Le Manoir Mclaughan - Chapitre 3

Je rêvai de mon mari, étendu dans l’un des fauteuil moelleux de l’atelier. Il avait le pantalon au bas des chevilles et me faisait signe d’approcher. Je me mettais alors à genoux, et gobait son énorme sexe tout entier dans ma gorge. Je m’activais sur son sexe, léchant puis suçant du mieux que je le pouvais l’énorme membre qui me donnait tant de plaisir. J’étais tellement excitée que le liquide débordait de ma culotte et se répandait sur le sol. Quand soudain, la porte s’ouvrit. Alors que j’allais, dans mon rêve, tourner la tête vers l’intrus, je me réveillai en sursaut.

J’en avais la certitude, les clés venaient de tourner dans la serrure et la porte de ma chambre s’était ouverte, puis refermée. J’étais toujours attachée au lit, bâillonnée, masquée, mais je frémis sous les couvertures. Etais-ce déjà le matin ? Mon mari venait-il me détacher comme il l’avait promis ? Ou est-ce qu’il… venait pour autre chose ?

Je sentis la personne s’asseoir sur le lit, puis retirer les couverture jusqu’à mes chevilles, me dévoilant entièrement. Je m’imaginais en sous-vêtements et porte-jarretelles rouge, incapable de bouger ni parler, soumise toute entière à mon mari qui était là, me caressait doucement les fesses sans toucher à mon string, toujours aussi trempée.

Je bouillonnais d’impatience, tremblant d’excitation. Sa main continua de se promener sur mon dos presque nu, revint sur mes fesses, puis prit la direction de mon sexe. Lorsqu’il passa sur mon vagin, je ne pus m’empêcher de gémir doucement. La sensation était délicieuse. Arthur avait dû sentir que j’étais toute trempée, toute à lui, qu’il n’avait pas beaucoup d’efforts à faire pour me faire jouir totalement.

Il me saisit alors à deux mains, me forçant à me redresser sur les genoux et sur les coudes, et m’écarta les cuisses. Chaque contact sur ma peau était comme un électrochoc. Le moindre frôlement sur mon clitoris m’amenait inlassablement au bord de l’orgasme.

Il s’éloigna alors de moi, et alors que je me demandais ce qu’il faisait, me tortillant sur le lit et continuant à gémir d’envie, j’entendis le bruit caractéristique d’un appareil photo.

« Et bien dis donc, pensais-je, il en profite vraiment ! Me prendre en photo alors que je suis à ce point à sa merci, à quatre pattes sur le lit, attachée… ».

Plusieurs bruits de photos venant de différents points de la pièce retentirent, puis il revint vers moi. Sa main se posa alors directement sur mon clitoris, d’abord à travers le string. Puis il l’écarta et commença à me caresser énergiquement, attrapant mes seins qu’il fit sortir sans ménagement de mon soutien-gorge.

Je ne pus tenir plus longtemps. Comme la veille, un grande vague de chaleur m’envahit, et je jouis longuement, sans réussir à une longue plainte de plaisir. Les mains se retirèrent alors de mon corps, je sentis le lit se tordre sous le poids de quelqu’un qui monte dessus. Les mains revinrent pour m’écarter les cuisses un peu plus, puis l’une m’attrapa par les cheveux, me forçant à me cambrer. Je sentis alors un sexe d’une taille conséquente s’introduire rapidement dans mon vagin qui n’attendait que ça.

L’assaut fut assez sauvage, mais je l’appréciai d’autant plus. Mon mari me prenait assez fortement, par derrière, tout en gardant mes cheveux dans sa main. Je gémissais de plus en plus fort, incapable de me retenir sous le poids du plaisir. J’avais l’impression de perdre pied, de ne plus savoir où j’étais, tandis que les coups de mon partenaire me remplissait toujours un peu plus. J’avais tellement attendu ce moment !

Soudain, je sentis monter en moi un deuxième orgasme, tandis que des râles commençaient à monter derrière moi. Je jouis comme une folle, en criant, puis je sentis le sexe se retirer et de longues giclées de sperme atterrir sur mon dos et mes fesses. J’entendis un moment la respiration saccadée de mon partenaire, puis tout revint à la normale.
Alors, le corps quitta le lit, les couvertures me couvrirent à nouveau, puis mon mari quitta la pièce, sans un mot. Je me rendormis presque aussitôt, comme une épouse totalement comblée, malgré les menottes et les cordes qui me tailladaient les poignets et les chevilles.

Un peu plus tard, j’entendis à nouveau la porte s’ouvrir et me surprendre au milieu de mes rêves. Mon mari souhait-il remettre ça ? Des pas s’approchèrent de moi, puis je sentis quelqu’un s’affairer au niveau de mes pieds. Peu de temps après, je sentis que les cordes avaient été retirées. La personne fit de même avec la corde reliant les menottes au lit, puis les menottes elle-mêmes. J’étais à nouveau libre de mes mouvements. Enfin, alors que je me tournai doucement pour me mettre sur le dos, le bâillon et le bandeau sur mes yeux furent également retirés et mon mari apparut devant moi, dans la pénombre.

Je lui souris doucement, alors qu’il apparaissait dans la petite lumière que laissait une lampe électrique posée sur la table de chevet. Je me dis qu’il s’était servi d’elle cette nuit également. Il me sourit également, visiblement soulagé que je ne sois pas de trop mauvaise humeur. Je lui murmurai alors, encore toute embrumée de sommeil :
« Merci pour… la nuit… »

Il haussa les sourcils, puis sourit plus grand encore :
« Ma chérie, je suis soulagé que la nuit t’ait porté conseil et que tu l’aies appréciée. Il est l’heure pour moi et je pars pour la chasse, j’espère que la journée sera bonne. Il a plu toute la nuit, je compte sur un changement de temps pour pouvoir profiter aujourd’hui ! »

Il s’arrêta un temps, puis reprit :
« Je te laisse avec Albert. Je lui ai demandé de te veiller sur toi et de rester près de toi pour que tout se passe au mieux. Je compte sur toi pour être la Alicia aimable que je connais, et surtout pour ne plus jamais l’insulter ou lui manquer de respect. Mais je vois que la nuit a eu l’air de t’aider pour arriver à cela.
 Maintenant, je dois y aller ou je vais être en retard. »

Je ne sus que répondre, mais avant que j’ai pu trouver une formule adéquat, il s’était déjà levé et avait quitté la pièce. Ses paroles tournèrent dans ma tête un moment : devoir être aimable avec le majordome me semblait plus tolérable après le bon moment que m’avait offert mon mari cette nuit, même s’il m’avait fallu être attachée pour cela. J’avais simplement hâte que cela se reproduise. Je me rendormis sur cette pensée agréable, appréciant la liberté de pouvoir choisir ma position dans mon propre lit.

Lorsque je m’éveillai, je sus quasiment aussitôt qu’il était très tard. Je me levai doucement, puis ôtai mon soutien-gorge qui commençait à me faire mal aux seins en les comprimant. Comme la veille, j’ouvris les rideaux. Il pleuvait toujours, le terrain était détrempé. J’ouvris la fenêtre un instant, et les gouttes qui tombèrent sur ma peau nue m’aidèrent à me réveiller totalement. Je regardai un instant dehors, puis je crus distinguer un mouvement sur la droite du manoir, alors je refermai bien vite le battant. Mais en regardant mieux, il n’y avait personne.

Je retournai à mon lit, et constatai qu’une photo était posée sur ma table de chevet. En la regardant de plus près, je vis que c’était moi, en sous-vêtements et porte-jarretelles rouges, attachée, bâillonnée et un bandeau sur les yeux, sur les genoux et les coudes. La position était terriblement érotique. Je mis un moment à comprendre que la photo datait de cette nuit. L’appareil était un Polaroïd ! Mon mari avait dû me laisser l’une de ses photos, ou bien la déposer quand il était venu me détacher.

En regardant un peu plus la photo, je sentis une autre chaleur monter en moi. Je sentais toujours le sperme qui avait séché sur mon dos et mes fesses, et cela décupla mes sensations. Je m’assis alors sur le lit après avoir redressé les oreillers, puis retirai mon string qui se mouillait à nouveau. Je restai en porte-jarretelles - talons, ce qui continua à m’exciter, puis je laissai ma main droite vagabonder jusqu’à mon sexe tandis que la gauche tenait toujours la photo.


Après quelques secondes, je revis la scène de la nuit. Mon mari rentrant dans la chambre, puis me tirant les cheveux et me pénétrant sans ménagement pendant que je gémissais comme une folle, totalement à sa merci. Ma deuxième main lâcha la photo et se glissa dans mon vagin, complètement trempé cette fois. Il ne fallut pas longtemps pour que je jouisse à nouveau, sans pouvoir m’empêcher de lâcher quelques cris de plaisir au passage.

Je restai là, assise sur le lit, toute vibrante, quelques minutes supplémentaires pour me remettre de mes émotions. Tout à coup, on frappa à la porte. Paniquant un peu, je saisis la couverture pour la remettre sur moi juste au moment où la porte s’ouvrit doucement, et la tête d’Albert passa dans l’entrebâillement.
« Ah, Madame est réveillée » lança-t-il, puis il entra franchement dans la chambre.

Son regard s’arrêta un instant sur mon soutien-gorge et la photo qui avaient glissé au pied du lit, mais il ne dit rien, puis me déclara :
« Il est midi, je suis venu vérifier que tout allait bien. J’imagine que Madame ne prendra pas de petit-déjeuner, aussi voulais-je savoir si Madame souhaitait que je lui prépare son repas et que je l’amène dans sa chambre, ou à l’atelier, ou encore si elle préférait manger seule dans la salle à manger.
Et bien… Si vous pouviez me l’apporter dans l’atelier, ça serait très bien, Albert. J’y serai d’ici une trentaine de minutes.
Bien, Madame, je m’en occupe. »

Il sortit alors de la chambre, me laissant seule. J’avais été particulièrement mal à l’aise de son irruption, surtout le sexe encore tout humide de mon orgasme passé. Je me décidai à me lever pour aller me laver, afin de passer la journée à l’atelier pour ma peinture. Je pris soin de glisser la photo compromettante à l’intérieur du tiroir de ma table de nuit, à l’abri des regards indiscrets.

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