La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1259)

Petite chienne au Château - (suite de l'épisode N°1242) -

- … Pas un bruit, je compte sur les gardiens, pour vous corriger si besoin et vous utiliser s’ils en éprouvent le besoin également…

Le Majordome arriva dans l’Enclos, rapidement, on se mit en place, en position d’offrande face aux barreaux. Sa cravache résonna contre ceux-ci. La porte adjacente s’ouvrant, on nous ordonna de sortir l’un derrière l’autre, et de suivre en silence. Les esclaves mâles comme femelles furent emmenés dans une pièce sombre. On nous installa en cercle, le cul relevé, front au sol, nos mains écartant nos trous, alignés les uns à côté des autres, d’un côté les soumis formèrent la moitié du cercle et les soumises l’autre moitié. Nos ceintures de chasteté furent enlevées, exposant ainsi une vue impeccable sur nos orifices largement exhibés à quiconque passerait par là. Je sentis une plaque froide en métal reliée à des cordelettes qu’on ficela autours de ma cuisse. La lumière envahit la pièce, et la salle se remplit, des bruits de talons hauts résonnaient dans la pièce ainsi que des conversations mondaines.

Nous étions ainsi à même le sol, au centre de la pièce, je sentais par moment, des mains se baladant sur ma croupe, un doigt ou l’autre testant mes orifices. Certains convivent parlaient de nous, de notre morphologie, ils nous assignaient à des matricules. Je compris très vite que les plaques accrochées à nos cuisses, permettaient ainsi de nous identifier. Nous n’étions qu’un matricule, rien de plus pour l’instant, une simple suite de chiffres et lettres, qui permettaient de nous distinguer. L’humiliation était forte, j’avais l’impression d’être réduite à un esclave, comme dans les anciens temps. Sous le poids de ma position, mes mamelles étaient aplaties à même le sol, et mon front commençait à être douloureux. Mais, je ne disais mot, gardant la position, je voulais démontrer que j’avais ma place dans leur monde, à ma juste place, à même le sol, délaissée, et utilisée par ceux à qui je devais respect et obéissance.

Je pris conscience que ma réduction à l’esclavage était justifiée, c’était ma juste et unique place. Ce matricule qui m’avait été assigné, je finis par le ressentir comme une fierté et non comme une humiliation.

C’est donc dans une parfaite mobilisation et en silence, que je conservais ma position avec difficulté, certes mais avec fierté, car je me sentais revivre, comme une forme de renaissance, prenant conscience que cette place, cet état d’esclave m’avait toujours manqué, même sans véritablement m’en rendre compte durant des années. J’étais enfin dans la seule position où je me sentais être moi-même en totale harmonie avec ce que Dame Nature avait fait de ma modeste personne… Ainsi, je voulais prouver au Maitre des Lieux, Monsieur le Marquis d’Evans, grand Maitre reconnu en ce monde de la Domination/soumission, que j’avais cette place, que j’espérais mériter cette place… ma place !... Et ainsi, être cette chienne soumise, cette salope, cette trainée née pour subir, pour être utilisée, usée et abusée par les Dominants, être là pour les servir, uniquement à leur totale disposition, n’être qu’un trou, que mes orifices ne servent qu’à leur vider les couilles, être cette chose insignifiante, cet objet sexuel de plaisirs, pour leur plaisir … Je me suis longtemps battue contre mes ressentis, mes envies, mes pulsions de soumise, de salope, mais j’ai enfin pris conscience qu’il est inutile de lutter contre ce que la Nature a fait de moi. Il m’a fallu du temps pour que je m’accepte telle que je suis, pour que je me comprenne moi-même afin de me rendre à cette évidence inévitable, à cette lucide réalité de ce que je suis véritablement. Et donc d’avoir bien en tête ce juste constat de savoir très exactement où est ma place. Aujourd’hui en m’inscrivant à ce concours j’ai donc décidé de vivre, oui tout simplement de vivre, celle que je suis. J’ai décidé de vivre pleinement ma soumission, d’être rabaissée et réduite à une vulgaire femelle en chaleurs, à cette esclave sexuelle qui sommeillait en moi depuis tant d’années.
..

Un ding retentit, surprise, il me tira de mes pensées. Le brouhaha général se calma, et un bruit de raclements de chaises se fit entendre. Visiblement, les Dominants autours de nous, s’installaient confortablement. J’ai compris que ce soir, nous serions l’attraction n°1 de ces Messieurs et de ces Dames. Alors que le silence régnait, je reconnu la voix de Monsieur le Marquis s’élevée, avec un timbre naturel et éloquent :

- Mes chers amis, soyez les bienvenus. Comme vous le savez tous, nous allons assister ce soir à la première épreuve de ce concours canin, un peu particulier. Un seul esclave mâle et une seule esclave femelle seront retenus à la suite de ce concours. Ils auront le privilège d’appartenir au plus offrant d’entre nous. Les dons versés pour l’obtention de l’un d’eux seront intégralement reversés à une organisation de charité qui me tient à cœur et que chacun connait, puisqu’il s’agit du Téléthon… Cette première épreuve est basée sur l’endurance de leur capacité à accepter. C’est à mes yeux, un critère de choix n°1 lorsqu’on a à choisir son esclave. Il doit pouvoir tenir physiquement à la douleur, mais aussi aux différentes saillies qui lui sont imposées. Certes, les performances reposent sur un apprentissage et une éducation, mais dès à présent, une sélection peut être réalisée, basée sur la motivation, la volonté et le mental de chacun de ces esclaves mâles et femelles, qui rêvent tous d’appartenance absolue… Je vais laisser mon ami, Walter, mon fidèle Majordome prendre en main la suite de la soirée…

Les applaudissements nourris retentirent autours de nous, je sentais le stress monter en moi. Ils attendaient visiblement le meilleur de nous-même afin qu’on puisse prouver notre volonté à appartenir à ce monde si particulier. Walter expliqua l’enjeu de cette épreuve, mais n’en dis pas plus sur son déroulement, qui apparemment est décrit dans un prospectus que les Dominants et Dominantes ont reçus.

- Monsieur le Marquis, je Vous prie d’initier cette épreuve en choisissant un papier dans ce sac, et de nous annoncer clairement le numéro que Vous aurez pioché.

- Il s’agit du matricule FE005, (FE pour femelle) mon cher Walter.

Sans attendre, un claquement de fouet retenti à mes côtés, suivi d’un cri fort et aigu qui retentit aussitôt. La voix de Walter s’éleva :

- Messieurs, ramenez cette femelle dans son Enclos, qu’elle soit lavée, rhabillée et ramenée à la gare où son train l’attend. Une esclave ne sachant retenir ses cris n’est pas digne de rejoindre notre monde.

L’esclave femelle à mes cotés sanglota, et supplia de pouvoir recommencer cette épreuve, jurant son parfait silence. Or c’est trop tard pour elle, aucune deuxième chance n’étant accordée. Elle fut transportée, la porte claqua, et ses pleurs n’atteignirent plus la salle. Face à la situation, je me sentis faiblir l’espace d’un instant, puis je repris mes esprits, et me concentrais sur ma position. Un nouveau matricule fut tiré et cette fois il s’agissait de MA006 (MA pour mâle), qui accusa le coup de fouet dans un parfait silence. Un deuxième coup s’abattit sur lui, puis un troisième… J’en comptais 10 au total. Aucun son ne sortit de sa bouche, il resta totalement impassible. Suite à sa prestation, il fut visiblement retiré du cercle et fut guidé et présenté à la foule de Dominants, puis mis en position d’attente sur le côté, c’est-à-dire agenouillé, buste droit avec interdiction que ses fesses ne touchent ses talons, tête baissée et mains sur la nuque, dos à l’assemblée, face côté du mur. L’épreuve se déroula, et je fus toujours à même le sol, attendant que mon matricule soit pioché par la main d’un Dominant ou d’une Dominante. Successivement, les esclaves autour de moi, quittèrent le cercle, deux autres mâles n’ont pu retenir un cri lors des coups de fouet et ils ont été reconduits chez eux, comme la première femelle… Mon tour arriva enfin, je fus la dernière ainsi positionnée, je serrais les dents, et me concentrais sur ma respiration, prenant silencieusement une grosse bouffée d’air pour souffler juste au moment où le fouet s’abattit sur mon fessier.
Et donc quand celui-ci claqua contre ma croupe, je pus retenir le moindre son, soufflant doucement dans un parfait silence, tout en restant totalement immobile, crispant ensuite instinctivement tous mes muscles mais sans émettre un quelconque bruit… Curieusement, la voix du Noble s’éleva :

- Walter, ce coup n’était pas suffisant, recommence plus fort.

Je ne compris pas cette intervention, mais je restais silencieuse, immobile, et calme.

- Oui Monsieur le Marquis…

Au moment où le Majordome levait le bras pour m’affliger un coup plus affirmé, le Châtelain l’arrêta de nouveau

- Attend Walter, je vais plutôt Moi-même, assigner les coups à cette femelle esclave…
- Bien, Monsieur le Marquis, comme il vous plaira.

J’entendis alors le Maitre des Lieux se lever, Walter lui tendit le fouet, et se plaça dans l’ombre. Devant l’assemblée, restée silencieuse face à cette intervention, Monsieur le Marquis prit la parole de nouveau :

- Voyez-vous mes amis, cette femelle esclave m’a suppliée d’accepter sa candidature à ce concours, je souhaite donc une sévérité sans faille pour cette salope. Ses supplications ne doivent plus être entendues, je vais donc à travers cette épreuve, lui faire comprendre sa position, mais aussi ses droits, qui seront réduits à l’obéissance absolue, la docilité parfaite, et le silence total, obligatoires dans notre monde. Je veux qu’elle le comprenne dès à présent…

Plusieurs exclamations retentirent, toutes favorables aux paroles du Marquis, certains félicitant son intervention, d’autres approuvant et l’encourageant en ce sens. Le silence se fit de nouveau, et gardant mon calme, je me détendis, prête à accepter ma position, mais aussi cette épreuve. Le premier coup fouetta encore mon fessier, avec force et dureté. Le suivant se fit plus fort encore, claquant contre mes cuisses. Ainsi, j’encaissais les 10 coups qui furent plus forts, plus durs, les uns après les autres. Les larmes naissaient au bord de mes yeux en silence, mon corps tressaillait, je me mordais les lèvres intérieures pour ne pas hurler de douleurs. Lorsque les 10 coups furent assénées, je me concentrais de nouveau sur ma respiration, afin d’oublier la douleur cuisante qui irradiait mon corps. Je ne pus m’empêcher de constater que malgré l’état de mon corps endolori, je ressentais une certaine humidité entre mes cuisses, mon bas-ventre avait positivement réagi avec une véritable excitation insoupçonnée qui me rendait prête à être saillie si tel avait été l’intention d’un Dominant à ce que l’on me prenne en levrette, là, à même le sol. Personne ne prêta attention à cet état d’excitation de fait mais je ne pus empêcher de laisser un peu de cyprine suinter de ma chatte sur mes cuisses. Et j’eu droit à des applaudissements pour ma prestation. On empoigna ma chevelure et me présenta aux Dominants et Dominantes, telle une femelle esclave. Je dus suivre le mouvement imposé, et on m’entraina entre les rangs de ceux-ci, certains m’infligeant une claque sur mon fessier à mon passage, d’autres giflant mon visage. Je fus mise en position d’attente à côté des heureux esclaves qui ont réussis cette première épreuve haut la main.

- Mes amis, cette première épreuve est terminée et sur les 4 mâles et 3 femelles présents au début du concours, il reste donc 2 esclaves femelles et 2 mâles à l’issue de cette première épreuve. De quoi faire une première sélection. La soirée va se poursuivre autours d’un diner que ma cuisinière, Marie, nous a concocté. Je vous prie de me suivre et ainsi de prendre place dans la Grande salle à manger. Ces esclaves seront, bien entendu, à votre disposition le temps de la soirée, ils seront exposés autour de la table, afin que vous puissiez les tester à votre guise. Bien évidemment, si vous remarquez que le comportement de l’un d’entre eux n’est pas recevable ou acceptable, je vous recommande de m’en faire part, et l’esclave en question serait immédiatement renvoyé du concours et du Château par surcroit…

(A suivre …)

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