Microfictions : 6- L'Embouteillage

Cela faisait deux heures que Olivier et Cathy se trouvaient ralentis dans un embouteillage monstre sur l'autoroute des vacances d'été.
- Pour une fois qu'on peut partir tous les deux sans les s, on perd du temps, c'est rageant, grognait Cathy, jeune quinquagénaire aux cheveux frisés, petite mais bien proportionnée, vêtue d'un short mettant en valeur ses jambes musclées de sportive et d'un boléro à bretelles découvrant une bonne partie de ses seins généreux.
- Tu parles. J'en ai ras le bol de pomper l'embrayage, je vais avoir une crampe, répondait Olivier, un gars plutôt râblé et velu, d'aspect viril.
- Tu ne peux vraiment pas sortir de l'autoroute ?
- Si mais on va perdre du temps et se rallonger.
- Bon alors tant pis, patientons.
Cathy s'enfonça dans son siège et tenta de sommeiller. Au bout de quelques minutes, Olivier constata qu'elle remuait légèrement les hanches, comme si elle rêvait à des scènes érotiques. Il laissa sa main glisser sur sa cuisse nue. Elle le repoussa :
- Arrête, il y a du monde partout autour de nous, on pourrait nous voir avec toutes ces bagnoles en hauteur.
Olivier s'interrompit et se concentra à nouveau sur sa conduite. Cathy avait mis son siège en position de semi couchette et se mit à ronfloter. A nouveau, Olivier constata qu'elle ondulait légèrement des hanches. Cette fois, il lui mit la main directement sur son entre-cuisses : elle était brûlante, même à travers le short. Cathy sursauta :
- Arrête, je te dis.
- Tu as envie de baiser, avoue-le.
Cathy fit la moue :
-Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- Tu remues ton cul. Tu penses à quoi ? A ma bite ?
- Entre autres. Je rêvais que je me faisais prendre par plein de mecs. C'est la chaleur...
- J'ai envie de te baiser. Sens ma queue.
Et il lui prit sa main et la posa sur sa braguette. Elle s'y attarda suffisamment pour montrer que sa dureté naissante ne la laissait pas insensible.

Néanmoins, elle le provoqua :
- Tu es un peu mou.
- Je vais sortir de l'autoroute et tu vas voir si je suis mou.
- Tu ferais ça ?
- Et comment !
- Mais on va perdre du temps.
- Baiser, ce n'est pas perdre du temps.
Et de fait, à la première sortie, Olivier prit la tangente. Ils roulaient en pleine campagne, à la recherche d'un endroit tranquille, tout en se chauffant mutuellement, enfiévrés par leur propre initiative. Tout en conduisant, Olivier massait le périnée de son épouse tandis que celle-ci pianotait sur la braguette de son mari.
- Toujours un peu mou. J'espère que tu vas grossir pour bien me remplir.
C'était évidemment faux et Olivier réagit :
- Tu ne perds rien pour attendre. Je vais te défoncer, fais-moi confiance.
- Tu as intérêt. Sinon, je prends le premier train et je rentre à la maison.
- Pas croyable ce que tu peux être chaude. Tu es une vraie cochonne.
- Tais-toi et dépêche toi de trouver un endroit tranquille.

Tout en roulant, Cathy se débarrassa de son short et de son slip, ouvrit la braguette de son mari et commença à le sucer. Il y avait urgence et Olivier prit un chemin qui l'engagea cahin caha entre un bosquet et un pré. Olivier s'arrêta, se déculotta, prit sa femme par la main et se dirigea vers le bosquet, la queue dressée et les fesses à l'air. En dehors de ses sandales, Cathy était entièrement nue. Elle aborda un arbre, posa ses mains dessus, tendit sa croupe rebondie et ordonna :
- Prends-moi ici, tout de suite, maintenant, s'il te plait.
Olivier doigta d'abord la fente très humide et, dirigeant son sexe vers sa cible, s'enfonça en elle, savourant l'instant bucolique autant qu'érotique. Cathy vint à sa rencontre et les peaux claquèrent.
- Vas-y, allez, plus vite ! ordonna Cathy, que le contexte surexcitait.
Olivier lui pétrissait les seins en la besognant tandis qu'elle même se caressait le bouton de sa main libre. Seuls les halètements et les propos crus de Cathy transperçaient le silence.
Sa main quitta son bouton pour atteindre les couilles d'Olivier et les maintenir dans une sorte de coque chaude. Elle se retourna la langue sur les lèvres, toujours en appui sur l'arbre, pour l'encourager du verbe (cru) en le regardant. Il cognait dur et il sentit son sperme monter. Il était temps de changer de position.
Alors, il s'allongea sur la mousse et, queue dressée, invita son épouse à venir le chevaucher. De tempérament dominateur, Cathy ne se fit pas prier. Plantée sur ses sandales, empalée jusqu'à la garde, elle virevolta de la croupe, tantôt face à son mari, tantôt de dos, laissant celui-ci enfoncer son doigt dans son anus après l'avoir humecté. Accédant à son désir, elle déplaça légèrement son bassin de manière qu'il pût entrer son gland dans son rectum.. Un long feulement s'ensuivit et ce cri du coeur :
- Jouit dans mon cul, j'en ai envie.
Et d'accélérer les rotations de son bassin. Le spectacle de sa croupe splendide en mouvement, conjugué avec le confort de sa bite et quelques encouragements bien sentis, eurent raison de la résistance d'Olivier, qui éjacula couché dans la mousse en criant. Cathy l'essora de quelques tours de reins, puis se releva et alla faire pipi un peu plus loin.
- Que c'était bon, chéri, tu ne m'as pas déçue.
- Toi non plus, ces vacances s'annoncent bien.
Et le couple reprit la direction de l'autoroute où, miraculeusement, le bouchon s'était quelque peu résorbé. Ils n'avaient même pas perdu de temps...

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