Luce Bourgeoise Adultère Malgré Elle (9) : La &Quot;Serial Seductress&Quot; S'Écarte De Son Chemin

Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci


Résumé des épisodes précédents
Luce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années.
En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie.
Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour.
Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission.
Désemparé par l'habile provocatrice, le boucher goguenard et vantard est humilié.
Le crémier se voit doté d'une cravate de notaire dont les conséquences servent de prétexte à la belle pour corrompre le teinturier à son tour.
Avec le poissonnier, sorte de Casanova local, Luce se laisse prendre par le plaisir mais assure, non sans difficulté, son objectif vengeur.



9- La "serial seductress" s'écarte de son chemin
Le serial er a ceci de particulier qui est de suivre pour chacune de ses victimes un processus bien défini et toujours identique. C'est pour cela qu'il finit par se faire prendre. Luce, la "serial seductress" avait su reproduire le même schéma pour ses cinq victimes : choisir les épouses qui l'avaient brocardée à propos des infidélités de son mari et les faire cocues tout en s'assurant qu'elles s'aperçoivent de la relation coupable de leur époux avec elle-même.

Ce projet avait connu une réussite parfaite. Il restait pourtant une sixième commère à "punir". Dans ce salon de thé où elle avait surpris la conversation humiliante figurait aussi la mercière Clotilde Minardon. Luce était, avec elle, confrontée à un double problème : elle était la seule qui avait atténuée ses propos en exprimant une charitable considération quant au sort malheureux de la femme du sénateur-maire ; elle n'était pas mariée car mère célibataire d'un garçon de vingt deux ans. Le mobile était donc singulièrement désamorcé et le procédé vengeur inadaptable.
Luce nourrissait néanmoins à l'égard de cette bigote une certaine aversion dont la cause résidait dans la façon dont cette femme, aigrie par sa mésaventure avec le seul homme qu'elle ait connu, élevait son fils Benjamin. Elle avait reporté la totalité de son affection sur ce garçon qu'elle maternait à l'excès au point d'être devenue une véritable mère castratrice. Ecrasé par l'amour maternel excessif, le jeune homme était devenu craintif, dépendant, replié sur lui-même, paralysé en présence des femmes…
Madame Saint-Sauveur avait été particulièrement affectée par l'attitude de ce jeune homme qui, sans étudier ni travailler, ne quittait pas la mercerie sans sa mère. C'est ainsi qu'elle décida de contribuer à "sauver le soldat Benjamin" de sa prison maternelle. Elle se rendit un matin à la mercerie pour porter une guêpière dont il fallait changer une agrafe récalcitrante. Demandant à ce que ce petit travail soit fait pour le soir même, Clotilde Minardon lui assura que sa retoucheuse allait faire cela dans les délais et proposa que son fils lui rapportât dans l'après-midi. Ces paroles firent rougir le jeune Benjamin qui se tenait debout derrière sa mère. Il en fut tout émoustillé, lui qui se masturbait si souvent en pensant aux clientes de la mercerie parmi lesquelles madame Saint-Sauveur tenait la première place. Dès que la guêpière fut prête en fin d'après-midi, il sauta sur son vélo pour rejoindre la villa des Saint-Sauveur non sans avoir fantasmé toute la journée sur la belle cliente, à grand renfort de poignet et d'éjaculations dans une culotte volée à sa maman, malgré le spectre d'une surdité précoce inévitable selon les sermons de sa génitrice.


Tandis qu'il pédalait de toutes ses forces avec la précieuse guêpière qu'il avait glissé sous son blouson pour mieux sentir la présence illusoire de la belle bourgeoise et s'imaginer l'aidant à l'enfiler sur sa poitrine nue, Luce se faisait couler un bain après avoir quitté sa robe et enfilé sur ses dessous un peignoir en satin blanc. Jetant son vélo aux pieds de l'escalier de la villa, le jeune Minardon courut sonner nanti de son précieux trésor. Il attendit un long moment qui lui permit de reprendre son souffle jusqu'à ce que les battements de son coeur entrent en cadence avec les talons des mules de la femme du sénateur-maire qui vint ouvrir la porte.
- Oh Benjamin ! Mais tu es tout essoufflé mon pauvre garçon, fit-elle en le gratifiant d'un large sourire.
- C'est… c'est… c'est que… je… je me suis dépêché, madame, bafouilla-t-il en fixant ses yeux sur le visage de reine de la dame de ses pensées et de ses turpitudes solitaires réunies.
- Tu es adorable, répondit-elle, en posant une main sur sa joue et elle ajouta : viens je vais te faire un jus d'orange, car tu es trempé de sueur.
Il la suivit jusqu'à la cuisine, fasciné par le balancement de ses hanches qui roulaient sous le satin du peignoir. Une violente érection le saisit qu'il dissimula en appuyant le colis sur son ventre, manoeuvre vaine qui augmenta d'autant son trouble lorsque son pénis se dressa contre les baleines de la guêpière à travers le sac de plastique. Luce, après avoir pressé l'orange, se retourna et n'eut aucun doute sur l'origine de la rougeur de son visage et de la tension qui le paralysait. Elle le regarda boire d'un trait son verre et fut touchée par ce visage de grand garçon emprunté, avec ses cheveux châtains raides qui lui recouvraient le front et les oreilles.
- Je me faisais couler un bain, Benjamin, quand tu es arrivé, veux-tu en profiter car tu es en nage mon pauvre chéri ?
- C'est que… que… madame, ma maman m'attend, répondit-il en ouvrant plus grand ses yeux noisette.

- Je crois qu'elle m'en voudrait plutôt si tu étais victime d'un refroidissement après un tel effort. D'ailleurs je vais lui téléphoner pour la rassurer. Allez, va dans la salle de bain et déshabille-toi, la baignoire t'attend. C'est en haut la première porte à droite.
Tout tremblant, le jeune homme monta au premier étage et jeta, plus qu'il ne se déshabilla, ses vêtements pour entrer dans l'immense baignoire qui débordait de mousse. Satisfait de pouvoir dissimuler ainsi sa persistante érection il n'osait bouger, profitant des senteurs enivrantes du bain qui embaumaient cette pièce où tout rappelait la volupté féminine : les flacons mystérieux aux couleurs chatoyantes ; les tapis moelleux sur le marbre du carrelage ; les miroirs aux cadres ciselés d'or se renvoyant les chimères d'impressions éphémères ; et surtout, surtout, ce coffre à linge d'où s'échappaient un bas noir et aux pieds duquel gisait une petite culotte maculée d'une tache à l'origine pas si incertaine. Il entendait madame Saint-Sauveur téléphoner à sa mère :
- Chère Clotilde, rassurez-vous mais votre petit Benjamin est arrivé tout en sueur sur son vélo et je n'ai pas voulu le faire partir sans qu'il eût pris un bain car je craignais qu'il soit victime d'un coup de froid en repartant… Oui, je lui ai dit de rouler doucement… Et merci pour le travail fait sur ma guêpière, c'est parfait !

Lorsqu'elle entra dans la salle de bain elle éclata de rire en voyant le garçon timoré dans la baignoire avec son visage émergeant de la montagne de mousse.
- Mon pauvre Benjamin, mais il fallait prendre le savon et l'éponge pour te laver ! Attend je vais te les chercher. Elle revint avec une énorme éponge naturelle qu'elle trempa dans le bain pour l'enduire ensuite de savon parfumé à la lavande.
Benjamin la regardait sans pouvoir remuer, gardant son corps et ses membres figés au plus profond de la baignoire. Et toujours cette érection coupable qu'il voulait dissimuler.
- Tu veux que je t'aide sans doute ? Sans attendre la réponse elle quitta son peignoir devant le jeune homme stupéfait.

Elle apparut dans une combinaison en satin ivoire accrochée aux épaules de fines bretelles et descendant à ses genoux. Dépourvu du peignoir, le corps de la femme se révélait, modelé par le tissu soyeux et suggestif. Ignorant le côté compromettant de sa tenue, elle se pencha vers Benjamin qui en prit plein les yeux quand la gorge féminine lui offrit son sillon comprimé entre les bonnets qui tendaient le décolleté pourtant chaste de la combinaison dont le relâchement des fines bretelles contrastait avec la tension de celles du soutien-gorge. Le jeune homme tressaillit quand la femme caressa ses épaules à travers la douceur de l'éponge. Il se livra sans retenue au bonheur de sentir les effets rafraichissants de la main féminine explorant ses aisselles puis son torse où ses mamelons subirent une attention particulière gratifiée de frissons béats. Il ne put s'empêcher de comparer avec les frictions brutales des gants de toilettes rugueux utilisés par sa maman.
- Ca va mieux, mon chéri ? déclara Luce d'une voix froufroutante tandis que son sourire se faisait langoureux à mesure que la main glissait vers le ventre et que son regard s'alourdissait.
- Oui madame ! souffla-t-il plus qu'il ne répondit distinctement, terrorisé à l'idée que la dame découvrît son érection.
Alors madame Saint-Sauveur poussa l'éponge plus loin jusqu'à ce qu'elle s'appuyât contre la tige du jeune mâle. Tandis qu'il fuyait son regard et que ses muscles se contractaient, Luce scrutait le visage du jeune homme pour y chercher les signes d'un abandon espéré. Tout en insistant sur le pubis en frôlant le pénis tendu, son autre main lâcha le bord de la baignoire pour se poser sur l'épaule de Benjamin, provoquant un certain déséquilibre qui accentua l'embarras du garçon. C'est à ce moment qu'elle osa enrouler l'éponge moelleuse autour de la fière et jeune ardeur. Sentant le contact étranger et inédit sur sa verge en érection, Benjamin eut une réaction si brutale de stupéfaction que le saut de cabri qu'il ne put retenir précipita la glissade de madame Saint-Sauveur dans la baignoire.

Unis dans un éclat de rire commun, ils se retrouvèrent face à face, lui dans sa nudité et elle peut être encore paradoxalement plus dénudée dans sa combinaison trempée et collée à son corps.
- Oh ! madame excusez-moi, fit Benjamin tout penaud, je… je ne voulais… je… je vais sortir.
- Allons gros bêta ! Ce n'est pas grave. J'ai été maladroite. Et puis, je ne suis pas nue !
Et en disant cela elle se redressa, émergeant de la mousse comme le Nautilus des abysses. La combinaison trempée adhérait à son buste en révélant un spectacle ensorcelant où les dentelles du soutien-gorge jouait un rôle révélateur pour une poitrine provocatrice aux pointes effrontées. Ils restèrent médusés un long moment : lui, halluciné par les bourgeons vivants qui suivaient le rythme de la respiration saccadée de la femme ; elle, suspendue au regard du jeune homme dont l'intensité la pénétrait. Elle fit un premier geste en se mettant à genoux entre les cuisses de Benjamin, ce qui rapprocha leurs corps dangereusement au point se frôler. Il s'accrocha aux bords de la baignoire en reculant sous la menace tentatrice jusqu'à ce qu'il ne pût plus reculer. Elle sortit l'éponge de l'eau pour lui frotter les épaules tandis que son autre main se posa sur sa nuque. Son visage vint se nicher nécessairement contre le buste sublimé par le linge trempé qui découvrait plus qu'il ne protégeait les seins gonflés aux mamelons persécuteurs. Son épiderme, victime d'une chair de poule démasquant son trouble, trahissait l'inavouable.
- Tu as froid Benjamin ? s'inquiéta-t-elle. je vais te frotter plus fort.
Elle lâcha l'éponge pour frictionner le corps du garçon. Très vite ses fines mains ralentir leur mouvement qui se fit caressant jusqu'à l'envoûtement lorsqu'elles vinrent sur son dos et qu'il dût poser son visage sur la poitrine de Luce. Collé contre les seins emmaillotés de lingerie trempée, il ferma les yeux sans pouvoir retenir un gémissement, véritable gage d'encouragement. Les mains féminines glissèrent sur son dos maigre qui frissonnait sous les ondes créées par les caresses circulaires qui descendaient inexorablement vers ses reins.
- Tu aimes cela Benjamin ? murmura-t-elle en appuyant ses gestes qui unirent plus fort leurs bustes.
- Oh madame ! ne put-il que répondre, plongé dans un état d'extase.
Elle lui sourit pendant que ses mains quittèrent ses reins pour venir se poser sur ses joues. Elle inclina son visage pour venir plus près du sien :
- Regarde-moi, mon chéri !
Il osa enfin soutenir son regard et ses yeux ne quittèrent plus ceux de Luce qui vint poser un baiser tendre, presque maternel, sur le front du garçon. Un silence furtif plana sur le couple incongru pendant lequel Benjamin sentit planer l'angoisse d'une méprise sur les intentions de l'inaccessible dame.
- As-tu déjà rêvé de moi, mon chéri ?
- Oh madame ! oh ! oh oui ! Toutes les nuits et même le jour. Mais jamais je n'aurais pensé que…
Elle interrompit l'interrogatoire oppressant en posant un doigt sur sa bouche :
- Chut ! Ne parlons plus. Laisse-moi faire.
Luce remplaça alors ce doigt, sceau du secret, par ses lèvres, désaveu de vertu. Tandis qu'elle percevait la fragilité troublante dans le tremblement maladroit de cet échange charnel, Benjamin découvrait ce contact surprenant entre sa bouche inviolée et les lèvres artificiellement vernis d'une femme. Le fard féminin accrût cette sensation étrange qu'il n'avait pu imaginée dans ses transports solitaires les plus honteux. Elle appuya le baiser tout en serrant son visage entre ses mains dont une vint s'intercaler ensuite entre les deux bouches pour parcourir les fines lèvres du garçon. Les traces de rouge à lèvres la firent sourire et après en avoir suivi le contour du bout de ses doigts, elle les lécha avec une précision chirurgicale. Cette attention particulière lui procura des sensations sécurisantes, si bien que lorsque la langue de la dame entama une investigation plus tourmentée faite de préoccupations aventureusement charnelles, il desserra les dents pour accueillir l'intrusion impétueuse. Madame Saint-Sauveur découvrit avec un plaisir qu'elle ne pouvait plus contenir l'abandon de la bouche du jeune homme. Elle chercha sa langue, la trouva, la fouilla, l'entortilla, la suçota, la suça, la mangea, la téta, l'aspira, l'absorba, la brouta, la mordit et lui pompa sa salive… Etourdi par les assauts linguaux de la femme, il se laissa transporter sans réagir renversant sa tête sur le bord de la baignoire tandis qu'elle se perdait dans un acharnement dont elle ne maîtrisait plus rien.

Tandis que Benjamin essayait de réaliser ce qu'il venait de subir, Luce décolla sa combinaison de son corps ruisselant puis arracha plus qu'elle ne dégrafa son soutien-gorge sans même prendre le temps de laisser admirer ses petits seins gonflés et provocants pour venir s'allonger sur son éphèbe. Celui-ci, qui dans un sursaut maladroit avait actionné la vidange de la baignoire, était ébloui par le buste laiteux qui s'écrasa sur sa poitrine pour une sensation délicieusement nouvelle. Luce, étendue de tout son long sur le jeune corps, fut saisie d'une frénésie affolante lorsqu'elle sentit la queue raide prisonnière de leurs ventres mêlés. Aussitôt elle saisit le bord de sa petite culotte pour la tirer et la faire glisser sur ses cuisses, ce qui engendra une ardeur maximale du jeune homme sous l'effet des frottements intempestifs du corps féminin sur le sien. La belle bourgeoise, qui n'avait plus que ses bas et son porte-jarretelles comme parures, revint recouvrir de son corps le garçon qui sentait venir ce Grand Moment qu'il avait tant souhaité sans oser jamais l'espérer. Elle l'embrassa à nouveau dans un baiser moins désordonné mais tout aussi voluptueux et elle sentit dans sa bouche la stupeur du jeune homme quand elle saisit entre ses doigts la tige raide et fine. Elle infligea alors à la jeune bite savoureusement prétentieuse un traitement fait de douceurs et d'habiletés canailles qui arracha à Benjamin soupirs, gémissements, plaintes, grognements, rugissements, prières et surtout des silences crispés qu'elle respecta pour que les braises sur lesquelles elle soufflait ne s'enflammassent trop vite. Lorsqu'elle eut épuisé tout le savoir-faire de ses doigts de fée lubrique ; lorsque le gland fut définitivement sorti de son prépuce, rougi et poli par les attouchements ; lorsque la tige, repue d'être branlée, n'en put plus d'affirmer sa virilité enfin prête à pénétrer l'antre de la femme ; lorsque les couilles pétries avec délicatesse furent pleines de leur jus coupable ; alors elle se souleva pour diriger le chibre innocent vers son vagin avide.
Benjamin aurait voulu que cet instant restât suspendu pour mieux en mesurer le bonheur mais il se laissa guider doucement par la main experte qui lui fit découvrir des sensations aussi inconnues qu'ensorceleuses : la souplesse du ventre sur lequel son gland roula ; le chatouillement divin des poils touffus du pubis ; la glissade entre les lèvres poisseuses ; l'arrêt sur le bouton rond et lisse dardant sur son méat ; l'instant fatal de la plongée dans la grotte obscure et si problématique ; la sensation de fraîcheur sur son gland chauffé à blanc comme l'acier d'une dague en fusion ; le ruisseau visqueux bouillonnant au débit sans cesse renouvelé ; les parois souples et étreignantes du fourreau qui empoignaient comme un étau la jeune queue impatiente. Les deux amants fusionnaient dans une étreinte pourtant perçue très différemment. Benjamin se perdait dans ce qui ressemblait à une île mystérieuse offrant à chaque détour une sensation nouvelle qui enrichissait un patrimoine érotique qui faisait un bon prodigieux entre l'imaginaire et le Graal. Luce, surprise par le plaisir fou qui l'embrasait, se partageait entre l'assouvissement de ses propres appétits et la maîtrise des ardeurs de son jeune étalon qu'elle emmenait dans une chevauchée torride dont le rythme s'accélérait trop pour pouvoir assouvir sa soif d'aboutissement total. Elle lui prit les mains pour les poser sur sa poitrine qui tressautait au rythme de son acharnement cavalier. Il lui saisit les seins avec la brutalité sauvage de celui qui touche au paroxysme et lâcha aussitôt une salve de semence dans le ventre de madame Saint-Sauveur en accompagnant son triomphe de néophyte d'une longue plainte tandis que dans sa tête sonnaient les cloches d'un carillon diabolique.
Luce reçut l'hommage prématuré du jeune mâle avec l'indulgence de la provocatrice coupable. Quand elle sentit la jeune queue ramollir et sortir de sa grotte insatisfaite, elle lui sourit avec tendresse. Benjamin, inconscient de ce qu'il comprendrait beaucoup plus tard comme étant un piètre performance, se retira en laissant la dame s'étendre dans la baignoire en donnant l'impression d'une fausse plénitude.
C'est alors que la réalité brutale d'un retour compliqué chez sa mère l'incita à se rhabiller précipitamment, alors que Luce fermait les yeux précautionneusement pour ne rien rompre de ce moment irréel. Quand elle entendit les roues du vélo de Benjamin crisser sur les graviers, elle rouvrit les yeux et sourit en découvrant que son soutien-gorge et sa petite culotte avait disparus, roulant probablement vers la boîte aux trésors intimes du garçon dont l'univers érotique venait de s'élargir considérablement.

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