Collection Histoire Courte. Les Mûres (1/1)

• Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas.

C’est la chanson que je chante à tue-tête au bord de la forêt où je suis venue ramasser des mûres pour en faire des confitures.
Il y a deux ans, que je viens ici en me promenant, en ramasser pour faire des confitures de mûres pour mes s.

J’ai trente-quatre ans, blonde aux yeux bleus et pourtant seuls avec mes deux s, j’étais heureuse dans notre maison à environ deux kilomètres d’ici, quand Nicolas celui qui m’avait eu vierge s’est tiré avec une Péruvienne.
Il m’a laissé avec Raoul et enceinte d’Hugo, depuis mon avocat m’a obtenu le divorce pour abandons du domicile conjugal, mais bien sûr avec seulement les aides de l'État.
Cela fait deux ans que je tire la ficelle pour vivre et ces confitures de mûres vont remplacer la pâte à tartiner.
J’en fais même avec les petites reines-claudes de notre jardin et les cerises au printemps, j’en fais assez pour en donner une grande partie à un producteur de miel, Pépé comme je l’appelle allant les vendre au marché.
Pépé est content de notre collaboration, car son chiffre d’affaires sur la vente de son miel à augmenté de plus de 20 % depuis qu’il propose mes produits, grâce à cela, il ne me prend aucune commission.
Tant bien que mal, avec les quelques ménages que je fais, à la pharmacie, chez mémé Madeleine, j’élève mes s aidés par ma mère chez qui ils vivent la plupart du temps, car pour exemple, la pharmacie, je vais faire le ménage à 6 heures du matin.

C’est le cas ce dimanche matin, ou profitant du beau temps, je suis parti en chantant, espérant comme les années passées, qu’aucune personne n’est venue ramasser une partie de mon revenu annuel.
Ouf, c’est mon jour de chance, il y en a tellement que je vais pouvoir faire le double de bocaux que l’an passé.
J’ai déjà fait les trois-quarts de la cueillette en chantant cette comptine, sans penser que c’est parce que j’ai un peu peur au bord de ce bois.



C’est à ce moment que j’entends du bruit derrière les ronces, tellement épaisses que je ne voyais pas qui se déplaçait, j’entends des jurons, me rassurant, j’ai surtout peur des sangliers qui pullule dans notre secteur, malgré les chasseurs, les agriculteurs se plaignent des dégâts qu’ils font surtout dans leurs champs de maïs.

• Merde, ça fait chier, je suis tout égratigné, excuse-moi Véronique, je ne t’avais pas vu, comme un con, j’ai vu que j’étais derrière le chemin et j’ai voulu sortir au plus court.
J’espère que je ne t’ai pas fait peur, j’étais venu trouver des trompettes de la mort après l’orage d’il y a deux jours, regarde, j’en ai rempli deux paniers, par-derrière cette haie de ronces où tu cueilles tes mûres, il y en a encore trois fois plus.
• Vas-tu revenir les ramasser, Adrien ?
• Non, j’en ai assez pour les faire sécher et me faire des omelettes dans ma chambre toute l’année.
• C’est vrai que tu es logé par ton patron au-dessus du garage, tu te prépares à manger.

J’étais cliente au garage du temps où je vivais avec Nicolas, j’allais faire le plein et j’ai vu ce grand garçon arriver après son école de mécanique où il avait obtenu son CAP.
Quand Nicolas m’a fait faux bond, Lucien son patron a racheté le gros 4x4 que nous avions acheté trois mois plus tôt après que mon pourri de mari eut été au Pérou pour travailler sur un barrage.
C’était sa spécialité et il partait à travers le monde, j’ai su après qu’il eût ramené une belle Péruvienne et qu’il l’avait installé dans un appartement qu’il louait dans la ville voisine.
Elle ne s’est pas adaptée et comme au barrage, ils lui ont proposé un poste à l’année, ils se sont tirés tous les deux.

Je vois rapidement le gain que je peux faire en revenant rapidement cueillir ces trompettes de la mort, malgré leur nom bizarre, c’est des champignons très recherchés pour mettre autour d’un rôti de porc.
J’achète mes bocaux en grande quantité chaque année, j’en ai rentré il y a peu, j’ai tout ce qu’il faut pour en faire autant de bocaux que je veux de mûres et de trompettes.

Pépé sera satisfait de proposer un nouveau produit naturel à ses clientes du marcher.

• Tu cueilles des mûres pour en faire des confitures, c’est vrai que j’en achète à Pépé au marché, tu es douée, elles sont succulentes, j’aime moins le goût des cerises, par compte tes reines-claudes, c’est un régal, tu viens d’en faire, je pense avec cette année à fruits jaunes.
• Merci, passe à la maison, je t’en donnerais quelques pots.
• Je les adore le matin sur une tartine au petit-déjeuner, je vois qu’il reste des mûres à ta gauche, finit là où tu es.

Il cueille plus vite que moi, surtout qu’il est plus grand.

• Dommage, regarde au-dessus de toi, il y en a un paquet et tu pourrais en faire au moins deux ou trois bocaux de plus.
• J’ai déjà les mains toutes griffées, elles sont trop hautes, laissons-les aux oiseaux.
• Attends, j’ai une idée, je vais te faire la courte échelle, tu vas pouvoir les attr.
• Tu crois, tu vas être assez fort pour me soutenir.
• Regarde ces bras, tâte, c’est du béton, tu sais mes parents m’ont donné une forte constitution et dans mon travail, je lève des charges tous les jours.

J’avance ma main, son bras est tout griffé, car il est venu en simple tee-shirt dans ce bois, quand je pose mon doigt sur son biceps, je ramasse une décharge.

• Eh, j’ai pris le courant.
• C’est normal, mes biceps sont alimentés sur le 380, alors on y va, il serait couillon de laisser tous ces fruits, à cette hauteur, ils vont pourrir sur place si nous ne les ramassons pas.

Il croise ses mains, se baisse et en un éclair, je suis à bonne hauteur, j’arrive à tenir mon équilibre malgré que mes seins soient presque cinquante centimètres au-dessus de sa tête.

• Descends-moi, ma main est pleine.

Pour me redescendre, je sens mes seins se frotter à mon nez, je vide ma main dans le panier et il me fait remonter.
Non seulement, mes seins se frottent sur son nez et quand il me redescend pour la deuxième fois, une sensation de fraîcheur se fait à la hauteur de ma chatte, quand je suis replacée pour cueillir, je comprends que sa bouche est juste à la hauteur de mon intimité et c’est son souffle chaud qui m’a donné cette impression de fraîcheur quand il me redescend.


• Dernier voyage Adrien, je vais tout avoir ramassé, tu as eu raison, tu es assez fort et je vais pouvoir faire plus de bocaux.
• Je te remonte, tu es une plume dans mes bras.

Une plume et en panique, je n’ose pas lui dire qu’à cette montée, j’ai senti sa bite frôlée par mon corps, il bande, entre son souffle chaud sur ma chatte et sa bite qui me touche, je suis tourneboulée.
Depuis la trahison de Nicolas, j’ai mis ma sensualité au placard et depuis la naissance d’Hugo, j’ai oublié que j’étais femme.
Mais dans la vie, il y a peu de différence entre le bien et le mal, quand il me fait redescendre, sa bouche se plaque sur mon sexe et il passe sa langue à travers mes vêtements.
Mon corps s’enflamme et je redeviens femme, quand il me pose au sol, mes bras enserrent sa nuque et malgré les mûres dans l’une de mes mains, je lui prends la nuque et nos bouches se rejoignent.

À ce moment, seule la bouche dévorant la mienne n’a d’importance, rapidement la différence d’âge entre nous va me ramener les pieds sur terre, mais sa bouche et sa main qui caresse mon sein, me laisse planer un certain temps.
Sa main sur mon sein glisse le long de nos corps et il se permet une chose que je devrais lui refuser, il caresse ma chatte comme il caressait ma poitrine, je suis chaude comme jamais je ne l’ai été.
Est-ce de l’abstinence que je me suis imposée, orientant ma vie uniquement vers mes s, mais cette bouche qui me fouille.
Mes mains pleines de mûres sur sa nuque, conjuguée à sa main qui se glisse entre les boutons de ma robe d’été, je suis prête à recevoir ce sceptre que je sens quand il retire sa main et qu’il recommence à la frotter sur mon vagin.

De l’autre côté du chemin, de l’herbe tendre nous reçoit, il me dépose sans que nos bouches se soient séparées, je sens que j’écarte mes cuisses dans le brouillard qui vient de tomber sur nous.
Comment est-il en moi, sans m’avoir ôté ma petite culotte, ce que je sais, c’est qu’immédiatement, je jouis, ma chatte est en feu, surtout qu’il est certainement monté comme un taureau, car je n’ai jamais été rempli par Nicolas.

Sommet de ma jouissance, quand il arrive au sommet de la sienne quand dans un grand râle, il décharge ses longs traits de sperme en moi.

Quand nous rentrons à mon domicile, il me refait l’amour sur mon canapé, nous mangeons, il a bon appétit.

• Adrien, merci, mais.
• Je sais ce que tu vas dire, notre différence d’âge, je m’en contrefiche, chaque fois que tu venais à la pompe à essence, à te voir, tu me faisais bander, alors l’âge maintenant que tu es à moi, je m’en contrefiche.
• Dis-moi, nous, pendant que les mûres cuisent à petit feu dans ma casserole en cuivre, ne pourrions retourner chercher les trompettes que tu n’as pas cueillis, je pourrais les vendre.

Nous y sommes allés, je vais pouvoir en faire plus de dix bocaux quand elles seront sèches, le carré d’herbes où nous avons baisé ce matin est toujours là, il me prend en levrette et une nouvelle fois, j’ai un orgasme.
Quand il a réussi, je l’oblige à venir se finir dans ma bouche, il semble vouloir rester avec moi et il faut que je lui fasse voir qu’il vient de trouver une vraie petite pute à sauter.
Lorsqu’une nouvelle fois, il se vide, j’apprécie autant son sperme que les mûres qui restent sur les parois de ma casserole après que nous ayons fait les bocaux.

Il y a six mois que nous avons emménagé ensemble, les commères ont comméré, mais nous nous en fichons.
Maman est contente de me voir heureuse, mais surtout à 75 ans, Adrien gardant les s le matin, les faisant déjeuner avant de poser Raoul à l’école et Hugo à la crèche, elle est soulagée.

Il n’y a eu qu’un seul problème, mais dont il n’a pas souffert, à l’âge d’Adrien, s’occuper des s d’un autre, c’est bien, mais il lui faut son propre fils.
Alors que je pensais ne plus er, je n’avais pas de contraception depuis la trahison de Nicolas, je n’en reprends pas, j’ai hâte de lui annoncer sa paternité.

En attendant, je dois aller à la pharmacie, alors comme nous petit-déjeunons ensemble, c’est avec amour que je le regarde m’étaler de la confiture de mûres sur ma tartine beurrée.

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