Alway With You

J’aimerais vous parler d’une histoire vraie, me livrer à vous car en cette heure tardive où j’écris ces mots j’en ai besoin. Même si cette histoire est différente de ce que je fais habituellement celle-ci est écrite avec sincérité et raconte une histoire vraie.

Ça s’est passé en juin 2017, j’étais encore en école militaire et je partais pour deux semaines de formation de maintien de l’ordre avec les forces Européennes. Je n’aime pas le maintien de l’ordre mais la présence de policiers, gendarmes, militaires de différents pays me permettra de faire de nouvelles connaissances. Étant encore simplement élève militaire, on était employé pour faire les plastrons pour les manœuvres des différents escadrons des forces Européennes et pour faire la sécurité ou soutient au mess (la cantine) du centre de formation.

Nous sommes arrivé une journée avant les forces Européennes, le temps pour nous de s’installer et à notre commandement de répartir les tâches. Certains d’entre nous étaient chargés d’aller chercher les escadrons à la gare ou à l’aéroport, d'autres de la sécurité du casernement et moi j’étais chargée de ranger les plateaux au mess.

21 pays étaient représentés lors de cette formation, la cérémonie d’ouverture fut solennelle et belle. À l’issus, je gagnais, avec un camarade, la salle principale où un pot de l’amitié allait se tenir d’ici quelques minutes. Pendant qu’on assurait le service j’observais les uniformes, les coiffes, les différentes personnes composant cette formation. Je trouvais ça beau de trouver autant de personnes provenant d’autant de pays différents partager un verre ensemble et se parler. Je me faisais discrète et efficace, ma mission était d’assurer le service, pas de discuter après ça j’avais rendez – vous au mess afin d’assurer le débarrassage conforme des plateaux. Ce serait une occasion pour moi d’échanger quelques mots avec les autres.

Le service du midi suit son cours avec une grande précision, je range les plateaux quand on me les donne, je dirige, j’aide à trouver ce que les gens veulent et j’en profite pour faire sommairement connaissance.

Je fais ainsi connaissance avec la GNR, la police royale Espagnole, la police Polonaise et autres. Vers la fin du service, un jeune homme vient vers moi, il porte un uniforme Ukrainien, il me sourit, un beau sourire, il me demande où trouver du coca, je lui rends son sourire et lui dit d’aller s’assoir le temps d’aller chercher une bouteille. Ça ne paraît pas grand-chose mais c’est comme ça que ça a commencé, en service au mess et avec une simple bouteille de Coca-Cola…

Le lendemain, mon peloton, « Bravo », devait assister à la conférence matinale en anglais avec les autres personnes composant la formation. Nous nous sommes placés dans le fond de la salle, la conférence était longue et inintéressante, à vrai dire je piquais du nez tout en priant de ne pas me faire prendre par notre gradé. Mon attention a été retenue d’un coup par l’écusson du mec se trouvant devant moi, un écusson bleu marine avec la fameuse grenade des forces de l’ordre et des inscriptions en lettres dorées et en cérylique. Notre lieutenante nous avait parlé, avant de partir pour le stage, d’échange d’effet entre militaires, une coiffe pour une coiffe équivalente, un écusson pour un autre, à vrai dire j’avais envie de faire plein d’échange mais je ne disposais que de mon calot et de 2 écussons. J’aimais bien cet écusson, je suis restée bloquée un long moment sur cet écusson jusqu’à ce que son propriétaire se retournât et me fixa avec un air interrogateur. Merde ! C’était l’Ukrainien de la veille, je lui dis en anglais :

« ce n'est rien j’aime beaucoup votre écusson. »

Il me sourit et me tendis sa main je la serrai et il se présenta :

« Ror

- Morgane

- Ravie de te rencontrer

- moi de même… »

J’étais toute gênée, à première vue il est vraiment mignon mais les rapprochements homme-femme sont interdit ici donc je dois faire attention à ce que je montre.

conférence aura duré quatre longues heures, il est temps de partir, machinalement je me lève en même temps que mon peloton, un « à droite, droite » et je commence à me diriger vers la sortie quand je sens qu’on me tapote sur l’épaule.
Je me retourne et tombe face avec l’Ukrainien, il me sourit et me dit :

« Heu, ça te dirait qu’on se voie plus tard pour parler .

- oui avec plaisir, je finis à 19 heures et je suis libre jusqu’à 22h30 »

Le rassemblement est appelé pour mon peloton, je quitte vite la salle sous le regard amusé d’une camarade de peloton.

Deux soirs passent sans que je puisse lui parler, je passe mes soirées à la terrasse du bar du centre de formation avec mes camarades à jouer aux cartes et à discuter avec les Espagnols ou les Portugais et quelquefois les Polonais. Je le croise de temps en temps, il me sourit à chaque fois déclenchant les taquineries de mes camarades féminines.

Le troisième soir, je profite de mon temps libre pour faire une lessive, mes treillis puent le gaz lacrymogène, j’ai besoin de linge et vite. Je me rends à la laverie avec mon I pod dans les oreilles, je lance la machine j’en ai pour une heure d’attente, je décide de sortir pour prendre l’air. Je discute un moment avec un CRS avant de me rediriger vers mon bâtiment. Une voix m’appelle, je n’avais pas vu qu’il était là, avec un de ses camarades, assis au bord de l’escalier :

« Salut, tu es libre pour parler avec moi .

C’est la première fois que je voyais en tenue civile, pour nous c’était interdit, il était beau dans son short rose orangé et son polo blanc moulant, il avait l’air musclé. Je rougis, il a vraiment un beau sourire et de beaux yeux bleus, quant à ses cheveux, la coupe militaire lui va bien et le blond aussi. J’acceptai sans hésiter de lui parler, son ami ne se joint pas à notre conversation car il ne parlait pas anglais. On est resté facilement une heure à parler, on s’est présenté, on a parlé de mon école de son pays du moins des paysages de son pays. Je suis repartie quand ma lieutenante a sonné le rassemblement.

Je ne savais pas quand j’aurais une nouvelle chance de lui parler. J’ai adoré ça, il semble doux et gentil, et j’ai beaucoup appris de lui ce soir-là.
Il a 24 ans comme moi, il aime les paysages qui nous entourent, la formation et le fait de m’avoir parlé.

On est Samedi soir, le samedi de la 1re semaine de formation, ça fait 3 jours que je ne lui ai pas reparlé. Je l’avais vu rapidement entre le repas du midi et un exercice pour lui donner le passant de ma compagnie, un passant bleu surmonté d’un requin. Ce soir, le centre de formation organise une soirée détente, apéritif dinatoire et musique. Pour l’occasion nous avons l’autorisation de revêtir une tenue civile, de nous maquiller et de rentrer plus tard. On s’affole dans les sanitaires, on a beau être des femmes militaire on aime quand même être belle. Je fais avec ce que j’ai, un jean, un haut sans manche rouge et, niveau maquillage, j’improvise une ombre à paupières avec le fond de teint d’une camarade et un trait d’eyeliner, ce n’est pas glorieux mais ça fera l’affaire.

On retrouve tout le monde dans la grande salle où avait eu lieu le pot de l’amitié. Je croise un ami CRS devant la salle qui me dit qu’il me trouve superbe, que ça change du treillis, je rougis le remercie et discute un peu avec lui avant de rejoindre mes amies dans la salle. Je parle un peu avec tout le monde, les Portugais, les Espagnols, mes camarades mais aucune trace de lui. Il me faudra patienter trois quarts d’heure avant de le voir enfin, vêtu d’un jean et d’un polo noir, il se dirige directement vers moi alors que je parlais au policier Polonais.

« Bonsoir, ça te dirait de venir avec moi dehors, j’aimerais que tu me montres tout le centre de formation… »

Je rougis, je suis contente qu’il veuille passer du temps avec moi mais il y a un problème, je ne suis pas autorisé à aller plus loin que les bâtiments entourant la place d’arme.

« Ça serait avec plaisir mais je dois rester ici, je n’ai pas le droit de m’éloigner…

- Je comprends, les règles sont les règles, souhaite tu parler avec moi dehors .

- bien sûr, je te suis »

On quitte la pièce, dehors un groupe de ma compagnie nous dévisage, un gradé de ma compagnie me lance un « cessez un peu de draguer ! », il le dit sur un ton amusé, je lui souris et lui répond que je vais juste parler.
Nous allons plus loin, on prend place sur un muret à côté de la laverie, la vue y est superbe ; la caserne étant en hauteur on a une superbe vue du soleil qui se couche sur les forêts et les plaines du Périgord. Il commence la discussion il me demande comment j’en suis arrivée à choisir ce métier, si les femmes font le même travail que les hommes, ce que j’aime dans le fait d’être militaire et si ça ne me fait pas peur.

En Ukraine les femmes occupent que des postes administratifs, elles ne font pas de terrain contrairement à nous ce qui l’intrigue et, je crois, l’impressionne un peu. Il me pose quelques questions sur ma formation, ce qu’on y apprend et on compare nos manières de travailler. A un moment il se stop et me dit qu’il a quelque chose à me donner. Il sort quelque chose de ma poche qu’il me tend : c’est son écusson. Je rougis, c’est un beau cadeau qu’il me fait mais je remarque que ce n’est pas celui que j’ai vu sur son uniforme. Celui qu’il m’a donné est plus beau, il est blanc avec une tête de léopard et des écritures brodé dessus en fil doré, il est superbe. Je lui demande ce qu’il signifie et pourquoi il ne porte pas celui-là habituellement. Il m’explique qu’il s’agit du vrai écusson de son unité et que celui qu’il porte ici n’a été fait que pour cette formation. Je lui demande son grade, j’avais remarqué les 3 étoiles présentes sur son uniforme sans savoir ce à quoi elle correspondait, il sourit, il me dit qu’il est second lieutenant c’est-à-dire l’équivalent de capitaine chez nous et que le grade maximum est 4 étoiles comme son commandant.

Merde ! Un officier, je me sens con, je suis simple élève gendarme, je ne peux pas parler de manière aussi détendue à un officier. Il rigole et me dit de ne pas faire de manière avec lui. Je lui demande s’il a fait une école d’officier car il me paraît tellement jeune pour être un officier avec un tel grade. Il me répond que non, qu’il a commencé comme simple soldat il y a 5 ans, qu’il est parti combattre quand les Russes ont voulu envahir l’Ukraine et qu’il y a eu beaucoup de morts des deux côtés. Il me dit que ce fut une période dur pour lui, qu’il a perdu beaucoup d’amis et que ses supérieurs sont tous mort au combat et quand ça à cesser, il ne restait plus que lui et son commandant de 28 ans en plus gradé, ils ont donc, tous deux, hérité des grades de leur défunt supérieur. Il ne combat plus pour l’instant mais il m’explique que son unité est spécialisée dans le combat et qu’il pourrait retourner là-bas s’il était appelé…

Je ne sais pas quoi répondre, je suis désolé pour lui, on a le même âge mais des parcours tellement différent. Je réalise la chance que j’ai d’être née du bon côté de l’Europe, j’ai de la peine pour lui, pour son pays, pour ses camarades. C’est étrange comme sentiment, avoir envie de protéger quelqu’un tout en sachant qu’on en est incapable, vouloir partager sa peine tout en sachant qu’on ne sait pas ce que c’est.

Il a dû remarquer mon inquiétude, il me prend la main et me dit de ne pas m’inquiéter, que les Russes sont de mauvais combattants et qu’il est fort. Je lui souris et frissonne, la fraîcheur du soir commence à tomber. Il le remarque et me dit de rester là un instant, il se lève et part. Je ne sais pas où il est parti mais il a laissé son téléphone là donc il va surement revenir. Je regarde le soleil se coucher sur les plaines, en contrebas je vois Charlotte, une de mes camarades, avec son petit ami caché aux yeux de tous en train de s’enlacer. Je ne l’ai pas vu ni entendu revenir, je l’ai juste senti posé quelque chose sur mes épaules, c’était sa veste, j’ai trouvé cette intention touchante.

Nous avons fini la soirée dans la salle d’attente de la laverie, à parler encore de tout et de rien, le feeling passe bien avec lui et la barrière du langage n’est pas un problème, on se comprend comme si c’était inné chez nous. Au moment pour moi de rentrée, je lui rends sa verste et il me raccompagne vers la sortie, il se stoppe avant la porte, me remercie d’avoir passé la soirée avec lui et me dépose un doux baisé sur la joue avant de me souhaiter bonne nuit. Je suis toute joyeuse, sur un nuage, j’adore cet homme.

Je l’ai revu le mardi soir, J-3 avant la fin du stage. L’après-midi, mon peloton et moi, avons fait un « parcours nature », soit 4 heures de sport sous un soleil brulant on a pu ne boire que sous permission et si on le méritait. C’était dur mais comme d’habitude on comptait sur la cohésion. Au début du parcours, une demi-heure après le départ, on nous demande de descendre à plat ventre un talus pendant qu’on nous arrose avec le véhicule d’intervention en cas d’incendie. J’ai glissé et j’ai dévalé la pente en m’écorchant les mains sur les bouts de verre et les cailloux présents. J’ai de bons souvenirs de cette après-midi, nous étions couverts de boue, trempé, fatigué mais heureux d’y être arrivé ensemble. C’est lors de la douche que j’ai constaté les dégâts : la quasi-totalité de ma paume de main droite était à vif, plusieurs entailles y étaient présentes dont deux grosses qui m’ont laissé des cicatrices. La main gauche était écorchée mais pas autant, à ce moment-là j’espérais ne pas avoir à faire des pompes durant les prochains jours.

Nous nous sommes retrouvée dans la salle d’attente de la laverie, il n’y avait presque personne, on discutait assis à une table. Il a remarqué que je me frottais la main, j’avais vraiment mal, il l’a prise et l’a regardé avant de me demander ce qui m’était arrivé. Je lui ai expliqué, il a fait une tête désapprobatrice et, tout en me caressant doucement le dos de ma main m’a dit :

« Tu vois, ce n’est pas un métier fait pour une femme, les femmes sont douces, fragiles on doit en prendre soin par leurs faire de mal. »

Cette phrase m’a marqué, je ne sais pas si c’est due à ses caresses ou à son regard au moment où il l’a prononcé. Nous avons parlé un moment, ma main n’a pas quitté la sienne, derrière nous il y avait ma camarade, elle était cachée dans un coin avec un CRS qu’elle embrasait. Il les a regardé avant de m’en faire la remarque, je lui ai répondu, amusé, si lui aussi voudrait un baiser. Il a souri et m’a dit pourquoi pas, Je lui ai dit qu’il ne fallait pas que ma camarade nous voie car c’était interdit pour nous ce genre de chose. Je l’ai emmené sur le balcon de la laverie en le tenant par la main, on est resté un court moment face à face à se regarder. C’est moi qui ai fait le premier pas, j’ai posé ma main contre la joue, lui a mis les siennes sur mes hanches, nous nous sommes rapproché l’un de l’autre et nos lèvres se sont touchés. C’était doux, chaud, timide de son côté, sa langue caressait doucement la mienne comme s’il s’agissait de son premier baisé, sa main remonta dans mes cheveux et ce doux baisé dura quelques délicieux instants.

Il semblait gêné, il avait rougi, c’était adorable. Nous en avons échangé deux ou trois ce soir-là avant que mon rassemblement soit sonné et que je doive m’arracher de ses bras. J’ai bien dormi ce soir-là, rêvant de ses bras et d’une possible histoire avec mon tendre soldat Ukrainien.

Jeudi soir, dernier soir avant le départ, nous sommes tous dans la grande salle pour les derniers repas avant de se quitter. Je salue tous mes camarades de formation, on prend quelques photos ensemble et on partage un dernier verre. Je le vois au fond de la salle avec ses camarades, on ne peut pas se quitter comme ça, il faut qu’on passe un dernier moment ensemble je veux goûter une dernière fois à ses lèvres avant qu’il reparte dans son pays. Je vais le voir, il me sourit et pose sa main dans mon dos, on se donne rendez-vous dans la salle d’attente de la laverie dans une heure. Je cours finir mon sac et demander à une camarade de le mettre, pour moi, dans le car pour que je puisse passer le reste de la soirée avec lui.

Quand j’arrive à la laverie il est déjà là, je m’assois en face de lui, il prend mes mains dans les siennes. Je lui dis qu’il va me manquer, que je vais m’inquiéter pour lui et que j’espère rester en contact. Il me répond qu’il est ravi de m’avoir rencontré que je n’ai pas de raison de m’inquiéter pour lui et qu’il a ouvert un compte Facebook pour que l’on puisse se parler. Nous restons un moment-là, parfois en parlant, parfois en restant silencieux à se regarder pour la dernière fois. Il reste une demi-heure avant mon rassemblement, je regarde ma montre, il me demande quand je dois partir et je lui réponds dans trente minutes. Il me regarde un instant avant de se lever et de me demander de le suivre.

Il m’emmène vers l’entrée mais, au lieu de sortir, nous descendons l’escalier qui mène dans un couloir avant l’amphithéâtre où, au début de la formation, c’était déroulé la conférence. On est seul et il fait sombre, personne ne passe par ici, je me tourne vers lui et l’enlace en posant ma tête contre son torse. Il me répond en m’enlaçant également et relève ma tête d’un doux geste. Il me regarde, me sourit et m’embrasse. Ce n’était pas le même baiser que les premiers, celui-là était plus passionné, plus charnelle, plus chaud. Nos langues s’entremêlent, je lui caresse les cheveux et le torse, ses mains descendent vers mes fesses il les caresse puis les empoignes fermement. J’ai envie de lui, j’ai faim de lui, je parcours tout son corps, il me saisit la main et la pose à son entre jambes, je sens son excitation, lui aussi il a envie de moi son érection est impressionnante. Il remonte une de ses mains pour la poser sur ma poitrine, je gémis entre ses lèvres. On se dévore, se découvre, c’est intense, il m’emmène et me plaque contre le mur, je continue à caresser son entre jambes pendant qu’il commence à passer sous mon uniforme. L’excitation monte, on est sur le point de franchir le pas ensemble, là dans ce couloir, il m’embrasse toujours plus férocement, on a envie l’un de l’autre.

« RASSEMBLEMENT ! »

Putain, ces mots coupent tout d’un coup, on se stop net, il me regarde avec une once de regret dans les yeux et me dit « c’est certainement mieux comme ça ». Nous remontons l’escalier, là je croise un CRS qui me dit « mais dépêches-toi ils sont rassemblés depuis au moins 5 minutes ! » et merde c’est vrai, toute la compagnie et dehors, je cours comme une folle pour me joindre au rang. On nous fait un briefing du départ et on nous ordonne d’aller se coucher, je n’ai même pas pu lui dire au revoir.

Je m’endors pleine de regret, il va terriblement me manquer. À mon réveil j’avais reçu un message d’au revoir via Messenger, je souris, il a vraiment créé un compte Facebook pour pouvoir me parler. Mon humeur fut morose tout le long de la route de retour, je ne l’avais pas revu, je n’avais pas pu le remercier directement pour tout ni lui dire au revoir.

Une semaine s'était écoulée depuis la fin du stage, il n’y avait pas un jour où je ne pensais pas à lui, on se parlait un peu via Messenger, il était bien rentré et il disait que je lui manquais. Ce jour-là, je rentrais de cérémonie quand mon téléphone vibra, c’était lui, le message que j’ai lu me fait encore sourire aujourd’hui :

« Bonjour ma chère, voudrait tu venir me voir en Ukraine cet hiver . J’aimerais te montrer ce qu’est un vrai hiver et oh combien nous avons de la neige. Qu’en penses-tu ? »

À l'heure où je finis ces phrases, j’ai acheté mes billets d’avion, nous avons posé la même vacance et je me prépare à aller le retrouver pour cinq jours à Kiev. On n'a jamais cessé de se parler, on fait avec nos horaires, on flirte, on se manque et on attend tous les deux le moment où on pourra se retrouver et s’embrasser de nouveau…

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