Rencontre

« Veuillez indiquer votre identifiant (4 à 12 caractère).
-Voyons, que vais-je choisir ? Ah oui, Jeunegars03.
-Veuillez saisir un mot de passe (4 à 12 caractères).
-********.
-Veuillez saisir de nouveau votre mot de passe.
-********. Ils ne lésinent pas sur la sécurité. Maintenant, je dois mettre mon mail, et le retaper. Voilà, je suis inscrit.
-Un message a été envoyé à votre adresse mail. Cliquez sur le lien pour activer votre compte.
Il se tourna vers sa boite mail, et suivit les instructions d’activation. Une nou-velle page s’ouvrit, l’invitant à s’identifier. Il s’exécuta, et un message le félicita pour son inscription. Un rapide tutoriel lui montra les fonctions essentielles du site, comme la boite de réception et la recherche de pseudos. On lui demanda d’ajouter une photo, ce qu’il fit avec joie. Il en choisit une prise pendant les vacances d’été, il était assis dans l’herbe, son tee-shirt moulait son torse, et ses longues jambes étaient allongées. Il souriait bêtement à l’objectif, un éclat dans le regard. Il compléta son profil ainsi : « Jeune mec 20 ans cherche ren-contres sur Montluçon, pas plus de 25 ans ». Et il attendit.
Il chercha des profils qui pourraient l’intéresser. Il y en avait peu, ce qu’il trou-va assez décourageant. Il les passa en revue un par un, et en sélectionna deux qui pouvaient être prometteurs. Sa boite aux lettres clignotait des nombreux messages qu’il avait reçus. Il cliqua dessus, après avoir salué ses deux choix : « Salut, je m’appelle Thomas, j’aimerai faire des rencontres autour de chez moi, si ça te dit ».
-Salut, très mignon, bisous, était écrit dans le premier message.
-Beurk, dit Thomas, un vieux de 70 ans. Suivant, oh non, encore pire. Mince c’est que des vieux. Mais ils sont où les jeunes ?
Thomas se déconnecta, déçu par cette première incursion dans les sites de ren-contres. Il chercha donc un autre site, et refit toutes les étapes de l’inscription.

Là encore, il trouva peu de profils de sa ville, et détruisit son compte. Il affina sa recherche pour cibler sa ville et les mecs de son âge. Après un temps infini de recherches, il finit par tomber sur un petit site qui ne payait pas de mine, mais au moins il y avait de nombreux inscrits autour de chez lui. Il reprit le même pseudo, son code et put commencer à chatter immédiatement. Il tomba très vite sur un profil qui l’attira.
Il s’agissait d’un mec de 23 ans, brun, les yeux noirs, la peau mate. Ses cheveux étaient courts et coiffés en arrière, son front haut. Il avait un nez fin, des lèvres pleines qu’on avait envie d’embrasser. Ses traits rappelaient ceux des statuts des guerriers romains, en plus beau. On devinait sous sa chemise un torse fin et bien dessiné. Thomas s’imaginait déjà passant la main sur sa peau douce, pendant que sa langue dansait avec la sienne dans un baiser torride. Le sexe de Thomas durcit dans son boxer, à cette idée. Sa main se porta sur sa bosse, mais il arrêta son geste, ce n’était pas le moment pour cela.
Le pseudo du jeune homme était Bg03, Thomas cliqua dessus et lut sa descrip-tion : « cherche à rencontrer des mecs moins de 25 ans pour une nuit ou pour la vie. Suis actif et passif. Si t’es là pour voir ma queue en photo, passe ton che-min, marre des mythos ». Ce texte fit sourire Thomas qui se demandait pourquoi on lui demandait des photos de son sexe. Il était mieux de la voir en réel, pour la toucher, et plus. Il durcit de nouveau, imaginant un sexe court et épais, avec un gland juteux et non circoncis. Sa main se porta à sa bosse, et cette fois, il se caressa, tout en saluant son futur interlocuteur. Il n’y avait pas de mal à se lais-ser aller, parfois.
Entre-temps, il avait reçu plusieurs messages, encore des vieux avec des photos d’eux nus, en érections. Ces images le dégoutaient et il zappait ces profils qui ne correspondaient pas à sa recherche. Quelques jeunes lui avaient écrits, il ré-pondit à certains d’entre eux, ceux qui n’habitaient pas trop loin.
Pour les autres, il s’excusa de ne pas donner suite à cause de la distance. Et c’est là qu’il reçut un message d’insultes de la part d’un type qui s’était permis de croire qu’il tomberait sous son charme. Cela choqua Thomas qui recourut à la blacklist. Ce type n’était même pas beau en plus, et au-dessus de sa limite d’âge. Cela le met-tait en colère ce genre de comportement.
Au lycée, et maintenant à la fac, il en voyait beaucoup, ces mecs trop sûrs d’eux, qui se pavanaient, le torse bombé et exhibant leur gueule en se croyant les rois du monde. Thomas les haïssait, parce qu’ils se permettaient d’être odieux avec ceux qui ne correspondaient pas à leurs critères de beauté. Pour eux, le monde se résumait ainsi : si tu es beau gosse, tu ne dois te taper que des beaux gosses, si tu es moche, ce n’est pas la peine d’essayer de les approcher.
Thomas était considéré comme un beau gosse, et jamais de sa vie, il ne s’était servi de cela pour tenter de dominer ses camarades. Il était bien trop timide pour cela, et respectueux des autres. Il mesurait un mètre vingt et des pous-sières, avait des cheveux blonds qu’il avait longs sur le dessus et rasé à l’arrière et sur les côtés, des yeux gris, un visage fin au nez droit, une bouche aux lèvres pleines et des dents droites et blanches. Son torse était musclé, pas trop large, avec des pectoraux bien dessinés, des abdominaux d’acier, et des bras aux muscles saillants. Il faisait beaucoup de sport, natation, course à pieds, muscu-lation et marche, et adorait vivre au grand air.
Thomas se leva et prit une bouteille d’eau dans son mini frigo. Il vivait dans une chambre d’étudiant sur le campus de l’IUT de Montluçon. Elle faisait 10 m² et disposait d’une petite salle de bain attenante. Les murs étaient peints en beige, et il avait collé des photos de sa famille et de ses amis, ainsi que des posters de peintures célèbres (surtout le cri de Munch). Pour le reste, il y avait un lit simple, un bureau et une porte fenêtre qui ouvrait sur un petit balcon, où il fai-sait sécher son linge quand il faisait chaud, et une penderie.
Thomas y avait ajouté un frigo, une plaque, une bouilloire et un mini-four, même si c’était inter-dit. Il suivait des cours pour devenir ingénieur en réseau électrique et électro-nique. C’était dur à suivre, mais il tenait le coup. Et autre caractéristique, il n’avait jamais été avec un homme, bien qu’il soit gay.
Il retourna s’assoir devant son ordinateur portable, il avait reçu de nouveaux messages. Il fit le tri, et le dernier du lot était celui qu’il attendait. Il était tout simple : « Ça te dit qu’on s’appelle ? », suivi de son numéro. Thomas hésita une seconde, il ne s’était pas attendu à cela. Il lui répondit qu’il l’appelait tout de suite, ce mec lui plaisait beaucoup et il avait pris la résolution de se battre contre sa timidité. Il composa le numéro et le garçon répondit aussitôt :
-Allo ?, dit-il de sa voix grave.
-Heu, salut, répondit Thomas un peu hésitant, je suis le gars du site, Garssympa03.
-Je suis content que tu m’aies appelé, c’est pas pratique de discuter sur ce site. Je m’appelle Yoann, et toi ?
-Thomas, ravi de te connaitre. Désolé, je suis très timide.
-Pas grave, on a le temps d’apprendre à se connaitre. Ça te dit qu’on se rencontre ? Je sais, c’est un peu rapide, mais autant le faire. Ce soir ? Au Vieux Château ? 20h ?
-D’accord.
-Génial, je t’attendrai sur l’esplanade. Je dois te laisser, ma pause est fi-nie. A ce soir.
-A ce soir.
Thomas reposa son téléphone et souffla de soulagement. Ses mains tremblaient encore. C’était la première fois qu’il faisait cela, et il avait une trouille bleue de tout foirer ou pire, de se faire avoir. Mais il devait tenter l’expérience, ne se-rait-ce que pour vaincre sa timidité. Il regarda l’heure, il allait être en retard. Il ferma son ordinateur, mit ses chaussures et partit pour ses 7h de cours. En bas, il tomba sur Mylène, sa meilleure amie depuis l’école primaire. Elle avait de longs cheveux châtains, des yeux marrons légèrement bridés, un visage de fée.
Elle était petite et boulotte, et son cœur était débordant d’amour et de gentil-lesse, il était impossible de ne pas l’aimer. Elle suivait le même cursus que Tho-mas, et sans elle, il n’aurait pas tenu aussi longtemps
-Tu as failli me faire attendre, dit-elle en regardant sa montre.
-Désolé, répliqua-t-il en souriant, j’avais pas vu l’heure. Tu as bien dormi ?
-Très bien et toi ? C’est quoi ce sourire ? Tu me caches quoi ?
-J’ai rencard, ce soir, avoua-t-il. Ne va pas en faire toute une histoire.
-Tu plaisantes, ça se fête ce genre de nouvelles. Il s’appelle comment ? Il a quel âge ?
- Il s’appelle Yoann, il a 23 ans. Je l’ai vu sur un site de rencontres. Il m’a filé son numéro, comme ça.
-Il est mignon ?
-Juge par toi-même.
Thomas lui tendit son portable, il avait téléchargé la photo de Yoann pour la mettre avec son numéro, et avouons-le pour se rincer l’œil. Mylène siffla d’admiration, et il imagina de nouveau la douceur de la peau de Yoann, et son sexe durcit. Il éloigna ces images de son esprit, il ne voulait pas bander en pu-blic. Pourtant, il revenait sans cesse vers elles avec un plaisir sauvage qu’il n’avait que rarement ressenti. Ce garçon représentait son idéal physique mascu-lin, il ne restait plus qu’à vérifier s’il était aussi gentil que beau, et si son corps était ferme et solide. Non, ne pense pas à ça, se dit-il.
La journée passa à la vitesse de l’éclair, il n’eut pas le temps de penser à Yoann. Les professeurs demandaient toute son attention, il fallait noter très vite tout ce qui était dit, et en même temps répondre aux questions. C’était un exercice complexe qu’il fallait très vite maitriser, et les cours gardaient les étudiants sous une pression constante, et une perpétuelle compétition. Parfois, Thomas se demandait ce qu’il faisait là, et envisageait alors de tout plaquer pour une for-mation moins exigeante, Et il se rappelait les raisons qui l’avaient poussé à en-trer dans cette filière. Il redoublait d’efforts pour rester au niveau.
A 19h, il n’avait toujours pas choisi ce qu’il allait mettre. Il devait se décider vite, il lui faudrait au moins une bonne demi-heure pour arriver au Vieux Châ-teau. Il tournait en boxer et chaussettes devant son lit, hésitant entre mettre une chemise ou un polo. Il finit par appeler Mylène qui lui conseilla un polo vert bouteille qui mettait en valeur son teint hâlé, et le jean beige qu’il avait acheté dernièrement et qui moulait bien ses fesses. Il enfila sa tenue, vérifia sa coif-fure, se parfuma et sortit en fermant à clé derrière lui. Il tremblait d’appréhension.
Il faisait frais dehors pour un mois de mars. Le soir était tombé, Thomas fris-sonna. Il resserra les pans de son manteau, il avait hâte que la chaleur revienne pour faire des sorties à la campagne. Il accéléra le pas pour se réchauffer, et décida de passer par le centre-ville pour rester dans les zones éclairées. Même si Montluçon n’était pas une très grande ville comme Lyon, elle avait son lot de vauriens, de voleurs et d’agresseurs en tout genre. Circuler seul dans les rues sombres, et le quartier de Fontbouillant en particulier, relevait de la folie, sauf si on aimait ça, ça arrivait. Bref, il choisit le chemin le plus sûr pour lui, bien qu’un peu plus long.
Il arriva avec cinq minutes d’avance. L’esplanade offrait une vue panoramique sur une grande partie de la ville, et surtout sur le Vieux Montluçon, avec ses cafés, ses restaurants et sa rue piétonne. En été, il y avait toujours plein de touristes, c’était vivant et chaleureux. En mars, les rues étaient vides, et l’esplanade n’accueillait que quelques personnes venues promener leurs chiens, ou des rares touristes venus voir la ville en contrebas. Thomas s’assit sur un banc face au Château du Duc des Bourbon. Il n’y était jamais entré, et savait juste qu’il abri-tait un musée. Un jour, il faudrait qu’il le visite. L’esplanade était suffisamment éclairée pour reconnaitre les gens. A 20h15, il commença à paniquer, Yoann n’était pas encore là. La théorie du faux rencard prenait corps dans son esprit. Il sortit son portable et chercha le numéro de Yoann quand une ombre le recou-vrit :
-Désolé pour le retard, dit-il, ma mère ne me lâchait pas. Tu es plus beau en vrai.
-Heu, merci, balbutia Thomas. Toi aussi.
-Laisse-moi deviner, c’est ton premier rencard.
-C’est ça, j’aurais dû te prévenir.
-Non, c’est bon, le rassure-t-il. Je trouve ça touchant, et ça me change des habituels plans cul. A moins que…
-Je sais pas, je suis puceau.
Voilà, il l’avait dit et le monde ne s’était pas écroulé, et il n’avait même pas rou-gi. Ce n’était pas une tare d’être vierge à 20 ans. Par contre, sa main droite, elle, travaillait beaucoup, et très souvent. Yoann eut un sourire encore plus large, et s’assit à côté de lui. Thomas l’observa attentivement, en rougissant cette fois,. Les yeux noirs de Yoann le transperçaient littéralement, notant chaque détail de son apparence. Pour sa part, Thomas détaillait son visage, si beau. Un élan sou-dain le poussa à s’approcher de lui et à embrasser ses lèvres. Surpris, Yoann ne réagit pas tout de suite, puis sa langue effleura ses lèvres qui s’ouvrirent. Leurs langues entrèrent en contact, et dansèrent dans leurs bouches. Yoann se recula, Thomas venait d’avoir son premier baiser.
-T’es sûr que tu es puceau ?, demanda Yoann. Tu embrasses super bien.
-Je te promets, c’est la première fois.
-Eh bien, tu as un talent naturel. Ça me donne envie de savoir si tu es doué pour d’autres choses.
-Ça va un peu vite, là. Mais c’est tentant, j’avoue avoir pensé à ta queue.
-C’est normal ça. On va boire un verre ? Il fait un peu froid.
Ils descendirent de l’esplanade et s’engouffrèrent dans un bar tout proche. Il y faisait bien chaud et les fauteuils étaient confortables. Cela faisait longtemps qu’il n’était pas venu là, la dernière fois, c’était avec une bande d’amis pour fêter la fin du semestre. Il commanda un chocolat chaud et Yoann un café crème. Ils parlèrent un peu d’eux-mêmes, de leur passé. Il apprit que Yoann bossait comme employé de libre-service à Carrefour, et vivait chez sa mère pour économiser et s’offrir son propre appartement. Il aimait le calme, la lecture, et les soirées romantique, devant un bon feu. C’était un gars simple qui appréciait la simplicité. En échange, Thomas lui parla de ses cours, de Mylène, du sport et de sa timidité maladive.
-Ne t’inquiète pas, dit Yoann, on ira à ton rythme.
-Je te remercie., j’ai un peu la trouille. C’est nouveau tout ça. D’un côté, j’ai pas envie de tout précipiter, de l’autre, je veux te toucher.
-J’étais comme ça la première fois. C’est normal. Si tu veux, je peux te laisser me toucher juste un peu, genre soft et caresses. J’avoue que j’ai adoré ta photo, ton tee-shirt moulait ton torse, ça m’a excité.
-Merci, la tienne aussi me donnait envie. Oh non, je bande.
-Alors viens, j’habite pas loin. Demain on est samedi, je te ramènerai à la fac.
Yoann paya, et lui prit la main. Il le conduisit dans un dédale de rues jusqu’à une petite maison en pierre sur deux étages. Ils passèrent par le côté, et Yoann lui expliqua que c’était son état son entrée privée, qui donnait directement sur sa chambre. Il ouvrit la porte en bois plein, et laissa Thomas entrer. Il faisait bien chaud dedans, et il put enlever son blouson. Il observa son environnement et se sentit tout de suite à l’aise.
Il y avait un grand lit deux places dans un coin, avec une épaisse couette et des draps verts, au sol, de la moquette. Les murs étaient peints en jaune et décoré de tableaux. Une immense bibliothèque couvrait l’un des murs, Thomas regarda les livres qui avaient été lus et relus. Il y avait de tout. Un écran géant était pla-çait face au lit, relié à un ordinateur dernier cri et à d’immenses haut-parleurs qui devaient procurer un son de qualité. Une armoire, une commode, un lustre, une table de chevet avec lampe, et quelques plantes complétaient le décor. Tho-mas renifla l’air, cela sentait bon la fraise et les fruits rouges :
-C’est plus grand que ma chambre, plaisanta-t-il.
-J’ai refait les peintures moi-même, dit fièrement Yoann. Tu te sens comment ?
-Bien, c’est chaleureux ici.
Yoann prit place sur le lit et Thomas le regarda retirer ses chaussures et s’allonger en travers. Il le rejoignit après avoir ôté ses propres chaussures, et l’embrassa. Leurs langues se mêlaient, tandis que les mains de Yoann caressaient ses reins. Thomas hésita un peu, puis réalisa son fantasme. Il passa la main sur la bosse de son amant, et la frotta. Le sexe de Yoann gonflait très vite, tout comme celui de Thomas qui palpitait de désir. Il perdait petit à petit la tête, et s’enhardissait. Yoann soulevait son polo et caressait sa peu. Ses mains étaient rêches et ferme, et ce contact électrisait Thomas. Lorsque la langue de Yoann passa sur gorge, Thomas ne tint plus et éjacula dans son boxer en grognant.
-Désolé, dit-il.
-C’est rien, laisse-moi faire.
Yoann lécha son torse, passant la langue partout, et baissa le jean de Thomas. Il remonta la langue sur ses jambes, et le boxer fut retiré. Il nettoya de sa langue habile le sperme de Thomas, et le suça. Sa bouche imprimait un mouvement de va et vient pendant que sa langue léchait son gland et sa hampe. Il arrivait à faire entrer entièrement les 16cm de sa queue, et bientôt, dans un spasme, Thomas éjacula de nouveau. Yoann en avala le plus possible et se précipita pour partager le reste avec Thomas dans un baiser torride.
Thomas le plaqua alors sur le lit, retira son tee-shirt pour s’occuper de son torse qui était parfaitement dessiné. Il suçota ses tétons, embrassa son ventre pour arriver à sa bosse. Il déboutonna son pantalon, le fit glisser avec le boxer le long de ses jambes. La queue de Yoann se déploya alors, courte et épaisse comme il l’avait espéré. Il la saisit, elle tenait dans sa main et la branla. Yoann gémissait de plaisir, le regard tourné vers lui. Thomas ouvrit la bouche et en-fourna son gland. Il tenta d’aller plus loin mais faillit . Il se contenta de passer la langue sur son sexe et de sucer son gland. Yoann ne faisait aucun mou-vement pour ne pas s’enfoncer en lui, et très vite, à force de sucer, Thomas eut mal à la mâchoire. Pourtant, il continuait car il aimait ça. Il branlait ce sexe et pomper ce gland avec ardeur, au point de faire jouir Yoann. Ce fut si soudain que Thomas recracha le jus après en avoir avalé une gorgée. Il toussa, avala encore de travers, et Yoann tapota son dos en le rassurant. Il lui offrit à boire et se leva pour aller dans la salle de bain. Il en revint avec deux serviettes :
-Excuse-moi, dit Thomas.
-Non, ne t’excuse pas, ça aurait été étonnant que tu avales dès le premier coup. Pour moi, ça a été pareil, j’ai tout recraché.
-Tu avais quel âge ?, demanda Thomas.
-14 ans, répondit-il en se rallongeant, c’était avec un pote du collège, il avait une queue de 15cm pas trop grosse. Il m’a sucé aussi, et il a recraché. C’était pas si mal. Ça t’a plu ?
-Beaucoup. J’étais comment ?
-Tu es très doué, comme je le pensais. Avec le temps, tu seras encore meilleur, et j’espère que ce sera avec moi. Je sais que ça fait pas longtemps qu’on se connait, mais je me sens bien avec toi.
-Moi aussi, répliqua Thomas en l’embrassant.

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