Au Bord U Lac 5/8

Ingrid et Terry étaient parties. Elles avaient levé le camp, sans nous en avertir,nous laissant désemparés. Après ce constat, il fallut bien se rendre à l’évidence ; ce jour devait arriver, et rapidement, puisque nous étions en vacances, tout comme elles. Elles avaient repris le chemin de leur pays.
« Quand même, elles auraient pu nous prévenir » tempétait Eric « Au moins nous dire au revoir ! »
« Elles l’ont fait. »
« Comment ça, elles l’ont fait ? »
« Elles nous ont dit au revoir, en nous faisant un superbe cadeau. »
« Un cadeau ? »
« retrospectivement, tu te rends compte qu’elles nous ont donné, une journée entière ?
Alors qu’on ne les voyait que le soir habituellement, parce qu’elles passaient leur temps avec leur famille, elles ont changé leurs habitudes pour nous offrir cet après-midi incroyable, hier, et hier soir, elles se sont occupées de nous chacun de son côté, en exclusivité. »
« Je croyais qu’on ne les voyait pas le jour parce qu’elles nous trouvaient peu fréquentables, ou qu’elles craignaient que leurs parents découvrent qu’elles n’étaient pas si sages que ça. »
« Je l’ai cru aussi, au début, mais Ingrid a 19 ans, et Terry, à 18 ans est encore vierge. Ça veut dire que ces filles sont sérieuses. Elles campaient assez loin de leur famille par soucis d’indépendance, mais leurs parents l’acceptaient. Elles ont le droit à une parenthèse pendant les vacances, et, on pourrait se dire que, cette parenthèse terminée, elles nous ont fait un cadeau, en sachant qu’on ne les reverrait probablement jamais. »
« Tu veux dire qu’on a été qu’un passe-temps pour elles ? » demanda Eric « J’ai du mal à y croire. En tout cas Terry me semblait bien accrochée. »
« C’est peut-être le cas, mais quel est l’avenir d’un amour d’été ? Comment pouvons nous imaginer une suite, nous en France, et elles au Pays Bas ? Elles y ont pensé, ment. »
« Et elles se sont dit qu’elles nous aimaient bien, mais pas assez pour nous dire adieu en face ? »
« Oui, ou alors… »
Je le plantai là et partis en courant vers ma tente.

J’ouvris, et retournai l’intérieur, ejectant duvets, oreillers, matelas, après les avoir examinés. Eric, debout devant ma tente me regardait comme si j’étais subitement devenu fou.
« Tu as perdu quelque chose ? »
Sans lui répondre, je continuai ma fouille. Je m’apprétais à jeter dehors les deux livres que j’avais apportés quand un boût de papier s’échappa du premier. Je ramassai le papier, et le dépliai. Calligraphiée à l’encre violette, Ingrid m’avait indiqué son adresse et son numéro de téléphone, avec ces quelques mots : si tu veux.
« C’est quoi ? » demanda Eric
« La preuve qu’on a sans doute compté un peu plus que ça. Tu devrais aller regarder dans ta tente, pour voir si tu n’aurais pas un message. »
Eric parti, je rangeai soigneusement le petit mot dans mon portefeuille, et réintégrais mes affaires dans la tente. Il revint après quelques instants.
« Elle m’a laissé un mot ! avec son téléphone. Elle dit qu’elle espére me revoir ! »
Comme des collégiens, nous étions de nouveau heureux, même si il était difficile d’envisager une relation longue. J’en étais à découvrir les femmes ? De là à être fidèle, c’était encore un peu tôt, et il en était de même pour mon ami Eric. Le seul fait de savoir que nous n’avions pas perdues définitivement des partenaires avec lesquelles nous nous entendions si bien suffisait à notre bonheur.
Cependant la journée s’étira, et atténua cette euphorie. Nous retrouvâmes le groupe de vacanciers, à la plage, mais nous n’étions plus si enjoués à ces jeux de séduction stériles, qui nous convenaient quand nous savions que nous aurions notre ration de sexe, le soir.
Le lendemain était le jour où je devais aller faire de la voile avec Océane. Malheureusement, si le beau temps était au rendez-vous, le vent était absent. Je passai donc à l’auberge pour prévenir Océane, mais elle était absente. Je me rendis donc au village, et allai sonner chez sa grand-mère où elle résidait l’été. Elle vint m’ouvrir, vétue d’un jean, et d’un tee-shirt blanc, m’accueillit dans la cuisine.
Je lui expliquai l’absence de vent, lui disant que ce n’était que partie remise.
« Le soucis, c’est que je n’ai que quelque jours de répit. Si tu veux, je peux passer te chercher avec le Chris-Craft, et on fait un tour au moteur. » proposa t’elle.
« De toute façon j’avais l’intention d’aller me baigner. J’amènerais une stagiaire qui est en repos. »
J’acceptai, bien que déçu qu’elle ne soit pas seule.
En le quittant, j’eus l’idée d’aller saluer Deborah. Son agence immobilière, était une petite officine, dans un coin de la place principale. J’entrais et la trouvai en pleine conversation avec des clients. Me voyant, elle s’excusa et vint vers moi
« C’est sympa de venir me voir » me dit elle après m’avoir fait la bise.
« Je pensais qu’on aurait pu déjeuner » avançai-je.
« Non, tu vois, je suis avec des clients potentiels. Je ne vais pas être libre. » expliqua t’elle en douchant mes espoirs. J’avais rêvé en pensant que moi, jeune mec de 22 ans, je pouvais intéresser cette splendide femme, largement mon ainée. Elle avait un job, et était sa propre patronne, et je n’étais qu’un jeunot, pas encore si installé dans la vie.
Je m’apprêtais à repartir quand elle ajouta.
« mais demain, si tu veux, je n’ai pas de rendez-vous le matin.Tu passes me chercher ? »
J’acquiessai, et la laissai travailler, rassuré par ce rendez-vous.
De retour au bord du lac, je cherchai Eric, avant de me souvenir qu’il avait un rencart avec Patricia. Je déjeunai d’une saucisse frite, achetée au camion, à l’entrée du camping, et me préparai ensuite pour l’après-midi. Bermuda bariolé et Tee-shirt noir avec une paire de claquettes, un grand drap de bain, et l’incontournable crème à bronzer. J’attendais depuis dix minutes sur le ponton de la marina, quand je reconnus le bateau de Océane, un coque éfilée rouge, qui fendait doucement les eux lisses, dans le ronronnement du V6. L’étrave se dirigea vers moi, et le in-board, vint s’accoter au ponton, stoppé par une inversion de l’hélice, d’une main de maître par Océane,
Je sautais à l’intérieur, tendu de cuir blanc, et m’assis sur le siège passager, à la gauche d’Océane.
Le moteur ronronna et l’embarcation fit demi-tour vers le large, à petit vitesse.
Sur le matelas de bronzage, à l’arrière, une longue fille brune, cheveux, mi-longs, à la peau claire, vétue d’un bikini rouge, tourna la tête vers moi quand Océane la présenta :
« Je te présente, Chrystelle. Elle est en stage chez nous. Chrystelle, voici Steve, un copain »
« Enchanté » emis-je, très original
«Je vous ai déjà vu, à l’auberge » dit elle. Et elle me fit un geste de la main, sa bouche pulpeuse mimant un baiser ; après quoi, elle se détourna et se mit à plat ventre.
En s’éloignant du bord, Océane, enleva son tee-shirt qu’elle posa sur le tableau de bord.
Campée sur ses deux jambes, légèrement écartées, vétue d’un slip de bain,noir, qui tenait par deux ficelles nouées sur ses hanches, les deux mains sur le volant, ses cheveux flottant au vent, elle avait une allure folle. Elle n’avait pas la silhouette éthérée des mannequins de mode, mais plutôt une allure de sportive, au corps musclé mais svelte, aux cuisses pleines, au fessier rebondi et haut, au ventre plat, aux seins bruns et fermes aux pointes arrogantes.
Son profil au port altier, menton bien dessiné, pommettes saillantes, sous des yeux en amandes défiait le vent, les lèvres charnues serrées sous son nez en trompette. Sortis de la zone limitée, elle mit les gaz, et la coque s’arracha à l’eau, le nez se releva, et le sillon d’écume se creusa sou s la poussée du puissant moteur. Le bateau, déjaugé, filait en tapant sur le léger clapot, décrivant des arabesques blanches sur le bleu sombre du lac, au gré des changements de direction. Elle contourna un ilot pour foncer vers le pont menant à l’ile principale, coupa les gaz au dernier moment, juste assez pour que l’étrave retombe dans l’eau, aplatissant la coque pour passer sous l’obstacle, avant de réaccélerer pour traverser ce deuxième bassin à toute vitesse, et de s’engager dans un dédale de vallées inondées, glissant sur l’onde, et virant au gré des méandres des ces vallées.
Obliquant à gauche dans un dernier bras qui s’étirait en longueur, elle ralentit progressivement, pour finir par stopper et arrêter les moteurs. Elle sauta ensuite sur le pont avant et lança une ancre flottante à l’eau.
Debout sur le pont immaculé, elle se tourna vers moi
« Toi qui me mates depuis le départ, profites-en , ça ne sera pas tous les jours fête ! »
Elle tira sur les ficelles de son slip, et le bout de tissu libéré, chut sur le pont, dévoilant une toison brune fournie, mais soigneusement taillée, qui encadrait sa fente. Puis elle se retourna, livrant à mon regard son côté pile intégralement bronzé, et ses fesse charnues, avant de plonger dans le lac et de s’éloigner en nageant vigoureusement. Après quelques brasses, elle se retourna et me cria :
« Prends ton temps avant de te baigner. Je crois que Chrystelle voulait te connaître mieux. »
Je me tournai vers l’intéressée, qui s’était levée et s’avançait vers moi. Sans mot dire, elle s’approcha, et vint déposer un baiser sur mon épaule, avant de lever la tête, et de m’embrasser voluptueusement. Elle semblait n’avoir pas d’os et ses membres s’enroulaient autour de moi, comme des tentacules, se frottant à mes membres, mon torse, s’insinuant jusque dans les recoins les plus intîmes.
De mon côté j’explorais de mes mains son corps longiligne aux courbes sensuelles. Je délaçai son soutien-gorge, en l’envoyai sur les coussins,empaumant ses seins blancs et un peu lourds sur un buste étroit. Sa peau était d’une grande douceur, et frémissait sous mes doigts. J’entrepris de l’embrasser de la bouche au cou, descendant sur ses seins dont j’appréciai les formes de mes lèvres. Puis, je descendis sur son ventre, titillant son nombril du bout de la langue, et tombai à genoux devant elle. Je fis descendre sa culotte, qui alla rejoindre le soutif, et me retrouvai face à un ventre au léger renflement surplombant un sexe entièrement rasé. Je longeai les grandes lèvres avec ma langue, l’insinuant entre elles, dégageant la chair rose, en haut de laquelle se développait un clitoris, gorgé de sang. Je la caressai, et introduisis mes doigts dans sa cavité, qui commençait à être trempée.
Elle me releva, et me tournant le dos, se mit à genoux sur la banquette. Je me collais à son dos, l’entourant de mes bras, saisissant sa poitrine pour la malaxer. Elle tendit la croupe vers moi, et je n’eus qu’a m’avancer pour l’embrocher. Je m’enfonçai au fond de son ventre, et balançait mon bassin, la pénétrant chaque fois un peu plus, sans cesser de triturer sa poitrine, dont les tétons sensibles la faisaient se cambrer et s’agiter de façon désordonnée.
Elle donnait de la voix, ponctuant l’acte depetits jappements de plaisir, jusqu’à ce qu’elle jouisse dans un feulement long et aigu. Elle passa alors sa main entre ses jambes, et saisit ma queue, la sortant pour la remonter dans son sillon jusqu’à son plus étroit orifice. Elle ajusta mon gland à l’entrée, et, poussa son cul en arrière. Mon sexe pénétra d’un coup et coulissa sans retenue dans son étroit fourreau. Elle entama un mouvement avant-arrière rapide, venant taper ses fesses contre mes couilles de plus en plus vite, en gémissant continuellement, et je ne pus résister longtemps à un tel traitement. Je jouis à grands jets en elle en clamant mon plaisir.. Elle se retourna pour m’embrasser, et sauta dans l’eau. Je plongeai derrière elle, et nous nous ébattimes dans l’eau de cette crique isolée, rejoignant Océane. Rafraichis, nous rejoignîmes le bateau. J’eus droit au spectacle de Océane, montant devant moi à l’échelle arrière, avec une vue imprenable sur son postérieur, chaque échelon découvrant son abricot aux lèvres renflées, ou son petit trou étoilé.
Quand j’embarquai à bord, elle avait réintégré son slip, et se séchait les cheveux . Chrystelle était retournée sur le sun deck, mais n’avait pas remis son soutien-gorge.
Le retour se fit de nouveau à une vitesse infernale. Un crochet pour déposer Chrystelle à « l’auberge » après qu’elle ait remis un tee-shirt, et Océane, me ramena au camping.
Je ne pus m’empêcher de lui poser la question.
« Dis moi ce que tu veux ? Je ne comprends pas tout à fait cet après-midi. »
« Tu n’as pas apprécié ? »
« Tu savais que cette nana allait me sauter dessus ? »
« Non, ça je l’ignorais, mais elle m’avait dit qu’elle te trouvait « pas mal » après t’avoir vu à l’auberge. »
« Enfin, tu passes ton temps à me rembarrer parce que je suis volage, et que je drague des filles, et tu en jettes une dans mes bras. »
« Depuis quelque jours, je te sens triste, un peu mélancolique, alors je me suis dit que ce serait une bonne idée de te proposer un dérivatif. » m’expliqua t’elle
« Et si elle n’avait rien fait ? »
« On se serait juste baigné, mais elle avait un faible pour toi. »
« Et si j’avais refusé ? »
« Alors ça, je sais trop bien comment les mecs sont faits. Quand tu tortilles un peu du cul devant eux, ils ne savent pas résister. »
« Mais tu sais bien que c’est toi qui m’intéresse, et c’est avec toi seule que j’aurais aimé passer cette journée. » lui déclarai-je
« Je ne sais pas si tu le mériteras un jour. En tout cas ce n’était pas pour aujourd’hui. Et puis, j’ai un côté voyeuse. Je n’ai pas détesté te voir enfiler cette pouliche. Peut-être bien que te voir en action, me donnera envie, un jour de sauter le pas avec toi. »
« Tu es comme ça avec tous tes mecs ? » demandai-je
« D’abord, tu n’es pas mon mec, et ensuite, comme toutes les filles, j’ai connu bien moins de mecs, que toi de filles. »
Notre arrivée au ponton de la marina mit fin à cette discussion. Elle me déposa après m’avoir promis de venir au « California » avec moi, le soir même.

J’avais récupéré Eric, et Patricia, et après être passé Chercher Océane, nous étions allé directement au « California » Il était un peu tôt, mais, la boite ouvrait ses portes à 21h30. La clientèle Belge, et Hollandaise (Il n’y avait quasiment pas d’allemands) dinant très tôt. J’avais appris par Ingrid, que dans son pays, les discothèques fermaient à minuit pour la plupart, ce qui me semblait ridiculement tôt. Je réussis à trouver une place sur le parking. A l’intérieur, il y avait déjà pas mal de monde, période estivale oblige et la moyenne d’age était basse. Une population d’ados parmi laquelle nous faisions figure de vieux. La musique assourdissante résonnait dans l’espace clos et sombre, transpercé par les rayons des projecteurs de couleurs. Dans cette ambiance enfumée, je nous dégottais unes table sur la coursive. Nous descendîmes ensuite pour danser, nous agitant sur les tempos à la mode. Je fis danser le rock à Océane. Nous avions déjà eu l’occasion de le faire à plusieurs reprises et les réflexes revinrent rapidement. Elle tournoyait en souplesse, en des passes variées, et je m’éfforçai de ne pas lui écraser les pieds. J’avisai, sur la piste de danse au moins deux des filles que nous draguions avec Eric à la plage, dont la plus délurée qui se prénommait Yollanda. Chrystelle qui avait dû arriver après nous, vint se trémousser sur le dance floor, vite entourée de garçons que son jean blanc et un top quasi transparent attiraient comme un aimant. A la première série de slows, j’enlaçai Océane, que comptais bien ne pas laisser filer.
« Je ne m’attendais pas à retrouver ma cousine »me confia t’elle, en regardant vers Patricia, qui faisait la ventouse contre Eric
« Tu vois qu’elle a trouvé un chevalier servant » répondis-je « mais ta cousine est loin d’être une oie blanche »
« C’est ce qu’on dirait. C’est toi qui a fait venir Chrystelle, interrogea t’elle
« Non, mais c’est peut-être toi. Peut être vas tu encore allumer un incendie que tu lui laissera éteindre. » commentai-je ironique
Autour de nous, l’ambiance était chaude. Les couples frottaient à qui mieux mieux. Chrystelle était serrée entre deux gars, l’un face à elle l’étreignant, les mains palpant ses fesses, et l’autre la serrant par derrière, les deux mains sur ses seins. La blonde Yollanda était serrée de près par un aventurier, qui glissait ses mains sous sa robe déboutonnée à plusieurs endroits. D’autres se roulaient des pelles en se caressant sans retenue par dessus leurs vêtements. J’aperçus Eric, qui quittait la piste de danse, entrainant Patricia.
« Je n’étais pas venue depuis une paire d’années, mais les ados sont de plus en plus libérés » constata Océane.
« Raison de plus pour en faire autant » tentai-je, mes mains descendant sur sa croupe.
Elle se raidit un peu.
« Ce n’est pas parce que tu as vu mon anatomie, que tu as des droits dessus. » lâcha t’elle.
« Il faut bien que je vérifie, si ce que j’ai aperçu est aussi ferme que ça en a l’air. »
« Tu as toujours réponse à tout » rit elle, en se rapprochant sans enlever mes mains qui caressaient son fessier. » C’était doux et ferme à la fois sous le tissu.
La série touchant à sa fin, je proposai d’aller nous désaltérer. Dans la pénombre de la coursive, nous longeames la balustre jusqu’à l’alcove du fond, et nous arrêtames.
Patricia, était entrain d’embrasser le torse d’Eric. Sa mini jupe relevée, découvrait une fine culotte dans laquelle la main d’un autre homme était en train de s’activer. Sa main gauche s’agitait à l’intérieur du jean de celui qu’elle était en train d’embrasser.
« Ce n’est pas parce que c’est ma cousine que ça ne peut pas être une grosse salope. » commenta Océane, en quittant ce coin, un peu trop chaud.
Vers deux heures du matin, , je raccompagnai Océane. Arrivés devant sa maison, je l’embrassai et passai une main sur ses cuisses, moulées dans un legging noir qui n’avait pas dû faire phantasmer que moi. Je dois dire que je ne trouve pas que le jean’s, universellement adopté, par les hommes comme par les femmes, mette celles-ci en valeur, surtout quant il est trop serré : ça fait des jambes boudinées, ça écrase le postérieur, et fait ressortir le ventre. Rares sont les femmes qui savent en faire un atout. Je préférais le legging, qui souligne sans oppresser les formes féminines. Océane avait sobrement revétu une chemise de soie, un peu longue, et des tennis blanches pour compléter sa tenue, toujours un peu sportive. Sa chemise qui virevoltait en dansant, son décolleté, assez plongeant, et ses longues jambes, en faisaient une tenue sexy.
« si tu cherche quelqu’un pour la nuit, tu avais le choix au California. »railla t’elle
« Tu sais bien que c’est toi qui m’intéresses » murmurai-je
« Ouais, jusqu’à ce que tu m’aies sauté, comme les autres. »
« Depuis le temps qu’on se connaît, tu sais que je n’attends que toi » lui déclarai-je « le jour où tu seras à moi, je laisserai toutes les autres. »
« Si un jour j’accepte, d’être à toi, comme tu dis, il faudra que tu m’aies été fidèle bien avant. »
« Admets que je ne peux t’être fidèle si on est pas ensemble. »
Pendant ce temps, ma main, massait sa cuisse, descendant sur son genou, et remontant, à chaque fois, un peu plus haut. Passant sous sa chemise, je découvris la peau au dessus de ses hanches. Elle se dégagea et sortit de la voiture. Je bondis au dehors et la rattrapais au moment où elle atteignait le portillon du jardin. Je l’attrapais par le bras, la fis se retourner, et lui plantai un baiser, sur ses lèvres closes, qui finirent par s’entrouvrir pour laisser nos langues se rejoindre. Tout en l’embrassant, je tirais sur sa chemise. Les boutons pressions se dégraffèrent un à un, du haut en bas, et j’écartais les pans, mas mains trouvant le chemin de ses seins dodus aux pointes durcies. Je la sentais réceptive à mes caresses, et continuai à la couvrir de baisers, venant sucer et mordiller ses seins. Elle appuya sur ma tête, la plaquant sur sa poitrine. Je fis glisser mes mains le long de son dos pour caresser sa croupe callipyge par dessus le tissu. Elle soupirait d’aise, et m’embrassait dans le cou. Mes doigts se faufilèrent sous le legging, et empoignèrent les deux globes en un massage appuyé. Je passai une main entre ses fesses découvrant son sexe trempé de désir. J’y introduisis un doigt en massant des autres, sa chatte et son clito. Le traitement semblait lui plaire. Je la sentais haleter contre moi. Je passai mes mains sous l’élastique et tirai le legging jusqu’à ses genoux. Elle eut un mouvement de recul, mais je tenais fermement ses fesses, et m’agenouillai, très vite remplaçant mes doigts par ma langue. La fourche de ses jambes s’écarta, me laissant accès à son sexe humide et chaud. Je la butinai de la langue, le nez dans sa toison. Elle leva un jambe et se dégagea du leggin pour la poser sur mon épaule, s’ouvrant un peu plus à ma langue curieuse, vite rejointe par mes doigts qui investirent sa cavité. Un peu plus bas, j’entendais passer quelques autos sur la rue principale, et je priai intérieurement pour qu’aucune d’elle ne tourne et nous prenne dans le faisceau de ses phares, Océane, quasi nue, sa chemise ouverte pour tout vêtement, et moi agenouillé devant elle, la tête dans son intimité. Sa chatte avalait maintenant trois de mes doigts, qui coulissaient en cadence en elle. De Nouveau elle plaqua ma tête, contre elle, balançant son bassin au devant de mes incursions. La cyprine coulait à l’intérieur de ses cuisses et sur mon menton. Elle jouit dans une crispation, sans un mot. Puis elle ramassa son Leggin qu’elle me tendit pour que je m’essuie, pendant qu’elle reboutonnait sa chemise. Je me rapprochai d’elle, commençant à déboucler ma ceinture. Elle posa sa main à plat sur mon jean, interrompant mon geste.
« C’était bon, merci »me glissa t’elle, « mais n’oublie pas ; la fidélité d’abord. »
Et faisant demi tour, elle s’en fut. La dernière chose que je vis, fut son cul magnifique, dépassant de la chemise, captant la lumière de l’éclairage public.
Je compris que la partie n’était pas gagnée.

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