Collection Étrange Phénomène. Lui Ou Elle, Elle Ou Lui (2/3)

Le soir de nos noces avec Viviane, une étrange aventure nous est arrivée.
La foudre tombant sur un relais télévision a inter changé nos corps, mais pas nos cerveaux.
Ce phénomène s’inverse de temps en temps et nous retrouvons nos corps habituels.
Nous ne savons jamais comment le matin, nous allons, nous réveiller, car c’est la nuit que le processus se fait, du moins jusqu’à ce jour.
Ce matin au moment où le réveil a sonné, j’étais elle, il a fallu que je parte à son travail à sa place.

Je prends mon métro Gare de Lyon où nous habitons vers Montrouge où elle a son entreprise.
Je suis à peine monté que je sens une main se poser sur mon cul, je soulève mon revers de tailleur, je récupère la petite aiguille que je lui ai appris à porter la fois où elle m’a parlé de ces obsédés.
Je descends ma main comme si de rien et je plante l’aiguille, la personne a une grande maîtrise, car aucun son n’est émis alors que la main m’a quitté.
Je regrette presque mon geste, aimant assez l’hommage que cet homme rendait à mon fessier rebondi.
Sortie du métro, j’entre fièrement dans ma boîte après le bonjour du portier qui pointe mon arrivée.
Je rejoins mon bureau que je connais, car je suis déjà venu la chercher et elle m’avait fait visiter, j’avais eu le plaisir grâce à l’heure tardive de lui mettre ma bite dans le con alors qu’elle était ses seins sur son bureau.
Ma journée de travail peut commencer alors que mon cerveau aurait bien envie de dormir encore un petit peu, comme je le fais tous les jours, naturel quand tu nous tiens.

Je viens d’entrer dans son bureau où j’essaye de trouver mes marques, devant moi un ordinateur, elle ne m’a pas donné le code d’accès, je me loge sous mes propres comptes ce qui me permet d’avoir une contenance.
Devant moi un clavier avec deux boutons, je pousse le premier.

• Bonjour madame, vous avez besoin de moi.
• Bonjour, non merci, je me suis trompé de bouton.



Un problème se pose, il semblerait que ce soit ma secrétaire, mais Viviane ne m’a pas dit son nom.
Je pousse le deuxième bouton.

• À, tu es arrivé, ne bouge pas, j’arrive.

J’ai reconnu la voix de Christian que j’ai rencontrée dans des soirées ou les fois ou je suis venu ici.
La porte s’ouvre sans qu’il ait frappé, vient contourner mon bureau et fait pivoter mon siège.
Il se penche pour m’embrasser et pose ses lèvres aux commissures des miennes.

• Alors, il t’a bien baisé pendant huit jours.

Vent de panique, elle ne m’a pas dit qu’ils étaient si intimes une seule réponse me vient.

• Oui.

Quel con, il mérite une baffe comme l’aurait certainement fait ma femme.

• Huit jours en tête-à-tête avec son sexe, c’était aussi bon qu’avec moi lorsque nous sommes partis huit jours en séminaire, il y a deux ans.

Deux ans, je ne connais Viviane que depuis un an, je savais qu’elle n’était pas vierge, mais je ne savais pas que ce bellâtre avait fait partie des sexes qu’elle s’était envoyés.

• Je sais, depuis que tu t’es mise en ménage avec lui, tu n’aimes pas que je te rappelle que tu aimais que je te prenne sur ce bureau après que Louison soit partie.

Louison, la femme non loin de moi, donc ma secrétaire que j’ai eue dans l’Interphone.

• Reconnais que tu ne mettais pas longtemps à m’appeler, souviens-toi quand je te trouvais assise sur ton bureau la chatte offerte.
Tu ne portes toujours pas de culotte au bureau, tu aimais aller te promener dans les allées auprès de tes ouvriers alors que nous savions tous les deux, que tu étais nue sous ton tailleur, le sexe empli de mon foutre.
• Christian, c’était hier et tu sais que j’aime Gratien qui me le rend bien, parlons d’autre chose.
• Je sais, tu es fidèle, mais je ne désespère pas, quand tu en auras mare de l’autre fainéant qui vit à tes crochets, que nos petits jeux recommencent.

• Arrête de dire des bêtises, rappelle-moi de quoi, on parlera à dix heures au conseil, j’ai un peu décroché pendant ma semaine de congé.

Il me donne l’ordre du jour, comme me l’a dit Viviane, je lui confie la direction de la réunion prétextant un mal de gorge débutant.

• Tu l’as trop sucé.
• Tu vas arrêter, une dernière chose, je n’arrive pas à me connecter, tu n’as pas mes codes, huit jours mon vidée la mémoire.
• Tête de linotte, tu sais bien qu’un jour, tu m’as dit les avoir mis dans le coffre si quelquefois, il t’arrive un problème grave pour que la société continue à fonctionner.

Le coffre-fort est là, mais là encore, je n’ai pas la combinaison, sur le trousseau de clefs qu’elle m’a confiées, il y a bien la clef du coffre.
Je me lève, je regarde ce qu’il fait, mentalement, je retiens les chiffres trois à droite, une fois à gauche, le reste suit, dès qu’il est parti, je note le code, je referme et recommence voilà une bonne chose de faite, j’ouvre.
À l’intérieur à part des dossiers un petit carnet noir, je trouve le code qui me permet de me connecter, hélas, pas d’accès à sa messagerie personnelle, une suite de chiffres et de lettres m’interpelle.
Je sais que j’ai le droit à trois essais avant qu’elle se bloque.
Une lettre, trois chiffres, une lettre, trois chiffres.
Je tape, pas de chance refusée.
J’inverse les deux ensemble refusé.
Je suis sûr que je ne suis pas moins lorsque je remarque que les lettres sont les initiales de nos prénoms V et G et que les six chiffres correspondent à ma date de naissance. 09 02 …
Si je me trompe, elle se doutera que j’aie essayé de me connecter.
C’est bon, je prends le risque et je peux lire certains secrets intimes de ma femme.
Un message attire mon attention, c’est une réponse à une interrogation d’un client qui fait partie de l’ordre du jour qui m’a été donné par Christian.
Elle a répondu, il y a une demi-heure, certainement depuis chez nous, je lis sa réponse et je me dépêche de me déconnecter si quelquefois elle veut revenir sur ses E-mail, je n’oublie pas qu’elle a mon corps, mais a gardé une grande partie de son cerveau de femme.

D’autant plus qu’avec ces appareils modernes, elle peut se connecter à tout moment et n’importe où.
J’ai envie de pisser, excuser, j’ai envie de faire un petit besoin naturel, je me dirige vers les toilettes ou j’entre.

• Excusez-moi monsieur.

Tout naturellement, je suis rentré dans les toilettes hommes, j’ai eu le temps de voir une personne de sexe masculin qui en se retournant de la pissotière rentrait sa queue dans son pantalon.
Je vais chez les dames, la porte est en face et j’ai la chance d’entrée au bon moment.
Une jeune femme est devant le lavabo, le chemisier enlevé, ses seins bien jolis sortant d’un soutien-gorge pigeonnant qui ne soulage que la partie inférieure.

• Re-bonjour Viviane, excusez-moi, j’ai renversé du café sur mon chemisier, il est vrai que tu as déjà vu mes seins.

Qui est cette jolie fille, la voix dans l’Interphone est une piste, certainement ma secrétaire Louison, elle regarde autour d’elle et avance sa bouche vers moi, j’avance la mienne et nous échangeons un baiser rapide, à l’oreille, elle me susurre.

• Tu m’as manqué, tu viens toujours chez moi à midi.

J’aurais tort de la détromper, je lui confirme qu’il n’y aura aucun problème.
C’est bon, cela, Viviane a une maîtresse et je vais pouvoir en profiter.
Comment ne peut-elle ne pas m’avoir prévenu, m’aurait-elle caché ses pratiques lesbiennes, volontairement pour voir ma réaction ?
Je vais faire mon pipi, situation que je maîtrise depuis que j’ai appris à descendre ma culotte et que je fais mes besoins sans toucher la lunette de la cuvette, je n’oublie pas la feuille de papier de toilettes que je passe sur ma chatte pour enlever la petite goutte.
C’est vrai, j’aime avoir mon vagin nu, j’enlève mon string et je le mets dans la poche de mon tailleur.
Je retourne à mon bureau, pour avoir une contenance, je prends trois dossiers dans le coffre, étant prête à partir au comité, je me rends compte que je ne sais pas où est la salle.


• Louison, pouvez-vous venir me voir.
• Oui madame, j’arrive.

Elle entre, j’avais raison, c’est la jeune femme du lavabo.

• Louison, j’ai sorti plusieurs dossiers, dis-moi ceux que je dois emporter, une semaine de repos a un peu chamboulé ma tête.
• Celui-là, celui-là, a, il en manque un, le coffre est ouvert, je vais te le sortir.

Avant qu’elle parte, je lui saisis une cuisse et je fais monter ma main jusqu’à sa fourche, elle a une petite culotte qui est bien mouillée, ce geste qui me vaudrait les foudres faites par un homme paraît naturel de femmes à femmes.
Je rappelle que je suis homme dans mon cerveau, je bande, situation incroyable.

• Toi aussi, tu as envie depuis dix jours que nous ne nous sommes pas vues, tu sais, je rêve de ta bouche sur mon clito toutes les nuits, vivement midi.

Elle m’échappe et va ranger le dossier inutile et me sort l’autre.

• On y va, tu sais que certains vieux cons n’aiment pas que tu sois en retard.

Nous quittons mon bureau et en passant devant son bureau mitoyen au mien, elle entre pour récupérer son bloc et ses stylos.
Je la suis en matant son petit cul que je sais avoir sous les mains dans deux heures, je suis un homme indécrottable.

• Bonjour monsieur dame, tout le monde en place que l’on puisse attaquer.

J’ai toujours entendu dire que dans ce genre de réunion un patron doit toujours être cassant…

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