La Vengeance Est Un Plat....

Récit inédit.


LA VENGEANCE EST UN PLAT…

- Tu peux aller m'attendre sur la terrasse !
Les yeux rivés sur la télévision qui passait son programme matinal, Nadia avait donné cet ordre en roulant les "r" sur le même ton qu'elle aurait pris pour demander à Louis de lui passer le pain. Elle savait que l'homme attendait ce moment avec impatience mais elle ne se dépêchait pas pour autant de prendre son petit déjeuner. Au contraire, elle trempait tranquillement sa baguette de pain frais beurré dans son café en prenant tout son temps.
C'était devenu un rituel, à chaque fois qu'elle passait la nuit chez lui, Louis préparait le café et pendant le temps nécessaire à la filtration, il allait chercher du pain frais et des croissants à la boulangerie. Au retour il allait frapper discrètement à la porte de la chambre de la jeune femme tout en susurrant que le petit déjeuner était prêt. Comme à chaque fois, il retournait à la cuisine pour préparer la table, beurrer le pain, disposer les croissants dans une soucoupe.
Comme d'habitude, Nadia avait du mal à se réveiller, alors, Louis retournait dans la chambre, s'annonçait brièvement et entrait, il ouvrait délicatement les rideaux de façon à ce que la lumière n'agresse pas sa maîtresse. Comme d'habitude la chambre était en désordre, les vêtements et les sous-vêtements traînaient sur le sol. Louis commençait par disposer les mules de la jeune femme au pied du lit de manière à ce que ceux-ci tombent naturellement sous les pieds de leur propriétaire lorsqu’elle sortirait du lit, ensuite il ramassait les effets et les rangeait soigneusement. Enfin, il sortait la robe de chambre et se mettait à genoux sur la descente de lit attendant le bon vouloir de la jeune femme. Lorsque celle-ci se décidait, il s’empressait de les lui enfiler les mules après les avoir embrassés une à une. Nadia dormait nue et Louis connaissait toujours une intense émotion en la voyant sortir du lit.


De retour dans la cuisine, Louis s'empressait de verser le café, le lait, et de sucrer le mélange. Ensuite, il attendait avec un peu d'appréhension le verdict de la jeune fille. Cette dernière qui émergeait de son sommeil, jetait un coup d'œil endormi sur la petite table de cuisine. Comme toujours, tout était parfait. Cela n'avait toujours été le cas, au début, comme tous les dominants, elle repérait immédiatement le plus infime détail qui clochait lui permettant ainsi d'accen la pression sur son soumis. Lorsqu'enfin, satisfaite, elle congédiait son larbin avec par une phrase, presque toujours la même. Lorsqu'il faisait beau, c'était "vas m'attendre sur la terrasse" et par temps maussade c'était, "vas m'attendre dans le séjour".
Lorsqu'il faisait beau, Louis allait se mettre en place sur l'immense terrasse. Cette dernière donnait sur un grand jardin aménagé comme un parc qui donnait un accès direct sur le lac en contrebas. Au loin, à travers la brume qui s'échappait du lac, sur l'autre rive, les collines rougeoyaient sous l'effet du soleil matinal. La vue était à couper le souffle mais Louis n'y jetait même plus un regard, cela faisait plus de vingt ans qu'il avait hérité de ce domaine familial, mais depuis le début du printemps, c'était une autre vue qu'il espérait intensément. Tournant le dos au jardin, il s'agenouillait la tête basse, les mains derrière le dos.


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Rien ne prédestinait pourtant Louis à se complaire dans cette soumission. Il venait de dépasser la cinquantaine et avait derrière lui une vie bien remplie. Professeur vacataire de physique à l'université et dans des classes préparatoires. Il était reconnu et respecté pour ses compétences, son parcours professionnel était sans faute.
Par contre, sa vie privée ne fut pas aussi brillante. Divorcé après dix ans de mariage, sans s, il avait pendant quelque temps encore tenté sa chance avec des amourettes de passage, mais cela ne marchait pas.
Trop droit, trop rigide, trop exigeant. Plus disponible, il s'était investi dans la vie politique dans un parti qui avait pour image le partage et la générosité. Mais là aussi, il avait subi un revers cuisant, pour les mêmes raisons, trop droit pour un milieu où la magouille est le mode de fonctionnement, et aussi, l'endroit où l'on tire de préférence sur les ambulances parce que c'est plus facile. Il ne pouvait admettre la maxime, « fait ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais ».
Au moment de la quarantaine, sa libido était toujours aussi exigeante et finalement il avait trouvé un compromis, pendant les vacances, heureusement nombreuses dans l'enseignement, il parcourait les grandes villes de France et du monde pour faire du tourisme culturel le jour et du tourisme sexuel la nuit. Entre deux périodes fastes, il s'adonnait à des séances de branlettes intensives. La mode du tourisme sexuel se développant, Louis abandonna ses voyages lointains en constatant que les prostituées étaient de plus en plus jeunes, cela allait contre ses principes. Il se contentait depuis, de quelques rencontres furtives.
La rencontre avec Nadia se fit d'une façon banale pour un professeur. À la rentrée universitaire, Louis remarqua parmi les étudiants, une grande blonde, toute en jambes, habillée de vêtements moulants très suggestifs. Elle détonnait dans ce milieu composé de potaches plus ou moins débraillés. Dès la fin du premier cours, elle s'arrangea pour rester seule avec Louis dans l'amphithéâtre. Elle était au moins aussi belle et bien proportionnée que Brigitte Bardot dans "et dieu créa la femme". D'ailleurs, Louis eut l'impression qu'elle jouait un remake du film, l'air innocente, elle prenait des poses lascives et exécutait des mimiques expressives.
On aurait pu croire à une erreur de casting mais à sa grande surprise, Louis constata qu'elle avait un niveau plutôt brillant en physique, elle lui posait, avec un fort accent Russe, des questions judicieuses sur le cours.
À la fin de l'entretien, Nadia lui demanda s'il acceptait de lui donner des cours particuliers pour faire la jonction entre les études qu'elle avait suivie en Russie et les cours en France.
Ce n'était pas la première fois au cours de sa carrière, qu'une élève lui fasse du charme et jusqu'à présent, il avait bien réussi à séparer sa vie professionnelle d'avec sa vie privée. D'autre part, cela faisait longtemps qu'il ne donnait plus de cours particulier, sa situation financière, grâce à un gros héritage, étant plus que confortable. Pourtant, cette fois, il accepta immédiatement, il semblait subjugué. Rendez-vous fut pris pour le lendemain au soir chez lui.
Le lendemain soir, la belle arriva, habillé de manière provocante, elle portait une minijupe qui cachait à peine le bas de ses fesses, personne n'aurait pu croire qu'elle venait prendre des cours de physique, et pourtant ! Louis l'installa dans son canapé et ils commencèrent par faire connaissance avant qu'il ne commence à évaluer le niveau de Nadia. Le temps passant très vite, Louis proposa à Nadia une petite collation qu'il avait préparé pour le cas où.
La petite collation se transforma en repas de gala, Louis avait mis les petits plats dans les grands. Apéritif et vin de qualité eurent vite fait de transformer le repas en soirée glamour.

De la physique, il n'en était plus question, ou plutôt si, mais c’était le physique de la jeune fille qui intéressait Louis, il était tombé raide dingue amoureux. À tel point que la soirée s'avançant, ils avaient bien bu tous les deux et pour éviter qu'elle ne prenne le volant dans cet état, Louis proposa à Nadia de dormir sur place dans l'une des nombreuses chambres que comptait cette grande demeure. En tout bien, tout honneur avait-il précisé, ce qui eut le don de faire sourire la demoiselle.
Elle fit semblant de réfléchir, le doigt sous le menton, puis elle dit dans un sourire carnassier.
- D'accord, mais à condition que tu me le demande à genoux !
Louis ne semblait pas surpris outre mesure, s'avançant jusqu'à la belle, il posa un genou à terre.

- Les deux genoux à terre et les mains derrière le dos.
Malgré sa position grotesque et humiliante devant une gamine qui n'avait même pas la moitié de son âge. Louis était ravi, le scénario qu'il avait imaginé se déroulait à merveille, mieux même que ce qu'il espérait.
Pour la compréhension, il faut dire que quelque temps auparavant, il avait contacté une agence d'escort-girls. Ne regardant pas à la dépense, il avait proposé un scénario dont le point d'orgue devait être la réalisation de son fantasme le plus secret.
Tout se déroulait à merveille, Nadia était plus belle qu'il ne l'aurait espéré, en plus, elle était intelligente. Mis à part son fantasme, le scénario était volontairement imprécis, c'était la fille qui devait improviser et apparemment, elle savait y faire pour exciter le quinquagénaire. Se tournant sur sa chaise pour être en face de l'homme, elle croisa les jambes lascivement au nez de Louis qui eut la chance d'apercevoir fugitivement la culotte blanche de sa future maîtresse.
- Eh bien ! Mon cher professeur, on Bande, lui dit-elle moqueuse. Dans le même temps, à travers son pantalon, elle titillait le sexe tendu de l'homme de la pointe de ses chaussures. J'accepte de dormir ici cette nuit à condition toutefois que tu ne prétendes pas coucher avec moi.
Louis accusa le coup, mais dans son scénario, il lui avait donné carte blanche afin de ne pas pouvoir anticiper et de rompre le charme. De toute façon, il n'était pas en mesure de refuser, bandant comme un cerf.
Sadique, elle continua.
- Pas question non plus de te branler, je te veux à ma disposition.
L'homme était ridicule, à genoux, la tête basse, alors que ses rides lui donnaient un air de sagesse et d'autorité, il se trouvait aux ordres d'une gamine qui avait à peine l'âge de ses étudiants. Et pourtant, combien de fois s'était-il branlé sur un scénario de ce genre. Il ne put que répondre :
- Oui mademoiselle.
- Très bien, tu vas donc commencer par aller chercher ma valise dans le coffre de la voiture, tu la monteras dans ma chambre et en rangeras le contenu.
S'installant dans un fauteuil moelleux, elle ajouta.
- Mais avant, tu allumes la télévision et me sers une petite vodka.
Lorsque Louis en eut terminé, elle le convoqua.
- Demain matin pour le petit déjeuner, pain frais, beurre, croissants et café. Viens gratter à ma porte lorsque tout sera prêt.
Et elle continua.
- Tu peux aller te coucher maintenant, je n'ai plus besoin de toi. Laisse-moi les clefs de la maison, il se peut que j'aie envie de sortir.


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Il était loin, le professeur donneur de leçons, dominant ses élèves du haut de son savoir. Le lendemain, il fit ce qu'elle lui avait commandé. Lorsqu'elle arriva dans la cuisine, le contraste était évident entre l'homme qui se tenait debout près de la table, inquiet, presque au garde à vous et la jeune fille, l'air endormi dans une robe de chambre qu'une ceinture lâche ne réussissait pas à tenir fermer. Elle vérifia vaguement que tout était conforme à ses désirs et ordonna.
- À poils, et vas m'attendre sur la terrasse, je te veux à genoux.
Louis, qui avait tenu sa promesse de ne pas se toucher, sentit son vit reprendre de la vigueur. Il savait maintenant que le moment tant attendu était proche.
Il dû patienter au moins vingt minutes avant de la voir apparaître sur la terrasse. Sa robe de chambre négligemment entrouverte laissait deviner un corps de rêve. Passée par la porte vitrée séparant le séjour de la terrasse, elle marqua un temps d'arrêt pour sortir un paquet de cigarette d'une poche et un briquet de l'autre. Sans même regarder l'homme agenouillé, elle alluma sa cigarette puis s'approcha de Louis tout en admirant le magnifique paysage qui s'offrait à elle, ignorant Louis. Arrivé à environ deux mètres de l'endroit où il se trouvait, elle s'arrêta, écarta ses longues jambes tout en ouvrant un peu plus sa robe de chambre, le regard fixant toujours l'horizon.
Louis ne manquait pas une miette du spectacle. Il tremblait, un peu à cause de la fraîcheur matinale, mais aussi à cause de l'anxiété, la peur de ne pas être à la hauteur, les genoux sur le carrelage lui faisaient mal.
- Approches et mets-toi en position.
Louis savait ce qu'il devait faire, il avait bien insisté sur les détails de cette scène dans son scénario. Oubliant ses genoux douloureux, il s'avança jusqu'à ce que sa bouche ouverte en grand soit à une dizaine de centimètre du sexe merveilleux de la dominatrice. Nadia avait troqué ses mules pour une paire de chaussures à talons aiguilles qui la rendait encore grande et plus impressionnante. Le bras droit soutenant le coude du bras gauche, elle tenait sa cigarette du bout de ses doigts élégants, toujours sans un regard pour l'homme agenouillé. Elle poussa.
Un mince filet doré sortit de la source merveilleuse et Louis se positionna aussitôt pour recueillir le précieux nectar. Il déglutit aussitôt, surpris par le goût prononcé et la chaleur de ce liquide qui le fascinait depuis sa petite enfance sans jamais avoir oser en parler à quelqu'un. Nadia, poussa plus fort et le petit filet se transforma en torrent. Louis faisait ce qu'il pouvait pour déglutir mais fut vite débordé par la quantité, comme un nageur qui se noie, il ouvrait et fermait la bouche éclaboussant les cuisses de la jeune fille. Très vite, il renonça à déglutir, gardant la bouche ouverte, aussitôt celle-ci fut pleine de pisse clapotant sous l'effet du jet, débordant à chacune des commissures de ses lèvres. Nadia s'arrêta.
- Comment oses tu gaspiller ce que j'ai stocké pour toi toute la nuit, me retenant pour mieux te combler ! Tu n'es qu'un vantard, j'en ai plein les jambes. Aussi maladroit et oser postuler pour me servir de pissotière ! Tu ne manques pas de culot. Assieds-toi sur les talons et baisse la tête.
Louis s'exécuta, ce n'était pas prévu dans son scénario, mais il savait maintenant qu'il pouvait compter sur l'intelligence de la jeune fille pour l'exciter encore plus. Nadia recommença à se soulager, visant le haut du crâne pour mieux humilier son commanditaire contrit et sans réaction, les yeux rouges, l’urine dégoulinante un peu partout sur lui. Dès qu'elle eut finie, avant d'aller prendre une douche, elle lui ordonna de refaire la valise et de la charger dans la voiture.
Frustré qu'elle ne l'avait pas pris comme amant, Il dû reconnaître qu'il ne l'avait pas précisé et qu'elle avait exécuter le contrat à la lettre, il avait demandé une belle jeune fille à tendance dominatrice qui prendrait plaisir à se servir de Louis comme latrine, en y mettant du dédain pour l'humilier davantage. Louis resta toute la matinée, rêveur, dans son fauteuil, se refusant de boire et de manger pour mieux garder en bouche et sur lui le goût de la jeune fille. Les images de la soirée et de la matinée restaient omniprésentes dans sa mémoire, insensiblement, il se remit à bander, n'ayant plus rien à espérer pour ce jour, il se branla jusqu'à épuisement. Déjà, il avait décidé de renouveler la séance.
Louis était un homme de ressources. Dès le lendemain, Il alla acheter une outre en peau comme en ont les chameliers du désert et il passa des jours à boire des quantités d'eau afin de synchroniser respiration et déglutition. Il y parvint très vite et repris contact avec l'agence d'escort-girls.
Depuis, Nadia passait régulièrement des nuits chez lui. Comme ce dimanche ou elle venait de lui ordonner de l'attendre sur la terrasse.
Comme le premier jour, elle s'avança vers lui laissant voir et imaginer à travers la robe de chambre entrouverte ce corps magnifique. Les longues jambes fines et galbées, la vallée formée par ses seins parfaits, son nombril au milieu du ventre très légèrement arrondi qui lui donnait un air de fragilité pourtant contredit par son attitude de dominatrice, ce ventre qui se prolongeait par un bassin plat et là, juste au bas du triangle complètement débarrassé de ses poils superflus, la merveille des merveilles, les deux lèvres boursouflés de son minou qui prenaient naissance sous le mont de vénus, la fente qui séparait ces deux lèvres commençait très haut et se terminait entre les cuisses. Il ne se lassait pas d'aduler cette beauté.
Louis savait ce qu'il avait à faire, s'avançant comme la première fois pour mettre sa bouche à disposition de sa maîtresse, il attendait sa récompense. Comme d'habitude, Natacha fut très généreuse et combla Louis. Pas une goutte du précieux délice ne fut perdu.
- Lèche, lui ordonnât-elle d'un ton arrogant n'admettant pas la réplique.
Louis ne se le fit pas dire deux fois, et avec une délicatesse infinie, nettoya de sa langue le sexe adoré. Sa bite tendue avait du mal à trouver sa place dans son slip, Nadia avait en effet jugé qu'il n'était pas beau tout nu et que de toutes façons, il était devenu une pissotière tout à fait acceptable donc sans risque de débordement.




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Nadia appréciait cette situation et ce client qui la traitait comme une reine, elle faisait preuve d'imagination pour faire perdurer cette situation.
Par exemple, la fois ou comme d'habitude, Louis avait préparé un repas composé de produits de grandes qualités accompagné de vin d'exception. Pendant qu'il lui expliquait les subtilités de la cuisine Française et lui donnait des cours d'œnologie, elle avait estimé qu'il reprenait son attitude professorale et elle lui ordonna de se mettre sous la table, de la sucer et de se tenir prêt au cas où.
Mais la fois la plus marquante fut ce dimanche, après que la scène du matin se soit passée du mieux possible. Nadia annonçât à Louis qu'elle avait invité une amie, une certaine Claudie, à boire le champagne en fin d'après-midi.
Louis était contrarié mais n'en laissait rien paraître. Il redoutait que quelqu'un d'autre sache qu'il recevait une prostituée. À 17 heures, la sonnerie du portail avertit que l'invitée était là. Pendant que Louis actionnait la télécommande du portail, Nadia alla à la rencontre de la visiteuse. À peine cette dernière eut elle passée la porte d'entrée que Louis pâlit, il venait de reconnaître une de ces anciennes élèves.
Celle-ci paraissait moins surprise, elle s'avança, tout sourire, la main tendue.
- Comment allez-vous, Monsieur L….. Cela longtemps que l'on ne s'est vus !
Claudie rappelait de mauvais souvenirs à Louis, elle était nulle en physique et avait essayé de lui faire du charme pour avoir de meilleures notes. À l'époque, du haut de son savoir, il avait eu une attitude cinglante envers la jeune fille et était probablement responsable de l'échec de celle-ci en fin d'année.
Comment avait-elle connu Nadia ? Mystère, toujours est-il que cette dernière semblait radieuse, elle fit s'avancer Claudie dans le canapé. S'adressant à Louis, mielleuse.
- Tu nous sers le champagne ?
Sans un mot Louis alla chercher la bouteille de champagne qu'il avait mis au frais et revint faire le service.
Il ne savait sur quel pied danser, Nadia avait-elle mis Claudie au courant des relations particulières qu'elle entretenait avec Lui ? Rien dans leurs attitudes et dans la conversation ne le laisser penser.
Mais alors, le fait qu'elles se connaissent serait dû au hasard ? Pour en avoir le cœur net, il se glissa dans la conversation entre les deux filles.
L'apéritif se déroulait très bien, l'alcool détendait tout le monde dans cette réunion qui prenait un ton mondain. L'air de rien, Louis les interrogeait indirectement sans toutefois réussir à savoir ce qui le perturbait. Il avait retrouvé ses accents professoraux, redevenu l'homme de savoir que tout le monde écoute. Même les ordres discrets de Nadia ne remettaient pas en cause son statut. En hôte attentionné, il était normal qu'il serve les boissons, prépare et passe les petits fours, qu'il se précipite pour allumer les cigarettes. Une heure a jacassé et Nadia un peu plus directive.
- Louis, j'ai proposé à Claudie de dîner avec nous, tu peux nous préparer quelque chose ?
Louis était légèrement contrarié mais fit contre mauvaise fortune, bon cœur et proposa de partager en trois ce qu'il avait prévu pour deux. Il mit la table dans la salle à manger. Lorsque tout fut prêt, il invita les jeunes filles à se mettre à table. C’est à cet instant que Claudie demanda à Nadia.
- Tu peux me dire où se trouvent les toilettes s'il te plait. J'ai une de ces envies de pisser !
- Les toilettes bien sûr, tu peux aller aux toilettes qui sont là-bas au fond du couloir à gauche ou alors utiliser mes chiottes privées, c'est au choix !
L'air rigolard, pas plus étonnée que ça, Claudia interrogea
- Tes chiottes privées ! C'est quoi ça ?
Nadia désigna Louis, ce dernier, de cramoisi, devint pale comme un mort. Depuis toujours il avait caché sa petite perversion et la dernière personne qu'il eut souhaité mettre au courant serait justement quelqu'un comme Claudie
- C'est ça.
- Tu n'as pas bien compris, j'ai envie de pisser à mourir, je te demande où sont les toilettes ?
- Je te réponds, là, devant toi.
- Non attend, tu es en train de me dire que tu lui fais pipi dessus ?
- Non, pas dessus, dedans, je claque des doigts et il se précipite à mes pieds comme un toutou la bouche grande ouverte. Crois-moi, il est propre, ne perd pas une goutte, un vrai gourmand, gourmet devrais-je dire.
- Ben oui ! Louis me sert WC, de pissotière, de latrines, de ce que tu veux, je l'utilise régulièrement et je peux te dire, il est très confortable.
Claudie, malgré ses questions et son air moqueur ne semblait pas plus surprise que ça ! Il était évident que les deux filles avaient, concocté tout cela pour rendre Louis encore plus minable après l'avoir laissé pérorer. Cela ressemblait à une farce dont il était le dindon.
- Hum ! C'est délicieusement cochon ce que tu me dis là. Et… tu crois qu'il sera d'accord si c'est moi.
- Ben oui, pas de problème, on ne demande pas son avis à un soumis, il ne me refuse rien, de toute façon, il sait qu'il n'a pas intérêt à me contrarier.
- Mais j'ai vraiment une très grosse envie.
- Tant mieux, il sera ravi, regarde, il bande déjà.
C'était vrai, Louis avait compris que Claudie, grâce à Nadia, tenait sa vengeance sur ce professeur qui l'avait dédaignée. Il se sentit se liquéfier sur place. Il était sur une lame de rasoir, d'un côté, il aurait pu reprendre de sa superbe et mettre les jeunes femmes à la porte, mais de l'autre, il pouvait accéder au nirvana qui le mettait dans tous ces états lors de ses pollutions nocturnes. Malgré lui, il bandouillait.
- Bon, eh bien, monsieur L…. Qu'est-ce qu'on attend ? à quatre pattes ici, de suite, allez ! On va voir ce que tu vaux en tant que réceptacle à pisse.
Louis, perdant tout amour propre, se mit à genoux devant Claudie qui après avoir remonté sa jupe, s'était avancée jusqu'au bord du canapé, les cuisses à 180 degrés, écartant d'une main la ficelle du string qui coupait son sexe en deux. Légèrement plus enrobé que Nadia, ses grosses lèvres n'étaient pas apparentes, son sexe ressemblait à une cicatrice ouverte au milieu de laquelle on voyait la dentelle de ses petites lèvres toutes baveuses. Un liquide blanchâtre suintait sur les poils du pubis et des gouttes étaient sur le point de tomber sur le sol, preuve que la situation l'excitait.
Louis se dépêcha de passer un coup de langue pour recueillir ce jus de femme. Il prit soin ensuite de dégager la vulve des poils qui l'encombraient car il savait par expérience qu'il n'y a rien de plus désagréable qu'un poil qui se fiche entre les dents. Posant sa bouche grande ouverte sur le sexe dégoulinant, il se mit à disposition de la fille qu'il avait méprisée autrefois.
Claudie ne mit pas longtemps à ouvrir les vannes. Au goût léger, Louis reconnut l'urine blanche, elle avait bien préparé son coup et certainement bu beaucoup d'eau avant de venir. Claudie avait vraiment une très grosse envie mais pas de quoi inquiéter un Louis bien entraîné. Il appréciait le jet saccadé qui tombait sur sa langue, sur son palais et karcherisait ses amygdales. Claudie poussait des soupirs de bonheur et de soulagement, le plaisir d'humilier son ancien bourreau n'y était pas étranger.
La source s'était tarie mais Claudie n'avait manifestement pas l'intention de se séparer de son urinoir. Louis s'efforçait maintenant d'assécher la moule de la mouille qui se régénérait sans cesse, conséquence directe des orgasmes successifs que connaissait la jeune femme. Nadia souriait devant ce spectacle et lorsqu'elle se rendit compte que Claudie commençait à manquer d'air, elle repoussa délicatement Louis.
Claudie se réajusta et se rassit correctement dans le canapé. Reprenant doucement ses esprits lorsque Nadia lui fit remarquer l'état dans lequel elle avait mis Louis. Elle lui intima l'ordre de se relever et de sortir sa bite pour montrer à Claudie l'effet qu'elle lui avait fait. Ce qui eut le don de faire rire les deux filles.
- Eh ben, mon cochon, si j'avais su à l'époque, je crois que tu aurais été souvent à la fête, je t'aurais transformé en barrique à pisse. Viens par ici.
Louis n'en menait pas large, ne sachant ou Claudie voulait en venir. Il s'avança, la bite au vent, les mains derrière le dos comme un écolier pris en faute. Claudie s'en saisit et apprécia d'une moue peu enthousiaste.
- Bof, on a vu mieux, et tu t'en sers comment ? Parce que Nadia m'a dit que tu n'es pas un foudre de guerre au lit ?
Louis rougit sous l'affront mais que pouvait-il répondre sans être insolent. S'approchant de la table de la salle à manger, Claudie constata qu'il y avait trois couverts, s'adressant à Nadia.
- On mange à table avec les chiottes ?
- Oui, tu as raison, cela ne se fait pas, Louis retire ton couvert, de toute façon je crois qu'il n'y en a suffisamment que pour deux personnes. Pour toi, un régime à l'urine fraîche te suffira. Tiens-toi prêt à nous servir lorsque l'on te sifflera.
Claudie, gloussant.
- Et à poils, il est comment ?
Nadia claqua des doigts et Louis, tout honneur perdu se déshabilla sous les regards narquois des filles. Les commentaires allaient bon train.
- Tu as vu ce bide et ce cul qui tombe, il est vraiment moche. Il faut toujours imaginer les gens hautains, ceux qui s'y croient, à poils, ça les remet à leur place.
Du geste du vainqueur, Claudie pointât la table de son index en regardant Louis dans les yeux.
- Sous la table, de tels horreurs peuvent nous faire avaler de travers, et pendant que tu y seras, lèches-moi les pieds, ça t'occupera.
Pendant que Louis s'exécutait, elle continua.
- Et je suppose qu'il te lèche le cul.
- Oui, bien sûr, c'est une de ses attributions de base. Il est en permanence à ma disposition. Chaque fois qu'il se montre un peu réticent ou trop prétentieux, je le remets à sa place de lèche-cul.
- Oui, ça c'est naturel, mais ce dont je voulais te parler c'est de savoir si tu t'en sers pour te torcher la raie des fesses après ta grosse commission.
- Non ! jusqu'ici je n'ai pas encore essayé, s'éclaffa Nadia en pouffant de rire.
- Tu as tort, je me suis laissé dire qu'il n'y a rien de tel qu'une langue humide pour rendre impeccable cet endroit qu'on a du mal parfois à nettoyer correctement. C'est bien plus doux et tu n'as plus besoin de te contorsionner. Tu devrais essayer !
Nadia, après quelques minutes de réflexion.
- Tu as peut-être raison, justement c'est son anniversaire bientôt et je ne savais pas quoi lui offrir. Je vais y penser sérieusement.
Louis n'en menait pas large, son fantasme ne le conduisant pas jusque-là. Malgré tout, le contexte érotique, la décontraction des filles, faisait qu'il ne pouvait empêcher sa queue d'avoir des soubresauts significatifs.
- Penses-y parce que si j'en crois la réaction de ce que je vois, tu vas faire un heureux, continua Claudie après avoir jeté un regard furtif sous la table.
Dès le repas terminé, Louis se retrouva sur le canapé, allongé sur le dos et chevauché par deux femmes en furie, champagne à la main. Claudie s'était empalée sur le chibre qui n'en pouvait plus de vouloir aller toujours plus à l'intérieur du vagin dégoulinant et Nadia posait alternativement son cul et son sexe sur la bouche de son futur PQ. Louis essayait à chaque fois qu'il en avait l'occasion d'entrer sa langue dans l'attendrissant trou buriné et plissé. Ayant surmonté le petit goût acre et dans l'état d'excitation où il était, Louis se mettait même à regretter que ce jour ne fut pas le jour de son anniversaire.

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