Cure A Luzern

Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis mon retour de Dijon et ma séparation avec Thierry. J'avais sombré dans une profonde dépression, pour laquelle Jérôme mon psychanalyste me traitait activement. Mon mari était désemparé, je restais la plupart du temps à la maison seule, perdue dans mes pensées et évitais toute activité extérieure. Mes symptômes, plus ou moins sévères, étaient une source de détresse et avaient un retentissement professionnel, social et familial, bien que qualifiés comme réaction dépressive passagère. Une tristesse constante, une humeur dépressive qui durait presque toute la journée et qui se répétait pratiquement tous les jours, accompagnés de pleurs avec un abattement et une perte d'intérêt et de plaisir pour les activités du quotidien, mais aussi pour d’autres plus agréables, tels étaient mes symptômes quotidiens. Je rentrais dans le vaste monde des thérapies. Mon médecin essayait de comprendre et de trouver la raison de cette dépression, qui pour lui, allait bien au-delà d'une juste séparation, mais était beaucoup plus profonde. Léthargique tout au long de la journée, insomniaque la nuit, je ne communiquais avec personne, me posant une multitude de questions existentielles sur ma vie et mes échecs. Peut-être que la femme de 55 ans que j'étais, avait couru après une illusion, cherchant coûte que coûte à sortir de sa condition modeste afin de se hisser à un rang supérieur au travers de l'esthétique que je pouvais renvoyer, mais aussi de ma position sociale, qui finalement pouvait être considérée comme un échec de vie. J'avais épousé un homme brillant et riche, qui comme moi venait d'une famille aux conditions modestes. Brillantes études et brillante carrière, il avait tout donné, afin qu'ensemble, nous puissions construire quelque chose de fort et rassurant. À l’inverse Thierry, mon amant venait d'une famille bourgeoise et aristocratique, et avait représenté pendant ma jeunesse tout ce à quoi je souhaitais aspirer.

Peut-être le fait qu'il m'abandonne me renvoyait violemment à mes origines sociales, me rendant encore plus dépressive. Cependant et au fur et à mesure des jours et des semaines ma culpabilité envers mon mari augmentait de plus en plus. Après avoir pleuré cette séparation, je pleurais maintenant ma trahison, alors que mon mari soucieux de ma santé et de mon bien-être mettait tout en œuvre pour m'aider. Comment avais-je pu le trahir de cette sorte, lui qui était resté à mes côtés pendant tant d'années, à m’aimer, me chérir le père de mes s, et quand bien même ses fantasmes sexuels étaient parfois un peu pesant, nous avions partagé tant de choses ensemble qu’il m'était insupportable de vivre avec cette trahison dont j'étais la seule responsable.

Richard de plus en plus inquiet me proposa, avec le support de Jérôme de partir dans un centre de traitement en Suisse. Complexe de remise en forme et de bien-être, médicalisé et ultra luxueux, je serai entouré de médecins, mais aussi dans un environnement propice à la relaxation et au repos. Étant un peu réticente au départ, j'acceptais finalement le séjour d’une durée de 2 semaines. Richard m'emmena pendant le week-end, afin de s'assurer que j'étais confortablement installé, et correctement encadré. Situé en suisse à 3 heures de voiture de la maison, l'hôtel avait une vue à couper le souffle sur le magnifique lac des quatre-cantons et des Alpes avec des équipements ultras modernes. C’était le fleuron d’un ensemble d’hôtels de luxe bâtis au sommet d’une montagne qui domine le lac et la région de Lucerne. Construit en 2017, l’hôtel avait très rapidement connu un succès fulgurant en raison notamment de sa vue époustouflante et de sa piscine extérieure. Après avoir emprunté un funiculaire pour se rendre dans cet établissement d’exception, je plongeais dans un monde de beauté, de vitalité et d'harmonie avec un endroit hors du commun. Le complexe s'étendait sur 3 niveaux avec 12 000 mètres carrés d'espace intérieur et extérieur dont plus d'une dizaine de salles de soins et 3 suites de spas privés.
Le clou du spectacle était la piscine extérieure à débordement chauffée toute l’année à 35 °C, l’une des plus impressionnantes au monde. Elle entourait les 2 côtés de l'hôtel surplombant le superbe lac. S’y baigner était une expérience incomparable. L'environnement était apaisant avec un contexte chaleureux composé de parquet et de mur en chêne de couleur claire et d’espaces silencieux pour se détendre, et d’un personnel entièrement dédié, dévoué et intentionné. À mon arrivée, je fus reçu par le directeur, ainsi qu’un médecin psychanalyste, ami personnel de Jérôme. Il avait une quarantaine d'années et était l’archétype du Suisse bien élevé, bien éduqué, parlant 4 langues. À la lecture de mon dossier que Jérôme lui avait fait parvenir, il m'expliqua le programme qu'il avait préparé en collaboration avec le personnel du complexe et qui au-delà de nos entretiens journaliers était composé de phases de promenade de détente de massage de soins divers et variés. Le Directeur me fit visiter ensuite le complexe, temple du luxe et du bien-être. Découpé en zone remplis de canapés chaises pour le repos, feu de cheminée, de salle de sport, lounge avec vue imprenable, hammam, sauna, coach sportif, cours de yoga, il y en avait pour tous les goûts. On était dans la Mecque des équipements wellness haut de gamme réservés à une clientèle riche et exigente. Les soins étaient réalisés par des spécialistes utilisant des gammes cosmétiques sur une base de produits naturels, et on pouvait choisir le soigneur ou masseur en fonction de ses préférences. Plus surprenant, il y avait aussi une zone spa réservé pour le nudisme soit mixte à partir de 16 ans soit exclusivement réservée aux femmes, disposant de piscine d'eau froide et d'eau chaude, de jacuzzi, de bain de vapeur en aromathérapie, de sauna et de leur propre salle de relaxation. Chacune était "privatisable". C'était le temple du nudisme chic.

Une fois la visite terminée et installée dans ma suite luxueuse, Richard, reprit la voiture, me laissant seule pour un séjour de 2 semaines dans cet environnement magique, qui avait sans aucun doute dû lui coûter une véritable fortune.
Je prenais possession des lieux, me promenant dans le complexe afin de me familiariser avec l’endroit, profitant de la vue en me relaxant dans un transat, avant de dîner dans un des restaurants. Il n’y avait pas moins de 7 restaurants et 3 bars et salons, qui élevaient l’établissement, comme un bastion de l’excellence gastronomique avec ses grills, poissons, et son restaurant de cuisine asiatique avec un aspect architectural hors du commun, car il sortait littéralement du building, semblant flotter au-dessus du lac. Je profitais du dîner avec un peu de sérénité me sentant envahir par l'ambiance de cet endroit tellement magique et regagnais ma chambre, épuisais par cette journée et par le voyage, pour une première nuit.

Je me réveillais le lendemain matin vers 8 h 00, surprise d’avoir pu profiter d’une nuit entière paisible et reposante, et prenais mon petit-déjeuner en chambre avec une vue époustouflante sur la vallée, le lac et les alpes. Sans perdre de temps, et après un brin de toilette rapide, je mettais mon maillot de bain une pièce, de la collection balnéaire Paradise de la marque Simone Pérèle avec une forme originale et un décolleté assez profond donnant un effet visuel hypnotique. L'imprimé plongeait dans un jardin exotique avec des fleurs aux couleurs chatoyantes et des oiseaux multicolores. Après avoir enfilé mon peignoir, je me dirigeais vers un Spa, ou j’avais une séance de soin du visage planifiée à 9 H, souhaitant ensuite profiter de la piscine extérieure. L’après-midi devait être consacré à un massage du corps.

Le soin et massage du visage s’inscrivaient dans les soins d’origine chinoise, visant l'équilibre du corps et de l'esprit tout en stimulant des points d’acupression sur le visage pour rendre un teint lumineux et des traits visiblement plus détendus. La masseuse m’accueillit et commença le soin qui ressemblait à une sorte de rituel de nettoyage, avec une gestuelle d’origine ‘taoïste’ permettant une meilleure circulation sanguine et énergétique.
Le soin débuta par le rituel de bienvenue visant à une détente immédiate par des lissages sur la zone de la nuque et du cuir chevelu. Elle appliqua ensuite un concentré d’huiles végétales, pour réaliser un massage énergétique, avant un nettoyage en profondeur du visage et un gommage complet du visage et du décolleté. C’était drainant et terriblement apaisant et je sentais enfin une impression de détente prolongée me gagner. Vers 11 h, je profitais de cette piscine sublime, nageant en extérieur dans cette eau à 35 d et profitant surtout de la vue exceptionnelle. Je pris un déjeuner rapide à base de salade, et profitais du confort de la zone silencieuse, pour me détendre sur une chaise longue « water beds » devant un bon feu de cheminée avec également une vue imprenable sur le lac et une bonne tisane faisant une petite sieste avant ma séance de massage prévue à 15 H, et qui devait clôturer ma première journée. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, je me sentais paisible, sans cette sensation d’angoisse qui m’habitait depuis ma rupture, et profitais intensément de ce lieu magique.

Je me présentais au Spa privé pour ma séance de massage. Cette zone privative était juste incroyable, une pièce pour le massage, mais également une zone de Jacuzzi, ainsi qu’une douche, le tout dans un espace de 30 m2. Le masseur s’appelait Nic, et avait environ 35 ans, plutôt bel homme et en même temps coach sportif et professeur de yoga. Il m’expliqua le concept du massage « lomi-lomi », d’origine hawaïenne, qui se pratique pour rééquilibrer le corps et l’esprit dans le but d’atteindre une profonde relaxation. C’est un type de massage qui repose sur la philosophie Huna faisant référence à la présence d’une énergie circulant dans tout le corps. Lorsque cette énergie est troublée, elle se reflète par des douleurs physiques ou des tensions au niveau du corps. Le lomi-lomi intervient alors pour instaurer l’harmonie dans le corps et permettre la reconnexion du corps et de l’esprit. Il m’invita à m’allonger sur la table nue, couchée sur le ventre, avec une serviette qui me recouvrait le bassin. Il démarra avec des mouvements doux mais prononcés sur mon dos, mes cuisses ma nuque, massant pressant, malaxant les parties de mon corps, essayant de me mettre en confiance en instaurant une ambiance de tranquillité et d’humilité. Il utilisait une huile tiède de monoï pour permettre l’évasion sensorielle et enchaînait les étirements, les pétrissages, les acupressions et les frictions par des gestes appelés « loving touch ». Il alternait ses mains, ses avant-bras et ses poings pour effec un touché unique réalisé avec grâce et favorisant l’harmonie ainsi que la fluidité du massage. Ses mouvements parcouraient en profondeur toutes les parties de mon corps pour assurer le bien-être de mon esprit et soulager mes douleurs et angoisses. C’était la première fois qu’un homme me touchait depuis mon voyage à Dijon, et la pression de ses mains me faisait un bien énorme. Je somnolais quelques minutes réveillée par une pression sur mes cuisses. Ma serviette avait disparu, et je sentais ses mains pressant le haut de ma cuisse remonter vers mon entre-jambe, tout en me malaxant. J’étais attentive, et réactive à ce massage qui s’attardait sur mon entrecuisse, générant un mouvement automatique de mes hanches comme un réflexe à une caresse inattendue. J’étais excitée, et l’ambiance instaurée par le masseur ainsi que ses mouvements me permettait une évasion de l’esprit, mais aussi de mon corps troublé par cette palpation. Il me retourna et me positionna sur le dos. J’étais entièrement nue, face à lui qui continuait le même exercice, alors que les mouvements de mon bassin trahissaient une certaine excitationt. Il s’attaqua à ma poitrine, appliquant de la crème qu’il faisait préchauffer dans la paume de ses mains, pour commencer le massage, avec une légère pression, faisant en sorte que cela devienne de plus en plus ferme au fur et à mesure qu’il me massait les seins. Tous les mouvements étaient réalisés de façon circulaire pour permettre une bonne circulation . De l’intérieur vers l’extérieur, il faisait des cercles sur le creux entre mes seins avec les deux mains, puis remontait jusqu’au cou. Une fois de plus, mon corps me trahissait, et le bien-être que je ressentais se transforma en excitation. Semi-consciente, je me laissais faire, ne m’apercevant pas que je remuais mes hanches sans pudeur, écartant les cuisses légèrement, et que la pointe de mes gros seins durcissait fortement. Il me massa pendant 45 minutes, me laissant me reposer ensuite, avant de m’inviter à me relaxer dans le jacuzzi.

Je passais tout d’abord à la douche, encore toute bouleversée par le traitement que je venais de subir, et dans un état profond d’excitation. L’eau tiède sur mon corps réveilla encore plus mon désir, et discrètement, alors que Nic rangeait son matériel, je m’arrosais l’entre-jambe avec le pommeau de la douche, écartant les lèvres de mon vagin enfin, comme pour éteindre un incendie. Avais-je perdu la tête, alors que j’étais dans une déprime profonde 24 H plus tôt, je me masturbais dans un spa, à proximité de mon masseur avec le jet de la douche. Ma main se plaqua sur mes gros seins et je me palpais le corps profitant du bien-être de cette eau tiède qui ruisselait sur mon corps. Un bruit attira mon attention, c’était Nic, qui venait de rentrer dans le local de douche me surprenant dans cette étrange position. Je repris de suite mes esprits, gênée, coupais l’eau, et le suivais vers le jacuzzi, dans lequel je plongeais mon corps. Je m’installais confortablement dans ce bain bouillonnant dont les bulles, la mousse et le produit rendait le bassin opaque, me permettant de reprendre discrètement mes activités intimes. Je glissais mon bras sous l’eau, entre mes jambes, et fermais les yeux, plongeant mes doigts dans mon vagin enfin réveillé, après des semaines d’abstinence. Je me masturbais, sous les yeux de Nic, qui ne pouvait pas voir ce qui se passait sous l’eau, jouant avec mes doigts bien ancrés dans ma chatte en feu. J’étais au paradis, et je sentais qu'un orgasme était proche. J’accélérais le mouvement de ma main, regardant de temps en temps en direction de Nic, qui ne s’occupait pas de moi, et jouie en imaginant ce bellâtre venir me rejoindre et me prendre comme une bête. Enfin apaisée, je me laissais emporter par la chaleur de ce bain, somnolant pendant quelques minutes. Je sortis du Spa, vers 17 H, regagnant ma chambre, afin de prendre une bonne douche, me préparer pour le dîner, et patientais en lisant un bon roman policier face à la vue magique des lacs de la montagne. La soirée fut aussi paisible que la précédente, me permettant de prendre une nouvelle fois une bonne nuit de sommeil.

La seconde journée commença par un rendez-vous avec le médecin. Il avait pour objectif de m’aider pour retrouver cette confiance en moi qui apparemment m’avait été volé lors de mon dernier voyage à Dijon. Il était pleinement au courant des circonstances et de ce qui avait déclenché ma dépression, tout en me rassurant aussi sur la confidentialité de nos échanges couverts par le secret médical. Le traitement avait pour but de rétablir un lien entre mon esprit et mon corps, qui était pour lui, la source de ma force et de mon équilibre. Ne pas essayer de me transformer, mais de simplement me redonner de l’amour-propre et de la confiance.
- Je partage ces conclusions avec Jérôme et cette première journée nous conforte, au vu du changement en l’espace de 2 jours, qu’en pensez-vous ?
- Je reconnais que je ressens un bien-être, après les séances d’hier.
- Très bien, donc vous allez continuer avec Nic, je lui donnerai les instructions nécessaires.

Après 1 heure, je rejoignis un groupe de curiste, afin de faire une séance de Yoga, animée par mon beau masseur. J’avais repris rendez-vous avec lui pour une autre séance de massage l’après-midi. À nouveau sur ma table de massage, je me laissais aller à ses caresses me permettant une relaxation totale du mental et du physique, une sorte de paix intérieure et extérieure avec l’amélioration de la circulation sanguine et de la circulation énergétique, mais aussi l’élimination des toxines et des tensions accumulées dans mon organisme. Ses mains expertes exacerbées à nouveau mon excitation, qui se matérialisait par des mouvements désordonnés de mon corps sur cette table, et cela, à chaque fois que ses mains s’approchaient de mes zones érogènes. Il me retourna sur le dos et recommença le même cérémonial. Il ne pouvait plus ignorer maintenant l’effet de ses palpations sur mon corps, et le niveau d’excitation dans laquelle ses mains d’artiste m’avaient transporté. Les yeux fermés, je me laissais faire, alors que je sentais sa main droite remonter le long de ma cuisse, pour se frayer un passage avec son doigt qui tournoyait autour de mes grandes lèvres, dans une danse particulièrement sensuelle. Surprise, mais passive, mon souffle se faisait de plus en plus fort, quand Nic plongea doucement ses doigts dans mon vagin en feu, remuant au fond de moi. Attentif tel un chasseur à l’affût, il venait de percevoir le moment où je m’étais abandonné, et donc profitait de cette opportunité pour pousser son massage un cran plus loin. Il abandonna mon entre-jambe au bout de quelques minutes pour s’occuper de ma grosse poitrine à qui il fit subir le même traitement que la veille. Mes tétons durcissaient sous la pression de ses caresses, alors que ses doigts jouaient avec la pointe de mes gros seins. Ma respiration de plus en plus forte, et les mouvements de mon corps, était pour lui comme une autorisation tacite d’utiliser mon corps comme il le désirait. Sa main replongea entre mes cuisses, alternant le massage traditionnel et les caresses intimes. Il continua pendant toute la séance, me laissant dans un état totalement fébrile à la fin et m’invitant à passer directement dans le Jacuzzi.

À ma grande surprise, je le vis se déshabiller et entrer dans le bassin avec moi. Il s’installa et me prit par la main pour m’inviter à le rejoindre assise entre ses cuisses, mon dos contre son buste. Nous faisions face à la baie vitrée, et je pouvais profiter de cette vue magnifique, alors que mon masseur avait bien décidé d’éveiller ma sensualité, en exacerbant mes sens. Il allait érotiser notre séance par un massage tantrique sous lequel je m’abandonnais, réouvrant les portes du plaisir qui c’était refermé quelques semaines plus tôt. J’ignorais si cela faisait partie des instructions du médecin, mais je trouvais cette technique divinement agréable. Ses mains me parcouraient tout le corps pour le stimuler dans son ensemble, utilisant chaque zone comme une zone érogène à titiller. L’intensité de ses mouvements variait. Lents et légers à certains moments, profonds à d’autres, alternant entre mouvements de pétrissage et effleurements pour un échange forts. Cela n’avait pas un but sexuel, mais une forme de préliminaire, à un moment de détente, me permettant de lâcher prise. L’intensité de ses caresses, introduisait dans mon corps un frémissement, une vibration, qui rendait toute pensée difficile, s’approchant régulièrement et légèrement de mes zones sexuelles, mais sans masturbation... Il s’attarda sur ma poitrine volumineuse pendant de longues minutes, m’appliquant la même technique de massage, avec toutefois, et cela, à intervalle régulier, une pression érotique qui avait tout de la caresse sensuelle et rien du massage traditionnel. Je soufflais, me cambrant entre ses cuisses, sentant aussi son sexe dans mon dos, qui avait durci. Je frottais mes reins sur son membre, cherchant une réaction de sa part, mais cela ne faisait qu'accen les caresses que je subissais. Sa main plongea enfin entre mes cuisses à la rencontre de mon vagin autour duquel il promena ses doigts autour de mes grandes lèvres, avant de plonger son index dans mon vagin et commençait à me masturber. Il me doigta d’abord avec douceur pendant de longues minutes, avant d’opérer une accélération machiavélique, et de faire coulisser ses doigts comme des pistons entre mes cuisses. Je gémissais de plus en plus fort, l’obligeant à me plaquer la main sur la bouche et de me contraindre au silence, alors qu’il continuait son travail de sape. Collant mon corps au sien, je ressentais à nouveau ce besoin intense et fort d’être utilisée comme un objet de désir, que j’avais pensé perdre à tout jamais. Il me fit jouir plusieurs fois, avec ses doigts sans même me pénétrer, guettant chaque cambrure de mon corps pour me re posséder de ses doigts à nouveau. Il continua encore et encore jusqu’à la fin de la séance, m’invitant au terme d’un orgasme ultime à aller prendre une douche.

Après ma douche, et après avoir repris rendez-vous pour le jour suivant, je regagnais ma chambre. J’étais un peu déboussolée et dans un état second, heureuse d’avoir retrouvé des sensations sensuelles, me rendant compte aussi que j’avais passé la journée sans même penser une seule fois à mon ex-amant. Bien que seule, je profitais du dîner, mais également du bar, pour prendre un dernier verre, prêtant à nouveau attention au regard des hommes. Je fis connaissance avec un couple d’Italien qui passait quelques jours à l’hôtel, pour leur anniversaire de mariage avant de regagner ma chambre, pour une bonne nuit de sommeil. Je me réveillais le lendemain, fraîche et déterminée pour un programme similaire au jour précédent, qui démarrait avec le traditionnel entretien avec mon théute.
- Vous êtes resplendissante Patricia, je vois que la journée d’hier a été bénéfique.
- Oui, je dois avouer que c’était très agréable, et que je ressens un vrai bien-être.
- Oui, notre ami Nic est un vrai magicien…

Je rougissais légèrement, ne sachant pas quel niveau d’information Nic avait partagé avec lui.
- Je vous sens légèrement, mal à l’aise, Patricia, mais ne vous inquiétez pas, tout cela relève du secret médical.
- Oui, je comprends.
- Bien, mais au-delà de ces séances de bien-être, il va falloir aussi soigner le mal en profondeur et trouver la véritable raison de votre mal-être…

Il avait raison, quelque chose continuait à me perturber et à me bloquer, et je devais à tout prix résoudre cet ultime problème. J’avais dépassé le stade de la mélancolie de la rupture, et rangé cette histoire dans la catégorie « Dossier Clos », mais restait le problème fondamental de ma trahison envers mon mari. La journée se poursuivit avec encore une fois le même programme, qui devait se terminer par ma séance privée avec Nic dans le Spa privé.

J’arrivais une fois de plus à 15 H, et après un échange bref avec Nic, je m’installais sur le ventre pour démarrer la séance. Une fois de plus, la technique du « Lomi Lomi » me permettait de retrouver une certaine rectitude et de me remettre en accord avec moi-même. Son toucher aimant facilitait le lâcher-prise et permettait d'apaiser mon mental agité. Ses mains, son avant-bras, ses coudes, jouaient avec mon corps, tel un musicien virtuose, jouant sur son piano, m’amenant à nouveau à un point de relaxation profond. Une fois de plus, il perçut ce moment de rupture, sentant la réaction de mon corps. Il m’allongea sur le dos, et posa une main sur ma voluptueuse poitrine qu’il massa langoureusement, alors que son autre main avait plongé entre mes cuisses légèrement écartées pour jouer autour de mes grandes lèvres affamées. Il n’enfonçait pas son doigt dans mon vagin en feu, mais tournoyait sans cesse autour, alternant ce manège avec des caresses plus prononcées sur l’aine qui me transportait à nouveau dans un monde de désir intense. Il jouait sa partition avec précision, m’arrachant de multiples soupirs et de gémissements, préambule à ’un orgasme violent. N'en pouvant, je décidais de prendre aussi l’initiative et de lui rendre sa caresse. Ma main se posa sur son pantalon, ou je pouvais son sentir son membre gros, grand et bien dur, que je caressais. Il me reprit la main pour la poser sur la table de massage me faisant comprendre que ce n’était pas l’objet, et continua à jouer de moi… Une fois de plus, il stoppa après 45 minutes, me laissant dans un état d’excitation et de grande frustration. Il m’invita alors à passer à la douche pour une séance de douche à jet, particulièrement utilisé pour les cures de minceur. Semblable au drainage lymphatique en thalasso, la douche à jet permettait de modeler mon corps et ma silhouette en délocalisant les graisses. Debout, face à lui, nue, il me projetait un puissant jet d’eau thermale entre 35 et 40 d, me demandant d’alterner les positions, de dos, de face, de profil, il ciblait toutes les zones de mon corps. Au bout d’une dizaine de minutes, il me positionna face à lui, et cibla le jet entre mes jambes. Surprise par le caractère inhabituel de cette pratique, je le laissais faire, toujours perturbée par la séance de massage précédente. Il continua pendant quelques minutes, avant de stopper le jet et de se rapprocher de moi, me positionnant de dos, pour un ultime massage debout afin d’amplifier le bénéfice des jets sur mon corps. Curieuse de cette pratique, j’étais attentive aux caresses de ses mains qui s’étaient posées sur mes hanches me massant avec force. Je ressentis à nouveau ce désir extrême monté en moi exacerbé par la pression de ses mains. Il me massait, me pétrissait chacune des parties de mon corps, sans aucun doute pour m’amener à nouveau à ce point de rupture où j’allais m’abandonner entièrement. Le résultat ne se fit pas attendre, et je sentais mon corps vacillé sous mes jambes. Son bras gauche, m’attrapa par le ventre pour me soutenir, me collant le dos contre son torse, afin de me maintenir dans cette position debout. Alors que sa main gauche, tout en me tenant par le ventre, s’était saisie de mes gros seins qu’il palpait avec délectation, son autre main plongea entre mes cuisses, me relevant la cuisse droite. J’étais maintenue debout sur ma jambe gauche, et fermement serré par son bras alors que je pouvais sentir ses doigts s’introduire en moi. Il me doigta avec vigueur et je pouvais sentir l’effet de son index qui coulissait en moi, ainsi que l’effet de la palpation qu’il faisait subir à mes gros seins. Le massage venait une fois de plus de prendre une tournure masturbatoire, plus appuyée et dont j’étais l’actrice principale. Son sexe bien dure s’était collé entre mes fesses, que je remuais dans le but de l’exciter davantage. Il coulissait ses doigts en moi, rapidement, alternant les caresses de mon aine et mes grandes lèvres avec une pénétration rude de mon vagin, alors que je sentais son sexe bien dur se frotter à moi. Sa main gauche jouait avec mes mamelles épaisses, titillant mes tétons en mal d’affection depuis plusieurs semaines. Il me masturba violemment, collée au mur de la douche, debout et vulnérable pendant de longues minutes jusqu’à ce que n’en pouvant plus, je me cambrais une dernière fois sous la pression d’un orgasme intense et violent. Ne tenant plus sur mes jambes, il me porta jusqu’au jacuzzi, dans lequel je profitais des bienfaits pour reprendre mes esprits. Je restais dans ce bain bouillonnant pendant plus de 30 minutes, somnolent et épanouie par le traitement que je venais de subir. À mon réveil, je savais comment je devais retrouver mon bonheur d’avant.

Je profitais de la soirée, pour dîner en compagnie de mes nouveaux amis italiens, ressentant enfin l’effet complet et total d’un bien-être profond. De retour dans ma chambre apaisée, j’ouvris mon ordinateur pour écrire à mon bien-aimé mari et tout lui avouer de mon adultère récent. Je savais maintenant que la franchise avec tous les risques que cela comportaient était l’unique voie vers la rédemption.

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