Kristine 8 Un Nouveau Départ !

A la maison, c’était le bazar. Bouteilles vides, odeur de clopes. Alain avait remis ça avec l’alcool et avait invité ses potes pour le fêter. Retour à la case départ avec en plus une maison à remettre en ordre. Comme si la semaine de boulot n’avait pas été stressante. En plus Damien n’était pas là. Je me maudissais de m’être laisser aller comme la dernière des salopes avec David, d’en avoir retiré aucun plaisir. Tout ça alors que j’avais repoussé un amant qui me procurait tant de bonheur et pour lequel j’avais une réelle inclinaison. Je me suis effondrée dans le canapé, vidée. Je suis montée prendre une douche pour me rafraîchir et aussi pour m’ôter les pensées grises de ma tête. La porte de la chambre de Damien était ouverte, son ordinateur allumé. Sur l’écran de veille la photo de Sophie, ma fille, souriante épanouie. C’est fou comme elle me ressemble. Il y a une photo de moi à cet âge là dans un album. On pourrait nous confondre, plusieurs s’y sont déjà trompés.
J’ai pris la douche, puis je me suis mise au rangement. J’avais enfilé un tee shirt et un jogging sans rien dessous pour être plus à l’aise. J’en étais à l’aspirateur quand Damien est rentré. Il avait la tête des mauvais jours.
-Bonjour, Kristine. Heureux de vous revoir. Comment s’est passée votre semaine?
-Plutôt bien, mais fatigante. Mais vous, vous n’avez pas l’air dans votre assiette.
Il avait l’air abattu et semblait avoir perdu de son assurance. Je ne l’avait jamais vu dans cet état. Ce n’était plus le jeune homme dominateur qui m’avait fait repousser mes limites, mais un jeune hésitant et peu sur de lui.
-Effectivement, Sophie m’a signifiée qu’elle ne voulait plus me voir. Elle est amoureuse d’un autre garçon. Elle revient ici dans trois semaines pour les vacances, ensuite elle retournera travailler là bas pendant 6 mois. Je cherche un nouveau logement, mais ce n’est pas facile avec mes revenus.
- Ne vous en faites pas, Damien.

Je vous aiderai tant que je peux. Vous êtes mon rayon de soleil. Et cette semaine loin, d’ici m’a montré à quel point je tenais à vous.
- Kristine, moi aussi j’ai réfléchi et je pense vous aviez raison quand vous m’avez repoussé. C’est plus raisonnable ainsi. Nous ne nous ferons plus mal.
Il était au bord des larmes et je l’ai serré dans mes bras. Il était tremblant et je le tenais dans mes bras comme une mère aurait pu prendre son .
-Voyons ne nous laissons pas aller. Que diriez-vous si je vous invitais ce soir? Je suis en fonds.
Je pensais bien entendu aux billets dans mon sac. Et ils me brûlaient les doigts comme de l’argent malhonnêtement gagné. Moi qui avais toujours compté scrupuleusement, je me retrouvais avec une somme illégitime et je me sentais coupable d’avoir malgré accepté. J’ai revêtu la robe courte que Damien m’avait offert et nous avons passé la soirée dans le quartier commerçant entre bars, restaurants et vitrines de boutiques. L’alcool nous tournait un peu le tête et nous faisait oublier nos tourments. Nous nous somme arrêtés devant une boutique de lingerie.
- Vous me voyez porter des trucs de comme ça, Damien? Je me demande bien qui peut porter ce genre de choses au quotidien.
- Ne vous sous-estimez pas Kristine. Ce genre de sous-vêtements mettraient en valeur vos formes. Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes attirante. Je dirais même qu’au quotidien vous essayez de le cacher. Mais malgré vous ce sont des choses que les hommes sentent. Un jour, vous retrouverez l’amour et porter ceci vous sera alors naturel. C’est ce que je vous souhaite.
Quand nous sommes rentrés, il était tard. Nous étions seuls dans la maison puisqu’Alain avait repris la route pour plusieurs jours. Quand nous nous sommes embrassés avant de nous coucher nos lèvres se sont effleurées mais ni l’un ni l’autre ne nous sommes aventurés à un baiser profond.
Vers trois heures du matin. J’étais réveillée. Les événements de ces dernières semaines me trottaient dans la tête et me rendaient nerveuse et agitée.
Je me suis levée pour prendre un calmant. Sur le chemin du retour je suis passé devant la chambre de Damien qui était entrouverte. Comme une automate je suis entrée à l’intérieur. Je voyais dans l’obscurité son corps nu éclairé par la pâle lueur de l’extérieur. Il était tellement beau endormi, j’en avais tellement envie. J’ai sorti un sein de ma nuisette et ai commencé à me le caresser imaginant notre étreinte. J’étais excitée à l’idée de le surprendre ainsi endormi. J’ai passé ma main entre mes jambes, mon sexe était mouillé. En ramenant mes doigts sous mon nez, j’ai su que je sentais fort et cette odeur m’a excitée. En silence je me suis accroupie près de la couche et j’ai commencé a lécher son membre viril. Un filet visqueux et salé s’en écoulait et son goût remplissait ma bouche. Il avait grossi et son gland retroussé remplissait ma cavité buccale.
-Sophie, Sophie, mon amour tu me fais du bien continue.
Il était encore dans un demi-sommeil. Je ne me suis pas dérobée. J’ai fait aller et venir ma tête autour de son membre qui avait atteint ses proportions maximale et me remplissait totalement. J’ai continué de le branler de ma main tandis que ma bouche est descendue le long de son chibre jusqu’à ses couilles que j’ai léchées avec délectation. Il avait eu la délicatesse de se raser complètement et c’était vraiment exquis de gober ses boules. Je n’avais jamais encore le plaisir de goûter un homme entièrement lisse et dois dire que c’était un vrai délice et je m’enhardissait à découvrir des plaisirs inconnus. Il gémissait.
-Sophie, tu me rends fou. Continue, continue je t’en prie. Tu m’as tellement manqué.
De sa bouche, s’échappaient des gémissements et il creusait les reins écartait les jambes pour mieux se donner à mes caresses. Suis descendue à la racine de ses couilles avec ma langues. D’une main je le branlais avec vigueur, de l’autre je triturais et griffais ses testicules sans ménagement. Ses halètements m’encourageaient à y aller de plus en plus fort.

-Prends mon petit trou, il est à toi.
Il n’était plus question de pudeur ni de retenue. Ma tête était entièrement tournée vers le plaisir que je lui procurais et ma langue s’est insinuée dans son sillon fessier et je me suis appliquée à découvrir cette nouvelle partie de son anatomie qui s’ouvrait à ma curiosité de femme excitée. La pièce était remplie de nos gémissements car même si il ne me touchait pas, je répondais à ses soupirs par les miens échangeant ainsi la montée de nos plaisirs.
J’ai introduit deux doigts couverts de mon propre jus à l’intérieur de son anus et j’ai découvert l’intérieur de lui. Il se tortillait pour mieux venir à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Ses gémissements étaient devenus des cris. De l’autre main je continuais de le branler. J’ai fini par synchroniser mes mouvements. D’un côté je pistonnais son cul tandis que ma main serrée autour de son gland allait en venait. Lui non plus n’était pas en reste, son bassin suivait le même rythme. Et puis tout s’est emballé, ses muscles se sont contractés avec une force incroyable autour de mes doigts, tandis que le sperme giclait à une distance inouïe et que sa bouche poussait des rugissement animaux. J’avais le coeur battant, j’étais paniquée par ce qui venait de se produire. Je ne savais plus où me mettre, ni quoi dire. J’étais confuse je savais pas qui de Sophie ou de moi avait été la cause de ce déchaînement de plaisir. Je me suis enfuie dans la salle de bain où je me suis mise sous la douche chaude pour retrouver mes esprits.

Au retour, je suis directement rentrée dans ma chambre. Je ne voulais rien casser de ce moment. Je ne voulais pas retomber du nuage qu’avait été ce moment. Pourtant quelques minutes plus tard c’est lui qui sans un mot est revenu me chercher et me guidant par la main, il m’a guidé dans son lit.
-Sophie tu m’as tant manqué. Tu ne sais pas à quel point je t’aime.
Sa langue a envahi ma bouche et je lui ai rendu son baiser chaud et sensuel.
Ce sont ensuite mes mamelons autour desquels sa langue s’est mise à tourner. Ses dents qui mordillaient mes tétons m’arrachaient des gémissement. J’ai descendu la tête pour l’inviter vers mon sexe. J’avais envie qu’il boive toutes les sécrétions qu’il faisait couler en moi. Jusque là j’avais toujours été réticente à ce genre de caresse mais là c’est moi qui les réclamaient. Je tenais sa tête je frottais son visage, sa langue contre mon intimité. Je voulais qu’il me baise avec sa bouche, qu’il me fasse hurler de plaisir, mais, malgré ou à cause de mon excitation ça ne venait pas.
-Prends moi avec ta queue, Prends moi fort. Fais moi jouir…
Son membre est entré en moi et ça a été un feu d’artifice de sensation. J’ai enchaîné les orgasmes à intervalle rapproché. Je n’avais jamais connu cela. Mon corps m’échappait totalement. Nous étions en sueur. Plus il me pistonnait et plus je le voulais profondément en moi. Ce qui nous a arrêté c’est une crampe dans à la cuisse. Et oui, ces choses là arrivent! Nous étions tous les deux essoufflés et tremblants de plaisir. Cette nuit là, nous avons fait l’amour quatre fois dans une fusion totale. Nous étions repus et heureux.
Quand je me réveillai, il était tard et Damien avait préparé le café et les tartines. J’avais uniquement passé un déshabillé quand je l’ai rejoint à la cuisine.
-C’est gentil, Damien d’avoir tout préparé.
-Kristine, je voulais vous dire pour cette nuit….
Il avait l’air confus et gêné.
-Damien, écoutez-moi bien. Vous n’avez rien à vous reprocher. Ce qui s’est passé cette nuit restera entre nous. Vous vous êtes livré comme rarement et vous n’avez pas à regretter. Moi aussi je suis bouleversée par ce moment mais à aucun instant, je n’ai de remords. Vous me servez un café?
Le reste du déjeuner s’est passé en banalités puis Damien a quitté la maison pour se rendre à la fac. J’avais le coeur léger. Je savais que je voulais garder Damien, vivre à fond cette passion. Que cela dure encore une nuit, une semaine ou un an. J’étais prête à tout sacrifier pour cela.
-Vous avez l’air radieuse ce matin me dit Olivier mon adjoint. Votre séjour s’est bien déroulé.
-Très bien, je vous remercie.
Il me détaillait du haut en bas. C’est vrai qu’il n’avait l’habitude de me voir robe. Il faut dire que j’avais enfilé un robe en laine moulante que je ne portais que rarement et aussi j’avais sur le maquillage pour masquer les excès de la veille. Olivier avait l’air troublé. J’ai moi aussi rougi. Pour en avoir le coeur net je suis descendue dans le hall. Pas de doute, ça se voyait. Quand je dis « ça », je pensais à ma culotte. J’avais omis qu’avec ce genre de robe il fallait porter des sous vêtements discrets et les marques d’élastique se voyaient. Je dirai même qu’on ne voyait que ça. Et plus la journée passait plus je me sentais gênée. Quand mon patron m’a appelé pour un rendez-vous, ni une ni deux j’ai filé au toilettes pour enlever ma pièce de lingerie disgracieuse.
-Cette robe vous va à ravir, Kristine. Cette semaine hors du cadre de l’entreprise semble vous avoir fait le plus grand bien. Mais ce n’est pas pour cela que je vous ai convoquée. Notre directeur technique, monsieur D va nous quitter pour des raisons qui lui sont propres. J’ai le choix entre engager un nouveau directeur ou faire appel aux forces internes de l’entreprise. C’est pourquoi j’ai pensé à vous pour assumer une partie de ses responsabilités. Mais ceci nécessitera plus de disponibilité et d’engagement de votre part. J’ai pu mesurer à quel point vos compétences pouvaient nous être précieuses.
Il s’était approché de moi et il avait posé sa main sur mon épaule. Il se tenait maintenant près de moi. Sa proximité avec mon corps était gênante. Ce n’était pas fortuit. Il ne s’agissait d’une proposition sexuelle à proprement parler, mais il y avait dans son comportement comme des insinuation malsaines.
- En tout cas, nous comptons sur vous pour le suivi du dossier avec M. David D avec qui vous avez si bien collaboré… Je pense que vous avez la classe et l’aplomb pour ce genre de poste.
Lui aussi me déshabillait du regard. J’étais perdue et confuse.
-Je viens de vous faire virer une prime d’intéressement. Donnez-moi, votre réponse en ce qui concerne ma proposition pendant la semaine.
-Bien, monsieur le Directeur. Je vais réfléchir.
Tout se bousculait dans ma tête. Une promotion inespérée, une prime, mais aussi l’utilisation de ma féminité dans un but de séduction voire plus. Si j’avais été un homme, jamais on ne se serait comporté de cette manière avec moi. Jamais on ne m’aurait payé aussi peu pour les responsabilité que j’avais assumée jusqu’alors. Dans l’entreprise j’allais arriver dans un cercle uniquement occupé par des hommes. Il faudrait trouver les bons arguments et jouer des bonnes armes pour réussir à m’affirmer. Ma décision était facile à prendre, mais il fallait en négocier le prix.
- Je vous félicite, Kristine m’a dit Olivier quand je lui ai annoncé la nouvelle.
Sans doute pensait-il que lui aussi grimperait les étages avec moi. Comme si j’ignorais que, bien que je sois son responsable, il touchait 15 % de plus que moi… J’ai consulté discrètement mon compte pour me rendre compte du montant de la prime qui était, je l’avoue, assez convaincante. Il n’y avait plus à hésiter.
En sortant du travail je me suis arrêtée chez le coiffeur. J’ai tendu à la coiffeuse à la coiffeuse mon téléphone portable pour lui montrer une photo de ma fille, Sophie.
-Vous pensez que cette coupe m’irait bien? Vous ne trouvez pas que ça ferait trop jeune?
-Et tant que vous y êtes, je voudrais la même couleur.
C’est vrai que la couleur brune et le carré court m’allaient bien. C’est comme si j’avais rajeuni de 10 ans. Je suis donc rentrée à la maison, avec la culotte dans le sac à main et la même coupe de ma fille.

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