Premier Entretien D'Embauche.

Chapitre I
Monsieur le Chef du Personnel



Depuis plusieurs mois, j'envoyais lettre d'embauche sur lettre d'embauche aux nombreuses entreprises de la région pour trouver un petit boulot d'été. Non que j'avais besoin d'argent, je m'en expliquerai plus tard, mais il me fallait à tout prix ce travail. Nous étions en avril et aucune « boîte » ne m'avait répondu. Je me décourageais, quand un matin je reçus une lettre à l'en-tête des « Charbonnages du B... » Enfin une réponse !

La lettre m'informait qu'après « examen de votre candidature, et au vu de vos compétences, un poste, pendant la période pour laquelle vous postulez, pourrait se découvrir... » et on me proposait pour le surlendemain, jeudi, notre jour de congé, un entretien d'embauche avec le Chef du Personnel, M. Varlin (on ne parlait pas encore de "DRH"), à dix heures. Suivaient l'adresse, et les coordonnées du siège.

J'en fis part à mes parents qui se montrèrent ravis.

Après avoir, bien entendu, demandé la permission, je décrochai le téléphone et appelai l'entreprise pour confirmer mon rendez-vous. On me passa le secrétariat de M. Varlin. Une secrétaire, très professionnelle, m'assura qu'elle en prenait bonne note et que M. Varlin me recevrait à dix heures précises.

Je n'y pensais plus trop...

Le jeudi arriva. Je me levai tôt et me préparai. Je pris le vingt-trois, direction la gare. Je devais m'arrêter quelques arrêts avant, place des L...

Après un long trajet dans un bus bondé, j'arrivai place des L... avec une bonne demi-heure d'avance. A quelques mètres de l'arrêt sous une porte cochère se trouvait la plaque de l'entreprise. J'avais tout le temps... Je marchai un peu pour tromper l'attente, regardai quelques vitrines, m'intéressai au spectacle de la rue... Il allait bientôt être dix heures. Je montai un antique escalier et me trouvai en face d'une grande vieille porte de bois verni sur laquelle était apposée la plaque des Charbonnages du B.

.. Je sonnai. Avec un bruit métallique sonore, la porte s'ouvrit. L'hôtesse d'accueil me dirigea vers le « fond du couloir et à gauche ! ». Là se trouvait le secrétariat de M. Varlin. Je frappai et entrai.

La secrétaire de M. Varlin, une fort jolie femme, dans la trentaine, m'accueillit, me priant de m'asseoir en attendant qu'il me reçoive. Je m'assis donc et sans avoir l'air impoli, examinai cette séduisante personne.
Elle avait les cheveux auburn en carré flou relativement court, son petit minois à la peau claire s'ornait de taches de rousseur, sur le nez retroussé et les pommettes. Elle avait de magnifiques yeux verts, à l'expression effrontée. Sa bouche joliment dessinée semblait faite pour le sourire. Voyant que je la regardais, elle tourna son regard vers moi. Je lui fis mon plus beau sourire et elle me sourit en retour.

— Vous n'êtes jamais venu, n'est-ce pas ?
— Non. C'est la première fois ! C'est pour un boulot d'été. Il est sympa ?

Elle secoua négativement sa jolie tête en faisant la moue, et eut un rire silencieux. Je fis une mimique dégoûtée et ris aussi, tout aussi silencieusement. L' interphone nasilla :

— Faites entrer !

Je me levai, elle me précéda, ouvrit la porte sur laquelle était apposée la plaque « M. Varlin Chef du Personnel », me fit entrer et se retira.

Au fond de la vaste pièce, meublée à l'ancienne, derrière un imposant bureau empire, trônait le maître des lieux, un grand type maigre et austère d'une soixantaine d'années. Je le saluai et m'approchai.

La pièce sentait le tabac froid. Cigarettes blondes...

— Asseyez-vous ! Ainsi vous voulez entrer dans notre entreprise... Parlez-moi de vos motivations !

Je lui expliquai, vacances, boulot d'été, éviter l'ennui, un peu d'argent, projets ; brevet de pilote... Bingo !

— Ah l'aéronautique !... Très intéressant !... Il se leva et se mit à marcher en long et en large.
.. et à me parler de sa passion pour l'aviation.

Je le détaillai. Légèrement dégarni, il portait les cheveux gris coupé court sur le côté, son long visage osseux portait deux profonds sillons qui encadraient une bouche longue et mince. Les yeux, au regard clair et acéré étaient surmontés d'épais sourcils qui se teintaient de gris, le nez fort et busqué était chaussé de lunettes rondes, finement cerclées d'acier. Il croisait et décroisait les doigts de ses grandes mains osseuses pendant qu'il parlait. Il dégageait une impression de sérieux et de dureté presque brutale. Pourtant, quand il m'observait, une lueur étrange s'allumait et vacillait parfois dans son regard pour disparaître dans un battement de paupières.

Fronçant les sourcils, il s'interrompit.

— Dites-moi, avez-vous un peu de temps ce soir ?
— Oui, Monsieur, s'il le faut, je le trouverai !
— Parfait ! Écoutez ! Je suis un peu bousculé en ce moment... Si vous pouviez revenir ce soir, après la fermeture des bureaux, j'aurai davantage de temps à vous consacrer et je pourrai mieux vous expliquer les possibilités qui pourraient s'offrir à vous, dans notre entreprise. Êtes-vous d'accord ?
— Bien, sûr, Monsieur. Je vais m'arranger. A quelle heure voulez-vous que je vienne ?
— Après six heures... Entendu ?
— Très bien, Monsieur. Merci. A ce soir !

Je ressortis du bureau et refermai la porte.

Je m'attendais à revoir la jolie secrétaire... Son bureau était désert. La pause, sûrement.

— Je pourrai mieux vous expliquer les possibilités...Tu parles ! Évidemment, je savais ce que Varlin avait en tête...

Je rentrai et racontai à mes parents que l'entrevue était reportée à ce soir... Cela ne posa aucun problème... J'avais dix-sept ans, presque majeur...

A six heures, j'étais place des L... Un peu tendu, à cause l'incertitude de la situation, je patientai encore dix minutes puis, me dirigeai vers la grande porte cochère.
Je sonnai. La porte ne s'ouvrit pas. Au bout de quelques secondes, l'interphone grésilla : « Oui ? » C'était la voix de Varlin.

— Bonsoir, c'est moi, Monsieur Varlin.
— D'accord. Je vous ouvre.

Je montai les marches quatre à quatre et me retrouvai devant la porte vernie. Elle s'ouvrit avec un claquement métallique.

Varlin était là, main tendue, souriant.

— Content que vous soyez venu ! Que de changement...! L'accueil était chaleureux.
— Merci, Monsieur ! Je serrai sa main.

Il me précédait dans les couloirs, marchant à grands pas. Il ouvrit la porte de son bureau, s'effaça et me fit entrer, puis entra à ma suite.

— Asseyez-vous, s'il vous plaît...

Assurément, le ton n'était pas le même. Lui restait debout, croisant et décroisant ses longs doigts. Je remarquai le même regard flou que ce matin.

Il s'approcha de mon fauteuil et me posa une main sur l'épaule.

— Je ne m'étais pas trompé! Il commençait les travaux d'approche. Je sentis une appréhension en même temps qu'une excitation fébrile me gagner. Mon cœur s'accéléra et je dus faire effort pour maîtriser ma respiration. Il me voulait !
— Avez vous déjà travaillé en équipe ?

Il était tout près de moi...

— Oui, ça m'est arrivé quelques fois, pas très souvent.
— Avec des hommes, ou des femmes ?
— Hommes et femmes. Les deux !

Il posa sa main sur ma nuque et se mit à me caresser les cheveux, je tournai légèrement la tête et le regardai en souriant.

— Je suis sûr que tu as adoré travailler avec les hommes...

Le tutoiement. Il passait à une nouvelle phase...

— Oui, c'est vrai !

Il me caressait le cou.

— Et ils t'ont fait des propositions, n'est-ce pas ?

Il glissait sa main sous ma chemise et me caressait une épaule.

— Certains, oui !
— Et tu les as laissés te baiser.
..
— Certains, oui ! Vous aussi, vous aimeriez me baiser, n'est-ce pas ?

Il se mit à chuchoter avec une violence contenue :

— Je ne pense qu'à ça depuis ce matin, petite salope ! Tu me plais... je veux ta bouche, j'ai envie de t'enfoncer ma grosse queue dans le cul ! Allez, viens, déshabille-toi !... Je veux te baiser là, maintenant !!! Je n'y tiens plus !!

Son souffle précipité par l'excitation se faisait rauque. Il s'approcha et m'agrippant les bras, m'embrassa brutalement.

— Lève-toi ! Viens ! Je vais t'aider...

J'avais envie de m'abandonner... alors qu'il me déboutonnait avec des gestes nerveux, débouclait fiévreusement ma ceinture. Dans un tourbillon d'impatience et d'émoi, je me retrouvai nu, dans ses bras. Lui avait gardé tous ses vêtements et me serrait contre lui. Il m'embrassait violemment, et je sentais sur sa langue, son haleine de tabac.

Il s'assit dans le fauteuil et se mit à dégrafer son pantalon.

— Allonge-toi sur le tapis ! Voilà... C'est ça... ! Prends des poses comme si je te prenais en photo. Tu voudras que je te prenne en photo, hein, ma salope ? Tu voudras ? Oui, bouge... là ! Oh ! Petite tapette ! Tu es magnifique... Ooh ! ton cul ! Mets-toi à genoux... ! Oui ! mets-toi à quatre pattes maintenant ! Cambre-toi !! Écarte les fesses que je voie ton joli trou ! Superbe ! Oh ! Oouui !

Il avait baissé son pantalon. Je vis qu'il était fort bien pourvu. Sa grosse mentule se dressait, épaisse et très longue, sous laquelle pesaient ses lourds testicules presque glabres. Il se branlait, me fixant avec un rictus obscène.

— Maintenant, petite salope, viens dans le fauteuil et mets-toi de dos, jambes écartées ! Oui ! C'est ça ! Je veux voir ta rondelle de chienne ! Montre-la, chienne ! Montre-la ! Mieux que ça ! Aah !

Il s'approcha de ma rosette ouverte, écarta mes fesses et y plongea sa bouche. Il m'embrassa furieusement, enfonça sa langue à plusieurs reprises dans mon antre, y déposant sa salive puis se redressa. Je le sentis s'approcher et me tenant la taille d'une main, il aboucha son gland turgescent à mon anneau. J'entendais ses ahanements de contentement pendant ces préparatifs. Il me saisit la taille des deux mains et dans un râle prolongé, m'enfonça d'un coup son long et gros chibre jusqu'aux couilles que je sentis peser sur les miennes. Cette pénétration violente et soudaine fit exploser en moi un orgasme aussi soudain qu'intense. Je restai empalé sur sa mentule, tétanisé de jouissance. Il resta enfoncé dans mon ventre une bonne minute sans bouger, grognant seulement: « Oohh ! Que tu es douce ! Ohhh ! C'est bon ! Oohh petite salope ! Tu es bonne ! » prolongeant mon orgasme.

Il se retira doucement pour venir se planter devant moi, sa grosse queue à la main, dressée et tressautant d'excitation.

— Maintenant, tu vas me sucer, petite traînée !

Je le regardai dans les yeux, le défiant, et sans une hésitation, je m'emparai de sa mentule encore humide de mes sucs internes et l'enfouis avec un gémissement de délectation dans ma bouche. Je l'entendis pousser un râle lubrique quand il me vit faire. Il jouissait !

Je commençai à le branler avec douceur et force, enserrant la hampe fermement, la serrant plus fortement en remontant. Je tétai le gland volumineux, y faisant affluer par ces deux actions combinées le sang en quantité, le rendant encore plus sensible. Je commençai ensuite de lents et doux mouvements de succion que j'alternais avec des mordillements de plus en plus intenses. Varlin soufflait et ahanait, je sentais la tension d'un plaisir grandissant s'emparer de lui. Il avait enserré mon visage de ses mains et me serrait de plus en plus fort, de manière convulsive. Les balancements qu' il imprimait à son bassin, essayant par là de rester maître de la situation, se faisaient plus violents et plus désordonnés. Il se tendait, il montait, montait encore, se raidissait. Ses ahanements se faisaient plus furieux. Il eut deux brusques hoquets et dans un long feulement, fit gicler dans ma bouche un geyser de foutre lourd et âcre.

Les jets abondants de sperme visqueux se succédaient, semblant ne jamais pouvoir s'arrêter, et même si j'en avalai la plus grande quantité, son éjaculation était si phénoménale qu'une partie du liquide blanchâtre s'échappait en flots épais de ma bouche inondée, se répandant sur le fauteuil. Je lâchai alors le gros sexe qui redevenait flaccide.

— Aahh... ! Ma salope ! Ah ! C'était bon ! Tu suces vraiment bien, petit pédé ! Ah ! j'ai bien eu raison de te faire revenir ! Maintenant, viens ici... ! Allez ! Viens... ! Chienne !

Je me levai et marchai à lui.

Il me prit dans ses bras et m'embrassa d'abord doucement puis avec véhémence.

— Aah !... ! Maintenant, je vais t'enculer, ma jolie pute ! Je vais te prendre le cul et t'enfoncer ma grosse queue à fond... ! Je vais te faire jouir, je vais te faire gueuler, moi ! Remets-toi sur le fauteuil ! Comme tout à l'heure ! Il faut que j'aille prendre de la vaseline dans le bureau.

Je trouvai cela étrange et sans le montrer, continuai à l'observer.

Il s'approcha du bureau et ouvrit un tiroir où, effectivement, il prit quelque chose.

Il le referma et fit semblant de fouiller sur le bureau... Une brève sonnerie se fit entendre dans le bureau du secrétariat.

Il revint près de moi.

— Je vais préparer ton petit cul de chienne ! Allez montre-moi ta rondelle, salope ! Écarte tes jolies fesses !

Il se plaça derrière moi et déposant une petite quantité de vaseline, la fit pénétrer de deux doigts qu'il introduisit dans mon anus. A nouveau excité, il s’était remis à bander et enduisait son mandrin de liniment, il vint se placer derrière moi, m'écarta les fesses, plaça son gros gland sur ma rosette poussa et le fit entrer pour le ressortir avec un « Oohh ! » de satisfaction.

— Tu la sens, ma grosse queue dans ton petit cul de tapette, hein ?

Il réitéra, encore et encore, enfonçant à chaque fois son gland plus profondément.

— Oohh ! Que tu es douce !

Bientôt, il engloutit entièrement son gland gourmand au fond de mon ventre et se mit à me limer lentement, de toute la longueur de sa grosse mentule.

— Tiens... ! Tiens... encore... !Prends-la... encore ! Salope ! haletait-il.

Je gémissais, le fondement irradié par les ondes de la lente et puissante pénétration, tordu de volupté. J'étais emporté par un torrent de folie lubrique. La bouche béante sur un souffle que je cherchais, les yeux révulsés derrière mes paupières closes, je râlai et gémissais mon plaisir. Ce salaud me faisait jouir !...

La porte s'ouvrit sur la jolie secrétaire, qui nous découvrant dans cette posture, eut un cri de surprise, et éclata d'un rire clair alors qu'elle ressortait.

— Carole !! La voix de Varlin tonitrua. Revenez immédiatement !
— La porte s' ouvrit à nouveau, timidement, et la mignonne refit son apparition dans le bureau.

Varlin était toujours planté en moi...

— Oui, Monsieur Varlin ?
— Referme la porte et viens ici !.

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