Collection Étrange Phénomène. Les Fantômes Libertins (5/5)

Je viens d’épouser le Comte Edgar de la Motte, devenant par la même Anne, Comtesse de la Motte, je viens d’avoir 20 ans.
Nous habitons son château en Vendée, terre de la chouannerie dont le Comte est l’un des descendants.

- Lison, peux-tu porter ce pli à Louis le jeune homme qui s’occupe du centre équestre.
- Bien sûr madame.
- Ton mari ne t’a toujours pas baisée !
- Ô madame !
Non madame, je suis toujours vierge et ce n’est pas les jours prochains que je deviendrais femme, Monsieur le Comte est parti avec mon Arthur pour trois jours.
File Lison, porte cette lettre, nous verrons la suite plus tard.
Demain amène-moi mon petit déjeuner à 8 heures précises.

La jeune fille prend la lettre que j'ai écrite dès que j’ai su que le Comte et son valet de pied partaient le soir.
Une question me taraude, le Comte a dit partir pour quatre jours, Arthur a dit pour trois jours à sa femme.
Que va faire mon mari cette quatrième nuit ?

Je me couche sereine sans pour autant oublier de caresser mon bouton.
Si le Comte ne me baise plus depuis ma grossesse, il se fait peut-être une pute à Paris ou ailleurs pour se satisfaire.
Qui dit qu’il ne baise pas une autre femme dans notre région ?
Il part souvent le matin et revient tard le soir sous couvert de faire ses affaires.
Qui dit que ces affaires ce n’est pas avec une pouffiasse ?
Je baise bien avec des fantômes, mais moi c’est pour la bonne cause pour qu’il ait une descendance.

Qui me dit que la musique m’appellera peut-être cette nuit !
Hélas, je me réveille, quand Lison frappe à ma porte.
C'est le matin, il n'y eut pas d’orgie cette nuit.

- Votre petit déjeuner madame, c’est la première fois que je vous sers de si bonne heure. Vous allez sortir ?

Pardon madame, je suis trop curieuse, vous n’avez pas à me dire ce que vous voulez faire aujourd’hui.



Je vois bien à son air qu’elle se dit « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent ».

- Non, je vais te répondre, mais as-tu porté la lettre à Louis hier comme je te l’avais demandé ?
- Oui, Madame.
- Tu n’en as pas profité pour perdre ton pucelage ?
Ne dit-on pas, quand le chat n’est pas là, les souris dansent !
- Madame, je vous aime bien, vous êtes une patronne assez cool, mais je vous ai dit que je serais une femme fidèle, même si Louis me fait de l’effet.
- Dis-le, tu mouilles pour lui.
- Madame, vous me gênez.
- File, dès que Louis sera arrivé, tu le feras monter ici.
- Si je comprends votre demande, dans ce pli, vous lui demandiez de venir au château.
Je le ferai entrer dans le salon où vous avez un petit bureau pour votre courrier.
- Non, Lison, tu le feras monter dans ma chambre.


À son regard, je lis l’incrédulité.
A-t-elle en tête ce qui se dit sur la Comtesse emmurée à la construction de notre château, s’étant faite baiser par un jeune palefrenier ?
C’est décontracté que je déjeune, en attendant que Louis se présente.
Il est neuf heures précises quand on frappe à la porte de ma chambre.

- Entre Lison, notre ami est là ?
- Oui madame, je vais le faire attendre, je vois que vous êtes encore allongée nue sur votre lit.
- Non, Lison, c’est ainsi que je tiens à vous recevoir tous les deux.
Je vais t’aider à franchir le pas et faire de toi une femme tout en prenant ma part de plaisir.
J’ignore si Arthur ton mari te met dans la confidence, mais je pense qu’il sait que depuis la naissance de mon fils et mon retour de couches, le Comte ne me touche plus.
- Non, Madame, mon mari ne me fait pas de confidence sur Monsieur ou Madame.
- Dépêche-toi de faire entrer ce jeune homme.
- Bien madame, si c’est votre désir.

Lison ouvre la porte qu’elle avait repoussée derrière elle.


- Entre Louis, ta patronne a des choses à te dire.
- Madame, je vous laisse avec lui, je vais être franche, vous me faites du mal, vous savez que j’ai des sentiments pour ce jeune homme.
- Madame, bonjour, j’ai été surpris de votre lettre me demandant de venir à 9 heures au château, mais me voilà.
- Approchez tous les deux, vous vous verriez de vrais amoureux de Peynet.
- Madame, c’est trop d’honneur, que voulez-vous de nous ?
- Pour commencer, déshabillez-vous.
- Mais madame, devant vous ?
- Je suis bien nue moi aussi, allez hop, dépêchez, même si nous avons tout notre temps.

En prononçant ces mots, j’écarte mes cuisses, montrant ma chatte que je continue à faire entretenir dans l’institut de maman.
Ils semblent comprendre où je veux en venir, leurs vêtements tombent au sol un par un.

- C’est parfait, passons aux choses sérieuses, Lison vient me rejoindre.

Je lui tends les bras, la jeune fille est comme dans un nuage, mais répond à mon injonction et monte sur mon lit, je lui saisis sa nuque et l’approche de mon abricot.

- Lèche petite fille, tu verras, tu vas aimer.

Sa bouche se colle à ma chatte, elle sort sa langue.
Comme je l’espérais, elle se retrouve à quatre pattes sur mon lit, je fais un geste vers Louis qui en nous regardant bande sans le besoin de le masturber ou de se le faire sucer.
Il monte derrière notre petite pucelle et se positionne pour que quelques secondes plus tard, au cri qu’elle pousse, elle ne le soit plus.
Louis lui empoigne les hanches et, son hymen déchiré, lui donne de grands coups de cul.
Entre deux léchages, elle commence à monter dans les tours.
Je connais bien ces bruits de gorge quand le plaisir monte en vous.
Cela m’arrive souvent dans ma salle à manger.
Les dernières fois où la musique a joué j'ai émis ces mêmes cris venant du fond de ma gorge avant que la boule qui s’était formée à l’intérieur de mon bas-ventre n’explose au grand jour.


- Tiens, tiens, tiens, ma Lison, depuis que j’avais envie de te baiser, merci Madame d’avoir compris mon envie, Lison, je t’aime.

La belle lève la tête, il est difficile de parler la bouche pleine.

- Moi aussi Louis, mais c’est mal ce que nous faisons, je vais aller en enfer.
- Arrête Lison, laisse l’enfer où il est, ici, s’il y en a une qui peut parler d’enfer, c’est bien moi.

C’est le moment que choisit Louis pour remplir la chatte de Lison qui en écho, jouit-elle aussi.

- Lison descend en cuisine et va nous chercher une bouteille de champagne que le Comte à toujours au frais avec trois coupes, nous allons fêter ton dépucelage avec ton amant.
- Merci madame, grâce à vous je sais ce que jouir d’une verge veut dire, je reviens.

Elle court toute nue vers les cuisines, j’espère qu’elle ne rencontrera pas la femme de service qui doit préparer notre repas, mais je n’en ai rien à faire, j’ai une autre source d’intérêt.

- Louis, je vois comme tout jeune homme, que vous avez de la force pour deux, venez me mettre à mon tour, le Comte est absent, Lison en remontant sera contente de te partager après ce que je vous ai permis de faire.
- Oui, Madame, comment voulez-vous que je vous prenne ?
- La langue de Lison m’a bien fait mouiller, j’aime la simplicité, mets-moi en missionnaire.

Il exécute mon ordre, se couche sur moi, je prends sa verge bien plus grosse que celle du Comte et de toutes celles que je me suis envoyées dans mes nuits de débauche avec mes fantômes.

- Madame, excusez, j’allais être jalouse, je n’en ai pas le droit, c’est grâce à vous que je sens le sperme de Louis en moi, prenez votre plaisir.

Louis, nous recommencerons ce que nous venons de faire chaque fois que tu le voudras.
Madame, chaque fois que vous aurez envie de lui, vous me demanderez d’aller le chercher, je me ferai un plaisir de vous l’amener.

Elle pose son plateau avec la bouteille et les verres sur la table au bout de mon lit, elle saute sur le lit, et vient sous son amant lui lécher la verge tout en me léchant moi aussi.
Dans mes orgies, j’ai baisé à deux, rarement à trois, j’aime ça, la musique peut ne pas m’appeler, j’ai trouvé ce qu’il me faut à l’intérieur du monde des vivants.
Louis me fait partir, il part aussi, c’est avec plaisir que j’ai un instant l’impression qu’il me fait un deuxième , il est palefrenier, il doit être plus fécond que ces hommes que je rencontre dans nos nuits de débauche.

Pendant deux jours nous baisons tous les trois, Lison est de plus en plus performante aussi bien avec moi qu’avec son amant, elle le suce aussi bien qu’elle ne me suce.
Je me fais enfiler autant qu’elle se fait enfiler, jusqu’au retour de son mari, elle devient une parfaite salope, je l’étais déjà.

La nuit qui suit, le Comte n’est pas rentré alors qu’Arthur est de retour, Lison l’a rejoint chez eux, je suis seule quand la musique me réveille.
Je suis heureuse de descendre goûter à d'autres plaisirs, en quelle année me suis-je réveillée ?
À quelle partie de notre histoire de France nos fantômes m’ont-ils conduit ?
J’ouvre la porte, les musiciens sont absents, c’est notre chaîne stéréo qui est en marche.
Je suis seule, mais la porte est bien là, celle où les femmes vont retrouver la Comtesse infidèle avec son palefrenier.
Elle s’ouvre, le Comte Edgar en sort et me tend la main, je veux reculer mais une force invisible me pousse vers lui.

- Alors madame, on a baisé avec mon palefrenier, me faisant cocu.

Il me prend la main et me fait avancer vers la porte d’où une vive lumière sort.

- Madame, vous avez enfreint la règle, dans ce château les palefreniers sont là pour vous tenter.

Vous n’avez pas su résister, comme la Comtesse mon ancêtre n’a pas su le faire à l’appel de leur bite.
Descendez, la rejoindre.

Je passe la porte, je la sens se refermer derrière moi, une marche, deux marches. Combien de marches avant que j’atteigne la tombe de celle qui m’a précédé ?
Dieu seul le sait si tant est qu’il existe.
Dans l’éternité qui m’attend, j’aurais tout loisir de le supplier des turpitudes de ma vie.
Une nouvelle marche.
Plus je m’enfonce, plus l’enfer tant côtoyé avec mes fantômes me semble présent.

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