Transport En Commun

Ce trajet en bus pour rentrer chez elle le soir était un choix inhabituel pour Mélanie, mais en travaillant à une extrémité de la ligne et en habitant à l’autre, elle avait la garantie d’une place assise pour tout le voyage, et d'avoir tout le temps nécessaire pour lire un livre, surfer sur le Web, ou tout simplement admirer le paysage.
Ce soir-là, elle a décidé de prendre le dernier bus pour rentrer chez elle. L'un des avantages de traverser la ville à cette heure-là un soir de novembre, c'est que la vue sur la rivière est spectaculaire avec toutes ces lumières qui se reflètent dans l'eau sombre. Donc, c'était l'occupation de Mélanie, regarder les lumières de la ville dans ce paysage crépusculaire, sans se préoccuper de l'agitation qui l'entourait.
Vingt minutes plus tard, le bus était bondé, les gens se pressaient comme des sardines en boîte, de l'avant jusqu'à l'arrière on entendait les gémissements et les soupirs des passagers qui s'entrechoquaient au gré des cahots, des coups de frein ou des virages serrés du bus, que le chauffeur conduisait sans ménagement pour son chargement humain. Mélanie était parfaitement inconsciente du brouhaha, satisfaite d'admirer cette partie spectaculaire du centre-ville qu'elle considérait comme étant fascinante.
Derrière elle, un éternuement assourdissant émit par un type costaud la tira momentanément de sa bulle de rêve éveillé. Tandis qu'elle se retournait instinctivement pour jeter un coup d'œil furieux sur l'intrus, elle remarqua pour la première fois la jeune fille assise à côté d'elle. Stupéfaite, elle contempla l'incroyable beauté de la tête aux pieds. Elle semblait toute jeune, probablement une vingtaine d'années, mais il était clair que les fées s'étaient penchées sur son berceau en concevant ce petit bijou.
La fille était probablement eurasienne, mélange d'européenne et d'asiatique, supposait Mélanie. Elle portait une indécente robe moulante, trop courte pour être une robe, trop longue pour être un tee-shirt.

Elle semblait tellement fragile que l'on avait envie de la prendre dans ses bras pour la câliner. Ses seins pointus et hauts perchés gonflaient fièrement le devant de sa robe, ses jambes interminables juchées sur des talons vertigineux pouvaient laisser croire qu'elle était grande, alors qu'en réalité elle était petite, mais la robe trop courte et les talons trop hauts accentuaient cette fausse perception de sa taille.
À ce stade, Mélanie était consciente qu'elle reluquait sans vergogne une mignonne poupée, ce qui était quelque chose d'inattendu pour une femme hétérosexuelle comme elle. Ce qui la surprit le plus, c’est qu’après avoir jeté un coup d’œil circulaire, aucun des mâles présents aux alentours ne semblaient prêter un intérêt quelconque à l'incroyable vision de cette déesse de la beauté. Si elle n'était pas capable de détacher son regard de cette magnifique pin-up au premier coup d'œil, tous les mâles du bus auraient dû être en train de baver devant ce spectacle hors du commun. Pourtant, sans aucune exception, tous les gars semblaient avoir mieux à faire, lire, bavarder ou simplement regarder dans le vide.
L'absence d'émotion sur le visage de la jeune fille qui lisait un livre, rassura Mélanie sur le fait que sa petite séance à lorgner la beauté de manière admirative était passée inaperçue. Elle s'est donc retournée vers la fenêtre, ses pensées, et les images de la ville.
Quelques instants plus tard, alors que le bus passait devant ce charmant petit parc, qu'elle s’était promis de visiter un jour, sans jamais trouver le temps, Mélanie sentit un contact sur son genou. Elle baissa son regard mais il n'y avait rien d'autre à voir que le jean délavé qu'elle avait enfilé ce matin.
Mélanie a regardé de nouveau par la fenêtre et, au même instant, elle a de nouveau senti un contact sur son genou, mais cette fois, c'était clairement une main qui lui caressait le genou. Mélanie baissa son regard encore une fois, mais il n'y avait rien à voir. Les passagers voisins étaient trop occupés pour être coupables.
La seule déduction logique qui lui vint à l'esprit, c'était que son imagination devait lui jouer des tours.
Alors, de nouveau, les pensées et le regard de Mélanie se dirigèrent vers la fenêtre et, encore une fois, elle sentit la main se poser sur son genou. Elle se força à ignorer cette sensation désagréable, mais au fil des secondes, la sensation de caresse se fit de plus en plus présente. Mélanie s'efforçait de se convaincre que c'était dans sa tête, mais la caresse se déplaçait lentement sur sa cuisse, remontant en direction de son entrejambe. Mélanie tenta encore une fois d'attr son agresseur en flagrant délit, mais les mains les plus proches qu'elle pouvait voir étaient celles de la jeune eurasienne qui tenait fermement son livre.
La main invisible qui rampait insidieusement entre ses cuisses était purement le fruit de son imagination.
Le problème de Mélanie cependant, c'était que cette absurdité était maintenant arrivée à son entrejambe et que la pression qu’elle exerçait contre son pubis était bien réelle, même si son regard se posait sur un espace vide. Des doigts imaginaires commencèrent à masser la chatte de Mélanie et elle essayait de se tortiller pour échapper à son agresseur sans déranger la fille en train de lire à côté d'elle.
La main invisible avait cependant de la suite dans les idées. Mélanie continuait à lutter avec le néant quand elle sentit le zip de son jean s'ouvrir. Après un bref instant d'incrédulité, elle essaya de se lever pour fuir son agresseur mais deux autres mains invisibles la plaquèrent sur son siège. Elle essaya de crier mais à l'instant où elle ouvrit la bouche, celle-ci se remplit d'un bâillon épais et caoutchouteux, mais parfaitement invisible.
Ses yeux cherchaient silencieusement de l'aide, mais les passagers du bus semblaient parfaitement inconscients de son sort. Son esprit basculait lentement vers la terreur et la folie, lorsqu'une autre paire de mains agrippa les poignets de Mélanie pour les maintenir.
D'autres mains se frayaient un chemin vers l'intérieur de son tee-shirt à la recherche de ses seins. La première main imaginaire continuait son travail sur le jean de Mélanie en dégrafant le vêtement trop serré.
Seulement, elle ne se contenta pas d'ouvrir et d'écarter le jean, mais Mélanie pouvait sentir son vêtement glisser au sol, suivit rapidement par sa culotte, mais quand elle baissa son regard, elle était encore toute habillée.
Mélanie se sentait tout doucement devenir folle, il était rigoureusement impossible qu'une telle chose se produise. Cependant, son corps et son esprit l'informaient qu'une main invisible massait sa chatte, tandis que deux autres mains invisibles, après avoir dégrafé son soutien-gorge, s'étaient attaqués à ses seins. D'un autre côté, ses yeux affirmaient que rien de tout cela ne se produisait et qu'elle était tout simplement assise dans le bus, entièrement vêtue. Le manque de réaction des voyageurs présents dans le bus semblait corroborer cette version.
Cependant, l'inquiétude de ne pas savoir si elle était déshabillée, bâillonnée et victime d'un gang-bang d'hommes invisibles ou si elle souffrait d'une folie passagère entièrement vêtue fut rapidement oubliée à cause de la suite des évènements. Ces mains invisibles, réelles ou imaginaires, connaissaient vraiment leur affaire. Sa chatte commença à convulser sous l'effet des doigts invisibles qui plongeaient au plus profond d'elle-même, tandis que d'autres manipulaient son clitoris. Les mains à l'intérieur de son tee-shirt honoraient ses seins avec une variété de tâtonnements, de pincements et d'étirements qui la faisaient vibrer et transmettre à toutes les terminaisons nerveuses de son corps des sensations voluptueuses. Elle tremblait et se tortillait sur son siège à un point tel, qu'il était impossible que la jeune fille, assise à côté d'elle, n'ait pas remarqué son trouble, même si elle était plongée dans sa lecture.
Mélanie tenta d'abord de résister contre la montée du plaisir, mais l'étrange conviction qu'elle vivait un rêve éveillé rendit plus facile l'acceptation et le renoncement.
Elle se forgeait la conviction que tout ceci allait cesser à son arrivée au terminus et envahie d'une soudaine faiblesse, cessa de se débattre.
À présent, la chatte dégoulinante, les tétons durs comme des diamants, elle s'abandonna aux mains expertes. Semblant accepter le renoncement de Mélanie comme un signal de passer à l'étape suivante, les mains invisibles furent aussitôt remplacées par des bouches invisibles. Visiblement plus expertes que les mains, chaque sein fut assailli par une bouche gourmande qui léchait, suçait, tétait, mordillait tout à la fois, provoquant un maelström de sensations diverses. Sur la chatte de Mélanie, une bouche s'était posée, avec une langue si longue et si agile qu'elle parvenait à pénétrer la totalité de la profondeur du vagin, poussant aussi loin qu'une bite d'homme, mais avec la dextérité linguale d'un cobra. Des lèvres sensuelles embrassaient les grandes lèvres de sa chatte, et une bouche minuscule pratiquait une fellation à son clitoris.
Mélanie n'avait jamais autant exulté avec aucun de ses amants. Elle gémissait maintenant de manière parfaitement audible dans son bâillon invisible, ne se souciant plus de savoir si on la voyait ou l'entendait. Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, les hanches agitées de soubresauts, son esprit plongeait vers un nuage d'extase. Il lui fallut un moment pour se rendre compte que d'autres bouches prenaient possession de son corps, accroissant l'emprise de l'entité invisible. Des bouches se posaient sur elle, dans des endroits et pour un travail bien précis, lui faisant découvrir des zones érogènes qu'elle ignorait. Impossible pour Mélanie de compter le nombre de bouches qui s'étaient emparées d'elle, probablement plusieurs dizaines, et toutes travaillaient ensemble vers un seul but, lui donner du plaisir.
Son bâillon lui fut finalement retiré et remplacé par une autre bouche, munie d'une langue agile, qu'elle embrassa passionnément et avidement comme un bébé mort de faim se jette sur le sein de sa mère pour le téter.
Malgré toutes ces attentions, Mélanie ne jouissait pas et son corps commençait à montrer les signes révélateurs de la frustration. Son ventre bruissait, sa chatte tremblait, ses mamelons fourmillaient, mais chaque bouche la gardait de façon experte juste au bord de l'extase, sans lui permettre de se libérer. D'un coup, à l'unisson, chaque bouche a enclenché la sur-multipliée, ce qui a provoqué dans le corps de Mélanie une succession d'orgasmes qui semblaient ne plus finir.
Le plaisir irradiait son corps dans une succession de spasmes qui semblaient ne jamais devoir cesser. Subjuguée par l'entité virile qui avait pris le contrôle de son être, elle s'abandonnait, docile et vaincue, aux vagues de plaisir qui la laissaient épuisée et repue.
Finalement, les bouches disparurent avec un bel ensemble, laissant Mélanie seule et haletante sur son siège.
Sa vision était brouillée et assombrie par la sauvagerie de l'assaut.
C'est alors que Mélanie réalisa que ce n'était pas sa vision qui était assombrie mais le bus; il était garé dans le dépôt et elle était seule dans le bus vide, les lumières éteintes. La seule luminosité venait de l'éclairage public, à l'extérieur du dépôt lui-même. Mélanie a essayé de comprendre sa situation, comment avait-elle pu se laisser enfermer dans un bus vide? Le chauffeur devait sûrement l'avoir remarquée, en particulier à cause de l'état dans lequel elle se trouvait. Cela n'avait aucun sens.
Cette pensée fut rapidement remplacée par une autre, lorsque Mélanie s'aperçut qu'elle n'était pas seule. Un regard à sa gauche et elle vit la jeune fille eurasienne assise à côté d'elle, lisant son livre tranquillement dans l'obscurité presque totale. Mélanie ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sortit, elle se retrouva figée sur son siège, sans aucune force pour se lever.
C'est alors que les traits impassibles de la jeune fille changèrent. Un soupçon de sourire se formait à la commissure de ses lèvres. Elle apparut aux yeux de Mélanie comme étant à la fois extrêmement mignonne et sexuellement prédatrice. Mélanie sentit ses yeux irrésistiblement attirés vers le bas pour regarder la jeune fille trousser lentement sa robe au-dessus de ses hanches.
Lorsque l'ourlet de la robe a atteint la taille, Mélanie aurait sûrement remarqué que la jeune fille ne portait aucune lingerie, si elle n'avait pas été aveuglée par un éclair rouge vif. Mélanie cligna des yeux comme une personne qui vient de recevoir un flash dans l’obscurité à bout portant. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, mais toutes ses tentatives pour comprendre et découvrir la source de l'éclair de lumière rouge aveuglante se heurtait à un nouvel éclair qui semblait vider son esprit de toute sa substance.
Enfermée dans cette boucle sans fin, regard baissé vers le giron de la jeune fille, flash rouge, clignotement des paupières, yeux baissés, flash, Mélanie n'était pas consciente du sourire carnassier qui s'élargissait sur les lèvres de la jeune fille qui attendait patiemment la soumission totale de sa proie. Mélanie, dans sa quête de découvrir la source du flash rouge, ne pouvait s'empêcher de tomber dans le même piège, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle finisse par penser qu'elle était devenue complètement aveugle. Elle était trop hébétée et confuse pour se rendre compte que la jeune fille lui avait bandé les yeux.
Tétanisée comme un animal pris au piège dans les phares d'une voiture, Mélanie resta immobile jusqu'à ce qu'elle sente la contrainte de deux fortes mains invisibles revenir. Cette fois, aucune caresse, elles saisissent fermement sa tête et l'entraînèrent vers le bas. Les deux mains invisibles la forcèrent à glisser de son siège pour s'agenouiller sur le sol. Une fois positionnée, les mains l'ont ensuite soigneusement guidée vers l'avant jusqu'à ce que son visage rencontre quelque chose de doux et d'humide. Sans avoir besoin de plus de contrainte, Mélanie commença doucement à lécher le nectar sucré de la chatte offerte. La jeune fille, souriante sous la caresse de Mélanie, guidait sa tête avec ses mains en prenant son temps, savourant sa mignardise.
Mélanie ne s'était jamais gouinée avec une fille auparavant, mais elle pensait que cette chatte avait un goût si délicieux qu’elle aurait dû essayer plus tôt. Plus elle léchait et suçait le nectar qui s'écoulait de cette chatte juteuse, plus les arômes qu'elle avalait émoustillaient ses sens enflammés. Elle s’efforçait de lécher et de sucer aussi bien qu’elle en était capable et elle s’aperçut rapidement que ses efforts étaient appréciés par la chatte de plus en plus ruisselante.
C’est le moment que la jeune déesse choisit pour retirer le bandeau de Mélanie et l'aveugler d'un dernier flash de son piercing avec un rubis monté sur son clitoris, provoquant chez Mélanie une dernière vague de jouissance.
En cet instant, Mélanie comprit que son destin était de servir cette jeune déesse qui lui faisait l'honneur d'abaisser son regard jusqu'à elle. Désormais, elle voulait consacrer son existence à servir cette jeune déesse du mieux qu'elle le pourrait.
La jeune eurasienne lui sourit et Mélanie fut honteuse de se présenter habillée devant sa maîtresse. Elle fut saisie d'un impérieux besoin d'être nue. Quelque part dans son subconscient, l'ordre lui était donné de se présenter aussi nue qu'au jour de sa naissance devant sa maîtresse. Elle sentit que c'était ce que désirait sa maîtresse et elle jeta ses vêtements avec joie, souriante du plaisir de plaire à sa maîtresse.
Mélanie souriait encore plus lorsque sa maîtresse resserra le collier de cuir noir autour de son cou et attacha sa laisse.
Elle était à présent heureuse et fière d’appartenir à un être supérieur aussi parfait que sa déesse et elle suivit servilement la jeune fille quand elle quitta le bus, l'entraînant vers sa nouvelle vie d'esclave sexuelle.

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