Bralette Provençale

La fille était une brune à longue tignasse couvrant ses épaules et descendant bas. Épaisse et dense et noire, sa belle chevelure. D’elle, on ne voyait que ça.
Visage ovale de Méditerranéenne, mate, très souriante, avenante, jeune et jolie. Fille de Sud de France, de Côte d’Azur probablement, fraîche comme salade niçoise en marché de Provence.

Le chemisier qu’elle portait, fin coton blanc, était parfaitement transparent et montrait en indécence la bralette. Enfin je dis montrait, du moins ce que ses longs cheveux noirs laissaient en voir.
Elle usait de sa chevelure comme d’une vêture complémentaire qui aurait rôle de cacher son poitrail. Mais tant elle était vive que les dits cheveux virevoltaient en tous sens découvrant aux yeux de tous les regardeurs, aux yeux de tous, la bralette blanche qui couvrait ses seins.

Bralette sage et pudique comme brassière large couvrant sa poitrine depuis les épaules jusqu’en dessous des deux tourterelles agitées. Le tissu était simple, sans dentelles, mais tant tissé serré que l’on ne voyait ni le sombre des aréoles ni le pointu des tétons.
En revanche on vivait pleinement les mouvements amples des deux mamelles, mouvements parallèles et synchrones. Lourde inertie de chairs pleines et denses et oscillations lentes amorties.

On savait déjà, sans y avoir encor mis la main, l’élasticité ferme de nibar juvénile qui faisait cette lente danse dans la légère bralette, sous nos yeux, à travers ce chemisier diablement transparent.
La brassière n’avait aucun rôle de sustentation mais seulement d’estompage, en pudeur chaste, des dessins sombres de la poire aréolée de ses extrémités. La forme restait blanche sans dessin visible aucun. Comme virginité pascale de première communiante.

Mais la forme était agitée et c’est là très exactement ce qui nous plaisait, ce qui nous faisait rêver.
Manifestement elle connaissait le phénomène et se plaisait à faire vivre son poitrail de mouvements de grande ampleur, qui de droite qui de gauche, balançant ses deux lourds appendices qui déchiraient le chemisier, la bralette n’ayant manifestement plus aucune capacité à les retenir, à les contenir.



Côté cul, on ne savait pas on ne voyait rien.
Elle portait une jupe parfaitement opaque au regard. Tissu clair plissé qui descendait bas sous ses genoux. Jupe d’écolière, de fille sage. Et personne n’aurait osé imaginer quoi que ce soit concernant ses dessous en dessous de cette jupe-là.

Elle n’était pas de ces filles bimbettes à mini jupe mi-cuisse et culotte exhibée tendue de pubis charnu. Non. Petites connes impudiques qui n’ont rien compris, qui s’imaginent qu’un élastique de string dépassant la ceinture du jean fait fantasmer les garçons.

Pourtant, ceux qui la connaissaient un peu savaient. Ils savaient mais ne disaient rien.
Tous savions qu’elle portait sous ses jupes, cette fille-là, un shorty ample et large, comme caleçon de garçon mais de fin coton blanc. Un shorty ouvert de haute braguette avec juste deux boutons jumeaux de ceinture.
Et quand on passait la main sous ses jupes on était immédiatement au creux des villosités trempées de son appétence. Et c’était bon de bon. Enfin, moi je trouvais. Et les autres aussi ... pardi.


Car cette fille était cœur d’artichaut. Elle aimait les garçons. Enfin, je veux dire qu’elle nous aimait bien. Tous. Tous autant que nous étions.
On passait dans ses bras des moments vraiment sympas et nous on aimait ça. Enfin, en vrai, c’était extra et même pire.
Cette fille aimait le sexe, elle aimait le cul, elle aimait la bite. Elle ne le disait pas, elle ne le montrait pas mais c’était pour nous tous une évidence et nous on trouvait ça bien qu’elle ne l’exprime pas.
En quelque sorte, elle était une amoureuse discrète. Elle réservait ses marques d’affection à la stricte intimité et personne n’imaginait qu’elle pouvait avoir des tendresses pour l’un ou l’autre de nos copains et encore moins qu’elle allait rester le soir même avec l’un d’entre eux. Juste on le savait. Juste parce qu’on savait qu’aucun soir elle ne pouvait rester seule.

En sus elle profitait de toutes les occasions pour exprimer ses bonnes dispositions, chaque fois qu’elle était avec un qui lui plaisait.
Dans l’entreprise où nous travaillions tous les deux on la rencontrait souvent dans l’ascenseur, à croire qu’elle y passait sa vie. En tous cas bien plus qu’à la machine à café ou à la photocopie.

À peine la porte coulissante avait-elle entamé sa fermeture qu’elle s’était coulée derrière toi, ses deux seins écrasés sur tes omoplates et sa dextre enfilée entre ventre et ceinture pour empaumer ton paquet. On le savait pertinemment et chacun prenait soin de lâcher, en douce, un trou à la dite ceinture avant de prendre l’ascenseur.

Elle n’hésitait pas à chercher bas dans le boxer les roupes enfouies et à remonter le tout d’un mouvement élégant. Pensez si, quasiment instantanément, la tige avait pris pleine extension pleine expansion. Alors elle redescendait la main en balayant le gland, sa paume entraînant bas le prépuce pour bien dégager le sensible.
Le ding ding marquait arrivée à l’étage et elle vous abandonnait pour reprendre posture sage indifférente dans l’autre coin de la cabine.
Après ça on avait un peu de mal à marcher... Litote.

Parfois il y avait opportunité et elle n’avait alors plus aucune retenue.
Entre midi et deux, à l’heure à laquelle tout le staff partait croûter, elle traînait dans les couloirs museau en avant comme un chien qui respire hume pour repérer le gibier. Si elle apercevait une proie potentielle elle relevait ses épaules et les balançait d’un côté de l’autre pour déclencher la danse des nibars dans sa bralette provençale. C’était fabuleux et la victime se précipitait pour la saisir à la taille et l’embringuer aux archives ou ailleurs dans un coin tranquille.

Elle n’aimait l’amour que face à face et il fallait impérativement respecter la posture imposée mais, en revanche, elle en acceptait les multiples variantes. Nous faisions, tous, preuve d’imagination et pour stimuler celle-ci nous potassions tard dans la nuit l’encyclopédie du Kamasutra.
Elle disait, aimer c’est se voir se regarder se sourire s’embrasser.


Son shorty ample était toujours trempé d’humeurs fluides. On y passait la main avec délice et la large ouverture donnait accès à ses secrets tendres et chauds.

On l’asseyait sur un bureau et, cuisses relevées, on l’enfilait profondément avec bonheur de bite tendue. Elle aimait tant ça qu’elle chantait haut et clair en guidant le partenaire dans son rythme, son angle d’attaque, sa profondeur de plongée. Quand le moment venait de son épanouissement on savait qu’il fallait ne pas se laisser aller et garder en soi ce que l’on avait pourtant grosse envie de donner.

Elle disait, on se calme. Elle disait, va, te faut te garder si tu veux tenir la distance. Elle ne restait réfractaire qu’à peine une minute ou deux seulement puis son ventre était repris d’ondulations internes.
Moi je pensais, allez la voilà qui repart. Et ces mouvements à l’intérieur d’elle ressemblaient aux danses des pigeonneaux de sa bralette, lents, amples, sereins. Elle repartait et, en remontant ses talons à vos épaules, elle tirait vos hanches pour mieux vous emmancher. Top départ deuxième manche ... sans jeu de mot.

L’affaire se poursuivait sur plusieurs rounds selon l’endurance du gars qui de toutes façons finissait toujours par crier grâce et lâchait enfin son offrande sans parcimonie, karchérisant le col outrageusement.
Alors, calmée, elle lissait sa jupe sur ses cuisses et prenait l’ascenseur direction la cantine, histoire probablement de reprendre des forces.

On pensait, s’il y a un gars dans l’ascenseur, lui faudra sauter le repas ... s’il veut sauter la fille.
Et, croyez-moi, souvent dans l’ascenseur il y avait un gars et comme je vous disais, il sautait et le repas et la fille.

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