Collection Lesbienne. Femme Pour Femme (6/8)

Je frise la crise cardiaque, les choses s’accélèrent pour moi, j’ai accepté de venir à la messe de minuit de 22 heures à l’église du quartier où habite Charlotte, l’ex de Marguerite et de maman.
Elle vit avec Yolande une gouine se prenant pour un mâle.
Une vraie gravure de mode 1900, jusqu’aux rouflaquettes qu’elle arbore comme une sorte de trophée.
Je sens que celle-là, à deux mètres de moi, j’aurais du mal à l’aimer.
Par contre Marie garde sa main dans la mienne, discrètement, bien sûr.
Yolande à elle seule pourrait nous faire passer pour ce que nous sommes, des lesbiennes.

La cérémonie se termine, chacun doit prendre la main de sa voisine ou voisin.
Pour Marie c’est déjà fait, je serre la main de Marc à ma gauche.
J’aurais préféré Clotilde.
Marie se retourne pour revenir à moi, elle dépasse la poignée de main et m’embrasse.
Oh, un chaste baiser, mais très près de mes lèvres.
Je vois que chacun se retourne, le couple de devant se retourne, l’homme me serre la main, sa femme me donne la sienne.
Elle est chaude, c’est la première fois dans cette église que je vois la différence de ma nature.
J’aime vraiment les femmes, c’est pour cela que je sais les satisfaire.
Je me retourne, je suis poursuivie, Élodie, la belle Élodie est là avec un homme qui doit être son mari, une vraie gravure de mode.
Pardon, lui, pas elle, il pourrait être top modèle dans des magazines.
Cet homme sait-il que cette beauté qui est à son bras se gouine et surtout aime se faire défoncer par mon gode ?
Pas Popaul, il entrerait trop facilement, mais le gros, celui du Comte et au même endroit, dans l’anus comme lui.
Je regarde ailleurs, évitant de la gêner.
Vais-je perdre sa clientèle après cette rencontre ?

Je me retourne et nous sortons, reprenant le chemin de la résidence de Charlotte.
Marie est pendue à mon bras, sa tête presque sur mon épaule.


Je serais un homme, je banderais, je suis une femme, je mouille.

Que dire du repas, succulent, la jeune bonne sait très bien cuisiner ?
Ah non, un moment, je fais tomber ma serviette sans le faire exprès.
Je passe mon buste derrière la chaise de Marie, je vois Yolande, sa main sous la jupette de la servante, lui caressant certainement la chatte.
Je me redresse, la jeune femme lui sert une tasse de café, Charlotte expliquant à Marc les derniers chiffres de son entreprise.
Là aussi, trio comme du temps de maman ou infâme salope qui trompe son aimée avec d’autres femmes !
En plus du look proche des mâles plutôt que des femelles, en a-t-elle le comportement, trompe-t-elle son amante avec tout ce qui bouge ?
Qu’elle évite de venir me provoquer, je serais capable de lui fiche une baffe, mieux je suis femelle, lui labourer les yeux avec mes ongles.
Nous possédons, nous les femmes, les instruments de défense que la nature nous a donnés.

La bonne, le café servi, va vers la chaîne stéréo, une musique plus rapide remplace la musique d’ambiance.
Marie se lève, sa robe de soirée jusqu’aux genoux, attachée sur l’épaule par une grosse épingle la moulant parfaitement.
Elle virevolte dès qu’elle tourne sur elle-même.
Elle vient vers moi et me prend la main.
Bien sûr, je la suis, elle me montre une nouvelle marque d’intérêt.
Tous suivent, même Yolande qui, au lieu de traîner vers Charlotte, vient vers moi.
Elle roule du cul devant moi, essayant de se frotter à mon propre cul.
Je veux bien la recevoir en tête à tête, je sortirais mes martinets, mais bien sûr après avoir reçu une enveloppe.
Comme d’autres clientes qui prennent rendez-vous avec moi, je lui demanderais le tarif fort.
J’ignore ses revenus, il m’est arrivé des refus à ce que je proposais, là ce serait elle qui tournera son cul vers une autre.
Elle a déjà Charlotte, pourquoi pas Lise c’est le nom de la femme de ménage à laquelle elle flattait le sexe sous sa jupe tout à l’heure.


Chic un slow, Claude François « Comme d’habitude. »
Je prends Marie dans mes bras, Charlotte semble aimer le rapprochement avec sa fille.
C’est drôle ce milieu que je découvre, bigote, gouine et satisfais que sa fille se frotte avec une pute, il est vrai que je suis la fille de l’une de ses anciennes maîtresses.
Pour la première fois, je sens le pubis de Marie frottant le mien.
Finie la mouille, ma chatte ruisselle.
Sa tête vient se poser sur mon épaule, je l’enlace sans me soucier de la bienséance, je sais qu’autour de moi tout est libertin !
Les confidences de Marguerite sur son trio avec Charlotte et maman me suffisent pour n’avoir aucune pudeur.
Marc et Clotilde, il fait le candaulisme comme deux ou trois des maris de mes clientes qui se font brouter.
Reste Yolande, j’ai déjà dit tout le mal que je pensais de cette salope.

J’avais raison pour les seins de Marie, malgré qu’elle soit longiligne, elle a ce qu’il faut comme poitrine.
J’ai hâte de les voir, si je m’écoutais je demanderais à Marie de m’emmener dans sa chambre, mais papa a su m’élever et j’attends que les événements se précisent.
Je relève la tête et je trouve ses lèvres.
Elle me les offre.
Je tourne doucement à la vitesse de la chanson de Claude François.
Je vois que Clotilde est amoureuse de Marc, car ses bras autour de son cou, ils s’embrassent dans un baiser aussi intense que celui que je donne à celle que j’espère sera bientôt mon amante.
Charlotte est seule à table, Yolande s’est absentée.
Je tourne et une glace me renvoie l’intérieur de la cuisine une fraction de seconde.
C’est bien une pute, plus que moi, elle se frotte à la petite Lise, essayant de mettre sa main dans son corsage.

- Yolande, que fais-tu, veux-tu que je t’aide ?

Grâce à la musique du slow, j’entends la réponse de la catin.

- Inutile j’arrive.

J’ai fait un tour, je vois de nouveau la glace et ce qui se passe dans la cuisine.

C’est moi qui conduis la danse, je me sers de Marc qui me bloque quelques secondes pour rester à regarder.
La lesbienne mâle sort précipitamment sa main du corsage et prend un objet sur le plan de travail avant de lâcher Lise avec son pubis qui la coinçait.

- Ma chérie, je suis allée chercher un couteau, je veux me recouper un peu de gâteau, j’ai encore une petite faim.
- Tu manges et tu diras après que tu as des grosses fesses.

Yolande est une vraie menteuse, mais elle sait retomber sur ses pieds.
Lise vient et dessert la table, elle me paraît très rouge.
J’aurais envie d’aller dire à Charlotte qui m’a si bien accueilli qu’elle est cocue.
Bien sûr je n’en fais rien, tout repose sur mes simples constatations.

- Viviane, veux-tu venir chez moi, j’habite à deux pas dans mon propre appartement dans un immeuble qui m’appartient.
C’est pour mes 18 ans que papa me l’a offert.

Une fraction de seconde, j’ai un doute, Charlotte m’a dit s'être fait inséminer grâce au sperme d’un académicien.
Comment Marie peut-elle connaître son géniteur ?
Je laisse cette question en suspens, une fraction de seconde, j'ai l’impression de me mêler de ce qui regarde mon amie.
Je suis contente, j’ai envie d’elle et en plus prendre un taxi pour retourner chez moi, très peu pour moi.
Il est minuit quand nous souhaitons un bon Noël à tous, moi oubliant de dire au revoir à cette garce de Yolande.
C’est en descendant que je pose la question.

- Dis-moi, Marie, ta maman avec Yolande, elle fait ça à trois avec sa servante Lise ?
- Pourquoi cette question, je sais tout sur ma mère, Marguerite et ta maman, mais Lise, je l’ignore ?

Je lui explique ce que j’ai vu.
Nous arrivons devant le porche d’un immeuble bien plus moderne que celui que nous venons de quitter.
Elle débloque le code, j’aurais aimé qu’elle me le donne me montrant qu’elle tient à moi.

Une fois entrée, plus au chaud, elle sort son portable.

- Allô, mère.

Elle raconte à sa maman ce que je viens de lui dire.

- Bonne soirée maman, je suis là pour ça.

Elle coupe la communication.

- Voilà c’est fait, j’espère qu’elle prendra la bonne décision, elle a compris ce qui s’est passé.
Depuis longtemps je voulais lui demander ce qu’elle faisait avec cette vieille gougnotte.
- Pas si vieille que ça, elle doit avoir au bas mot 40 ans.
- C’est vrai, montons, toi tu as 18 ans et moi 27, pourtant on est pas vieilles.

J’ai le temps de voir qu’il y a 5 étages et 5 noms sur le code d’accès, un appartement par paliers.
Au prix du mètre carré dans cette rue, si comme Marie me l’a dit, elle est propriétaire de cet appartement ça montre les moyens de mon amie.

- Enlève ton manteau ou préfères-tu que je le fasse ?
- Fais-le, j’aime quand tu me touches et surtout que tu prends soin de moi.

Elle le fait, je suis heureuse, une nouvelle fois, ma condition avec toutes ses femmes semble être mise de côté.
Elle me prend les lèvres, baisé le plus suave que l’on m’est jamais prodigué, même ceux que j’ai eu avec Marguerite qui l’a fait pour mon bien et changé mon destin.

Comment je me retrouve nue et elle aussi, je peux dire qu’un instant de ma vie m’a échappé ?
Pour elle, je me vois prendre l’épingle dans ma main.
Quand je reprends pied, sa main vient me caresser la chatte.
Je l’embrasse et elle m’embrasse, j’ai trouvé mon âme sœur…



Corrigé par Anne mon amie.

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