Une Chance De Cocu 8

- Nous pourrions nous tenir chaud?

Marlène a froid. J’accepte de lui faire une petite place à côté de moi, sur la couchette du chauffeur, derrière les sièges. Ma passagère propose. On se serrera, en tout bien tout honneur. Elle sait que je suis correct. Ma conduite l’a prouvé jusqu’ici.

Depuis qu'un dénommé Boubou a sauté ma femme sous mes yeux, depuis que mon Elodie a oublié que nous étions mariés et s'est offerte à ce gigolo, je suis moins sûr de résister à la tentation de la chair. Par bonheur j'ai Violette, mais ici, la candeur de cette jeune journaliste commence à m'étonner. La couchette est étroite bien que la demoiselle ait la minceur de son âge, vingt deux ans dont quelques années de régime. Cette chair toute fraîche rend la situation plus scabreuse pour moi. Je suis moins persuadé de ma vertu qu'elle.

Elle grelottait, elle se colle à moi, elle se sent beaucoup mieux contre moi. Elle n’a plus froid. Je m’échauffe. Pour plus de commodité j’ai passé un bras sous son cou, ma main malencontreusement s’est rabattue sur un mignon sein encore juvénile et un tétin hérissé. Marlène n'a pas protesté car l'espace est restreint; il faut faire contre mauvaise fortune beau visage. Protester ce soir contre des contacts involontaires pourrait, pense-t-elle vraisemblablement, mettre un terme à son expédition, à une expérience unique, selon elle. Elle attend beaucoup des jours à venir pour la qualité de son article

Et puis ma main n’a pas vraiment pris toute la mesure du globe en question. Juste un frôlement accidentel. Elle me tourne le dos. L’arrondi moelleux de son postérieur s’est lové dans le creux de mon ventre. Ca chauffe . Elle cherche sa place, remue. Sa croupe réchauffée à mon contact bouge contre un petit qui se met à enfler indignement dans mon pantalon.. Aïe, si seulement je m’endormais vite. Elle bouge encore. Malgré l’étroitesse de l’endroit elle réussit un demi-tour, ses genoux cognent mes jambes, son bras gauche passe sur mon flanc droit.



- Tu devrais passer ton bras droit au-dessus de mon bras gauche, on gagnerait de la place, dit-elle.

En effet nous sommes mieux ainsi, un bras sous son cou, l’autre sur son côté, je l’enlace. Nos souffles se croisent. Contre ma poitrine pointent ses petits seins, son ventre colle au mien, ses jambes cherchent la chaleur des miennes, nous tricotons innocemment des gambettes. Surtout je dois rester correct.

- Je suis bien comme ça, souffle-t-elle. Bonne nuit.

Mais dans mon pantalon l’indigne se réveille vraiment, enfle de plus en plus. J’en suis gêné. Heureusement la jeube femme ne semble rien remarquer. Et il y a son souffle léger sur mon visage. Si encore je pouvais me retourner pour échapper à la honte de cette manifestation incongrue de mon excitation sexuelle involontaire.

- Dis, Paul, tu dors ? Qu’est-ce que tu as dans ta poche? Un truc tout dur.

Ca y est, elle a senti. Est-elle naïve ou perverse ? Que répondre, je me tais. Elle veut savoir, sa main va se renseigner, saisit ma chair douloureusement serrée.

- Oh: mon Dieu! C'est ta...Tu me désires. Mais il faut le dire. Moi aussi...Dis, veux-tu de moi. l'un sur l'autre on sera plus à l'aise.

Ma journaliste a l’art du raccourci. Elle paraît satisfaite de l’effet produit, elle ne me lâche pas, applique sa main prisonnière de nos ventres, me tripote, prend mesure, me fait occuper le peu d’espace disponible dans mon slip. Que dire, que faire ? Tourmenté en bas, je suis assailli par deux lèvres. Elle s’excuse mais m’embrasse à pleine bouche, sa salive n’éteindra pas le feu qu’elle entretient dans ma verge en érection.

- O, toi. Je t’aime. Tu me rends folle. jamais un homme ne m'a fait cet effet. Prends-moi!

Comme elle y va. Elle se relève, saute sur son siège, oublie la fraîcheur de la nuit, se retrouve seins déployés, baisse pantalon et culotte. Nue elle se tourne vers moi, lance ses deux mains sur ma ceinture, descend mon zip, tire sur les jambes de mon jeans.
Elle n’a pas la patience d’attendre de m’avoir retiré le slip, d’une main elle écarte le tissu pour s’emparer de mon sceptre de l’autre main. Elle s'extasie;

-Qu’il est beau ! Il me le faut.

Que voit-elle en réalité? Il fait nuit. Mais ses doigts entourent, palpent, branlent ma zigounette en forme, soupèsent mes roustons en alerte. Beau : c’est gros, fort, ferme, assez long, doux au toucher, dégageant une odeur d’homme. Les yeux ne voient peut-être pas, tous ses autres sens sont en éveil aigu.

-J’ai envie de toi. Fais-moi l’amour, s’il te plaît.

Je ne suis pas de bois. Je suis serviable. C’est si gentiment demandé. Je me dévêts, elle saute sur la couchette et m’embrasse de nouveau, collée de tout son corps nu contre mon ventre nu. Il va faire chaud. Qui a provoqué l’autre? Question inutile. Agissons, on réfléchira peut-être après. Ca promet pour la suite du déplacement. Oh, Hum! Nous nous étreignons. Ce que femme veut, je le veux.

- Marlène !

- Paul!

Une chance d'être cocu et libéré des scrupules d'un mari fidèle !

Il y a des choses que la jeune pigiste de 22 ans a vite pigées. Quelle ardeur au déduit. J’aurais pu croire en raison de mon expérience d’homme marié, légèrement plus âgé qu’elle, ou grâce à mes acquis auprès de ma maîtresse quadragénaire, que je pourrais lui apprendre à faire l’amour. Or l’apparente pucelle est une virtuose du pipeau. Elle embouche mon instrument en experte, toute les notes de la gamme y passent. Le bec en bouche elle pianote sur le corps de la verge, descend aux deux soufflets et les presse comme un réservoir de cornemuse.

Le traitement me surprend puis m’excite, j’att ses deux genoux, tire à moi l’entrée de sa minette et fouette de la langue le sommet de sa fente. J’y débusque un petit bonbon de chair délicieux, le suçotement de mes lèvres augmente son volume. Elle fête mon gland, léchouille sa couronne, me fait trembler d’énervement et je donne en réponse des vibrations intenses à ce mignon clitoris.
Si je m’attendais à pareille entame. J’aime son jus, il encolle mon menton. J’apprends l’étendue de la chatte, des poils du pubis jusqu’à la limite du périnée voisin de la corolle de son anus. C’est jeune, c’est savoureux, j’adore. Mes doigts ouvrent la voie à la visite de ma bouche.

Elle a décidé de m’éblouir. Sans doute afin de se rendre indispensable pour la suite du voyage. En acrobate parfaite elle réussit un demi-tour au-dessus de moi et m’enfourche avec aisance, coince mon bassin entre ses genoux, approche mon pal de ses grandes lèvres gonflées et appuie mon gland sur le capuchon de son clitoris, l’y frotte habilement et tressaille quand s’établit le contact gland contre bouton. Hardiment, entre les lèvres externes elle me fait dér vers l’entrée abondamment lubrifiée de son vagin et s’empale en tourbillonnant sur mon pénis envahi de sang. La sensation formidable de cette descente vers mon pubis m’enivre, je pénètre, perce, écarte les parois engorgées du vagin. Elle s’est embrochée sur ma pique durcie et raide.

Et commence le chevauchement. Elle y met un entrain surprenant, une vivacité rare, elle monte et revient, cherche le meilleur angle d’attaque, courbe son dos auquel je m’accroche des deux mains. Ses frémissements tumultueux durent, l’allure ne faiblit pas, elle s’enfile plus que je ne l’enfile. Sur la couchette étroite je subis l’assaut de ce corps si leste. L’effrontée toujours active me nargue en projetant un sein sur mon visage. Il n’est plus question de froid. La sueur facilite le glissement des peaux l’une contre l’autre.

Le clapotis des sexes remplit la cabine du camion et nous fait rire en plein effort. Elle souffle, voudrait ralentir. Je la relance, la larde de coups de bite, la serre sur moi, empoigne ses fesses folles, je voudrais la percer, la perforer. Et pour accroître le vent de rage qui nous colle ventre à ventre, je chatouille l’espace entre le bas de sa vulve et sa rose épanouie. Alors elle se déchaîne, se lance dans une course rapide, suspend son envol et s’écroule comme foudroyée sur mes jets de sperme contre son utérus.
Nous restons immobiles, apaisés par l’orgasme, étonnés de sa violence.

Marlène s’est détachée de moi, descend sur son siège. Je l’entends bouger discrètement.

- Attends, je vais faire un peu de toilette, c’est indispensable, tu comprends. Elle quitte la cabine, referme la porte avec précaution.

Je viens de me réveiller. Le jour se lève; je suis seul. Je m’inquiète, je vais inspecter la station, Marlène a disparu. Je reviens à mon volant. C’est curieux, elle a oublié un mini string, mais son sac a disparu. Mon porte-monnaie aussi. Heureusement, elle ne savait pas où j’avais mes papiers et ma carte de crédit.! Je comprends: j’ai eu affaire à une professionnelle. Elle s’est payée. Il faut être pris pour être appris. Le petit souvenir abandonné me rassure, je n’ai pas rêvé, mon plaisir a été réel. Tant pis pour les billets qui ont payé sa prestation de qualité. Elle a su m’endormir avec son enquête, son désir de voyage et son bonheur.

Evidemment, une fois suffit.

J’ai retrouvé avec plaisir une Violette plus tendre, presque trop maternelle: on ne fait pas l’amour avec sa mère: nos rapports me semblent équivoques. La bonne maman se transforme en hétaïre quand tombe la nuit. Au moins ne me vole-t-elle pas mon argent. A la différence de Marlène, elle a des élans sincères. De plus elle s’empresse de cueillir le plaisir, avec l’appétit de celles qui craignent de le voir s’envoler trop tôt. Je ne lui parle pas de ma mésaventure.

Depuis j’ai connu d’autres auto stoppeuses. Les malhonnêtes qui ont voulu imiter Marlène ont eu une surprise. Elles ont découvert et volé dans la pénombre de la cabine une vieille bourse qui traînait intentionnellement sous leurs yeux. A l’intérieur elles ont trouvé des photocopies de billets de cinquante euros. Aucune n’est venue réclamer. Mais rassurez-vous, si toutes n’étaient pas des voleuses, rares étaient celles qui levaient le pouce sans penser à me faire lever ce que vous supposez à raison. J’y ai pris goût, je suis devenu un prédateur à ma façon.

Une belle silhouette, jeune de préférence, à l’allure libérée reconnaissable à des vêtements courts ou serrés, une mini-jupe engageante sur des jambes alléchantes: je ne cherchais plus à éviter la tentation. Je me déclarais toujours célibataire, j’attendais l’amour sur la route comme d’autres le cherchent dans le pré à la télé. Ma sincérité inspirait parfois de la compassion, parfois des espoirs, le résultat était toujours le même: la fille profitait de mon temps de repos pour me rejoindre sur la couchette, proposait une petite gâterie ou me montrait de l’intérêt en offrant ingénument la preuve que je pouvais espérer trouver l’amour.

Les ébats qui suivaient, quelles que fussent les motivations, étaient conduits pour la satisfaction commune. La partie de jambes en l’air, avec ou sans sentiments comblait la fille et me rassurait sur mon pouvoir de séduction. Habituellement, par nécessité de discrétion au milieu des autres camions arrêtés sur les parkings les rapports se déroulaient dans le noir ou dans une semi-obscurité. Tantôt je visitais le conduit d’une grande cheminée aux jambes qui m’enlaçaient comme des lianes à ventouses, tantôt j’essoufflais une petite grosse aux cuisses dodues. J’étais animé d’envie d’exotisme. Je me souviendrai toujours de certaines odeurs fortes et épicées d‘une martiniquaise, ou des petits cris d’une asiatique fort douce qui pleurait là où les autres rient de jubilation

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