La Belle Saison 1

Cette histoire m’est arrivée, il y a quelques années. J’ai profité de cet été, sans arrière pensée. Je l’ai parfois regretté, mais j’y pense maintenant avec un peu de mélancolie.

Il est 15h30, et je gare ma voiture devant la gare d’une petite ville du sud. Je ne pars pas en voyage, non. Je suis venu chercher une nouvelle recrue pour la station thermale pour laquelle je travaille, en qualité de directeur de la restauration. Le titre peut paraître pompeux. En fait, je suis responsable du restaurant, du bar, et des cuisines du centre thermal. La saison d’été va commencer et nous renforçons les effectifs, raison pour laquelle, en ce bel après midi, je suis venu accueillir Flora, une serveuse qui doit venir compléter l’équipe du restaurant. Le train a du retard, et c’est avec une bonne demi-heure de retard que les wagons s’arrêtent le long du quai inondé de soleil. Quelques voyageurs en descendent, et parmi eux, je repère rapidement celle que je suis venu chercher. Elle est plus jolie que la photo en noir et blanc de son CV, assez grande, avec un casque de cheveux roux, mi longs, flamboyants sous le soleil. Elle est vétue d’un jean, et d’un tee-shirt , et traine derrière elle une énorme valise à roulettes.
« Flora ? » Elle opine du bonnet
« bienvenue, je suis Steve Braith »
Elle me dévisage, de ses yeux verts , sans sourire.
« Ah, c’est vous mon chef, alors. » constate t’elle.
« Oui, mais on va bosser ensemble au quotidien. Le mieux est de se tutoyer, si ça ne te dérange pas. »
« Comme tu veux » dit elle.
Je l’aide à charger sa valise dans le coffre et nous voilà partis. Pendant les vingt kilomètres qui nous séparent de la station, elle ne dit mot, se contentant de hocher la tête à mes explications sur son poste, en regardant défiler le paysage de montagne.
Arrivés à la station, je la conduis à son appartement, un studio dans un apparthotel où sont logés les employés. Elle ne commencera à travailler que demain, mais je lui dis qu’elle peut venir diner avec l’ensemble du personnel à 19h.

Ce sera l’occasion de rencontre ses collègues de travail.
Puis je repars, car je dois réceptionner une autre serveuse qui arrive, elle à 18h. Cette nouvelle arrivante est aussi brune que l’autre est rousse. De longs cheveux bruns encadrent un visage mat éclairé par des yeux d’une bleu lumineux. Elle est vétue d’une courte jupe évasée, qui remonte sur ses cuisses bronzées, une fois assise en voiture. Un débardeur bien échancré laisse deviner une opulente poitrine, contenue dans un soutien-gorge du même noir que le débardeur. Le temps nous est compté. Je l’installe dans son studio, et nous retournons vite au restaurant pour diner avec le reste du personnel. Une fois nos plateaux garnis, je m,assieds avec Nathalie (c’est la dernière arrivée) et Flora, après leur avoir présenté, les autres membres de l’équipe, cuisiniers, plongeurs, serveurs, barman, sans oublier les femmes de chambre, et quelques Kinés.
Après le repas, Flora, retourne à son appartement, mais Nathalie, me demande si elle peut rester, au Bar, en se faisant discrète, pour s’imprègner de l’ambiance de travail. Après avoir vu avec Francis, le barman, nous l’installons à une table isolée, avec vue sur le restaurant.
Il est l’heure du service. Le bar est déjà à moitié rempli, et les curistes arrivent petit à petit pour le repas du soir. Deux heures plus tard, tout le monde est reparti. (Les curistes mangent tôt en général). Je laisse à un serveur le soin de finir de redresser la salle, et je passe au bar, proposer à Nathalie de la raccompagner en voiture, l’apparthotel étant assez éloigné. Dans la voiture, nous engageons la conversation.
« ça a l’air assez rêglé comme service » me dit elle
« Oui, c’est vrai qu’à vingt heures tous les pensionnaires sont là, et à vingt et une heure, le service est quasiment terminé. Bien sur, on a quelquefois des clients de passage qui mangent à la carte, et finissent plus tard, mais c’est le week-end, la plupart du temps.
En dehors de ça, on finit assez tôt.
»
« Et le midi ? » demande t’elle
« C’est assez similaire, on commence à 12h tapantes, et vers 13h30, c’est terminé. Les gens ont des soins à la cure et se concentrent sur cette partie. »
« ça laisse pas mal de temps libre » remarque t’elle « qu’y a t’il à faire ici ? »
« Pas grand-chose, malheureusement. On a pas accès aux piscines, mais on peut utiliser les courts de tennis. »
« Et le soir ? »
« Le soir, il n’y a rien sur place. Il y a des bistrot, à la ville d’à côté, mais pour sortir, il faut aller sur la côte, à 1h de route. »
« Autant dire que sans voiture, c’est mort »
« Si ça te dit, je peux t’emmener quand je sors. En fait, presque un soir sur deux. »
« Oh ça serait cool ! »
« Si tu veux, il n’est pas très tard, on peut aller boire un pot, en ville »
Aussitôt dit, aussitôt fait. La petite ville de province voisine, n’est pas, un modèle d’animation, mais il y a quand même quelques bistrot sympas, et nous passons un bon moment en terrasse, à parler de tout et de rien. J’apprends, entre autre chose qu’elle est seule, après avoir rompu avec un petit ami qui ne supportait pas qu’elle parte faire une saison sans lui. Elle a rat é son permis de conduire, mais est déjà inscrite pour le repasser après la saison d’été.
L’air du soir est doux, et plusieurs heures ont passé quand je propose de rentrer, car demain, il faut travailler. Durant le trajet de retour, ma main droite se pose sur sa cuisse découverte. Elle se contente de poser sa main sur la mienne. Je gare mon véhicule sur le parking, à l’arrière de l’apparthotel, sous les arbres. Elle s’approche de moi pour me souhaiter le bonsoir, mais la bise amorcée dé et nous nous retrouvons à nous enbrasser. Je l’appuie contre la voiture, et sans cesser de l’embrasser,, commence à palper ses seins, par dessus le débardeur. Je la sens réceptive à cette caresse, et rapidement je faufile une main sous son débardeur pour empaumer un sein à travers son dernier vêtement.
Mon autre main l’enlace et caresse sa peau nue, entre le débardeur et la jupe.
Elle n’est pas en reste, et ses mains ont ouvert ma chemise et caressent mon torse.
Elle m’abandonne une seconde, des mains filant libérer l’attache de son soutif qui de dégage et laisse à mes mains l’accès à ses seins. Dès que j’en saisis les pointes, elle se met à gémir, et à se tortiller. Le parking étant désert et peu éclairé, je fais passer son débardeur par dessus sa tête, et dépose les vêtements sur le toit de ma voiture, avant de reprendre ma caresse, qui semble bien l’émoustiller. Je me penche en avant et saisis la fraise de son sein entre mes lèvres. La pointe est dure, et bien large, contrastant avec la masse imposante de ses globes qui tiennent encore, grace à son jeune age, mais seront probablement victimes de la pesanteur avant longtemps. Ses mains sont descendues sur mon jean et mesurent l’ampleur de mon désir au travers du tissu.
A mon tour, je glisse une main sous sa jupe et la remonte vers sa culotte que je découvre bien humide. Contournant l’obstacle, je glisse mes doigts à l’intérieur et découvre une vulve ouvert qui accueille mes doigts avec bonheur. Pendant ce temps, elle défait ma ceinture, baisse mon zip et tire le tout vers le bas, avant de venir saisir ma queue qu’elle extrait de mon slip, et commence à branler doucement. Mes mains remontent sur ses cuisses et vont chercher l’élastique de sa culotte qu’elles font glisser vers le bas. J’accompagne le fin tissu jusqu’à ses genoux, et il chute ensuite sur ses chevilles, soulevant un pied elle s’en débarrasse. Je la saisis par les hanches, et la dépose sur le bord du capot en relevant sa jupe, découvrant sous la lumière blafarde d’un réverbère, sa chatte soigneusement taillée. Je me rapproche en écartant ses cuisses et viens planter mon chibre dans sa vulve béante.
Nous entamons une frénétique copulation. La position n’est pas des plus confortables. Après quelques secondes, elle s’allonge, le dos sur le capot encore chaud, et avance les fesses dans le vide.
J’att ses jambes et les passe sur mes épaules. Je peux ainsi la pilonner violemment, le désir au paroxysme s’exprimant maintenant au rythme de mon ventre claquant contre son cul ferme . Elle ne tarde pas à atteindre l’orgasme, et je laisse alors aller les vagues de plaisir qui inondent son intérieur.
Nous restons quelques instants emboités l’un dans l’autre, pantelants, trempés de sueur.
Elle se relève ensuite et m’expulse . Sa jupe retombe, masquant son intimité, tandis qu’elle enfile son débardeur, et glisse le soutif dans son sac à main.
« Je n’ai pas pu me retenir » me glisse t’elle « sans doute la tension du voyage. »
« C’est peut-être un peu rapide » dis-je
« C’était très bon pour moi. Je vais bien dormir. A demain. »
« A demain » murmuré-je en la regardant s’éloigner.
Sur que pour une entrée en matière, il est difficile de faire mieux.

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