Souvenirs De Voyage 1

— Tu veux bien ? lui-dis je, en passant l’index dans l’échancrure de son peignoir.
Elle a les joues rouges et me fait un signe d’assentiment.
Sous mon doigt, je sens la chaleur de son sein, sa poitrine se soulève, elle respire fort, c’est l’émotion. Je tire doucement sur le pan du peignoir, son sein apparaît légèrement, Richard aussi respire plus fort, ses yeux plongent dans l’échancrure qui s’ouvre de plus en plus. Je passe ma main sous son sein, il est lourd, tout chaud… quand elle sent que je commence doucement à le faire sortir, elle a un mouvement pour bloquer mon bras, puis elle se détend en soufflant fort, elle accepte de me laisser sortir son sein. Je l’extrais de la pénombre du vêtement et je le fais apparaître complètement, sa pointe est toute raide malgré sa gêne… c’est bon signe. Martine ferme les yeux et se détourne en posant son front dans mon cou pour que Richard ne voie pas son visage.
Je touche l’autre pan du peignoir du bout du doigt en faisant un signe à Richard, il a compris et ne se fait pas prier, d’une main un peu tremblante, il l’écarte, glisse sa main sous l’autre sein et le fais apparaitre également, la sensation doit être forte pour lui comme pour elle, elle se cambre légèrement sous la caresse de cette main étrangère et son peignoir glisse découvrant une épaule, encore un léger mouvement et sa poitrine est entièrement nue, offerte à nos caresses ; son ventre aussi est découvert laissant voir sa petite culotte blanche en coton.
Je laisse Richard caresser, pétrir le sein qu’il a en main ; les yeux brillants, il est encore rouge, mais il prend de l’assurance ; Martine soupire, les yeux clos, elle aussi a les joues très rouges, sa poitrine se soulève rapidement, mais elle se laisse faire sans bouger.
Je pense qu’il est temps d’aller un peu plus loin ; de l’autre main, je découvre un peu ses cuisses, au mouvement de son bras, j’ai cru qu’elle allait bloquer ma main, mais non, au contraire, elle me laisse faire, elle m’aide en glissant le peignoir vers l’arrière, ce qui la dévoile entièrement.

Je sens qu’elle accepte l’évolution de la situation, je ne sais pas si cela lui plait vraiment, mais puisque nous en sommes là, elle veut bien aider.
Je pose ma main sur un de ses genoux, sans qu’elle ait à parler, je sens son accord à la contraction de ses muscles pour écarter ses cuisses et me laisser passer ma main, elle accepte mon approche de son sexe devant Richard… est-elle prête à plus ? Je crois qu’elle ne dois pas y penser, elle essaie de ne penser à rien. Sa peau est douce à cet endroit, je frôle doucement sa culotte blanche du bord d’un doigt, elle respire encore plus fort et d’un petit mouvement, elle s’écarte un peu plus pour que je puisse mieux l’atteindre.
Richard délaisse son sein et vient poser sa main sur l’autre cuisse, elle souffle à ce contact. Il a dû sentir le frémissement de Martine, hésite un peu, puis comme elle ne dit rien et moi non plus, il remonte lui aussi à l’intérieur de la cuisse. Martine soupire et s’écarte encore davantage, elle nous donne libre accès à son entrejambe, elle accepte de se faire toucher, l’émotion me gagne.
Comme elle reste la tête baissée pour éviter de croiser nos regards, elle observe la progression de nos mains sur ses cuisses : deux mains.. deux hommes.
Au fur et à mesure que nos mains s’approchent de sa culotte, je sens des vibrations dans ses muscles, elle bouge un peu et tend son ventre vers l’avant… elle attend la caresse sur son sexe, je sais que c’est gagné ; si j’ai pu craindre un instant qu’elle se dérobe brusquement, je sais qu’elle ne le fera plus.
Elle a posé ses mains sur le bord de nos cuisses, elle se doute que l’on bande tous les deux mais elle n’ose pas aller plus avant, pas encore. Je laisse Richard l’atteindre le premier, mais il n’ose pas lui non plus, Martine a senti son hésitation et s’ouvre encore plus pour l’encourager, elle réclame maintenant l’attouchement qui tarde à venir, elle attend le contact de nos mains avec son sexe. Comme il n’ose toujours pas, je le fais en premier, je pose mes doigts sur le tissu où l’on devine bien ses formes, je sens ses lèvres gonflées sous mes doigts, je les caresse doucement, elle répond en poussant encore plus son sexe en avant, je remonte un peu sur le côté de la cuisse en laissant la place libre, Richard s’enhardit, je vois ses doigts trembler un peu au moment où il touche Martine à travers sa culotte, elle voit que c’est sa main et pas la mienne et laisse échapper un soupir, presque comme un cri en tirant ses cuisses vers l’extérieur.
Je sais qu’à cet instant, son désir s’étant déclenché, elle ressent le besoin d’une pression qui n’arrive pas, et cet approche trop lente exacerbe ses sensations.
Pendant qu’il continue de la frôler, créant une souffrance involontaire, je glisse un doigt sur le bord de la culotte et tire un peu vers le bas laissant apparaitre ses poils frisés, elle ne proteste pas, et continue d’onduler tout doucement sous la caresse de Richard.
J’hésite un peu à lui descendre plus bas, mais si je ne le fais pas maintenant, on est parti pour une masturbation par-dessus le tissu, et comme je la sens très disponible j’ai bien envie de tenter de lui ôter carrément, alors peut-être elle laissera Richard faire l’amour avec elle. Je constate que mon angoisse du début s’est envolée et je me sens tout à fait prêt à la voir se faire prendre devant moi, mais va-t-elle le vouloir elle aussi ?
Elle me connaît très bien, elle craint que je puisse avoir mal de la voir s’accoupler avec un autre homme devant moi, mais je sais que dans ces moments là ses extases sont décuplées par l’émotion de sentir un autre sexe que le mien perforer ses chairs et elle le sait aussi, mais son amour pour moi est plus important que ses jouissances, c’est la seule raison qui la ferait interrompre l’enchaînement des évènements maintenant qu’elle ne résonne plus, qu’elle ne se demande plus si c’est bien ou si c’est mal, qu’elle n’écoute que son sexe qui réclame... parce que je la connaît bien moi aussi.
Je me penche à son oreille.
— Es-tu d’accord pour continuer sur le lit ?
Si elle accepte, elle va bien se douter que ce ne sera pas seulement pour de simples caresses comme quand nous étions ados.
— Oui, me dit-elle dans un souffle.

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