Serge m'a-t-il crié que tu devrais te méfier de la femme du boulanger ? Tu...toi et elle ? Oh! non, pas toi, dis.

Elle s'est mise à pleurer. Je sais comment la consoler, je me suis mis à l'ouvrage immédiatement. Ça ne demande pas d'efforts particuliers.



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