Démon

Hélène et moi avons rencontré Démon il y a près d'un an. Depuis, il fait partie intégrante de notre famille. À bientôt trente ans, il a presque vingt ans de moins que nous. C'est un bel homme, avec un corps tonique et d'une élégance discrète. Mais ce sont ses yeux que l'on remarque en premier. Des yeux sombres et perçants, profondément enfoncés dans les orbites, surmontés de sourcils épais, avec les pupilles dilatées, un regard qui vous captive et vous retient. Ses vêtements sombres, sa tenue stricte qui rappelle celle des prêtres, son attitude réservée et hautaine, tout son comportement donne un sentiment de pouvoir et de contrôle. C'est un personnage mystérieux qui se déplace sans bruit, et qui apparaît et disparaît presque par enchantement. Bien que nous le connaissons depuis presque un an, et malgré le fait que nous le voyons régulièrement, nous savons très peu de choses sur lui. Il a surgi dans nos vies d'une manière inattendue, un soir.
Ce jour-là, nous étions invités, Hélène et moi, à une réception chez des amis. Nous formons un couple plutôt casanier et nous avions accepté cette invitation avec des sentiments mitigés. Bien que nous soyons parfaitement à l'heure car nous détestons être en retard, à notre arrivée, la fête battait déjà son plein. Une trentaine de personnes, la plupart en couple, dansaient ou discutaient un verre à la main. Dès notre entrée dans la place, nous fûmes pris en main, les manteaux ôtés, un verre avec quelque chose de très fort dans la main, nous avons commencé la tournée de l'assemblée, saluant les uns, bavardant avec les autres.
Hélène était particulièrement en beauté. Elle a conservé une belle silhouette, mais la petite robe noire mettait en valeur ses courbes toutes en douceur. Les épaules étaient couvertes d'une dentelle noire qui laissait deviner qu'elle ne portait pas de soutien-gorge et le vêtement s'évasait à partir de la taille pour se terminer à mi-cuisse. Sa tenue était complétée par des bas à couture auto-fixant et des talons aiguilles.

Elle attirait les regards admiratifs des mâles, et les regards jaloux des femelles. Malgré le fait que j'étais habitué à ces regards, j'avais un sentiment de malaise. Comme si quelqu'un ou quelque chose nous épiait. Un truc que je ne pouvais pas discerner.
Tandis que nous bavardions avec un groupe d'amis, j'ai soudain réalisé que ma femme n'avait pas prononcé un mot depuis plusieurs minutes. Elle se tenait à côté de moi et je me tournais pour la regarder. Elle avait l'air absente, son regard braqué vers le couloir sombre. Je suivis son regard et vis Démon pour la première fois. En fait, je le distinguais à peine, sa silhouette sombre se fondant dans l'obscurité du couloir. Seuls ses yeux étaient parfaitement visibles, comme éclairés d'une lumière intérieure.
Une jolie femme blonde lui parlait mais il ne semblait pas accorder beaucoup d'attention à son bavardage, son regard de braise fixé dans le regard médusé d'Hélène.
Ses yeux noirs semblaient envoyer des éclairs qui transperçaient ma femme, incapable de rompre le contact visuel, devrais-je dire leur étreinte visuelle. La jolie blonde se hissa sur la pointe des pieds pour lui murmurer quelque chose à l'oreille et, éclatant de rire, l'abandonna pour parler à quelqu'un d'autre. L'inconnu, débarrassé de la conversation de l'importune, s'approcha de nous.
"Bonjour, je m'appelle Démon, ravi de faire votre connaissance, Hélène" dit-il en s'inclinant pour un cérémonieux baise-main qui laissa Hélène sans réaction.
"Heu...Désolé...Vous connaissez ma femme?"
Délaissant un instant les yeux de ma femme, il se tourna vers moi pour m'écraser la main avec une poigne virile.
"Bien sûr, Geoffrey, je sais tout de vous, je suis devin!"
Bien que ces mots prêtaient à sourire, je n'en avais nulle envie, saisi par une étrange langueur depuis que j'avais croisé son regard.
"Hélène, tu es très belle ce soir. Tu es magnifique et cette robe te va à ravir. Elle met parfaitement en valeur tes courbes harmonieuses.
Tu as eu raison de ne pas mettre de soutien-gorge, tu n'en as nul besoin! Et que dire de tes jambes! Tout le monde ici les a remarquées et elles rendent toutes les femmes jalouses! Ne le prends pas mal, j'aimerais partager un peu d'intimité avec toi!"
J'étais décontenancé par ses paroles directes, mais plus surpris encore par l'attitude de ma femme, souriante et décontractée, acceptant ses commentaires comme si cela était tout naturel, alors qu'elle était naturellement prude et réservée d'habitude.
Un instant, je me suis demandé s'ils se connaissaient déjà, mais Démon s'est tourné vers moi:
"Geoffrey, bien évidemment, je rencontre Hélène et vous pour la première fois aujourd'hui, mais je vous rappelle que je suis devin! J'aimerais beaucoup partager un moment d'intimité avec Hélène, voir son corps nu, la caresser, lui donner du plaisir, car nous le savons bien tous les deux, ces derniers temps, vos effusions ont été particulièrement insipides. Hélène a besoin de plus d'attention et elle le mérite!"
Mon cerveau était en déliquescence, mon estomac écœuré donnait à ma bouche un goût de nausée en entendant ses mots! Comment diable pouvait-il savoir cela?
Hélène et moi avions eu une vie sexuelle bien remplie; banale peut-être, et récemment, nos séances devenaient moins fréquentes et moins intenses. La pression au travail qui ne me laissait aucun répit, je m'étais promis de lui offrir quelques jours de vacances dès que ce serait possible pour réveiller notre libido. Mais comme pour beaucoup de choses, je remettais à plus tard.
"Quoi? Vous ne pouvez pas dire..." je balbutiai, retrouvant subitement l'utilisation de mes cordes vocales.
"S'il vous plaît!" m'interrompit Démon, la voix sévère et puissante. "Ne niez pas l'évidence. Je lis en vous comme dans un livre ouvert. Hélène est beaucoup trop malheureuse. Je peux vous aider tous les deux, vous faire retrouver l'élan qui vous unit. Mais vous devez me faire confiance." En disant ces derniers mots, il s'était tourné vers Hélène.

"Je te fais confiance, Démon" dit soudain Hélène.
Depuis le temps qu'elle était restée silencieuse, le son de sa voix m'a presque fait sursauter. Je tournais mon regard vers elle. Souriante, confiante, elle acceptait la proposition de cet inconnu, se soumettant à sa volonté avec un peu de convoitise dans le fond de ses yeux.
"Bien, suivez-moi maintenant, tous les deux!" Démon saisit Hélène par la main et l'entraîna. Je les suivais docilement.
Alors que nous traversions la pièce en silence, les groupes d'invités semblait s'écarter automatiquement sur le chemin de Démon, nous ouvrant un passage. Personne ne nous a dévisagé au passage, c'était comme si nous étions dans un monde parallèle.
Sans un mot, sans un regard, Démon nous conduisit par les escaliers au dernier étage de la maison. Ici, l'air semblait plus léger et nous avons emprunté un couloir faiblement éclairé. En approchant de la dernière porte, Démon tendit la main devant lui et la porte s'ouvrit sans qu'il semble toucher la poignée.
Les lumières se sont allumées à notre entrée dans la pièce et le chauffage était à une température parfaite. Presque immédiatement, les lumières se sont éteintes, plongeant la pièce dans une demi-pénombre. Moi aussi, j'avais confiance en Démon maintenant. Je n'avais plus peur, j'étais sous son charme et, lorsqu'il m'a désigné un fauteuil profond, je me suis assis en silence. Tout de suite, il a corrigé ma position: "Pas comme ça, les mains sous les fesses!"
Je me suis soulevé pour glisser mes mains à plat et me suis rassis dessus sans me plaindre, heureux de lui faire plaisir.

Démon s'empara d'une chaise à côté de mon fauteuil et s'assit à mon côté, laissant Hélène seule au centre de la pièce. Je ne me souvenais pas d'avoir entendu Démon donner d'autres instructions à ma femme mais elle savait apparemment quoi faire sans qu'on le lui demande. Je respirais plus fort en la regardant dégrafer la fermeture de sa robe, faire glisser les fines dentelles de sa robe sur ses bras pour dénuder ses blanches épaules.
Lentement, sa poitrine apparut, le vêtement descendit à sa taille, elle dégagea ses bras de la robe, puis relâchant le léger vêtement, celui-ci s'étala en corolle autour de ses pieds.
J'ai regardé Démon. Dans la pénombre, il était assis confortablement et regardait Hélène se déshabiller. Ses jambes étaient croisées, un coude appuyé sur le genou, le menton posé sur son poing fermé, il semblait étudier en silence chacun de ses mouvements.
Hélène exposait sa nudité sans gêne. À la maison, devant moi, elle se couvrait et se cachait. Ici, devant cet inconnu, elle se montrait sans appréhension, heureuse et fière. Souriante, les yeux fixés sur ceux de Démon, elle enjamba sa robe pour s'approcher de lui. Elle n'avait plus sur elle que sa petite culotte en dentelle noire, ses bas et ses chaussures. Elle tendis ses bras à Démon qui se leva pour l'enlacer et l'embrasser. Les choses ont commencé à s'accélérer à partir de ce moment. Ils échangèrent un baiser langoureux et je ressentis une pointe de jalousie en voyant Hélène fermer les yeux et en l'entendant gémir dans sa bouche.
Les mains de Démon commencèrent à palper ses seins. Je regardais les tétons de ma femme réagir à ses caresses et se dresser visiblement. Le baiser s'intensifia pendant qu'il continuait ses caresses, Hélène gémissait de plus en plus fort tandis que la pression sur ses bourgeons devenait de plus en plus féroce. Les jambes tremblantes, Démon devait la soutenir pour l'empêcher de tomber, alors qu'un puissant orgasme traversait son corps.
Hélène tremblait comme une feuille, incapable de reprendre son contrôle, alors il la souleva dans ses bras et la porta jusqu'à une table placée au centre de la pièce, sur laquelle il la déposa. Assise sur la table en bois poli, il l'aida à glisser sa culotte sur ses jambes et lui ôta, la glissant en boule dans sa poche. Le sentiment de jalousie qui me polluait l'esprit auparavant avait complètement disparut lorsque je vis Démon se pencher sur Hélène, lui écarter doucement les jambes, pour embrasser son pubis parfaitement épilé. Je n'avais jamais envisagé auparavant qu'observer Hélène faire l'amour avec un autre homme aurait un tel effet sur moi, mais l'érection douloureuse qui se développait dans mon pantalon me rendait mal à l'aise. J'aurais aimé reprendre le contrôle de mes mains pour me donner un peu d'aisance, mais je ne parvenais pas à faire le moindre geste.
Alors que Démon baissait la tête pour poser un premier baiser sur la chatte de ma femme, j'ai vu Hélène s'allonger sur la table en repliant ses jambes et en écartant ses cuisses pour faciliter l'accès de son minou. Bien qu'elle apprécie beaucoup cette caresse, elle n'a jamais eu cette attitude invitante à mon égard.
Sa chatte luisait dans la pénombre. Elle rejeta la tête en arrière et poussa un grognement sourd lorsque la langue agile vint jouer avec son clitoris engorgé. Il me semblait, j'avais du mal à distinguer précisément les contours, mais il me semblait qu'il était doté d'une longueur de langue hors norme. Il promenait sa langue d'un bout à l'autre de sa chatte, s'appliquant à suivre le parcours qui va de l'orifice de la vulve jusqu'au clitoris. Apparemment, son action mettait les nerfs d'Hélène à rude épreuve. Elle se bâillonnait la bouche d'une main pour ses cris, et l'autre était posée sur ses yeux. Mais dès qu'il a pénétré sa vulve avec la pointe de sa langue, elle a plaqué ses deux mains sur la nuque de Démon pour l'encourager à plus de ferveur. Je distinguais le bruit humide de ses caresses buccales, bien que la mélopée qui s'échappait des lèvres d'Hélène ait augmenté de volume. Au début, je me suis demandé si elle se plaignait ou si elle jouissait, mais quand il a aspiré son clitoris et mordillé ses grandes lèvres gorgées de sang, j'ai compris qu'elle délirait dans une orgie d'extases multiples, ses orgasmes se succédant presque sans interruption.
Après un long moment passé à la faire crier de plaisir, il s'est relevé pour contempler son œuvre. Immédiatement, Hélène s'est plainte de l'abandon dans lequel il la laissait et l'a supplié de continuer.
Par contre, je pouvais parfaitement distinguer les contours enflés de la chatte d'Hélène, l'humidité dans laquelle elle baignait luisait au clair de lune, et je me demandais comment il avait pu obtenir une chatte dans un état pareil, avec les grandes lèvres aussi gonflées.
Démon dégrafa son pantalon, et lorsqu'il sortit son sexe, j’eus un sursaut. Je n’ai pas un pénis particulièrement petit, mais comparé à la vue du poteau qu'exhibait Démon, je me sentais nain. Sa longue et épaisse verge se dressait devant lui comme une arme menaçante et j'ai entendu le léger sifflement d'Hélène lorsqu'elle l'a découvert.
Il posa ses mains sur les hanches de ma femme et l'attira vers le bord de manière à ce que ses fesses reposent à peine sur la table.
Dans le même mouvement, il saisit les jambes d'Hélène pour les poser sur ses épaules. La table était exactement à la bonne hauteur. Démon aligna son énorme chibre parfaitement avec l'ouverture du vagin humide de ma femme. Écartant les grandes lèvres avec ses pouces, il commença à peser avec son gland pour s'introduire dans la petite chatte serrée d'Hélène. La queue semblait si massive que je pensais qu'il ne parviendrait pas à la glisser entre les lèvres serrées de la chatte d'Hélène. Mais la petite chatte s'ouvrit instinctivement, gobant le puissant morceau de viande sans effort. Centimètre après centimètre, l'énorme engin se blottissait dans la petite chatte. Hélène haletait, gémissante et geignante, l'encourageant à persévérer. Lorsque il atteignit le fond de son vagin, elle poussa un petit cri d'extase tandis qu'elle jouissait de nouveau.
Lentement au début, Démon a commencé à accélérer sa cadence de forage dans la chatte de ma femme. J'aurais aimer m'approcher pour pouvoir distinguer ses petites lèvres s'étirer pour s’accommoder à la pénétration de ce monstre, puis tenter de retenir son manche luisant de cyprine alors qu'il se retirait. Mais c'était pour moi impossible d'esquisser le moindre geste.
Maintes et maintes fois, il enfonça profondément ce monstre dans son corps, ses poussées devenant de plus en plus rapides et puissantes au fur et à mesure que les cris de ma femme devenaient de plus en plus fort. Pendant de longues minutes, il martela sa douce chatte, l'atmosphère était remplie des cris d'excitation d'Hélène et l'arôme de sexe imprégnait toute la pièce.
J'ai été surpris par sa maîtrise; il réglait son allure, observant les réactions d'Hélène se tordant de plaisir sous son emprise. Pivotant et tournant ses hanches pour s'assurer que le clitoris d'Hélène reçoive le maximum de stimuli. Ce n’est que lorsqu'elle le supplia d'éjaculer dans sa chatte que Démon accepta de parachever son œuvre.
Lorsqu'il eut la certitude qu'elle était prête à le recevoir, il lui adressa un sourire de triomphe et lui enfourna toute sa longueur. Hélène poussa un cri et cambra ses reins pour l'accueillir plus profondément. J'ai regardé leurs visages. Démon, penché sur Hélène, scrutait son visage pour y lire la montée du plaisir. Hélène redressait la tête, haletante, bouche grande ouverte, les yeux fixés dans les yeux de Démon, attendant le feu d'artifice final. Pendant plusieurs secondes, ils restèrent étrangement immobiles, puis Démon fut saisit de tremblement. Dans un cri, il se dégagea de la chatte accueillante pour éjaculer sur son ventre.
Les convulsions semblaient éternelles; d'épais flots de sperme chaud jaillissaient de son membre palpitant et éclaboussait le ventre d'Hélène. C'est alors que ma femme se rejeta en arrière, saisie de tétanie et perdit conscience. Un profond sommeil enveloppa tout son être alors qu'elle était allongée sur la table, les jambes largement écartées, complètement immobile.
Au moment où je levais mon regard vers Démon, il était entièrement rhabillé et parfaitement décontracté.
Mes lèvres bougeaient en essayant de former les mots pour tenter de comprendre ce qui se passait. Je cherchais une explication rationnelle, mais les mots ne venaient pas. Démon leva la main en signe d'apaisement. Il ne m'adressa pas la parole mais déposa simplement sa carte de visite dans ma main droite en me la serrant pour prendre congé, puis quitta la pièce. Dès lors, je pus retrouver l'usage de mes membres. Je m'approchais de ma femme endormie. Elle dormait simplement, épuisée et comblée, la poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. J'examinais son corps indolent. Ses tétons retrouvaient leur forme habituelle. Par contre, sa chatte restait à la fois très ouverte et très enflée. Je regardais la carte de visite que Démon m'avait donnée. Elle portait comme simple indication son nom, "Démon", et son numéro de téléphone portable.
Hélène a mis plus d'une heure à reprendre ses esprits après avoir été baisée par Démon cette première fois. Quand elle a finalement retrouvé ses moyens, nous avons parlé de ce qui lui était arrivé et de l'étrange jeune homme. Je lui ai assuré que je ne ressentais aucune forme de jalousie ni de colère envers elle ou son amant, et j'ai continué en lui disant que j'avais vraiment beaucoup aimé son "aventure pédagogique". J'ai précisé que je lui donnais mon accord pour poursuivre l'expérience.
De retour à la maison, nous avons appelé le numéro figurant sur la carte de Démon. Il a accepté de nous revoir le week-end suivant et a promis de continuer là où il s'était arrêté. C'était il y a près d'un an et depuis Hélène et moi sommes parfaitement heureux. Notre vie sexuelle est épanouie, autant pour notre couple, que pour le trio. Démon reste toujours aussi mystérieux. Ce qui nous inquiète le plus, Hélène et moi, c'est qu'il pourrait disparaître de nos vies aussi rapidement qu'il y est entré.

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