Candaulisme Pratique 3

- Les choses se compliquent. Tu ne veux pas divorcer, je te comprends. Ne peut-on pas négocier une séparation à l'amiable avec ton mari ?

- Mon homme faiblit, je devrais l'abandonner ? Non, ce serait de la lâcheté. ! Je lui suis redevable de tant d'affection et de tant d'avantages dans tous les domaines. Non, je préfère rester avec lui et être partagée entre lui et toi. Tu as su me faire comprendre que Greg agit par amour; il pense à moi et non à lui en échafaudant une solution que certains condamneraient facilement. Il veut me garder, quitte à me partager. Il m'aime assez pour accepter qu'un autre homme me procure ce qu'il doit renoncer à me donner.Pourquoi dans ces conditions chercher une autre voie ? Faisons lui confiance.

Hé oui, nous avons longuement tourné autour du pot. J'avais peur d'être repoussée par Jean, comme par le passé, d'être humiliée par un refus compréhensible. Jean avait une trop belle occasion de se venger de ma faute et du divorce. Donc je l'ai incité à abandonner l'idée de faire des démonstrations d'accouplements devant Greg. A tel point que Jean s'est mis à prendre la défense de mon mari, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Mais en réalité, il avait demandé à réfléchir, uniquement par crainte que je me dérobe s'il acceptait de jouer le jeu. Enfin nous tombons d'accord.

Qui était la souris ou qui était le chat au cours de notre débat ? Chacun finassait, cachait ses intentions, ne voulait pas laisser deviner le fond de sa pensée, la vérité d' une sorte de souhait partagé de se retrouver. De plus sans trahison, sans tricherie, car c'était à la demande du mari. En exagérant à peine nous pourrions prétendre accomplir en quelque sorte une bonne action . Et tout à coup les masques tombent, nous osons reconnaître que nous brûlons de l'envie de baiser ensemble. Charnellement.

Faire plaisir à Greg, quelle belle occasion à exploiter. Greg le veut, qu'il soit béni.

Greg veut me voir unie à Jean, prise, défoncée, secouée d'orgasmes, remplie de sperme? Epanouie comme le sont les femmes de ma génération. Je me réjouis de devoir bientôt lui donner satisfaction. Jean est aussi convaincu que moi de la joie qui gonflera le coeur de mon époux, son coeur et peut-être sa verge. Car Greg n'assistera pas froidement aux unions, l'indifférence sera impossible pour le voyeur. Sa demande est chargée de l'espoir d'éprouver des émotions et des sensations face au spectacle que nous allons promettre de réaliser. Il nous faudra veiller à limiter son excitation, veiller à l'empêcher de se masturber trop fort pendant que Jean m'enflammera le sexe.. Car nous ne voulons pas le voir mourir. Son sacrifice mérite que nous devenions les gardiens de sa santé autant que de sa joie.

Mais maintenant nous savons que grâce à Greg, nous nous désirons, peut-être n'avons nous jamais renoncé à nous retrouver un jour. Nous sommes debout, face à face. Je rougis non de honte mais de bonheur. Jean tend ses mains, saisit les miennes, nous rapproche. Nos têtes sont prêtes pour le baiser qui conclura notre accord. Jean me lâche, fonce vers la porte et l'ouvre sur une Carole penchée, seins nus pendants par dessus le soutien-gorge dégrafé, à l'écoute. La coquine a flairé un changement et s'inquiète pour son avenir.

- Que fais-tu là ? Tu nous espionnes ? Tourne-toi, allez, au lit ; je ne veux plus te vois ce soir. File, curieuse .

La claque marquera la fesse de l'indiscrète. Elle part, grogne. Jean rit et revient, l'air engageant, bras tendus. Je cède à notre envie, je me blottis dans ses bras, je me colle à sa poitrine, je cherche son regard. Nous sommes heureux, nos bouches s'unissent. Je tremble de joie. Une larme coule sur la joue de mon ex. Plus de cinq années se sont écoulées depuis notre dernier baiser. Nous n'avons pas oublié, nous n'avons pas à réapprendre, nos lèvres ne veulent plus se quitter, nos langues luttent, nos salives se mélangent.
Que c'est bon. Qu'il est bon aussi de n'avoir aucun remords, puisque nous agissons sur ordre de Greg. Jean demande :

- On va lui annoncer notre entente? Tout de suite ?

- Pas maintenant, nous avons mieux à faire. Nos corps se reconnaîtront-ils comme nos bouches ? Avant de chanter victoire, nous devons essayer si ça marche encore. Je meurs d'envie de me donner à toi. Montre moi que tu sauras m'aimer. J'ai besoin de te sentir en moi, j'ai besoin de tendresse et de pénétration, j'ai besoin de me soumettre à toi, j'ai besoin d'amour sentimental et sexuel. En premier le succès d'un amour sans témoin doit garantir que nous réussirons à fournir à Greg ce qu'il attend de nous. Tu ne voudrais pas que nous nus rations devant mon mari.

- C'est vrai, nous n'avons pas le droit de le décevoir. D'autant plus que si je ne peux plus t'amener à l'émouvoir par tes gémissements d'amour, il pourrait te réclamer d'essayer un autre partenaire. Cela je ne pourrai plus l'endurer. Au début de notre séparation j'enrageais, depuis j'ai regretté de t'avoir si vite condamnée à te donner à Greg. Je m'en suis mordu les doigts.

- Tiens ! Ton orgueil ne t'a pas permis d'en parler avant mon nouveau mariage ? Tu jurais que tu ne m'aimais plus et que tu ne pourrais plus jamais m'aimer. J'avais tort d'espérer te reconquérir après un an de purgatoire, d'abstinence acceptée, disais'tu. Prends-moi dans tes bras, serre-moi fort. Oui, comme ça, comme lorsque nous étions jeunes amoureux. Embrasse-moi, dans le cou, sous l'oreille. Oui, oh...Jean, aime-moi. Greg te l'a demandé, à mon tour je t'en prie.

Je ne peux retenir mes larmes, soudain je suis secouée par des sanglots inattendus, que je ne maîtrise pas. Je me croyais forte, je fonds. Jean le remarque :

- Dis, Elvire, tu pleures ? Pourquoi pleurer ? Veux-tu que j'arrête ?

- Oh! Non. Je pleure à cause d'un mélange de bonheur et de confusion. Greg...ne veut pas me croire capable de résister aux élans de la chair, il veut garantir une forme de fidélité en choisissant l'homme qui le remplacera.
Il soupçonne que nos sentiments ne sont pas morts. Il a trop raison : nos sentiments, mais pas seulement nos sentiments. D'ailleurs je sens contre ma hanche quelque chose de dur. C'est une preuve indéniable : Il y a une urgence, par là. Ma main confirme la première impression. Tu bandes, il faut que je vole à ton secours. Laisse-moi faire.

- Puisque Greg l'approuve, vivons notre amour. N'alertons pas Carole en allant dans notre chambre. Utilisons ce canapé. Je t'aime, oui je n'ai jamais cessé de t'aimer et de te désirer. Viens. Je te veux.

Qui déshabille l'autre. Quatre mains s'affaire fébrilement sur les boutons de chemise ou de blouse, soulèvent des tissus, défont des agrafes, baissent un zip de pantalon ou de jupe. Slip ou culotte tombent comme arrachés. Les bouches courent sur la peau d'un ventre, des lèvres s'attardent sur les seins. Nous nous enlaçons, nus, nous glissons sur le canapé, à l'envers, lui dessous, moi dessus, sa tête entre mes cuisses, la mienne au-dessus de sa verge tumescente. Le soixante-neuf de nos vingt ans, revisité avec ses odeurs, ses suçons, ses écoulements de cyprine, ses premières gouttes de sperme sur le gland libéré de son prépuce, le soixante-neuf rageur nous foudroie. Jean boit à ma source, j'avale ses premiers jets épais.

Il faut un temps de repos, dédié aux caresses lourdes d'affection.

- Jean, tu entends. On referme la porte de la maison. Qui peut sortir ?

- C'est Carole, ment, il n'ya qu'elle. Ce n'est pas dans ses habitudes. Où peut-elle aller?

J'ai un étrange pressentiment. Carole a des raisons de m'en vouloir. Elle ne sait rien de la décision de Greg, ne peut pas l'imaginer. Elle a compris que Jean et moi prolongeons notre rencontre. Elle a écouté à la porte. Quelle belle vengeance pour elle, d'aller me dénoncer à Greg. Je l'ai fait chasser de ma maison. Ce soir Greg est seul, elle va lui annoncer que je le trompe avec ce Jean qui la dédaigne depuis si longtemps.
Elle espère me faire chasser. Tout cela tourne dans mon cerveau à mille à l'heure. Je bondis, je crie à Jean :

- Elle court chez Greg. Vite rattrapons-la. Ca va mal tourner. Vite Jean, rhabille-toi et prenons ta voiture.

La villa est illuminée. Carole est arrivée avant nous. Je me précipite vers la chambre conjugale. La porte en est ouverte, Carole chevauche déjà mon mari. Elle n'a pas perdu de temps, raconte comment je m'agitais plantée sur le pieu de Jean:

- Ta salope sautait et retombait, elle criait de plaisir. J'ai dû me boucher les oreilles, tellement elle était sauvage. Fous-la à la porte, moi je saurai te rendre heureux , je serai fidèle.

Greg ainsi allongé sur le dos, la verge prisonnière de la furie nymphomane s'informait entre deux soupirs:

-Tu es sûre. Elvire semblait heureuse ? Enfin, tant mieux !

- Mais tu délires. Cette sainte ni touche te fait des cornes. Tu dois la chasser. Je t'aiderai à élever ta fille. Je serai une bonne mère et une bonne épouse. Tu comprends ce que je te dis. Allez, pousse plus fort, j'adore ta queue, elle est bonne. Agite la dans mon vagin. Tu verras...

Elle n'a pas achevé sa phrase, je l'ai arrachée du ventre de mon mari, je tire sur ses cheveux roux, je l'envoie sur la descente de lit. Greg reprend lentement son souffle, demande:

-Pourquoi ? Tu aurais dû me laisser mourir.

Carole, maintenue au sol par Jean, s'écrie:

- C'est tout le contraire, je ne voulais pas te . Je t'aime. C'est-elle qui souhaite ta mort pour baiser avec mon patron. Fous la à la porte, elle et son amant. Deux salauds qui veulent ta peau. Greg, je te servirai comme une esclave, tu feras de moi ce que tu voudras.

Peu à peu Greg se remet de ses émotions. Il veut que je comprenne. Il n'a rien demandé. Carole est entrée alors qu'il dormait, a retiré drap et couverture, l'a masturbé vigoureusement, sucé précipitamment puis l'a enjambé et s'est mise à dénoncer mon adultère pendant qu'elle entamait des mouvements verticaux sur son membre.

- J'ai eu peur de mourir, puis j'ai pensé que ce serait une belle mort si effectivement vous refondiez votre couple. Alors, est-ce vrai ? Vous avez fait l'amour ce soir ? C'était la première fois ?

Jean vient à mon secours.

- Cher ami, puis-je renvoyer cette nymphomane toujours prête à s'offrir une jouissance. Il faut lui pardonner ses accusations. Elle ne pouvait pas savoir qu'Elvire et moi cherchions le moyen de bien répondre à tes souhaits. Elle ne sait pas pourquoi tu veux nous rapprocher. Ca ne la regarde pas, laissons la partir. Nous t'apportons notre réponse.

- Carole, va. Et vous qu'attendez-vous pour parler ? Alors vous acceptez... Tout ? Ne me faites pas languir plus longtemps. Ma chérie, merci de m'avoir délivré de cette enragée. Pardon d'avoir ressenti du plaisir avec elle. cela n'a aucun rapport avec ma volonté de te confier à Jean. Cette folle a commencé par crier que j'étais cocu. Or que vous ayez déjà fait l'amour ou pas, en aucun cas je ne me considérerai comme un mari trompé. Au contraire, je me répète, votre bonheur fera le mien. Alors?

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