Mangouste

Copenhague, 1er décembre, 17h15



Une ombre se déplace sur le toit terrasse, au 52ème étage, du Petersen Building dans le quartier des affaires de la capitale danoise.

La nuit est déjà tombée en cette fin d'après-midi du début de l'hiver.

L'ombre quitte le chemin balisé par les lampes LED sur le sol, et s'aventure sur le gravier vers le bord du toit. Les pas légers et discrets de l'ombre font à peine crisser les cailloux.

Arrivée près du muret qui sépare le toit du sol, 150 mètre plus bas, Mangouste s'accroupie, pose la petite valise qu'elle transporte, l'ouvre, et en extirpe les pièces d'un fusil de précision, afin de les assembler.

Mangouste pose le trépied du fusil sur le bord du muret, s'agenouille derrière, colle son oeil à la lunette de visée et oriente l'arme vers l'immeuble situé en face, 200 mètres plus loin

Elle compte depuis le toit, situé au 60ème, les étages afin de se positionner sur le 47ème.

Les fenêtres sur la gauche, sont éclairées. Elles correspondent à la salle du conseil d'administration du la RFT Inc., un trust scandinave. C'est ce que Mangouste a découvert sur les plans en forçant un peu l'entrée du site internet de RFT Inc.

Les membres du conseil d'administration sont en train de s'installer. Piles à l'heure ! Ponctuels les danois ! Mangouste repère sa cible, en train de s’asseoir sur le fauteuil au bout de la table ovale. Elle fixe son objectif sur le visage de la cible : Sven Carlsen, le PDG de RFT Inc. C'est bien lui, sa cible.

Mangouste a reçu il y a deux semaines, un mail anodin sur sa boite personnelle, lui indiquant que la période des promotions avait commencé sur un site de lingerie coquine. Ce message était une alerte. Il signifiait que Mangouste a une proposition de contrat. Pour en savoir plus, elle devait se connecter sur un site du darkweb. En tapant un code (l'initiale du 7ème mot du mail sur le site de lingerie, celle du 25ème, du 13ème, du 24ème, du 71ème, du 1er et du 11ème) et elle avait accès au dossier concernant sa proposition de contrat.

Ce dossier contenant les photos et tous les renseignements relatifs à sa cible. Si Mangouste acceptait le contrat, il lui suffisait de passer commande d'un string sur le site de lingerie. La moitié de la somme, soit 250000 euros, était ensuite versée sur un compte aux Bahamas.

Mangouste positionne la croix de sa lunette au milieu du front de Sven Carlsen. Elle cale bien la crosse du fusil au creux de son épaule, bloque sa respiration, joue avec son index sur le ressort de la gâchette afin de trouver le point de blocage.

Une cible n'est pas qu'une cible. Mangouste a un minimum d'éthique. Elle n'exécute un contrat, que si la cible le mérite, selon elle. Elle s'est renseigné sur ce Sven Carlsen, sur sa carrière, sur son ascension jusqu'au sommet. Elle a lu avec attention l'article de ce journaliste d'investigation (il en reste !) publié il y a deux ans. Le journaliste s'est rendu au Bangladesh, visiter les usines d'un des prestataires de GFT Inc. Il a raconté ce qu'il a vu. Les hommes, les femmes, les s aussi, travaillant pour ces prestataires, donc indirectement pour GFT, dans ce hangar surchauffé par le soleil, alignant les journées de 14 heures, dans les pires conditions, le tout pour un salaire, permettant juste de survivre. Il a interrogé ce père à qui il a demandé pourquoi il amenait ses s (8 et 11 ans) avec lui à l'usine. Le salaire qu'on lui donnait, à lui et à sa femme, ne permettait pas de faire vivre la famille. Faire travailler les s était une obligation.

Tout ça pour quoi ? Pour amasser quelques millions d'euros en plus à l'autre bout de la chaîne, donc chez Carlsen. Quel intérêt peut-on avoir à gagner toujours plus d'argent au détriment de la planète et d'une grande partie de ses habitants, alors qu'on n'a pas la possibilité d'en dépenser un dixième même si on vivait 10 vies à la suite.

Aucun remord chez Mangouste au moment de bloquer sa respiration et d'appuyer enfin d'un coup, sec sur la gâchette.

On peut être tueuse à gage et avoir des principes et une éthique ! Et sa cible est une belle pourriture.
Mangouste la tueuse de serpents va entrer en action.

A cette distance, aucune perturbation ne doit venir interférer sur le tir. Pas de tremblement, pas le moindre mouvement.

munition est extraite du canon de l'arme, et s'en va rencontrer sa cible en un dixième de seconde. Mangouste, n'a même pas le temps de relâcher sa respiration, que le métal pénètre le crane de Sven Carlsen. Mangouste se ressaisie juste après le moment de déconcentration qui suit le tir. Elle repose son œil sur la lunette, juste le temps de voir le fauteuil de Sven Carlsen basculer en arrière.

Coup au but !

Mangouste saisit son smartphone dans la valise à ses pieds, et consulte le site du Petersen Building, qu'elle a hacké il y a une demi-heure. Il lui reste 2mn35 avant le redémarrage du site de sécurité de l'immeuble et donc la reprise de la surveillance vidéo. Timing parfait !

Mangouste démonte son fusil et le place dans la valise, recherche et ramasse la douille tombée à ses pieds, avant de s'éloigner du bord du toit et de regagner la porte d'accès. Elle dévale les marches de l'escalier en métal qui la ramène au dernier étage de l'immeuble. Elle s'engouffre dans un local technique, où elle a laissé le reste de ses affaires.

Mangouste se saisit de l'ordinateur portable, qu'elle avait laissé connecté avant de monter sur le toit. Le système de sécurité de l'immeuble allait se remettre en route. Elle attendit quelques secondes avant d'appuyer sur le bouton « SHUTDOWN ». Elle a maintenant environ 6 minutes avant qu'il ne se relance à nouveau et que les caméras de sécurité ne se remettent en route.

Six minutes, un peu juste pour quitter l'immeuble, mais suffisant pour changer sa physionomie et atteindre au moins le hall de sortie.

Mangouste quitta sa tenue sombre qu'elle portait pour sa mission sur le toit : leggings, haut moulant, cagoule, gants, lunette de snowboard, bottines, non pas qu'elle ne voulait pas être reconnue, les caméras n'étant pas opérationnelles.
Elle ne voulait surtout pas laisser la moindre traces d'ADN sur les lieux du tir. La police scientifique allait en effet passer au peigne fin le toit de l'immeuble. Son ADN n'était fiché nulle part, ce n'est pas aujourd'hui que ça allait commencer.

Une fois nue elle se rhabille rapidement, d'un tailleur noir, d'une perruque rousse, d'une paire de lunette en écaille. Elle rajoute un peu de coton dans sa bouche à l'intérieur de ses joues, pour changer sa physionomie.

Elle consulte l'ordinateur, avant de le fermer et de le remettre dans la valisette. Encore 4 minute 22.

Elle ajoute les vêtements sombres dans la valisette, et quitte le local technique. Une porte lui permet de rejoindre l'escalier qui la ramène de l'étage technique aux étages de bureaux. Elle se dirige vers la batterie d'ascenseurs et appuie sur le bouton d'appel. Une cabine monte vers elle. Elle est 12 étages plus bas. Enfin, le ding retentit et les portes s'ouvrent.

Elle presse sur le bouton du rez de chaussée, avant de consulter son smartphone : encore 1 minute 12 avant la relance du système de surveillance. Elle est à l'abri. L'ascenseur s'arrête à différents étages, où entrent des employés quittant le bureau. C'est parfait, Mangouste va atteindre le rez de chaussée au milieu d'un groupe d'employés. Les caméras ne verront rien de particulier ni de significatif.

L'ascenseur arrive enfin au niveau zéro. Mangouste sort de la cabine et traverse le hall avec une dizaine de personnes. Du coin de l’œil, elle observe les vigiles, qui ne semblent pas plus que ça sur le qui-vive. Pareil, elle repère une caméra de surveillance qui balaye le hall et sa petite lumière rouge qui indique qu'elle est en service. Les bandes qui seront étudiées ne montreront qu'une employée rouquine quittant le bureau au milieu de ses collègues.

Une fois sur le parvis, l'attention de Mangouste est attirée par les gyrophares de véhicules de police, des pompiers ou bien d'ambulances au pied de l'immeuble d'en face.
Des sirènes retentissent et indiquent que d'autres véhicules de secours convergent vers les lieux.

Mangouste s'éloigne sur le parvis vers le boulevard en contre-bas. Elle hèle un taxi :

- A la gare centrale

Un véhicule de police circulant à vive allure croise le taxi, alors que le taxi s'éloigne.

Une fois sur la banquette à l'arrière du taxi, Mangouste se détend enfin. Elle se connecte via son smartphone à son compte numéroté aux Bahamas et vérifie que la seconde partie de la somme due a bien été versée. Les 250000' sont bien arrivés.

Juste histoire de s'amuser un peu, elle procède à un nouveau shutdown du site de sécurité du Petersen Building, avant de se déconnecter, un sourire aux lèvres.

Arrivée à la gare de Copenhague, Mangouste se dirige vers la consigne. Après avoir ouvert le numéro 24, elle pose la valisette qui contient le fusil et tout le matériel qu'elle a utilisé pour exécuter le contrat. Elle y ajoute le passeport au nom de Selma Larsson de nationalité suédoise, qu'elle a utilisé pour son court séjour sur le territoire danois, le temps d'exécuter son contrat.

Dans les jours qui suivent, une personne envoyée par le commanditaire viendra récupérer le tout.

Mangouste s'empare d'un sac de voyage qui se trouvait dans la consigne. Elle se dirige ensuite vers les toilettes de la gare, s'enferme dans une cabine et enfile les vêtements du sac de voyage. Un pull, un jean et un blouson de cuir. Elle s'assure que dans la poche du blouson, se trouve le passeport au nom d'Amélia Van de Velde, de nationalité hollandaise, ainsi que son billet de train.

Après un crochet par la consigne pour y déposer le sac avec les vêtements de working girl et la perruque rousse, Mangouste de dirige vers les quais, à la recherche du sien à destination de Hambourg.

Une fois que le train a eu quitté Copenhague, Mangouste se détendit complètement. Il y avait trois autres personnes dans son compartiment. Un homme d'affaire affairé qui consultait un ordinateur portable, une toute jeune fille, arborant quelques piercings et avec un énorme casque sur les oreilles qui dodelinait de la tête au rythme de la musique qu'elle écoutait et une femme d'environ 45 ans, blonde, distinguée et très belle. Surtout, le regard de Mangouste était aimanté sur les cuisses de la femme, largement découvertes du fait des jambes croisées hautes. Cette femme avait vraiment de jolies jambes et Mangouste prit le risque de les photographier en gros plan, avec son smartphone le plus discrètement possible. Elle se racla la gorge au moment du clic clac du déclencheur. Elle passa plusieurs minutes à regarder alternativement la photo et les cuisses de la femme en face d'elle, avant de fermer les yeux et de laisser son esprit vagabonder. Avant de s'assoupir, Mangouste était en train de s'imaginer rejoindre la femme allongée sur un lit nue et lascive. La jeune fille, toujours avec son casque sur les oreilles, les observaient s'embrasser sur le lit. N'y tenant plus, elle pose son casque et rejoint le duo sur le lit. Les deux femmes la déshabillent avant de l’entraîner dans leurs caresses. Voilà le scénario que Mangouste est en train de s'inventer avant de s'assoupir.

Le train entre en gare d'Hambourg aux alentours de minuit. Après un dernier regard vers ses deux compagnes de jeux virtuels, Mangouste quitte le compartiment et le wagon, sort de la gare et se dirige vers la BMW, qu'elle a louée le matin même à Berlin. Elle fouille dans la boite à gants pour en sortir un nouveau passeport. Cette fois, c'est le sien, celui de sa véritable identité : Chloé Maurecourt.

Chloé Maurecourt est une artiste peintre parisienne de 32 ans, qui rencontre un certain succès avec ses oeuvres figuratives, inspirées d'Edward Hopper. Elle expose en ce moment à Berlin, d'où sa présence dans la capitale allemande. C'est la couverture rêvée pour endosser l'identité de Mangouste l'espace d'une journée.

Une fois Hambourg derrière elle, Chloé enfonce l'accélérateur de la BMW sur l'auto bahn. Elle se sent lasse, et a l'intention de parcourir la distance entre Hambourg et Berlin en beaucoup moins que les 3 heures 30 nécessaires. Le compteur annonce 250km/h et les kilomètres défilent. Elle laisse parler les chevaux de la grosse cylindrée.

Il est deux heures trente, quand Chloé gare la voiture près de son hôtel de luxe dans une avenue berlinoise. Après avoir demandé son passe à la réception, elle regagne sa suite et se jette sur le lit king-size.

Cette fois, c'est terminé ! Après l'exécution d'un contrat, Chloé se relâche complètement. Ses muscles tendus et noueux jusqu'à présent se détendent. Elle se sent comme dans de la ouate, comme après un massage.

Chloé se déshabille et enfile un kimono en soie. Le doux contact du vêtement sur son corps nu est tout à fait agréable. Pour que sa détente soit complète, elle sait de qui elle a besoin : calmer aussi sa libido !

Elle s'empare de son smartphone, pour regarder à nouveau la photo des cuisses de la voyageuse du train. Cette femme et la jeune passionnée de métal l'ont bien émoustillée. Mais non, elle ne va pas se calmer toute seule en se caressant sur le lit, même si elle en a vraiment envie.

C'est comme un rituel, après chaque contrat, Chloé se connecte sur un site, toujours le même. Celui d'un réseau international de call-girls haut de gamme (et hors de prix).

Depuis la page d'accueil, Chloé sélectionne les filtres. La ville d'abord : Berlin. 18 filles sont disponibles à cette heure de la nuit. Le filtre suivant concerne l'ethnicité des call-girls : Chloé sélectionne « toutes ». Ensuite vient la couleur des cheveux : « toutes » encore. Enfin, le dernier filtre correspond aux préférences sexuelles. Entre, rencontre « les hommes », « les couples » et « les femmes », Chloé choisit « les femmes ».

Il reste trois modèles disponibles en fonction des préférences de Chloé. Margaret, une rousse flamboyante, Johanna, une superbe black et enfin Hannah, une blonde.

Chloé, consulte le détail des profils des trois filles.

Margaret, la rousse est superbe. Son choix semble se diriger vers elle, dans un premier temps. Par contre elle est spécialisée dans la domination. Chloé n'a rien contre de la soumission soft, bien au contraire. Toutefois, ce soir, elle envie de tendresse. Elle élimine Margaret à regret, d'autant plus que les photos d'elle nue sur son profil sont à faire saliver. Il faudra qu'elle revienne à Berlin !!

Reste Johanna et Hannah. Après avoir longtemps hésité, pesé le pour et le contre, elle écarte la black. Sa dernière conquête à Paris était une américaine à la peau chocolat, Ashley. On va varier un peu les plaisirs, une blonde, allons-y. Hannah est tout aussi magnifique que Johanna. Elle a 25 ans, est grande (1m80), une belle poitrine et un postérieur de princesse.

Elle sélectionne sur le profil de Hannah le numéro d'appel. Il se compose directement sur son smartphone. Une voix féminine prend la communication. Elle indique qu'elle souhaite réserver avec Hannah, choisit l'option « pour la nuit », donne son numéro de carte bancaire. Le temps de la transaction, elle communique le nom de son hôtel et le numéro de chambre. Une fois la transaction passée, la voix féminine lui annonce que Hannah sera à son hôtel dans une demi-heure.

Chloé appelle la réception de l'hôtel pour avertir qu'une jeune fille va la demander d'ici une demi-heure, qu'on peut la laisser monter à sa chambre :

- Qu'avez-vous comme champagne ?

Pendant que son interlocuteur énumère les champagnes, elle se repasse les photos d'Hannah nue sur le site.

- Vous n'avez pas de Cristal ? Non ? Montez un Veuve Clicquot millésimé alors ! Frappé, d'ici une vingtaine de minutes s'il vous plaît.

Le champagne attend sur son lit de glace dans son seau, lorsqu'on frappe à la porte de la chambre.

C'est surement Hannah.

C'est bien Hannah. Elle est superbe. Les photos sur le site ne sont pas retouchées. Hannah est même plutôt plus belle en réalité que sur les photos. Mais Chloé n'a jamais été déçue par ce site de rencontre.

Hannah domine du haut de ses 1m80, plus les talons aiguilles Chloé, pourtant pas vraiment petite.

Elle a les traits fins. Ses cheveux blonds sont rassemblés en un chignon.

Son manteau ouvert sur une robe noire, courte et décolletée laisse deviner un corps de rêve.

Chloé avale sa salive. Les prestations d'Hannah sont chères, mais le programme a l'air de valoir le coup.

- Vous avez réservé pour la nuit c'est ça ? lui dit Hannah dans un anglais parfait
- Tout à fait ! Mais je parle allemand, si vous préférez
- Ach la nuit est bien avancée, j'espère qu'ils vous ont fait une ristourne ?
- Non pas vraiment ?
- Ils exagèrent ! Je resterai pour la grasse matinée, si vous voulez, je n'ai rien de prévu demain matin. Enfin si vous pouvez ?

Ne laissant pas à Chloé le temps de répondre, Hannah s'est assise sur le bord du lit. Elle a ouvert la ceinture du kimono de Chloé, découvrant son corps nu. La main d'Hannah caresse le ventre de Chloé avant de remonter vers la poitrine.

- Vous êtes très belle Chloé, ça change. On n'est pas si nombreuse à rencontrer les femmes sur le site, la dernière fois, je suis tombée sur une russe hideuse d'au moins 100 kilos. Franchement Chloé, passer la nuit avec vous va être un plaisir.
- Merci, ça va être un plaisir pour moi aussi Hannah. Une coupe de champagne avant de commencer ?

Chloé tend une coupe à Hannah.

Hannah attire Chloé vers elle. Elle se retrouve à califourchon sur ses genoux. Hannah l'enlace et pose sa bouche sur celle de Chloé. Les deux femmes s'embrassent. La langue d'Hannah écarte les lèvres de Chloé avant de se glisser entre.

Les mains d'Hannah font glisser le kimono sur les épaules de Chloé, avant de le faire tomber au sol. Elles n'ont pas interrompu leur baiser.

Hannah se saisit de la coupe à moitié bu et verse le reste du breuvage entre les seins de Chloé. Le liquide coule sur son ventre jusqu'au nombril. Hannah lape le champagne sur la peau de Chloé, qui gémit de plaisir.

Chloé s'empare à nouveau des lèvres de la jeune allemande et en force du bout de sa langue l'accès.

Elle a passé ses mains dans le dos d'Hannah à la recherche de la fermeture éclair qui va lui permettre d'ôter la robe noire de sa compagne d'une nuit. Elle la trouve et la baisse jusqu'au bas du dos d'Hannah. Du bout des doigt, elle caresse la peau du dos de l'allemande. Sa caresse provoque la chair de poule chez Hannah. On peut proposer des prestations tarifées et y prendre du plaisir, la preuve ! Hannah frissonne sous les caresses de Chloé.

Les deux femmes se sont relevées et Hannah fait glisser la robe sur ses cuisses. Dessous, elle ne porte qu'un string et une paire de bas tenues par un porte-jarretelle.

Chloé s'est approché de son amante et lui caresse les cuisses, les hanches, le ventre, la poitrine. Puis elle agrippe le string et le fait glisser sur les cuisses puis les mollets d'Hannah. Son sexe est épilé, la main de Chloé s'égare entre les cuisses d'Hannah, un doigt court autour du trésor, sans le toucher.

Hannah respire un peu plus fort. Apparemment elle prend du plaisir aux caresses de Chloé.

Chloé prend l'initiative. Elle attire Hannah vers le lit, la tenant par la main. Juste avant d'y arriver, Chloé s'agenouille derrière Hannah toujours debout. Elle embrasse les fesses de l'allemande avant d'y poser sa langue. Un cul de princesse, c'est la première remarque que c'est faite Chloé en regardant les photos d'Hannah sur le site. Elle n'est pas déçue, mais alors pas du tout.

La langue de Chloé coure sur les fesses rebondie. Elle écarte légèrement les deux globes pour glisser sa langue entre, à la recherche du petit œillet. Elle le titille du bout de la langue, avant de le lécher plus avidement.

De sa main gauche elle agrippe la cuisse d'Hannah pour l'écarter doucement. Sa main droite est sur le sexe de son amante, déjà bien humide. Hannah pousse une série de soupirs, puis un petit cri aigu, lorsque Chloé pénètre un, puis deux doigts dans son vagin.

Chloé repousse maintenant Hannah vers le lit et l'aide à s'allonger sur le dos. Elle l'enjambe et vient se placer tête bêche au-dessus d'elle. Chacune des deux jeunes femmes déguste le sexe de l'autre.

Chloé laisse monter son orgasme sans chercher à le retenir. Il est puissant et violent. Il faut dire qu'Hannah sait y faire avec sa langue et ses doigts. Quelques tremblements la secoue encore plusieurs seconde après que les dernières vagues de plaisir soient passées.

Chloé reprend son labeur interrompu le temps de sa jouissance. Elle vient s'agenouiller au pied du lit et positionne son visage entre les cuisses d'Hannah, toujours sur le dos.

Elle enroule à nouveau sa langue autour du clitoris d'Hannah, tout en titillant l'entrée de son vagin du bout d'un doigt. Le doigt se fait plus explorateur, tandis que la langue ne relâche pas la pression sur le petit appendice d'Hannah.

Hannah joui à son tour. Chloé en est certaine, elle ne simule pas. Elle n'a pas lâché la belle du regard. La bouche d'Hannah est tordue en une grimace de plaisir elle a les yeux fermés. De plus, elle agrippe le pauvre drap du lit et le sert fort avec ses deux mains. Les cuisses d'Hannah posées sur ses épaules sont raides et dures comme du bois. Un véritable orgasme en quelque sorte. Le souffle rauque, des soupirs rappelant plus les grognements ou le feulement d'une féline. On est loin des minaudages d'un orgasme simulé.

Chloé est remontée sur le lit et s'est allongée à côté d'Hannah, tout contre elle. Elles s'embrassent du bout des lèvres et du bout de la langue, tout en caressant le sein ou le ventre de l'autre.

Chloé bouge la première :

- Je nous fais couler un bain avec beaucoup de mousse et on termine ce Veuve Clicquot dedans ! La baignoire est spacieuse et fait balnéo !
- Avec plaisir

Une heure plus tard, Chloé, les dernières tensions due à sa journée mouvementée envolées, s'endort paisiblement.

Demain, elle va se réveiller avec cette sublime créature couchée nue dans son dos. Surement qu'elles referont l'amour ...

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