Philippe, Mon Voisin Impitoyable - Bonus Final (Partie 4)

21 décembre 2013. Après avoir passé plus d’un an à Montpellier, j’étais enfin de retour à Paris. J’avais terminé mes études et après avoir fini mon stage, j’avais effectué un CDD de quelques mois, cependant, la vie que j’avais laissé derrière moi me manquait et en particulier Lucas. Nous ne nous étions rien promis mais il était évident qu’il y avait quelque chose entre nous depuis un moment déjà et j’étais maintenant prête et tout à fait libre de vivre cela avec lui.

Lorsque j’arrivai chez moi ce samedi en compagnie de mes parents, je me précipitai dans ma chambre afin de me débarrasser de mes affaires et sans perdre de temps, j’allai sonner chez Philippe et Nathalie, les parents de Lucas. Il avait quitté le domicile familiale depuis quelques mois et il s’était pris un petit appartement, mais je n’avais pas son adresse précise.
-Morgane ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? me demanda Nathalie lorsqu’elle m’ouvrit la porte. Mais entre.
Très chaleureusement, elle me serra contre elle et me fit la bise. Nathalie était une femme adorable qui avait toujours été très gentille avec moi et à chaque fois que j’étais en sa présence, je me sentais terriblement mal d’avoir couché avec son mari sous son nez pendant si longtemps.
-Bonjour Nathalie ! lui lançai-je en lui souriant. Je viens tout juste d’arriver, personne n’est au courant à part mes parents.
-Je suis vraiment contente de te revoir ma chérie, me dit-elle en m’entrainant dans le salon. Regarde-toi, tu es de plus en plus ravissante. Lucas sera hyper content de te voir, j’en suis sûre.
-Merci beaucoup, c’est vraiment gentil. Justement c’est pour ça que je suis là. Est-ce que vous pouvez me donner son adresse. J’aimerais lui rendre une petite visite.
-Mais bien-sûr ! D’ailleurs ça tombe bien, Philippe est sur le point d’y aller, il va t’y amener.
-Euh…non mais…
-CHÉERIII…! hurla t-elle avant que je n’eu le temps de dire quoi que ce soit.

TU NE DEVINERAS JAMAIS QUI EST DE RETOUR. C’EST LA PETITE MORGANE !
D’un seul coup, mon humeur changea. Je m’étais préparée à le revoir, ment Philippe vivait juste à côté. Mais vu ce qu’il s’était passé la dernière fois, je n’avais pas trop envie de me retrouver seule avec lui. Après tout ce temps sans se voir, je ne savais pas quel comportement il allait avoir avec moi.
-QUOI ? hurla à son tour Philippe à travers l’appartement. J’ARRIVE !
-Nathalie, ce n’est vraiment pas la peine de le déranger, lui lançai-je un peu anxieuse. Je peux y aller moi-même.
-Ne dis pas de bêtises voyons, tu vas y aller avec lui, ça sera beaucoup plus simple.
Quelques secondes plus tard, Philippe arriva dans le salon. À maintenant 53 ans, il n’avait pas tellement changé, il était toujours aussi bel homme avec un charme fou. Lorsque ses yeux croisèrent les miens, je rougis. Pour moi, la situation était très embarrassante mais lui ne semblait pas être gêné plus que ça. Il me sourit et sans hésiter, il s’avança vers moi pour me faire la bise.
-Ça fait très plaisir de te revoir ! me dit-il. Tu es là depuis quand ? Tes parents ne nous ont rien dit.
-Euh…oui…je viens juste d’arriver, aujourd’hui en fait, balbutiai-je. Je leur ai demandé de ne rien dire à personne, je voulais faire la surprise.
-Et bien c’est réussi et Lucas sera ravi de te revoir aussi.
Je ris nerveusement.
-Justement, puisque tu y vas, tu peux l’emmener avec toi ? lui demanda Nathalie.
-Oh ben bien sûr ! Je suis prêts, on y va ?
J’acquiesçai, légèrement dubitative. Je ne savais pas trop comment refuser cette proposition sans paraitre impolie. Ceci dit, peut-être qu’après tout ce temps, les choses allaient pouvoir se calmer entre Philippe et moi.

Quelques minutes plus tard, après avoir dit au revoir à Nathalie, Philippe et moi nous installâmes dans sa voiture et il démarra. Le trajet se déroula très calmement, aucun de nous ne parlait et je faisais tout pour ne pas croiser son regard.

-Tu vas rester silencieuse pendant tout le trajet ? me demanda t-il finalement.
-Je n’ai rien à dire ! lui répondis-je toujours en évitant de le regarder.
Quinze minutes plus tard, nous arrivâmes devant l’immeuble de Lucas. Il était un peu plus grand que celui dans lequel nous habitions et le quartier était sympa. Surexcitée à l’idée de le revoir enfin, je devançai Philippe, grimpai les escaliers et une fois arrivée devant la porte, je sonnai, le sourire aux lèvres. Quelques secondes passèrent puis finalement la porte s’ouvrit. Mon visage se figea un moment puis mon sourire laissa place à une expression inqualifiable : une jolie blonde en sous-vêtements se tenait devant moi.
-Je peux vous aider ? lança t-elle en me dévisageant.
-Ah…! lança Philippe qui venait d’arriver dernière moi. Est-ce que Lucas est là ?
-Et vous êtes ?
-Et je suis son père !
Aucuns sons ne voulait sortir de ma bouche. Je n’arrêtais pas de fixer cette fille sans gêne à moitié à poil qui nous avait ouvert comme si elle habitait ici et qui en plus était assez désagréable.
-Il est sous la douche ! lui dit-elle en s’éloignant. Entrez, je vais le prévenir.
Bien sûr, je savais qu’il couchait avec des filles mais je ne m’attendais pas en trouver une quasiment nue chez lui. À quel point les choses étaient sérieuses entre eux ? Je n’étais pas énervée mais c’était comme si le soufflé était retombé. La présence de cette fille m’avais mise plutôt de mauvaise humeur.
-Je vais t’attendre en bas finalement ! lançai-je à Philippe en me retournant.
-Tu ne veux plus voir Lucas ? me demanda t-il, légèrement surpris.
-Je le verrai plus tard.
-Ok, ben attends-moi dans la voiture. Je n’en aurais pas pour longtemps.
Je le remerciai, lui pris le trousseau des mains et je redescendis.

Dix minutes plus tard, Philippe était déjà de retour. Après s’être installé dans la voiture, il redémarra.
-Lucas m’a demandé de te dire qu’il passera te voir plus tard, me lança-il.

-Super !
Qu’est-ce qui m’était passé par la tête d’avoir voulu aller chez lui à l’improviste comme ça de toute façon ? C’était de ma faute.
-C’est vraiment désagréable de tomber sur ce genre de scène, n’est ce pas ? continua Philippe après un long silence. Tu sais enfin ce que ça fait.
Lentement, je me retournai vers lui, stupéfaite.
-C’est une chose qui reste gravé dans ton esprit. Je n’oublierai jamais ce jour ou je t’ai trouvé nue avec Richard, mon propre ami…
-Ça suffit ! le coupai-je le fusillant du regard.
-Ok très bien !
Si avant j’avais des doutes concernant Philippe, maintenant j’étais sûre qu’il n’était pas vraiment passé à autre chose.

Le reste du trajet se déroula dans un silence de plomb et quelques minutes plus tard, nous étions déjà de retour à notre immeuble. Philippe se gara dans le parking sous-terrain, puis au moment où j’allais sortir, il verrouilla les portières. Agacée, je me laissai tomber sur mon siège.
-Laisse-moi descendre !
-Pas avant qu’on ait une petite discussion.
Quelques secondes passèrent puis finalement, il prit la parole :
-Ça fait plus d’un an qu’on ne s’est pas vu et plus de deux ans qu’il ne s’est rien passé entre nous…
-Où veux-tu en venir ?
Il me fixa un moment, puis brusquement, il attrapa mon menton et sans que je n’ai le temps de réagir, ses lèvres foncèrent sur les miennes et il m’embrassa furieusement. Prise au dépourvu, je m’enfonçai sur le siège et il en profita pour passer sa main sous ma jupe, sur ma cuisse nue. Ce contact charnel soudain me troubla plus que je ne l’aurais voulu et pendant quelques instants, je le laissai faire. Il glissa ensuite sa main à l’intérieur de ma cuisse, à seulement quelques centimètres de mon intimité, ce qui me fit tressaillir. Je resserrai nerveusement les jambes puis je détournai la tête, haletante.
-Laisse-moi sortir Philippe, lui ordonnai-je en virant au rouge.
Lentement et un air satisfait sur le visage, il s’éloigna de moi et il déverrouilla enfin les portières.
Avec précipitation, je descendis de la voiture puis sans me retourner, je fonçai vers les escaliers pour rentrer chez moi. J’étais terrifiée. Pas par ce qu’il venait de faire, mais par ma propre réaction et par cette petite vague d’excitation que j’avais ressenti qui, je l’espérais, était simplement dû au fait que je n’avais pas été touchée de cette manière depuis la dernière nuit que j’avais passé avec Lucas il y avait plus d’un an.

Quelques heures plus tard, en fin d’après-midi, alors que je défaisais mes dernières valises, on sonna à la porte : c’était ment Lucas. L’excitation d’avant n’était plus la même, ceci dit, j’avais quand même envie de le voir. Retrouvant le sourire, je lui ouvris la porte. Lui non plus n’avait pas tellement changé, il était toujours aussi mignon, charmeur et un peu plus musclé, ce qui était très plaisant à voir. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il me pris dans ses bras.
-Je n’arrive pas à croire que tu sois là ! me dit-il en me serrant contre lui. Pourquoi tu ne m’as rien dit ?
-Je voulais te faire la surprise !
Nous restâmes quelques instants à nous enlacer sur le pas de la porte puis je l’invita à entrer et, après qu’il eut salué mes parents, je l’entrainai dans ma chambre.

Allongés sur mon lit, ma tête posées sur son épaule, nous discutions de tout et de rien. Tandis que je lui parlais plus en détails de mon séjour à Montpellier, ses mains toujours aussi baladeuses se retrouvèrent sur mon bras puis sur mon ventre avant de se glisser petit à petit sous mon pull et de caresser ma peau nue. J’en eu des frissons. Ses mains continuèrent ensuite leur descente sur mes cuisses lorsque son téléphone sonna. Il l’attrapa, y jeta un coup d’oeil puis le reposa sans rien dire.
-C’est ta copine l’exhibitionniste qui te demande ? lui demandai-je en me décollant de lui.
-Ce n’est pas ma copine, me répondit-il en me tirant sur son torse. C’est juste une fille comme ça. On se voit de temps en temps mais c’est tout.
-Ouais, si tu le dis !
Brusquement, il me fit basculer sur le lit et il s’allongea sur moi. Une nouvelle fois, une vague d’excitation m’envahit. Son visage se rapprocha lentement du mien et quelques instants plus tard, nos lèvres se touchèrent et nous nous embrassâmes, fougueusement. Nos bouches gourmandes se mordillèrent et nos langues se caressèrent lorsque son téléphone ressonna. Légèrement agacée, je finis par le repousser et il se laissa retomber à côté de moi. À nouveau, il prit son téléphone et cette fois-ci il répondit par message, puis il se leva.
-Ecoute euh…il faut que j’y aille ! me dit-il après une légère hésitation.
-J’avais compris, lui répondis-je en me levant à mon tour.
Je réajustai mes vêtements puis je sortis de ma chambre avec Lucas sur mes talons. Il alla saluer mes parents, puis, une fois sur le pas de la porte et après m’avoir reprit dans ses bras, il me vola un baiser puis il s’en alla.

Le lendemain, vers 15h00, alors que j’étais seule chez moi en train de m’ennuyer devant la télé, Nathalie vint sonner à ma porte. Gérante d’un magasin de vêtement, elle aimait offrir certains de ses articles aux autres et avait donc décidé de me donner des robes. Elle m’entraina donc jusqu’à chez elle et mon après-midi monotone se transforma en une immense séance d’essayages. Alors que j’étais en train d’essayer une magnifique robe noire en dentelle, Philippe, qui n’était pas là, rentra chez lui.
-JE SUIS RENTRÉ ! hurla t-il depuis le salon.
-JE SUIS DANS LA CHAMBRE D’AMIS AVEC LA PETITE MORGANE ! hurla Nathalie en m’aidant à refermer ma robe.
Je m’empourprai. Pourquoi fallait-il qu’il rentre maintenant ? Tandis que je m’efforçais de rester calme, Philippe nous rejoint dans la chambre. Il me salua et je lui répondis furtivement.
-Chérie ! dit-il à Nathalie. J’ai croisé madame Grenier en arrivant. Elle m’a dit de te rappeler que tu lui avais promis de lui apporter quelque chose, je ne me rappelle plus quoi.
-Ah oui mince ! soupira t-elle. J’avais complètement oublié.
Avec précipitation, elle attrapa un énorme sac qui était dans l’armoire.
-J’en ai juste pour un petit quart d’heure, me lança t-elle. Tu n’as qu’à m’attendre ici ma chérie.
Puis, à toute vitesse, elle sortit de la chambre et quitta l’appartement en me laissant seule avec son mari, Philippe, mon voisin impitoyable.

Cela faisait au moins trois minutes que nous nous regardions sans rien nous dire. Philippe qui avait décidé de ne pas me lâcher d’une semelle était planté dans l’entrée de la chambre.
-Te voir dans cette robe m’excite beaucoup trop. Ça me rappelle les sous vêtements que tu mettais quand on se voyait. Ça ne te rappelle pas des bons souvenirs ?
-Pas que des bons !
-Vraiment ?
Lentement, il se rapprocha de moi et me colla contre le mur. Encore une fois, cette proximité me troubla.
-Qu’est-ce que tu fais ? lui demandai-je en respirant bruyamment.
-Arrête de te mentir à toi-même. Je sais que je te perturbe parce que tu sens que tu as envie de moi.
Sans que je n’ai le temps de répliquer, il posa ses mains aux creux de mes reins et les fit glisser sur mes hanches puis sur mes fesses. Malgré moi, mes jambes faiblirent et je commençai à avoir chaud. Comment mon corps pouvait-il réagir comme ça ? Étais-je à ce point en manque de sexe ? Rassemblant le peu de volonté qu’il me restait, je posai mes mains sur les siennes et je les tirai pour tenter de me libérer et m’éloigner de lui, en vain. À la place, il attrapa fermement mes poignets et les plaça au dessus de ma tête.
-Lâche-moi ! lui lançai-je. Tu me fais mal. Arrête…
Au lieu de me libérer, il me serra les poignets plus fort et colla son entrejambe contre le mien, me calant encore plus contre le mur. Sans que je puisse y faire grand chose, mon sexe commença à s’humidifier lorsque je sentis une bosse se former sous son pantalon. Philippe approcha alors sa bouche de la mienne puis avec rage il m’embrassa. Au début, j’essayai de me débattre, puis petit à petit, je commençai à lui rendre son baiser. J’avais perdu la bataille, je n’avais plus aucun contrôle de moi même. Subitement, il lâcha mes poignets et passa ses mains dans mon dos afin de dézipper ma robe, puis il me la retira, la laissant tomber sur le sol. Sans ménagement, il m’agrippa par les cuisses pour me porter jusqu’au lit qui était dans la chambre et il m’allongea dessus. Mon cerveau me hurlait que c’était la pire des idées et que je devais fuir, mais mon corps lui refusait de réagir, bien au contraire. Ses lèvres toujours scellées aux miennes, Philippe fit sauter mon soutien gorge en quelques secondes et pour la première fois depuis très longtemps, je me retrouvai seins nus devant lui. Sa bouche gourmande glissa ensuite sur mon cou puis sur ma poitrine fièrement dressée et il commença à me sucer et à me caresser les seins. J’étais à sa merci, mes envies ayant pris le dessus sur ma raison, lorsque nous entendîmes un bruit de serrure. En une fraction de seconde, Philippe se releva et tandis que je remettais mon soutien gorge, il attrapa ma robe et me la balança.
-JE SUIS DE RETOUR ! hurla Nathalie au loin en refermant là porte d’entrée.
Prise de panique, je tentai tant bien que mal de réenfiler la robe tout en regardant Philippe d’un air désespéré. Tout aussi paniqué que moi, il sorti de la chambre en trombe avec sa veste au bras pour tenter de cacher son érection et il alla rejoindre Nathalie dans le salon, ce qui me laissa plus de temps pour me rhabiller. Finalement, quelques instants plus tard, Nathalie revint dans la chambre, tout sourire, prête à me faire essayer d’autre vêtements. J’étais vraiment trop mal à l’aise et je me senti encore plus coupable que jamais. Pour ne pas paraitre trop suspicieuse, je jouai le jeu pendant dix bonnes minutes, puis n’en pouvant plus, je prétextai devoir aller quelque part et je rentrai enfin chez moi, les bras chargée de vêtement. Comment avais-je pu perdre la tête à ce point ? Complètement déboussolée par mon comportement et par tout ce plaisir que j’avais ressenti avec Philippe, je me précipitai dans ma salle de bain pour prendre une douche et éliminer toute les traces qu’il avait pu laisser sur moi.

Une heure plus tard, allongée sur mon lit en étoile de mer, j’étais toujours hantée par les baisers de Philippe, ses mains sur mon corps et sa langue sur mes seins. L’excitation qui m’habitait n’était absolument pas redescendu et une idée un peu folle mais tellement tentante me traversa l’esprit. Si mon corps réclamait du plaisir charnel, il allait en avoir.

À genoux sur le lit, les jambes écartées et le dos bien cambré, Richard me baisait violemment en me tirant les cheveux. Ses mouvements brusques faisait trembler le lit et son énorme queue me faisait gémir de plaisir à chaque fois qu’elle touchait le fond de ma chatte dégoulinant de ma mouille. Sans ménagement, il me claqua les fesses, m’arrachant au passage des petites cris. J’étais proche du plaisir ultime et quelques instant plus tard, je jouis bruyamment en griffant les draps. Ne tenant plus sur mes genoux, je m’écroulai sur le ventre tandis que Richard continuait à me pilonner sauvagement, et finalement, dans un dernier râle de plaisir, il jouit à son tour. Il resta en moi quelques secondes, m’embrassa et me caressa le cou, puis il s’écroula à côté de moi et retira son préservatif. Presque sans énergie mais entièrement satisfaite, je me retournai, posai ma tête sur le torse de Richard et je repliai ma jambe sur la sienne. Il passa ensuite sa main dans mes cheveux et me caressa le dos.
-J’avais presque oublié à quel point c’était bon de sentir ta petite chatte autour de ma queue ! me dit-il en me donnant une tape sur la fesse.
-Et moi j’avais presque oublié à quel point tu étais énergique, lui répondis-je après lui avoir mordu le téton. Je suis en compote !
Il ricana et je le mordis à nouveau.
-Mais je sais que tu adores ça ma grande !
Et il avait raison. C’était d’ailleurs en partie pour ça que j’avais décidé de l’appeler lui. Cela faisait plus d’un an et demi que nous avions mis fin à notre histoire car il avait dû partir à l’étranger pendant plusieurs mois, cependant, nous étions resté en contact et peu de temps après mon départ pour Montpellier, il était revenu en France. Lorsque je lui avais proposé de passer, il m’avait prévenu qu’il voyait une femme depuis quelques semaines mais que pour le moment ça n’avait rien de sérieux. Ceci dit, ne souhaitant que passer un peu de bon temps avec lui, ça ne m’avait pas posé de problème et je décidai de passer la nuit chez Richard à faire des folies de mon corps avec mon amant de 51 ans mais incroyablement en forme. En effet, j’avais maintenant 24 ans, j’étais un peu plus libre qu’avant et après avoir vécu plus d’un an toute seule et loin du cocon familiale, mes parents ne me posaient plus trop de questions.

Lorsque je rentrai chez moi le lendemain matin, je tombai sur Philippe qui venait de sortir de son appartement.
-Oh non ! soupirai-je lorsqu’il s’approcha de moi. Qu’est ce que tu veux ?
-Je voulais qu’on parle de ce qu’il s’est passé hier. Mais je vois que tu n’as pas dormi ici cette nuit !
-Tu me surveilles Philippe ? On est lundi, tu n’aurais pas du boulot à finir ?
Sans attendre sa réponse, je me dirigeai vers ma porte mais il me tira violemment par le bras.
-Tu as couché avec qui cette fois-ci ? me demanda t-il, furieux. Avec Lucas ?
-Tu sais bien qu’il a une petite amie ! lui répondis-je en essayant de me libérer.
-Et on sait très bien que ça ne t’a jamais empêché d’ouvrir les cuisses, surtout quand ils sont mariés.
Je fronçai les sourcils.
-Tu viens à peine arriver et tu as déjà le feu au cul ? T’es vraiment pas croyable. Une vraie petite salope !
-Mais vas te faire foutre ! lui lançai-je folle de rage. Lâche-moi, putain !
-Comment ça ? Tu ne veux pas qu’on finisse ce qu’on a commencé hier ?
Sans ménagement, il me plaqua contre le mur et m’attrapa par les cheveux.
-On n’a qu’à faire ça chez toi, comme avant. Hein ma petite chienne !
Avec force, il écrasa sa bouche sur la mienne. Il passa ensuite sa main sous ma robe entre mes cuisses et il alla titiller mon clitoris à travers mon string. Je commençai à ressentir de l’excitation et je dû lutter contre moi-même pour ne pas me laisser aller complètement. Il passa ensuite deux doigts sous mon string et petit à petit, il les insinua en moi. Malgré moi, je soupirai de plaisir. C’était trop bon. Ma chatte était humide et mon corps ne voulait pas qu’il s’arrête. Il commença alors à aller et venir en moi, sa langue logée dans ma bouche et, malgré ma rage, pendant un instant je m’oubliai complètement. Cependant, retrouvant enfin la raison, je finis par me débattre du mieux que je pus et à l’aide de mes clés, je réussi à lui griffer le bras, ce qui lui fit se retirer. Puis, de toutes mes forces, je lui donnai un énorme coup de genou au niveau de l’entrejambe et le regard plein de surprise, il se plia de douleur en criant.
-Oooh purée, la p’tite connasse ! jura t-il.
Je n’étais plus la même qu’il y a trois ans, j’avais maintenant un peu plus d’assurance et après tout ce qu’il m’avait déjà fait c’était hors de question que je le laisse continuer. À la fois troublée et énervée, je remis mon string en place et je réajusta ma jupe.
-Tu voulais qu’on parle d’hier ? hurlai-je presque. Hier c’était une grosse erreur. Heureusement que ta femme est revenu à ce moment là sinon je ne me serai jamais pardonnée d’avoir fait cette connerie.
-Mais tu vas la fermer petite connasse ? me lança t-il les dents serrées. Tu veux que tout l’immeuble nous entende ou quoi ? Tu veux que tous le monde soit au courant ?
-Et pourquoi pas ? Si c’est le seul moyen pour que tu me fiches enfin la paix Philippe ! Entre nous, ce n’est pas moi qui en aurait le plus à perdre dans cette histoire.
-Je te connais bien Morgane, je sais que tu ne me résisteras pas très longtemps ! Ce qu’on a vécu ça va te manquer. Tu ne retrouveras jamais ça avec un autre…
Refusant de l’écouter d’avantage, je déverrouillai enfin ma porte et, le laissant seul sur le palier, je m’engouffrai dans mon appartement avec la crainte qu’il puisse peut-être avoir raison.

Pendant les jours qui suivirent, lorsque je croisais Philippe, je ne me défilai plus et il ne chercha pas à me parler. Je ne savais pas si la situation allait durer mais une chose était sûre, il était hors de question que je cède à nouveau. De son côté, Lucas passa chez moi plusieurs fois, notamment le soir après son travail. Nous passions beaucoup de temps ensemble à discuter, rigoler, à nous caresser et à nous embrasser mais sans jamais franchir la ligne. Nous étions tombés dans une relation inqualifiable, entre amitié et amour platonique, mais mon corps et mon esprit me réclamaient quelque chose d’un peu plus charnel.

Le 31 décembre arriva très vite et je n’avais pas vraiment de plan pour le réveillon. Mes parents ayant été invités juste à côté par Nathalie et Philippe, j’avais l’appartement pour moi et l’idée de rester toute seule ici m’attirait de plus en plus. Lucas avait insisté pour que je vienne à une soirée organisée par un de ses potes mais j’avais plutôt envie de passer un réveillon au calme. Vers 22h30, alors que j’étais en train de me goinfrer de chips devant un film, on sonna à la porte. Étonnée, je me dirigeai vers l’entrée afin de voir qui c’était et je fus surprise de constater que c’était Lucas.
-Mais qu’est-ce que tu fais là ? lui demandai-je après lui avoir ouvert la porte.
-Va te préparer, me lança t-il en entrant et en me poussant vers ma chambre. Je t’attends !
-J’ai pas envie d’y aller Lucas ! soupirai-je en croisant les bras.
-Morgane, c’est impossible que je te laisse toute seule ce soir alors tu vas y aller de gré ou de force, et on sait tous les deux qui a le plus de force !
Malgré moi, je souris. Pour lui, j’étais bien prête à faire un petit effort. J’enfilai donc une robe argentée pailletée que sa mère Nathalie m’avait donné, une veste et des talons puis, après m’être fait un maquillage assez léger, j’attrapai mon sac et je laissai Lucas m’emmener avec lui.

Lorsque nous arrivâmes dans l’appartement où se déroulait la soirée, la première personne que je vis et que je reconnus tout de suite fut la fameuse blonde hautaine et exhibitionniste de la dernière fois qui se jeta au cou de Lucas, déjà bien éméchée.
-Mais regardez qui vient d’arriver ! lui lança t-elle en riant et en lui agrippant le bras. Bon, laisse ta boule à facettes deux secondes, il y a Benoit qui te cherchait…
-C’est moi la boule à facettes ? lui demandai-je en la regardant de travers.
-Bah…qui d’autre ?
Elle explosa de rire sous le regard gêné de Lucas.
-Ta robe est très belle Morgane, me dit-il. Ne t’occupe pas de ce qu’elle dit, elle doit déjà être à moitié saoule. Je reviens tout de suite, ok ?
Légèrement vexée par les propos de cette cruche, j’acquiesçai et je le regardai s’éloigner.
-Je ne vois vraiment pas ce qu’il te trouve ! me lança la blonde qui n’avait pas bougé, en me dévisageant.
-C’est marrant, je me posai la même question à propos de toi ! lui répondis-je sur le même ton et en la regardant avec dédain avant d’aller me chercher un verre.

Quelques minutes plus tard, alors que j’étais en plein papotage avec une fille que je ne connaissais pas mais qui tenait absolument à me faire essayer des mélanges de boissons improbables, Lucas me rejoignit. Nous passâmes quelques instants ensemble à discuter puis il me présenta certains de ses potes. Nous rigolâmes un peu, bûmes quelques vers et ce fut bientôt le moment tant attendu des douze coups de minuit et, presque tous en coeur, nous hurlâmes le fameux « bonne année ». Certains se serrèrent dans leurs bras tandis que d’autre s’embrassèrent. Je me retournai pour chercher Lucas des yeux lorsque par surprise, il me prit dans ses bras.
-Bonne année Morgane ! me murmura t-il à l’oreille.
-Bonne année Lucas ! lui répondis-je en souriant.
Les secondes passèrent et nous restâmes enlacés en plein milieu de la foule, nos bouches seulement à quelques centimètres l’une de l’autre. Puis finalement, cédant à la tentation qui planait depuis le début de la soirée, nous nous embrassâmes enfin, d’abord timidement puis de plus en plus langoureusement.
-J’ai envie de partir d’ici ! lui dis-je à bout de souffle.
-Ok…euh…ben, je te ramène chez toi ?
-Non, pas chez moi !
Nous nous regardâmes un moment puis, comprenant où je voulais en venir, il me sourit et nous quittâmes la soirée.

Cinq minutes plus tard, nous étions dehors et nous nous dirigions vers l’appartement de Lucas qui était à seulement quelques pâtés de maisons. Après plusieurs minutes de marches, nous arrivâmes enfin à son immeuble. Je n’avais jamais voulu revenir chez lui depuis le jour où j’étais tombée sur cette blonde, mais cette fois-ci je savais que je n’aurais pas de mauvaise surprise car elle était à la fête que nous venions que laisser. De plus, mis à part à notre arrivée, Lucas ne lui avait pas parlé de la soirée et son air dégouté et frustré quand elle nous avait vu partir tous les deux me faisait encore jubiler. Lorsque nous arrivâmes à son étage, Lucas m’invita à entrer et je pus enfin découvrir son petit cocon. C’était un deux pièces. Le salon était plutôt petit mais il y avait assez de place pour une étagère avec une télé, une petite table à manger et pour un canapé-lit. Il me fit visiter le reste de son appartement qui était assez sympa puis nous arrivâmes devant sa chambre.
-Je n’ai jamais amené personne par ici, me dit-il.
-Mais bien sûr ! lui répondis-je en riant.
-Je suis très sérieux, je reçois tout le monde dans le salon.
-Et pourquoi moi j’aurais le droit de rentrer ?
-Parce que c’est toi !
Ces simples mots me firent rougir et quelque peu flattée, je le suivis à l’intérieur. Sa chambre était plutôt classique avec des tons gris foncée et blanc et sur l’un des murs se trouvait des affiches de ses films préférés accrochées dans des cadres. La décoration était simple mais en même temps tellement lui. En face de son lit se trouvait une étagère et je ne pus m’empêcher de sourire lorsque mes yeux se posèrent sur un petit cousin où était imprimé une photo de nous deux, c’était le même qu’il m’avait offert le jour de mon départ à Montpelier.
-J’aime vraiment beaucoup ta déco ! lui dis-je tout sourire en me retournant et en m’approchant de lui. Et plus particulièrement ce petit cousin là-bas.
-Ah toi aussi ? me laça-il en riant et en posant ses mains sur mes hanches. Je crois que tu as exactement le même, non ?
-Je crois aussi !
Lentement il se colla à moi et je passai mes bras autour de son cou. Cette proximité me donnai chaud et petit à petit, je rapprochai mon visage du sien. Nos lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètre et l’instant d’après, nos bouches se touchèrent et nous nous embrassâmes avec passion. Je passai mes mains dans ses cheveux tandis que les siennes parcouraient mon corps. Puis après quelques baisers langoureux, nos lèvres se quittèrent.
-J’ai vraiment très envie de prendre une douche ! lui chuchotai-je avant de me décoller à lui.
Sous son regard coquin, j’ouvris la fermeture éclair de ma robe puis je me déshabillai totalement. Je me dirigeai ensuite vers sa salle de bain tout en lui lançant des petits regards et en me mordant la lèvre et il ne tarda pas à me rejoindre.

Appuyés contre le mur de la douche et le corps recouverts de mousse, nous nous embrassions fougueusement. Mes mains passèrent sur son torse, le bas de son ventre puis elles arrivèrent enfin sur son entrejambe et j’empoignai sa queue déjà tendue. Doucement, je commençai des mouvements de va-et-vient et petit à petit je la sentis grossir entre mes doigts. Avec mon pouce, je caressai son gland et il grogna de plaisir contre mes lèvres. Je continuai ainsi quelques instants puis quand il fut assez dur, je remontai mes mains sur son torse tandis qu’il ouvrit le robinet de la douche. L’eau tiède coulant sur nos corps, il me cala un peu plus contre le mur et il commença à me titiller le clitoris. Il passa ensuite sa main entre mes cuises pour caresser ma chatte bien humide puis finalement il y inséra son majeur suivi de son index et il me doigta. De plus en plus excitée, je fermai les yeux pour mieux savourer ce moment. Après quelques va-et-vient dans mon intimité, il glissa ses mains sur mes flancs et mes fesses puis sans ménagement, il agrippa ma cuisses gauche et la souleva. D’une main, j’attrapai la barre de la douche et de l’autre je m’accrochai à son cou pour ne pas perdre l’équilibre.
-J’adore te sentir contre moi, me susurra t-il en me mordant l’oreille.
Je tressaillis. Avec force, il m’empoigna la cuisse et il dirigea sa queue bien dressée en dessous de mon sexe. Je pouvais sentir son gland à l’entrée de ma chatte en feu, prête à l’accueillir à tout moment. Il attrapa ensuite sa queue et la frotta contre mes petites lèvres et mon clitoris. Le plaisir m’envahissant de plus en plus, je me mis à gémir puis lorsque ma chatte fut suffisamment dilatée, il y introduit son gland avant de s’enfoncer d’un seul coup en moi. Surprise, mon souffle se coupa un instant. Je lâchai la barre de la douche et je le serrai encore plus contre moi. Lentement, il ressorti puis à nouveau, il me pénétra sèchement. Je gémis de douleur et de plaisir en même temps. C’était la première fois que Lucas était aussi brusque mais j’adorais ça.
-Oh mon dieu ! soupirai-je. Continue, ne t’arrête pas…
Il continua à aller et venir sauvagement en moi et perdant peu à peu la maitrise de mon corps, je gémis de plus en plus fort. C’est lui qui menait le rythme et j’étais totalement à sa merci. Il glissa ensuite sa bouche sur mes lèvres puis sur mon cou, ce qui décupla mon plaisir. Ses coups de reins violents et ses baisers langoureux me rendaient complètement folle de désir. J’étais en extase totale, au bord de l’orgasme. N’en pouvant plus, je me mordis la lèvre et je plantai furieusement mes ongles dans son dos, ce qui lui arracha un grognement. Puis quelques secondes plus tard, les parois de mon sexe se contractèrent sur son énorme queue et je jouis en gémissant de plaisir. L’instant d’après, Lucas me plaqua encore plus contre le mur de la douche et il éjacula en moi bruyamment. Nous restâmes ainsi quelques secondes, haletant et sa queue toujours en moi, puis finalement il se retira. Il relâcha ensuite ma cuisse et je reposai mon pied par terre, les jambes un peu faiblardes, mais extrêmement comblée et nous nous embrassâmes à nouveau, passionnément.

Après être sorti de la salle de bain, Lucas enfila un caleçon, moi l’un de ses tee-shirt, puis mourants tous les deux littéralement de faim, il m’entraina dans sa cuisine afin de nous puissions manger quelque chose. Nous passâmes le reste de la nuit à rire et à discuter, à nous câliner et à faire l’amour un peu partout où nous pouvions le faire. J’étais vraiment heureuse et lui aussi, nous étions sur un petit nuage et plus proche que jamais. Pendant ces quelques heures il n’y avait plus que lui et moi et je passai l’un des meilleurs nouvel an de ma vie.

Cette nuit là marqua véritablement le début de ma relation avec Lucas et à l’heure actuelle, nous habitons ensemble. J’ai fini par lui dire que j’avais aussi eu une relation avec Richard, avec qui je suis d’ailleurs restée en bon terme, en évitant de lui raconter comment notre histoire avait commencé et il a plutôt bien accueilli la nouvelle. En revanche, mes rapports avec Philippe sont toujours compliqués et même s’il n’ose plus me toucher, il ne se gêne pas, dès qu’il le peut, pour me faire des allusions ou pour me dire des choses qu’il ne devrait plus me dire maintenant que je suis en couple avec son beau-fils. Cependant, le fait que nous ne soyons plus voisins me permet de ne pas céder à la tentation.


*** FIN ***

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