Mais Oui,C'Était Moi 4


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Sur recommandation de mon gynécologue, Greg et moi avions dû ralentir, diminuer progressivement les relations sexuelles avec pénétration. La menace de provoquer un accouchement prématuré avait effrayé un mari âgé qui tenait absolument à avoir enfin un héritier. Effrayé peut-être, pas émasculé. Nous avons retrouvé des comportements de notre adolescence. Dans une revue spécialisée, mon mari avait déniché un article sur l'art de faire l'amour sans pénétration. En fait l'article inventait l'eau chaude ou le fil à couper le beurre.

Par nécessité nous devions dire "stop à la pénétration". En premier en raison des dimensions de la verge de l'homme. Un mari moins bien monté n'aurait pas eu à entendre ce conseil. Combien de fois ai-je redit que je n'oubliais pas Jean. J'ai également affirmé que je n'étais pas "amoureuse" de Greg. Mais il m'avait soutenue quand j'allais mal, il m'avait ensuite épousée, il était le père de notre à naître. Je lui devais donc respect , je devais remplir honnêtement les obligations qu'un homme peut attendre de sa femme, puisque j'avais accepté de devenir son épouse.

Ne vous étonnez pas que nous ayons fait l'amour ! Lui m'aimait de tout son coeur. Je devais tirer les conséquences de notre mariage. L'union charnelle est une part importante du mariage, si elle n'en n'est pas sa seule expression. Il a fallu en réduire la fréquence. Il a aussi fallu savoir adopter des mouvements plus lents, plus doux. Greg a appris à dominer ses élans amoureux, à préparer délicatement mon sexe, à obtenir une lubrification suffisante pour me prendre sans dommages et surtout à me mener en douceur à la jouissance.

Nous allions moins vite, moins fort et nous avons découvert que cette manière de partager nos sensations était merveilleuse. Nous prenions notre temps, nous laissions monter le désir et prolongions le plaisir.Chacun y trouvait son compte en face à face le plus souvent. Même dans la position de la cuillère, je ressentais un sentiment de protection fort agréable lors de l'envahissement lent de mon intimité.



On peut également, autre découverte ou redécouverte, satisfaire sa libido autrement. Greg acceptait que je prenne son membre en main et que j'exerce, en allant et venant, des pressions variées sur sa tige épaisse. Quand je ne commençais pas assez tôt cette masturbation, il ne tardait pas à la réclamer. Je m'exécutais sans être rebutée, cela devint un jeu plaisant de partage qui finissait par un cunnilingus aussi fervent quand nous ne préférions pas plus une réciprocité parfaite dans un soixante neuf.

Greg couché sur le dos accueillait sur son visage tout l'appareil de mon sexe, grandes lèvres enflées par l'afflux de sang, nymphes mouillées de cyprine, clitoris avide des caresses de sa langue. Ma bouche de son côté se refermait sur son gland, ou bien ma langue parcourait la verge en érection avant de se gaver de ses chairs jusqu'à l'inondation de mes amygdales.

Quand mes sensations m'alertaient sur l'imminence des grands frissons de l'orgasme, je tappais de la main sur la cuisse pour demander un répit. Au contraire Greg, sur le point d'éjaculer, calait ma tête sur son pubis et ne la relâchait qu'après m'avoir abreuvée de son sperme. Toutes ces choses je les avais expérimentées quand, jeune fille j'avais permis à Jean d'explorer mon corps encore vierge. Ainsi renaissaient des souvenirs. Gren devait avoir lui aussi des réminiscences de son premier mariage. Pourquoi renier notre passé, il constituait le socle sur lequel nous bâtissions notre couple.

Dans chaque rapprochement physique Greg me recevait contre lui ou sur lui. Le jour où , par hasard son sexe se trouva prisonnier entre mes cuisses, il bloqua mes fesses et me demanda:

- Ne bouge pas, serre un peu les cuisses. C'est bon. Peux-tu bouger, lever doucement, un peu, tes fesses. Oui, redescends. Encore.

Le pieu raide et dur, prisonnier des muscles de mes cuisses frottait aussi contre ma vulve et y envoyait des frissons délicieux. Selon le rythme lent que nous adoption depuis un certain temps par prudence, je donnai le mouvement.
Il y fallut du temps, la verge enfla encore. Greg fut pris de frénésie. Tout à coup il me fit basculer et dans son excitation, oubliant les précautions recommandées, il me prit, me posséda vigoureusement. A force de faire monter le désir, il redevint l'amant fort et impatient de conclure par une jouissance partagée. Nos étreintes folles y aboutirent. C'était si fort, si bon.

Le lendemain matin, très tôt, je fus prise de contractions. Un taxi nous conduisit d'urgence à la clinique. Greg se lamentait pendant le trajet

- C'est de ma faute, je n'aurais pas dû hier soir. Pardon ma chérie. On va arriver. Chauffeur, foncez.

Mon accouchement fut plus rapide que ne le sont habituellement ceux des primo- parturientes. Mon mari avait voulu assister à l'apparition du bébé.

- Une fille, qu'elle est belle ! Et toi, ça va mieux. Il faudra te reposer. Tu tiens vraiment à allaiter ? Ah! bon; le médecin dit que tu auras beaucoup de lait.

Et la vie reprit son cours. Nous nagions dans le bonheur. Pour patienter nous avons repris l'amour sans pénétration pendant les premières semaines. Une ombre m'a inquiétée. Carole était omniprésente, au bureau, à la maison, en tenue de ville ou en maillot de bain sur le bord de la piscine, marraine attentive de Linda, mon amie ou l'employée de Greg. Trop souvent je surprenais le regard de mon mari fixé sur les formes de la belle rouquine. Je fus heureuse d'apprendre que le mécanicien Armand lui faisait la cour et qu'elle n'était pas indifférente aux attentions du jeune homme. Linda apprit à se déplacer en rampant, à quatre pattes, debout. Linda eut trois ans, quatre ans.Moi 36, Greg 57.

Avec le temps nous étions devenus complices. Je ne me demandais plus de qui j'étais amoureuse. Greg était un mari et un père parfait. Il était toujours en forme, endurant en amour, appliqué à partager le plaisir. Peu à peu pourtant nos rapports sexuels s'espaçaient. J'attribuais cette baisse de fréquence aux premiers effets de l'âge.
Je me trompais.

Cet après-midi je devais livrer le dernier modèle de la marque à une autre concession située à 90 km de la nôtre. Ce sont des arrangements courants entre membres de la communauté. Dès le départ je tombai sur des grévistes. La radio m'apprit que je rencontrerais d'autres piquets de grève sur mon itinéraire. Je renonçai au déplacement. Demain ... Puisque j'étais libérée de mes obligations immédiates, je voulus aller voir ma fille, laissée ce jour là à la garde de Carole. J'entrai à pied dans le parc. Des clapotis dans la piscine attirèrent mon attention. deux personnes se poursuivaient à la nage. Je reconnus les éclats de rire de Carole. Mais l'homme qui voulait l'empêcher de quitter le bassin n'était pas Armand, c'était Greg !

Je l'avais quitté au garage. Que fait-il à la maison ? Il n'était pas venu pour Linda. L' devait faire la sieste.Intriguée je ne me montrai pas. Tous deux se séchaient sur la terrasse. Greg disparut un moment, revint, une enveloppe à la main.Il en sortit un billet de banque de cinquante euros et le leva. Je compris aussitôt. Comment, il ne va pas oser ? Ce serait une manie ? Cinq ans plus tôt, il avait utilisé le procédé avec moi. Depuis il avait réussi à m'épouser. Raison de plus pour ne plus recommencer. Mais si, il osa :

- Carole, tu vois ceci, il est à toi si tu enlèves ton soutien-gorge .

- Tu me l'achètes ou c'est simplement pour voir mes seins?

- Je veux les voir, c'est tout. Qu'en ferais-je Elvire a les siens.

- Voir, pas toucher ? Alors aujourd'hui tu me surprends vraiment. D'abord tu réclames le tutoiement quand nous sommes seuls. Ensuite tu veux faire une course dans la piscine et maintenant tu deviens voyeur.Que dirait Elvire ? Elle ne te montre jamais ses seins ? Elle en a autant que moi. Ce sera tout? Hein, parle.

- Ca dépendra de toi. Si tu me demandes de toucher les tiens, j'obéirai et je doublerai la somme.

- Oh ! Tu es en manque.
Tu es mignon ! Et si j'enlève mon maillot de bain, combien me donneras-tu pour voir, combien pour me toucher? Combien pour...Vois j'amorce le dégagement du haut. Voici un tétin, donne cent euros pour cette première étape. Bien sûr, tu peux caresser si tu en as envie. Approche, vieux coquin. Depuis que je te voyais baver de désir, je me demandais quand tu te déciderais. Pour la culotte, tu dis quoi ? Combien pour voir mon intimité et plus si affinité ?

Oh! La salope ! Elle irait se prêter à des attouchements, baiser chez moi avec mon mari? Ca, ma meilleure amie. Elle se conduit comme une pute, se vend morceau par morceau, s'offre entièrement, un nichon à l'air déjà. Et mon vieux cochon de mari avance en puisant dans son enveloppe! Nos billets, gagnés par le travail passent d'une main à l'autre. Il n'a pas compté, il paie largement, donc il espère s'envoyer cette jeune femme de vingt-huit ans, bien appétissante, je le concède.

Sur la table de jardin le caleçon de bain va recouvrir les billets.Carole tombe à genoux devant ce généreux donateur, ses mains saisissent la ceinture du maillot de bain du séducteur. La verge impressionnante jaillit sous le nez de la séductrice pourrie. C'est un jeu de séduction réciproque qui se déroule sous mes yeux. Carole prend la hampe en main, amène le gland près de ses lèvres ouvertes, avance sa bouche, fait entrer quelques centimètres. Elle est prête à tout. Si je laisse faire, elle conduira la bite malhonnête de sa bouche à son vagin. Elle a sur moi un avantage, sept années ! On va voir! Je bous !

J'avance en criant vers le couple. Le trait d'union se défait, Carole bondit. Elle ne fera pas illusion, pubis rasé au vent. Greg est pétrifié par mon apparition inattendue, reste queue tendue à l'horizontale. J'ordonne :

- Rhabillez-vous. Allez, les maillots... Carole retour à la piscine, attends, non mais, tu deviens folle ! Greg tiens ses billets. Tu devais rester à la concession. Tu m'as expédiée au loin pour venir me tromper avec cette garce. Ne me dis pas que c'est elle qui a commencé. Il y a un moment que je vous observe.

- Depuis des semaines elle m'excite avec ses décolletés profonds, ses fesses qui débordent de sa minijupe chaque fois qu'elle se baisse. Je ne suis pas de bois.

- A voir ton érection on pourrait croire le contraire. Remballe ça. Bon je te laisse le choix, ou tu la vires ou je te quitte avec ma fille. Tu veux un conseil : Tu lui remets le fric qui a servi à l'acheter et tu lui signifies que tu la licencies en suivant la procédure légale et à condition que je ne la voie plus ni ici, ni au travail. Elle pourra protester, je lui ferai la publicité voulue, quitte à briser ses liens avec Armand. Vu ? Ta réponse, immédiate.

- Il faut absolument la licencier ?

- C'est à prendre ou à laisser. Je vais m'occuper de Linda. démerde-toi. Ce sera elle ou moi.

Tout peut se négocier sauf...ce que j'ai acquis au prix d'humiliations, de regrets longs à effacer, de souffrances incroyables. Pour une bêtise d'un jour j'avais perdu mon Jean, son estime, son amour,j"avais quitté mon métier et j'avais trimé pour me refaire une place dans la société. J'avais fini par vaincre le sentiment que je n'aimais pas Greg, avec lui j'avais établi un équilibre qui rendait supportable la vie sans celui qui me rejetait. J'oubliais petit à petit que j'avais eu une première période de vie heureuse. Je ne pouvais pas laisser à cette arriviste la possibilité de me voler ma nouvelle existence apaisée. En embouchant le sexe de mon homme elle se mettait en état de l'accaparer, lui et pourquoi pas notre .

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