La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1273)

Kate au Château (Saga se passant au Moyen-Age, écrite par Kate & textes améliorés par MDE) – (suite de l'épisode N°1270) -

Le jour du mariage -

Le grand jour arriva enfin, pour des raisons de facilité Chloris et Antonin n’avaient pas partagé la même chambre la veille afin d’être tout à leur aise pour s’habiller le matin avant la cérémonie… La mariée fut aidée par ses amies soumises et le marié par plusieurs servantes, amis et même son cousin. Chloris fut donc habillée d’une magnifique robe blanche incrustée de fin brillant et de dessin brodés fleuris sur la robe, coiffée d’un voile blanc et du magnifique diadème, cadeau de mariage du Seigneur d’Evans, maquillée légèrement et à la perfection. Quand elle fut prête, il était temps de partir. Le Seigneur entra à ce moment dans la pièce ordonnant exceptionnellement à Ses soumises de rester debout et de juste baisser la tête car leur tenues ne leur permettaient pas de se mettre facilement à genoux. Quand Il aperçu Chloris Il n’en croyait pas Ses yeux, à en être émerveillé, tant elle était ravissante, belle et désirable, Il se ressaisit rapidement et lui exprima :

- Vous être vraiment sublime et très belle ainsi habillée en mariée. Etes-vous prête ? Notre calèche nous attend et Antonin vient de quitter le parc à l’instant.
- Oui Sire, nous sommes prêtes

Le Seigneur d’Evans offrit son bras à Chloris et c’est très solennellement qu’ils descendirent les marches jusqu’à la calèche qui devait les mener à l’église du village… (car la chapelle du Château fut construite bien plus tard en 1625). Une fois arrivée en dernier, bien sûr, elle entra à la suite de la petite Emérentine qui déposait devant eux des pétales de roses. Chloris fut menée à l’autel par le noble Seigneur d’Evans. Tout était parfait, encore plus que dans ses plus beaux rêves, quand elle arriva devant Antonin, face au prêtre, celui-ci ne put s’empêcher de dire :

- Oh Seigneur d’Evans, quel honneur que ce soit Vous, en personne, oui Vous, notre noble Supérieur et chef suprême de la Seigneurie de Beaujeu, qui amenez cette femme à cet autel pour le sacrement du mariage.


- Oui en effet, c’est bien Moi, Seigneur Charles d’Evans, Maître de cette Terre, de Ma Seigneurie et de ses habitants, tout à fait…

Antonin pris la main de sa belle et tendre Chloris et tout deux firent face au prêtre. Ce fut une très belle cérémonie. Tous étaient heureux de participer à ce bel événement. Quand le prêtre demanda l’anneau, la petite Emérentine tout sourire s’avança avec dans les mains un petit coussin de soie bordeaux brodé sur lequel était déposé deux anneaux, cadeaux de la Duchesse de Saint-Ymer (grand-mère d’Antonin), l’un un or blanc pour Chloris, l’autre en or jaune pour Antonin. La Duchesse tenait à leur faire ce cadeau à tous les deux. Le prêtre pris donc la parole.

- Antonin, en tant que mari, promettez-vous de toujours prendre soin de votre épouse et de subvenir à ses besoins et à ceux de vos futurs s ?
- Je le promets, dit-il prenant l’anneau et le passant au doigt de Chloris.
- Et vous, Chloris, en tant qu’épouse, promettez-vous de soutenir votre mari dans la vie quotidienne ainsi que dans l’éducation de vos futurs s ?
- Je le promets (et à son tour elle prit l’anneau qu’elle passa au doigt de son cher Antonin).
- Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Antonin releva le voile devant le visage de Chloris et lui donna un long baisé passionné. L’assemblée applaudit. Le Seigneur d’Evans se leva pour rejoindre Antonin et Chloris et fit face à la foule pour annoncer.

- J’ai l’honneur de vous présenter pour la première fois devant vous, qui peuplez Ma Seigneurie, le Duc et la Duchesse de Saint-Ymer.

Tous applaudirent à nouveaux la grand-mère d’Antonin pleurant silencieusement tellement elle était émue. Les jeunes mariés sortirent les derniers de l’église sous une pluie de félicitations et de pétales de roses. Ce fut ensuite le moment pour tous de présenter leurs vœux au jeune couple. Il y avait parmi les prestigieux invités, le Comte du Forez Claude d'Urfé et sa fille, le Seigneur de Villedieu, celui de Neuville/Saône, le Marquis de Lorette de Lisieux, le Comte de Charly et le Duc de Anse ainsi que leur famille.
Mais aussi un jeune homme, le visage aimable que Chloris ne connaissait pas mais qui salua très chaleureusement Antonin, qui devant l’air interrogatif de sa belle, fit les présentations.

- Ma chère, je vous présente Messire François Comte de Namur, il nous a aidé lors de la libération de Louis- Etienne (voir les épisodes précédents).

Alix qui se trouvait juste à côté à ce moment-là, se permit d’intervenir dans la conversation :

- Ne faudrait-il pas rajouter, mon cousin, qu’en plus de nous avoir aidé, Messire de Namur a lui-même ordonné la libération de mon frère mais aussi la vôtre, mon cher cousin.

- Oui, c’est tout à fait vrai, vous avez raison, ma cousine.

Chloris lui dit alors, avec son plus beau sourire :

- Je vous remercie infiniment, sans vous, nous ne serions pas là aujourd’hui.
- Certes, je vous souhaite plein de bonheur et toutes mes félicitations.

Quand cela prit fin, Chloris et Antonin prirent place dans une calèche ornée à leur attention pour retourner au Château pour les festivités prévue pour eux par le Seigneur d'Evans. Ce jour-là, il faisait un temps magnifique, le soleil brillait de tout son éclat dans un ciel bleu sans aucun nuage à l’horizon, de sorte que l'après midi se déroulerait à l'extérieur, avant le festin du soir. Dans les activités prévues, il y avait divers jeux, chants, danses et animations à l'intention des mariés. Vins des Terres de Beaujeu et autres boissons étaient servis aux invités ainsi que des en-cas à manger en attendant le grand banquet. Repas que Céline avait elle-même composé en secret vis-à-vis des mariés, à qui elle voulait faire une surprise. L'après-midi se passa donc agréablement dans le grand parc du Château. Quand il fut l'heure de rentrer pour le banquet de mariage, tous les convives furent éblouis par le décor plus que somptueux qui ornait l’immense salle à manger. Des bouquets de fleurs de couleurs vives étaient disposés sur les grande tables disposées bout à bout en un U fermé soit un grand et large carré avec au milieu un large espace prévu pour danser.
Et dans toute la salle, de grands candélabres, en or et en argent, illuminaient toute la salle, ils étaient reliés entre eux par de magnifiques ramifications fleuries qui se croisaient et s'entre croisaient sous les hauts plafonds. Un décor féérique digne des contes de fée.

A la table d'honneur se trouvaient les jeunes mariés avec à leurs familles et témoins, Chloris n'ayant plus de familles, ce fut Clémence et le Seigneur d'Evans qui étaient assis à ses côtés. Le banquet fut des plus raffiné et succulent. Il était composé de six services de plus de 20 plats chacun. D'abord furent servis des potages de toutes sortes. Suivis par les entrées chaudes et froides ensuite les hors d'œuvres composés de tourtes et de ragoût. Après vinrent les rôtis, agneaux, bœuf, cochons de lait et volailles cuisinés des différentes façons. Et pour les desserts, compotes, pâtes de fruits, gâteaux fourrés et autres délices sucrés. A la fin du festin, Chloris et Antonin se rendirent au centre de la pièce dans le U fermé, pour ouvrir le bal avec la danse de la carole (danse populaire au Moyen-Age). Ensuite Antonin invita sa grand-mère à danser, alors que Chloris fut invitée par le Seigneur d'Evans.

- M'accorderiez-vous cette danse demoiselle, Ho, pardon dame ?
- Volontiers Sire, c’est même un honneur de danser avec Vous, répondit-elle avec un charmant sourire.

Ils furent ensuite rejoints par les autres couples. La soirée se passa dans une gaîté débordante, une soirée de bonne humeur, de joie et festive. Cette soirée allait prendre fin quand soudain Messire Léon demanda le silence :

- Messire Ronan d'Evans a une annonce à faire.

Ronan se leva et se dirigea vers la table de la Comtesse de Maisondieu, mit un genou à terre et s’exclama :

- Madame la Comtesse, m'accorderiez-vous la main de votre fille Clémence ?

Clémence assise aux côtés de sa mère baissa la tête en rougissant, le sourire aux lèvres, le cœur battant de bonheur.


- Messire d'Evans, ma bénédiction vous l'avez, en ce qui concerne ma fille son comportement parle pour elle, répondit-elle, en souriant émue.

Il était clair que pour la mère qu’elle était, entrer dans la fameuse et si Noble Famille des Evans par le biais du mariage de sa fille était prodigieux, voire la plus belle chose qui pouvait lui arriver. Savoir que sa descendance quand elle aurait des petits-s, si Dieu lui accordait ce bonheur, que cette descendance donc porterait le prestigieux nom d’Evans, cette perspective la comblait déjà… Le jeune homme offrit à Clémence une bague magnifique incrustée de plusieurs petits diamants :

- Demoiselle de Maisondieu, acceptez-vous de m’épouser ?
- Ho oui… c’est mon souhait le plus cher, dit-elle, échappant une larme de bonheur pur.

Toute la salle applaudit. Chloris et Antonin furent les premiers à les féliciter. La soirée se terminait et les jeunes mariés s’apprêtaient à rejoindre leur chambre. Le Seigneur d’Evans leur annonça avant qu’ils ne quittent la pièce :

- Non cette nuit est votre nuit et je vous ai fait préparer une chambre nuptiale, Marion va vous y conduire.

Tous deux très étonnés ne surent que répondre, cela était encore une très belle surprise de plus. Cette chambre se trouvait un peu à l’écart des autres. Avant d’entrer, Marion leur exprima :

- Voila, c’est ici, je vous laisse découvrir. Bonne nuit, dit-elle avec un sourire exprimant son bonheur pour les mariés avec une mimique énigmatique disant que derrière cette porte de cette chambre nuptiale, ils allaient découvrir quelques surprises...

Ni Antonin, ni Chloris ne savaient à quoi s’attendre et quand ils ouvrirent la porte, ils n’en crurent pas leurs yeux. La chambre était si richement décorée, si belle, avec en son centre un magnifique et grand lit à baldaquin, avec des draps de soie de la meilleure qualité et des coussins brodés de fin fil d’or formant les lettres A et C entrelacées. Chloris exprima alors sa joie :

- Regarde Antonin, ce sont les lettres de nos prénoms, je suis sûre que c’est une idée de Lucie, elle est la meilleure en couture.
- C’est magnifique, tout ce que nous avons reçu, je n’aurais pu rêver mieux.
- Oui c’est le plus beau jour de ma vie, être ta femme et ta soumise, c’est merveilleux.

Antonin la prit dans ses bras et l’embrassa d’un long et passionné baisé et lui déclara :

- Cette nuit, tu es ma femme et fait tout ce que tu veux, ne me demande pas l’autorisation de jouir et tu jouiras à volonté !.
- Vraiment, tout ce que je veux?
- Tout ce que tu veux.
- Alors regarde là-bas, il y a une salle d’eau et j’aimerais m’y détendre avec toi dans le grand baquet de bois. (ancêtre de la baignoire au Moyen-Age)
- C’est une belle idée, allons y.

Après s’être lavé et quelque câlins, Antonin se sécha et sortit du baquet, attendant que Chloris le rejoigne, en s’asseyant sur un haut tabouret en bois. Elle s’approcha de lui et sans qu’il s’y attende s’assit à califourchon sur sa queue dressée suite aux câlins dans la salle d’eau. Antonin entama des mouvements de reins car Chloris ne pouvait rien faire car ses pieds ne touchaient pas le sol.

- Hoooooo … hummmmmmm, mon dieu Antonin, que c’est bon.
- Tu as eu une excellente initiative mon amour, j’aime te remplir ainsi, j’aime te savoir t’empaler sur ma verge… jusqu’à la garde …

Après quelques minutes Chloris lâcha un orgasme puissant à force d’être ainsi pénétrée, car la queue d’Antonin la pilonnait dans toute sa verticalité. Ensuite il se leva, la tenant de ses bras puissants autour et derrière son dos, et elle, elle avait les bras autour du cou de son bien-aimé et restait donc suspendue à la verge qui la baisait encore, lui debout, elle, les jambes relevées de chaque côté des hanches de son mari. Il la pénétra ainsi longuement lui procurant multiples orgasmes. Quand le poids sur ses jambes devenait trop lourd, Antonin, sans se retirer de la chatte de sa belle s’approcha du lit et l’allongea sur lit en se cabrant en avant puis en la couchant sous lui afin de la prendre virilement en la position classique du missionnaire... Et cette nuit, il n’était pas le Maître mais l’homme, l’époux qui fit l’amour à sa femme. Il caressa tout son corps sans en oublier la moindre parcelle la couvrant de mille baisers aimants sur sa peau si douce. Il aimait sa femme, si forte et fragile à la fois. Cette fois, il la fouilla doucement avec délicatesse pour la pénétrer tout en douceur, lentement, lécha ses seins, titillant ses tétons de sa langue ou les mordillant légèrement…

Il se retira puis la pénétra encore très facilement avec amour et virilité. Il lui fit l’amour jusqu’à ce qu’ensemble, ils jouirent puissamment lâchant pour chacun des râles de plaisirs orgasmiques. Mais l’intensité de cette journée eu vite raison de leurs envies et presque malgré eux, rapidement ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre amoureux et heureux… La fin de nuit se passa entre sommeil et plusieurs réveils accompagnés d’ébats sexuels tendres et ou torrides, bref une bien belle nuit de noce ! … Et le lendemain matin, ce fut Antonin que se réveilla le premier. Il se mit sur un coude et regarda sa belle dormir un long, très long moment. Il la trouvait si belle ainsi, si paisible et savourait que, même endormie, elle avait un léger et magnifique sourire sur les lèvres. Il aurait voulu rester ainsi à la regarder jusqu’à ce qu’elle se réveille mais se dit dans sa tête :

- D’habitude, c’est elle qui me réveille en me suçant comme je le veux, aujourd’hui je vais lui faire la surprise la réveiller ainsi en allant la lécher, moi-même.

Antonin se glissa alors sous les draps et lui lécha, embrassa son sexe à la belle fente épilée et encore endormie. Lui titillant son clito si réceptif, il l’aspirait goulument, le mordillait légèrement, passait sa douce langue entre les lèvres intimes, fouilla chaque parois vaginales, accentua ses coups de langue sur les grosses lèvres, de bas en haut tout en les écartant avec ses doigts, pour revenir dans le vagin et remonter sur le clitoris en rajoutant un doigt dans sa chatte qu’il fit aller et venir doucement tout en continuant sa masturbation buccale sur le clito de sa belle. Ce savoureux traitement commença à produire son petit effet car Chloris se réveillait et laissait échapper des gémissements de plaisirs tout en écartant davantage ses cuisses sous ces belles sensations excitantes de la langue habile de son cher Antonin. Pour lui faire savoir qu’elle était désormais bien réveillée, elle ne put s’empêcher de lâcher :

- Hoooooo…. c’est boooooon, continue, ouiiiiiiii ....
- Jouit, quand tu veux, ma chérie !

Rapidement sous les savoureux coups de langue de l’homme, elle jouit abondamment en de multiples cris de plaisirs non retenus. Antonin se régala de son éjaculat dont il aimait tant le goût. Il se recoucha à ses côtés et l’embrassa amoureusement et elle se blottit dans ses bras, la tête sur son torse. Quelques instants plus tard, on frappa à la porte.

- Oui, entrer, dit-il.

Deux servantes du village entrèrent.

- Monsieur, Madame, sur ordre du Seigneur d’Evans voici votre petit déjeuner.
- Merci, déposez le là, répondit Antonin, désignant une petite table basse.

Ils prirent un bon mais léger petit déjeuner car la veille le repas fut plus que copieux.

Quand ils quittèrent leur chambre, ils allèrent voir le Seigneur d’Evans qui les attendait dans son salon privé.

- Ha vous voilà, avez-vous bien dormi ?
- Charles, la chambre que tu nous avais fait préparer était magnifique, merci beaucoup.
- Tant mieux, elle est à vous pour la semaine... Par ailleurs, je voulais vous voir car j’ai reçu ce matin une missive du Seigneur de Charnay, il n’a pas sur venir. Voulez-vous que je l’invite un jour prochain afin qu’il puisse vous féliciter ?
- Oui c’est une très bonne idée...

(A suivre …)

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