Une Chance De Cocu 2

- Petite dame, ne sois pas impatiente. Assurément tu vois pour la première fois un engin reproducteur de cette taille. Regarde le à satiété, remplis-toi les yeux et la mémoire de sa vue. Trois jours durant tu éprouveras ses multiples usages et capacités. Tu garderas pour toujours un souvenir vivace et tu souhaiteras le retrouver. Au premier appel j'accourrai. Tu le touches et il se développe. Mais il n'a pas encore atteint sa plénitude. Il réclame des caresses et beaucoup d'affection pour grandir encore.

Ce Boubou est prétentieux. Bon, il est de belles dimensions, est-ce suffisant pour susciter l'admiration? Oui, si j'en crois mes yeux et mes oreilles. Elodie s'agenouille devant l'homme de couleur. Ils sont au pied du lit, entre lit et armoire.

- Tu es adorable. ta verge est sensationnelle, incomparable.

- Enfin ce n'est pas ta première queue! Tu es mariée, ton mari n'est pas parti sans te faire goûter la sienne. Je parie que vous avez forniqué comme des sauvages toute la nuit. Tout n'est pas histoire de différence de taille. Es-tu en état d'avoir de bonnes relaxions sexuelles ce matin?

Pendant qu'elle promène ses deux mains sur ce super chibre, Elodie, mourante de désir confectionne un récit malhonnête de nos derniers rapports sexuels. Elle minimise mon rôle, veut se faire plaindre, rassurer son interlocuteur. Selon son récit fantaisiste et stupéfiant pour moi, je ne suis pas terrible au lit. En dernier j’ai certainement eu peur de me rater deux fois de suite. Comme j’hésitais, elle a pris l’initiative d’une nouvelle pipe, m’a remis à plat, couilles vides et je n’ai même pas essayé de la sauter. Elle ajoute :

- Et la veille des départs, je lui impose l’abstinence, je ne veux pas que mon casse-croûte s’endorme et se tue au volant. Il faut qu'il vive. Par conséquent je suis à ta disposition immédiatement fraîche et pleine de bonne volonté. Oublions mon mari comme lui m'oublie en conduisant son quarante tonnes.

Je suis en adoration devant ta queue. Veux-tu montrer le reste de ton corps? Vite déshabille-toi.

Donc Boubou était attendu, promis par Sara. C'est pour lui qu'elle s'est douchée, préparée, parfumée. Elle se montrera patiente, mais elle aimerait savoir si cette sublime verge pourra entrer dans ses orifices:

- Mon bon Boubou, ta si belle quéquette n'est-elle pas trop grosse ou trop longue pour ma bouche ou pour mon sexe?

- La nouveauté t'effraie ? Sois plus réaliste. Tu sais par où sortent le bébés. Ma verge n'est pas aussi grande que la tête du petit à sa naissance. Elle entrera donc dans ton sexe?

- D'accord, mais ne me fera-t-elle pas trop mal ?

- C'est une question d'accoutumance. Le vagin est extensible et se prête toujours à l'intromission. Ne crains rien , s'il y a douleur la première fois, elle se change vite en plaisir. Même mieux, ton petit cul que j'ai hâte de voir me recevra si tu le souhaites sans souffrance excessive. Quant à ta bouche, sans palabrer, il suffit d'essayer pour avoir la réponse à ta question. Tu constateras qu'en raison de la surprise de ma venue tu as exagéré l'importance de ma bite. Peut-être est-elle un peu plus forte qu'une tige d'homme normal, mais aucune de mes patientes n'a porté plainte contre moi en raison de dommages dus à des dimensions trop fortes. Au contraire, en dehors de ta soeur, les autres évitent de me faire de la publicité. Elles raffolent de mon attribut et veulent le conserver égoïstement pour elles.

Elodie retombe sur terre, espère recevoir la récompense de sa conduite intéressée. La menteuse a accordé à son mari le minimum pour obtenir le maximum de Boubou. Heureusement, je suis seul à l'entendre raconter combien je suis peu exigeant au lit. Boubou est habitué à ces arguments bidons, il la plaint d’avoir un mari aussi nul. Il entre dans son jeu et chasse l'hésitation : Par chance ce matin elle a rencontré l’amant idéal, capable de lui faire oublier son lamentable mari.
Il est présent et elle va constater de quoi il est capable. Il assoit même son autorité en jetant le doute:

- Es-tu certaine de la fidélité de ton homme? Il ne serait pas étonnant que son peu d’appétit sexuel ne soit la conséquence d’une double vie. Si ça se trouve, il est comme beaucoup de ces oiseaux migrateurs, un bigame non déclaré. peut-être n'a-t-il qu'une maîtresse par escale!

- Oh! Tu ne voudrais pas ? Paul aurait une maîtresse? Toi, tu me caches quelque chose. Tu en as trop dit ou pas assez, parle.

Ce doute profite à l'intrus. Pourqui une femme victime d'adultère demeurerait-elle fidèle? Si tromper son mari est une faute, tromper un mari coureur est une faute vénielle ! Et alors...

- C’est juste une supposition. Les camionneurs voyagent, font des rencontres, sont plus tentés que les sédentaires. Alors, si ton mari est aussi nul, c’est la preuve d’une dispersion de ses forces.

Evidemment, Boubou peut soupçonner le pire. Il suggère avec habileté. Mon portrait dressé par Elodie n’est pas flatteur. Mais elle qui me pratique, qui m’a présenté sous cet angle, me voit-elle réellement sous ce mauvais jour ? Je croyais qu’elle cherchait à minimiser sa faute en se faisant plaindre pour être consolée. Son mensonge s’est-il imposé à son esprit au point de lui laisser croire que je la trompe. Nos galipettes de la nuit n’ont-elles laissé aucune trace? La seule présence du consolateur efface-t-elle de sa mémoire le souvenir de nos amours. Et l’autre sait pourquoi il sème le doute. Plus il m’abaisse, plus elle se détachera de moi et plus elle tiendra à lui. Je revenais lui raconter les malheurs de Charles, je découvre les miens !

- Donc tu es persuadé que mon mari me trompe. Quel malheur. Cette idée me met le moral à plat. Je ne crois plus à l’amour. Tu devrais me laisser seule avec mon chagrin.

- Ah! Non, c’est dans les situations difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis. Je suis là, je vais te montrer qu’un ami véritable est d’un grand secours dans l’épreuve.
Je vais te redonner l’envie de croire à l’amour sincère, à l’amour que j’ai pour toi. Viens dans mes bras.

Au baratin ce type est fort. Elodie doit se persuader qu’en retrouvant le chemin du plaisir avec lui, elle va l’aimer. Leur avenir est écrit en rose. Je m’absente souvent, ils peuvent donc s’aimer, se voir souvent. Il balaie en deux mots l’obstacle du mari. Lui-même, Boubou, n’est pas de nature jalouse, il supportera par nécessité que sa maîtresse fasse semblant d’aimer le légitime époux, si elle se donne à son amant sans retenue. Il voit le dégoût éprouvé envers moi, il n’a donc aucune raison de s’inquiéter de quelques rapports amoureux subis et non désirés, entrepris de part et d’autres comme une obligation liée au statut d’époux. Les gestes de l’amour n’ont aucun sens en l’absence des nobles sentiments, ils trouvent leur signification dans l’amour réciproque des amants. Et Elodie sait à quel point Boubou l’aime. Il n’est pas nécessaire d’être marié pour s’aimer, ce n’est même pas utile, leur relation naissante en est la preuve évidente.

Elle gobe ça ! Ce type, elle ne l'avait jamais vu. sa soeur lui a bourré le crâne, a promis le grand soir du sexe. elle s'y croit et se persuade que le propriétaire d'un aussi beau vit est ment amoureux d'elle. Oublie-t-elle qu'il vit du commerce de la chair ? A quelle logique obéit une femme qui veut tâter et goûter de la queue? Je me le demande. Elodie est tombée sur la tête quand Boubou a déballé sa marchandise. Je ne la reconnais plus. Je peux m'attendre au pire.

En gros Boubou lui rappelle l’intérêt de la situation actuelle. Fidèle ou pas, mais très probablement plutôt infidèle, je suis le mari falot qui assure la nourriture et le logement et lui est l’homme heureux de lui procurer admiration, satisfaction des sens, amour et bonheur. Le partage des tâches, entre mari et amant, va assurer l’équilibre nécessaire à une vie épanouie. Elodie avale la potion, n’élève aucune objection, ne défend pas mes intérêts, semble parfaitement subjuguée.


J’étais loin de me douter de mon infortune, je croyais ses déclarations d’amour, je croyais à ses démonstrations enflammées. Il y a quelques heures elle me serrait sur elle, en elle, criait de plaisir sous moi. Tout cela c’était du vent, un simulacre d’amour, justifié par mon rôle économique, elle n'éprouvait en fait aucun sentiment réel pour son routier trop souvent parti Elle jouait la comédie et simulait des orgasmes. C’est une claque violente, inattendue, je suis abasourdi. Si encore elle avait protesté pour dire qu’il lui restait un peu d’amour pour moi, juste une miette de ce qu’elle proclamait avant mon départ ce matin. Je pourrais, comme Charles, mettre Boubou en bouillie, l’envoyer à l’hôpital et donner une rouste à Elodie, une bonne trempe de chez Pasvolé qui lui ferait raconter une chute dans l’escalier, à la manière de Charlène.

Mais à quoi bon, me battre ou me débattre puisqu’elle accepte les déclarations de ce type, puisqu’elle lui laisse clairement entendre qu’elle m’utilise sans m’aimer? Sans amour à quoi bon continuer à vivre avec elle ? A quoi bon me battre pour elle si elle ne m’aime plus? La cause est perdue, je renonce, je jette l’éponge, elle n’aura plus à me subir, elle n’aura plus à faire des efforts pour créer l’illusion de l’amour et du plaisir partagé. Pour l’instant je m’assois en haut de l’escalier qui mène à l’étage, près de la porte de ma chambre. Le verglas me tient prisonnier, le découragement me paralyse. Les voix se sont tues. Je ne perçois que des bruits sourds, des frôlements.

Elodie approche son visage de l'objet de son admiration. Elle entoure le cylindre de ses deux mains, elle lutte contre la tendance naturelle des verges à pointer vers le ciel, elle le maintient à l'horizontale afin de pouvoir poser sa langue sur le gland décalotté. Sa langue frétille, fait le tour de cette extrémité virile, y dépose de la salive. Boubou est penché sur cette tête qui ose affronter son outillage de gigolo.

- Mais c'est tout bon,ça. Tu es douée ma fille; continue à mouiller mon noeud. Tu repars de mes couilles et tu remontes autour de la tringle. essaie de me prendre entre tes lèvres.

- Ca ne passe pas, je vais me décrocher les mâchoires.*

- Patience. Tu es trop tendue. Décontracte toi et tu feras entrer le gland. Le reste suivra automatiquement. Allez, recommence... Ouiiiiiiii! J'y suis.

- Oh, rrererererh.

- Tais-toi, ne parle pas la bouche pleine. Va et viens , ne cherche pas l'exploit. Bientôt la situation te semblera normale.

Elodie et le séducteur se déshabillent dans ma chambre à coucher.





Le sommier émet un grincement, puis un deuxième; ils viennent de se coucher. Les mouvements des corps qui se cherchent et se rapprochent font encore gémir les ressorts. Je m’étais promis d’acheter un sommier à lattes plus discret.

Boubou entame les louanges d’Elodie, encore quelques flatteries et il pourra passer à l’acte. Pour lui tout est beau, merveilleux, magnifique, séduisant, unique au monde, splendide, inimitable, magique, les yeux pers, le nez en trompette, les fossettes, les cheveux, les oreilles, le cou et les dents. Toutes ces banalités méritent des rires béats. Chaque partie nommée mérite un bisou ou un léger suçon. J’ai certainement il y a longtemps usé du même stratagème pour tenter ma chance, pour séduire la future épouse. C’est un passage obligé. Aujourd’hui il prend des raccourcis pour adorer la bouche, pour l’embrasser, pour y fourrer sa langue.

-Tu aimes mon baiser? Encore ; c'est un plaisir!

-Hum…

J’avais attendu le mariage pour la voir nue, lui passe directement aux nichons adorables et il y fait étape, les caresse, les pince un peu brutalement puisqu’il se fait rappeler à l’ordre. Elodie réclame de la douceur. Mordiller oui, mordre non. Elle a eu tort, elle encaisse une claque bruyante sur une partie charnue. L'amant se fait respecter en frappant les fesses. Elle admet tout de lui,le jeu la fait rire; il peut la fesser!

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!