La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1235)

chienne Vénus au Château – (suite de l'épisode précédent N°1234) -

- Aller, c’est terminer la chienne en chaleur, il me semble que tu as du travail ...

Je retournais donc dans la chambre de Monsieur le Marquis qui était déjà parti. Il m’avait déposé ma tenue pour la réunion. Mais avant de m’habiller, par réflexe de soumission encore, je me mis à ranger la chambre. Une fois prête, je descendis en tenue vanille avec mes affaires car mon taxi m’attendait déjà. Je quittais le Château pour partir à ma réunion à Lyon à environ une heure de route. Mais tout ne se passa pas comme je l’avais prévu…. En effet, arrivé à Lyon, quand le taxi fut dans la rue de mon bureau, il ne s’arrêta pas et le dépassa continuant sa route. Je ne comprenais pas ce qui se passait, j’avais beau le signaler au chauffeur, il ne faisait pas demi-tour. J’entendis les portes de la voiture se verrouiller. Puis le chauffeur me tendit une lettre :

« Si tu tentes de faire quoi que ce soit, il t’arrivera de gros soucis ainsi qu’au Marquis. A présent, tu vas donner ton téléphone ainsi que ton pc au chauffeur. »

Ce n’était pas la première fois que je recevais des menaces mais jamais incluant Maitre. Craintive à cela, je préférais donc faire ce qui était écrit. Au bout d’une demi-heure de route avec les bouchons, la voiture s’engagea et s’arrêta dans un parking privé et souterrain sous un haut immeuble. Un homme assez imposant entra dans la voiture et sans ménagement sans dire quoi que ce soit, il me banda les yeux et m’attacha les poignets. On me fit sortir et avancer puis on me jeta par terre. Tout résonnait, comme des bruits de pas ou des pneus crissant par exemples, avec exagération dans ce parking souterrain. J’avais peur et je ne savais pas ce qui allait se passer. On me fit me mettre à genoux, mais je me débattais. D’un coup, je sentis que l’on me tenait et on m’empêchait de bouger et on m’asséna deux violentes gifles qui me laissèrent sonnée.

Quand enfin on me retira le bandeau, je fus surprise et horrifiée de voir mon père debout face à moi (lire l’attitude désastreuse de mon père dans les épisodes précédents). J’allais prendre la parole mais au moment où j’allais le faire deux nouvelles gifles tombèrent sur mes fesses cette fois. Mon père me lança :

- Tu sais Crystal, nous avons eu énormément de mal, ta mère et moi, à accepter ta soumission. Nous en avons longuement discuté, sache-le. Dans la famille, nous sommes tous des Dominants depuis si longtemps et ce fut un véritable choc pour nous tous. Oui ce fut très dur que tu souhaites vivre comme une soumise, une chienne, un jouet sexuel. Après avoir envisagé toutes les possibilités avec ta mère et partant sur cette indéniable évidence que tu es soumise dans l’âme et pas du tout Dominante comme le reste de la famille, résignés nous sommes d’accord… Et tu peux remercier ta mère car moi je t’aurai définitivement bannie de la famille. Nous sommes donc d’accord mais je ne tolèrerai pas que tu appartiennes à ce fameux Marquis d’Evans. Je t’ai fait surveiller durant de nombreuses soirées D/s et il est vrai que tu as du potentiel à la soumission, je dois le reconnaitre même si je le déplore amplement… C’est pour cela que je t’ai fait enlever. Tu peux dire adieu à ta place avec ce Marquis… Tu souhaites être soumise alors ce sera avec un Maître que je vais te choisir. En effet dorénavant tu as un nouveau Maitre maintenant, il sera lui te dresser comme sa chienne ...

A ses mots, un homme aux lunettes noires, smoking parfait, sortit d’une grosse voiture sombre et garée juste à côté de nous. Et mon père s’adressa directement à lui :

- Caméron, voici ma fille Crystal qui est la honte de notre famille car elle n’est pas Domina mais se veut soumise. Elle t’appartient maintenant, je sais que tu seras mater son tempérament rebelle.
- Merci de ta confiance, Mickael. Si cela ne te dérange pas, je vais l’installer pour la nuit dans une de tes fameuses chambres… Quant à toi, Crystal je ne veux pas t’entendre.
Je viendrai m’occuper de toi demain... Tu veux être soumise, eh bien avec moi, tu vas l’être, ça je peux te le garantir, je vais te mater, pour ça tu peux me faire confiance, salope …

Caméron me leva sans me ménager et me prit par le bras, puis il me conduisit jusqu'à une cage d’ascenseur du parking souterrain pour accéder à une des chambres de mon père, plusieurs étages au-dessus. Après avoir traversé un petit couloir, nous entrâmes dans une pièce toute sombre aux stores fermés avec seulement une panière avec une couverture. Quand il me fit m’installer dans la panière, il remarqua mes larmes silencieuses. D’un geste de la main, il les essuya délicatement et en me regardant droit dans les yeux :

- Je sais que la situation est spéciale mais je ne veux pas ton mal, bien au contraire. Je connais très bien la bonne et très grande réputation de Monsieur le Marquis d’Evans et je dois avouer qu’Il est une référence mondiale dans notre monde de la Domination/soumission, donc je devine aisément tes capacités de soumission pour qu’il t’ait fait confiance… Si tu obéis à Mes exigences, il est certain que tu seras récompensée, en revanche si ce n’est pas le cas, crois-moi que je serai encore extrêmement sévère. Maintenant dors, car demain nous avons de la route pour rentrer dans ta nouvelle maison et démarrer ta nouvelle destiné...

Sur ses mots, il me menotta les chevilles au bas du lit de chaque côté, m’imposant de garder les cuisses largement ouvertes et il quitta la pièce sans un mot de plus. Je fondis en larmes, je voulais partir, fuir cet homme que l’on m’imposait. Je souhaitais plus que tout être soumise, mais avec un Maitre que j’aurais choisi, à qui j’avais une confiance aveugle et qui veut bien de moi, comme Monsieur le Marquis. Et ne pas être sous le joug d’un Maître que l’on aurait décidé à ma place, que je ne connaissais pas et qui ne m’inspirait pas du tout confiance, surtout si celui-ci était imposé par mon père... Mais comment prévenir le Châtelain de ce qui était en train de m’arriver.
Je me sentais séquestrée, nappée, prise au piège, enchainée à ce dominant non choisi. J’avais peur, voire même tétanisé. Ce fut la plus longue nuit que j’ai du passer, les chevilles attachées à ce lit afin que je ne puisse pas fuir. Impossible de dormir. Au petit matin, le dominant (qui ne mérite pas, à mes yeux une majuscule) est venu me chercher et me fit monter contre mon gré dans sa voiture. Je me sentais épuisée, je résistais contre le sommeil et je fus dans cet état somnolant toute la journée tel un zombie qui suivait par dégout et non par envie, ce qui me valu une correction digne de ce nom...

Ce fut comme cela durant plusieurs semaines Jamais de plaisir, que des sanctions. Je refusais d’obéir ne voulant pas trahir la confiance de Monsieur le Marquis que j’aimais et avec qui j’étais heureuse. Mais plus le temps passait, plus j’avais le sentiment que Maitre m’avait abandonné, mais ce que j’ignorais, c’est que ce n’était pas le cas car durant toute ma captivité il me cherchait de partout et par tous les moyens… Je devais trouver un moyen de m’échapper ou de prévenir le Noble mais comment ? Je n’avais pas accès au moyen téléphonique ou mail, etc. Je me sentais obliger pour me sauver de cet enfer de faire ce que je ne croyais jamais faire, obéir à un autre sans l’accord du Châtelain. Je voyais cette solution comme dernier recours. Je cherchais tous les moyens possibles et inimaginables mais aucun n’était possible. Je dus me rendre à l’évidence, la solution était celle que je me refusais de faire, obéir afin de soulager au mieux ma captivité et l’autre solution serait de m’évader dès que l’occasion se présenterait si cela était possible. J’étais épuisée de tout cela. Je décidais de mettre mon plan à exécution dès le lendemain matin. Dès mon réveil, je me mis de suite en position d’attente devant ma panière. Quand Caméron entra avec un air fourbu, fatigué, et il fut surpris de me trouver comme cela et s’exclama :

- Je vois que tu te décides à enfin obéir.
Suis-moi, tu vas me servir le petit déjeuner. Tu as tout ce qui te faut dans la cuisine, tu as 15 min pour le préparer et me le servir, je te laisse carte blanche pour que ce soit appétissant... dit-il en s’avachissant dans un fauteuil apparemment mort de fatigue…

Je me mis de suite à fouiller un peu partout dans la cuisine, voir les moyens à ma disposition pour prévenir quelqu’un comme par exemple si un téléphone trainait mais il n’y avait rien dans la cuisine pour cela. Je me mis à préparer le petit déjeuner et en 15 minutes c’était fait. Je lui servis donc à table et me mis à genoux attendant. Il mangea son repas et me fit le suivre dans sa chambre. J’en profitais donc pour regarder le plus discrètement possible et je pus voir qu’il y avait 1 téléphone portable sur la table de chevet et un pc portable sur une petite table près de la fenêtre. Il s’assit sur le lit et me fit monter.

- Je sais que tout cela est nouveau pour toi, j’en suis conscient mais il faut que tu oublies l’ancien Maitre, ce Marquis pour pouvoir t’en remettre totalement à moi… Je dois me montrer ferme avec toi pour que tu puisses sentir que je ne céderais pas à ta rébellion et je crois que tu t’en es enfin rendu compte. Je vais t’accorder un droit de parole, alors fait extrêmement attention à ce que tu vas dire.
- Merci Monsieur de me l’accorder, vous avez raison sur toute la ligne c’est dur pour moi car ce n’est pas mon choix, j’y suis obligée mais je vois aussi que depuis mon enlèvement Il ne m’a pas cherché. Je suis fatiguée de faire ma tête de mule. Je suis même épuisée.
- Je le vois que tu es fatiguée, je ne t’ai pas ménagé depuis que tu es à moi. c’est pour cela que je t’ai fait venir ici. Je te l’ai dit si tu obéis, tu seras récompensée. Je t’accorde le droit de dormir un moment contre moi. Maintenant dors petite chienne à dresser...

Je le sentais de nouveau très fatigué car ses paupières se fermaient en même temps qu’il prononçait ses mots, ce qui me fit comprendre qu’il avait passé une nuit blanche, certainement une nuit orgiaque à se vider les couilles car il n’essaya pas de me prendre, de me baiser. A l’évidence, il avait plus envie de dormir, de récupérer du sommeil en retard et donc je fis semblant de dormir durant le temps qu’il s’endorme profondément pour de bon… Ce ne fut pas très long, il se mit à ronfler assez vite. Ainsi quand je suis certaine qu’il était profondément dans les bras de Morphée, je me levais sans bruit et je bondis sur le téléphone portable mais hélas celui-ci avait un code d’accès et je ne pus m’en servir. Alors j’essayais l’ordinateur pc qui visiblement était ouvert sur une session. Ouf ! Je pus accéder à une boite mail.

Heureusement que je connaissais par coeur l’adresse mail du Maître et afin d’appeler au plus vite à l’aide, au secours, je m’installais donc au bureau et envoya un mail de détresse sans pouvoir dire où je me trouvais exactement mais donnant des détails de l’entrée du parking privé et souterrain et comment j’avais vu le haut immeuble de celui-ci, le décrivant et le situant au mieux par rapport à la rue de mon bureau tout en rassemblant un maximum de souvenirs, je pus même et par exemple affirmer qu’en face de l’immeuble où j’étais séquestrée, j’avais aperçu une école avec une grande pancarte : ‘’Ecole Privée Sainte Hélène - La Guillotière’’ Ce qui me permis de dire que je me trouvais dans le quartier de La Guillotière à Lyon. Je savais qu’ainsi Maitre comprendrait que je Lui laissais la possibilité de tracer plus précisément ma localisation exacte… Une fois le mail envoyé, je le supprimais de suite afin de ne laisser aucune trace dans l’ordinateur, je revins me coucher et je m’endormis enfin rassurée d’avoir pu envoyer un SOS au Châtelain. Maintenant il me suffisait d’espérer et d’attendre …

La matinée se passa à donc à dormir moi ainsi que Cameron. Et dès le début de l’après-midi, on frappa à la porte. Caméron m’autorisa à aller ouvrir en me prévenant de ne pas faire de bêtise. J’ouvris donc la porte et quel fut mon immense soulagement quand je vis des policiers et derrière eux, Monsieur le Marquis d’Evans en personne et instantanément je fondis en larmes. Un des policiers me dit doucement :

- Vous êtes bien Mademoiselle de Bourdon, PDG de la société Vénus ?
- Oui Monsieur
- C’est vous-même qui avez envoyé ce matin un mail appelant au secours à Monsieur le Marquis d’Evans ?
- Oui Monsieur. Depuis plusieurs semaines, je suis retenue captive par le propriétaire de ses lieux et je n’ai trouvé que cette solution pour prévenir Monsieur le Marquis. Je savais que de cette façon-là, Il saurait me localiser.
- Effectivement, c’est Monsieur le Marquis qui nous a signalé depuis plusieurs semaines votre disparition et qui nous a transmis votre mail pour vous localiser et nous voici.

A ce moment précis Caméron fit son apparition mais il n’avait pas vu Monsieur le Marquis qui s’était décalé dans le couloir volontairement pour ne pas se montrer tout de suite.

- Bonjour monsieur, vous êtes le propriétaire des lieux ? demanda le policier
- Bonjour, oui avec mon amie ici présente
- Non pas du tout, répliquais-je sans attendre, cet homme me retient prisonnière

Sans attendre les policiers arrêtèrent Caméron en le menottant sans ménagement. Celui-ci se débattit, m’insultant de tous les noms d’oiseaux, me traitant de garce, etc… Il fut effaré quand il vit le Châtelain et tandis qu’on maintenait solidement Cameron, je bondis pour me blottir contre le Maître sans oser m’agenouiller devant les policiers qui auraient été interrogatifs si j’avais pris une position de soumission. Le Châtelain le compris et m’enlaça avec tendresse et amour et il m’embrassa longuement sur mes lèvres. Je vis sur son visage qu’il était enfin rassuré, soulagé à mon instar d’ailleurs… Je fus de suite conduite à l’hôpital pour passer des examens alors que les policiers emmenèrent Cameron au commissariat... Après multiples examens et quand le docteur fut passé, je lui ai demandé l’autorisation pour les visites qu’il accepta avec plaisir quand il me dit qu’il était un ami personnel de Monsieur le Marquis. Celui-ci était resté durant les examens et entra dans ma chambre, j’étais contente de le retrouver enfin seule avec Lui. Il attendait patiemment que les infirmières eurent finies avec moi et qu’elles sortent.

- Ma belle, enfin je te retrouve, non sans mal, tu sais que Je me suis vraiment inquiété pour toi. Maintenant que tu es là, explique-moi ce qui s’est passé
- Ho Maitre, moi aussi cela me fait tellement plaisir de Vous retrouver. Ce qui s’est passé comment l’expliquer ? Le jour où nous avions la réunion à l’entreprise. Le chauffeur de taxi m’a conduite dans cet immeuble que je vous ai décrit par mail. Ce chauffeur avait été payé pour m’enlever et mon père m’a donner sans Votre accord à l’homme que Vous avez pu voir emmené par les policiers. Et durant toutes ces semaines, il a tout fait pour me soumettre sans jamais y être arrivée. Ma loyauté et ma dévotion est pour Vous et pas pour un autre, mais j’ai du lui faire croire qu’il y était arrivé pour l’endormir, dans les deux sens du terme d’ailleurs, pouvoir avoir accès à son ordinateur. Avec grand regret durant toute ma captivité, j’ai essayé de trouver une autre solution mais en vain pour arriver à Vous contacter.
- D’accord, tu sais le jour de ton enlèvement, j’ai reçu un papier m’indiquant que je ne te verrai plus jamais. J’ai mis tout le monde à ta recherche et après enquête d’un ami personnel qui est un grand commissaire lyonnais, j’ai découvert que l’ordre venait de ton père et après je te connais plus que tu ne le crois Ma belle petite chienne, Je connais très bien que tu allais trouver un moyen de me contacter et tu l’as fait et Je t’en félicite. Je viens de voir le docteur tes papiers de sortie sont prêt donc il est grand temps que tu rentres là où est ta place à Mes pieds.
- Oui Maitre, avec grand plaisir… répondis-je soulagée et enfin heureuse de retrouver ma place, la seule qui me sied, à Ses pieds …

(A suivre …)

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