Collection Homme Femme. Conte De Noël (4/4)

J’ai rencontré Renaud, un SDF en bas de chez moi Porte de Saint-Cloud, après un reportage sur le froid et ces personnes à la rue alors que nous vivons dans le confort, je l’ai invité à venir prendre une soupe de pois cassés chaude.
Les pois cassés n’ont été qu’un prétexte après un bon bain pour le décrasser pour que moi qui à jusqu’à ce jour a préféré l’amour lesbien de Joy, ma copine d’enfance à la bite des hommes pour opérer ce changement.
Je n’ai pas trompé Joy, car elle m’a quitté à jamais, victime comme bien d’autres, hélas, de cette putain de maladie dont je préfère taire le nom dans ce moment de bonheur retrouvé.
Bonheur dans cette maison de Normandie dont je suis incapable de savoir comment il faut faire, pour avoir de l’eau chaude, allumer la cheminée ou encore comment bouchonner mes chevaux.
Toute ma vie, je me suis reposée sur les autres, non, sur une ou un autre, sans pour autant ne pas savoir comment leur donner du plaisir grâce à mon corps.
À une autre époque, j’aurais pu être une courtisane simplement tournée vers le plaisir de ses clients dans une des grandes maisons closes parisiennes.
Je flotte légèrement dans l’air, je reçois la verge de Renaud qui fusionne avec mon vagin au point que comme deux oiseaux, nous volons dans ma campagne en survolant nos trois chevaux qui malgré la neige galopent à grande vitesse.

• Mince, où suis-je ?

J’ai mal au côté ou je suis tombée avec Renaud sur moi, je révais couchée dans les bras de mon homme et j’ai chu l’entraînant sur moi, nous éclatons d’un rire nerveux, tout en nous serrant dans les bras l’un de l’autre.
Les bûches dans la cheminée finissent de se consumer dégageant assez de lumière pour que dans la nuit tombée, nous relevant, il m’entraîne vers la salle de bains dans une douce chaleur, les radiateurs en service grâce à la chaudière ayant fait leur travail.
Je suis fière d’ouvrir les robinets pour remplir la baignoire, je sais faire, pendant que l’eau coule, nous nous embrassons, je prends sa queue dans ma main juste pour qu’elle soit au chaud.


Je joue dans l’eau comme je le faisais dans le passé, chaque fois que nous étions dans la ferme, nous prenions bons bains ensemble, la seule différence aujourd’hui, c’est que mes doigts savonnent une verge alors qu’avant mes doigts savonnaient et pénétraient un vagin.
De mon côté les doigts remplis de savon, sont plus rudes que ceux de Joy, mais je me garde bien de le faire remarquer à son propriétaire, d’autant plus qu’il me caresse le clito aussi bien que dans le passé et je finis par m’accrocher à son cou pour éviter de faire une magnifique gerbe d’eau en m’écroulant lors de l’orgasme qui me traverse.
Sortant de l’eau, nous nous essuyons mutuellement, c’est moi qui termine en lui essuyant les doigts de pieds, relevant ma tête ma bite préférée étant à bonne hauteur, je lui fais une fellation.

• Arrête, je vais jouir.

La seule chose que je fais, c’est de le serrer plus fortement par les fesses pour qu’il évite de se sauver et pouvoir avaler les jets de sa liqueur encore fort importante malgré le nombre de fois ou il a déchargé.

• Où vas-tu, recouverte de ce peignoir ?
• Voir la petite Joy.
Impossible de la voir avant deux jours, moi seul, je peux y aller.
• Alors lève-toi, j’entends le 4x4 du haras qui vient s’occuper d’eux.

Il se lève récupère son pantalon et sort malgré le froid pieds nus, il me revient transi de froid, il plonge littéralement dans le lit où je le rejoins, c’est frisonnant et la voix chevrotante qu’il s’explique.

• C’était le père Louis lui-même qui était là, quand il a vu que c’était moi et que je lui ai dit que je m’occupais des chevaux et surtout de la pouliche, il est reparti sans plus poser de questions, heureusement, sinon j’aurais attrapé la mort.

La mort, grâce à mon corps qui l’a réchauffé, jusqu’à ce qu’il sorte des couvertures pour me prendre en levrette, nous sommes de vrais bonobos insatiables l’un de l’autre.
Les jours passent, avant de partir, Renaud dès qu’il a été correctement habillé était descendu récupérer son manteau descendu par le vide-ordure, il est remonté avec avant de me prendre un ciseau et de découdre sa doublure dans laquelle il avait caché ses papiers.

Grâce à son permis de conduire, il emprunte le 4x4 au père Louis qui est content de me voir, nous allons déjeuner en ville et refaire la garde-robe de mon amant comme je l’avais prévu.
Nous passons par un garage et il choisit un 4x4 du même modèle que celui qui nous a été prêté, il nous sera livré, car bien sûr je n’ai pas mon permis.

Enfin, je vais pouvoir entrer dans le box retrouver Joy, c’est le jour de Noël et comme si c’était un conte de Noël, la pouliche nous fait fête décollant même ses deux antérieurs les faisant retomber lourdement sur le sol.
Avant ce que lui a fait Renaud, elle aurait été incapable de le faire, c’est jour de fête, je leur donne à toutes les trois, doubles rations d’avoine, tellement je suis contente.

• Demain, le père Louis va venir avec son van, nous allons l’emmener jusqu’au haras profiter de leur piste intérieure, je vais commencer à la débourrer, il est temps qu’elle apprenne à avoir une selle sur le dos.
Mais dès aujourd’hui, je vais la monter à cru, il faut qu’elle apprenne que c’est l’homme son maître après Dieu.

Incroyable, il arrive à lui passer un harnais sans qu’elle se cabre seulement en lui parlant à l’oreille et en lui flattant l’encolure.

• Ouvre le box et la porte de l’écurie.

J’ignore si sa mère et l’autre pouliche sentent ce qui se passe, mais elles sont autant nerveuses que Joy est calme, il la sort la tenant par les rênes.
Il y a un banc devant la maison qui servait à mon grand-père à être à bonne hauteur comme le fait Renaud, quand il monte dessus, d’un geste, il saute sur la pouliche qui semble surprise, mais qui se met à trotter avant qu’il la sollicite, elle part au galop.
Je suis impressionné, mais très peureuse le temps passant, d’un coup j’entends le cheval et son cavalier revenir toujours entier.
À ma hauteur, il saute à terre et me donne la bride.

• Je vais prendre une douche, il fait un peu froid, entre Joy dans son box, tu peux la bouchonner pour qu’elle n’att pas froid, elle aussi, nous tenons une craque une fois bien entraînée, j’espère qu’au moins tu sais faire cela mon amour.


Je sais faire, c’est moi, qui le faisais avec Joy quand nous étions là en Normandie.
Quand il revient, il m’aide, il a mis un nouveau jean et une paire de bottes avec une chemise et un gilet sans manches chauds.
Quand nous avons fini de remettre en état la petite pouliche, il m’entraîne sur la litière que forme la botte de paille que le père Louis a fait apporter, ça me démange, me pique les fesses, il a du mal à me prendre, son jean simplement au bas des pieds, les bottes l’empêchant de l’enlever.
Mais qu’à cela ne tienne, sa verge m’apporte le plus beau cadeau de Noël que je n’aurais espéré, si je ne l’avais pas rencontré, me morfondant dans mon appartement regardant de mon salon d’hiver, la neige tomber, un verre de vin à la main.
Noël seule, aurait été aussi difficile que les derniers dû à la maladie de Joy.

Le temps faisant son œuvre, Renaud prépare Joy pour sa première course, ils sont cinq au départ, elle gagne avec deux longueurs d’avance sur trois mâles qui doivent l’avoir mauvaise, d’autant plus que dans les courses qui suivent, elle leur prend encore plus de distance.

• Tu as là une championne, Renaud, avec ce qu’elle va te rapporter, tu vas pouvoir me racheter mon haras, je me vois déjà sur la côte, mais Méditerrané les doigts de pieds en éventail.
• Pourquoi pas monsieur Louis, je vais en parler à ma femme ?

Ma femme, vous n’êtes pas au courant, Renaud et moi avons convolé quand nous avons su que j’attendais Gaby, son père a été très fier quand je l’ai emmené à la ville faire mon écographie, j’aurais voulu garder le mystère garçon ou fille, mais les bons qu’il faisait quand il a compris que le petit bout qui pointait à un moment était, le même que celui qu’il m’introduisait même pendant ma grossesse.

• Voilà, le haras est à vous, merci monsieur le notaire de vous être occupé de la transaction, j’espère que vous viendrez à Bormes-les-Mimosas dans la villa que je viens d’acquérir.


Le haras, nous l’avons acheté avec l’argent de la vente de notre appartement parisien, je dis bien notre appartement, car nous sommes mariés sous le régime de la communauté et ce qui est à lui est à moi.
C’est mon notaire parisien et celui d’ici qui ont fait les voyages pour nous apporter les papiers, nous avions bien des choses à faire surtout avec Joy qui continue à tout gagner.
J’ai aussi dans l’idée à certains propos qu’il a tenus, qu’il a peur de revoir la grille de la station de métro, qu’il a quitter grâce à des pois cassés froid.
Craint-il que ma bonté me fasse proposer à son remplaçant de venir prendre un bain et que notre duo devienne un trio.
Plus simplement, dans quinze jours, c’est le prix de Diane, championnat du monde des pouliches de trois ans et notre pouliche est favorite.
La réputation de Renaud est telle que plusieurs propriétaires sont en contact avec nous pour qu’il entraîne leurs chevaux aux « Haras de Joy’s ».
Haras de Joy’s, avec un « S » c’est le panneau que nous avons fait faire et que mon mari pose au-dessus de l’entrée du haras alors que je suis assise dans un fauteuil de jardin mon gros ventre profitant du soleil de ce début du mois de mai.
Un « S » ont comprends pourquoi surtout que pour l’acheter, nous avons vendu les dernières œuvres de ma jolie copine de jeunesse qui m’a faite femme.

J’entends le bruit du camion qui apporte de la grange de mes grands-parents, la dernière statue que nous avons refusé de vendre, nous allons la mettre devant l’entrée sur une stèle en béton où elle sera boulonnée, elle fait six mètres de haut, je ne vous dis pas le poids.
Ce sera l’emblème de sa réussite et de notre réussite, il est en train de descendre de son échelle ayant placé la dernière vis, il me rejoint en compagnie de nos deux nouveaux lads, un garçon et une fille, le garçon n’est pas mal.
Sans parler de la fille qui doit avoir l’âge que j’avais quand Joy m’a défloré, non c’est la bosse du pantalon de Renaud qui m’obnubile, je suis devenue folle du cul depuis que je me suis donnée à lui, je rêve déjà au moment où ce soir, je serais les jambes en l’air, allongée sur notre lit et qu’il me prendra sans s’appuyer sur mon ventre.
Mon ventre où le soleil a dû réveiller notre fripon qui me donne de sacrés coups de pieds.
Vivement qu’il vienne au monde pour que je puisse me retrouver avec sa petite sœur à sa place.
Deux s, pourquoi pas trois, quatre cinq, faisons bon poids six, nous avons la nature à nous, une maison que je vois par la porte d’entrée du haras avec au premier étage assez de chambre après les avoir rénovés pour y loger une équipe de rugby, plutôt de football en Normandie.
J’oublie la maison de grand-père et grand-mère où nous pourrions en installer un ou deux, je plaisante bien sûr, mais nous sommes d’accord pour quatre avant que pour la première fois nous pensions à la contraception.

« Les juments sont sous les ordres, avec une côte jamais vue dans ce prix de Diane, Joy la jument miraculée, quand elle a eu son accident dans sa jeunesse, n’était-elle pas condamnée à la boucherie.
Regardez dans la tribune les heureux propriétaires, elle court sous leurs couleurs, « Double J ».
Après renseignement double J veut dire Joy comme l’amie de Jennifer, la future maman que vous voyez se tenir le ventre, Joy trop vite disparue et le deuxième J, il est facile de comprendre que c’est Jennifer. »

Bravo, elle gagne dans un fauteuil, nous descendons féliciter notre championne et notre joker embauché par Renaud pour s’occuper de notre championne.

• Lionel, à partir de demain, nous allons la préparer pour le prix de l’Arc de Triomphe en Octobre, avec de la chance, mon fils sera né pour la voir gagner le championnat du monde des chevaux de plat.

Je suis fière de mon mari, il a toujours un coup d’avance, comment a-t-il pu un moment sa vie arriver sur une grille d’une bouche de métro.

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