Nous, Et Rien Que Nous

Bonsoir à toutes et à tous,
Le récit qui va suivre est tiré de la vie que je partage avec mon compagnon depuis maintenant presque 2 ans.
Il s'agit d'un texte à deux voix, divisé entre mes ressentis et celui de mon compagnon.
Il est évidemment romancé mais c'est ce que nous avons vécu ensemble et ce que nous continuons à vivre au quotidien.
C'est une histoire d'amour essentiellement, ne vous attendez pas à du hardcore trash ou quelque chose dans ce genre.
Beaucoup de description également.
Nous publions sur cette plateforme car nous ne savions pas où mettre notre histoire que nous avions très envie de partager.
C'est une histoire peu conventionnelle !

J'espère que cela vous plaira, n'hésitez pas à nous donner vos avis.
En espérant que cette accrocha aura piqué votre curiosité !

[ELLE]
J’entre dans le bar en poussant la porte vitrée qui fait teintée une petite cloche, juste au-dessus de moi. Cela me fait sourire tandis que je balaye rapidement l’endroit du regard.
Je repère une petite table au fond de la salle, isolée. Je m'installe, face à l'entrée pour te voir arriver.
Je regarde mon portable. J'ai 5 minutes d'avance sur l'heure de notre rendez-vous. Je frotte mes mains sur mes cuisses, le long du tissu rouge de ma robe. Un rouge vif.
Je t'avais promis de la mettre pour que tu puisses me reconnaître.

[LUI]
Je stresse un peu. Je déteste être en retard. Même si techniquement je ne suis pas en retard mais pile à l’heure. Enfin, je vois le café.
J’ouvre un peu violemment la porte, faisant s’affoler la petite cloche de l’entrée bien plus fort qu’elle ne l’aurait dû.
Les regards se tournent vers moi. Et le tien surtout. Il ne m’a suffi que d’une seconde pour te reconnaître. Des cheveux blonds coupés courts, des yeux bleus tirant grandement vers le gris, une robe rouge vif.
Aucun doute possible. Je te vois sourire tandis que je me mords la lèvre inférieure.

Pour une première impression, ce n’est pas très réussi. Mais cela ne m’empêche pas de lâcher plus doucement la poignée et de m’approcher de toi sans te quitter des yeux.

[ELLE]
La porte qui s'ouvre en fracas me fait légèrement sursauter mais je me mets aussitôt à sourire.
Un jeune homme brun aux yeux foncés, un peu essoufflé. Je suis sûre que c'est toi. Mon sourire se fait plus large, répondant à celui qui se dessine sur tes lèvres quand tu tournes la tête vers moi.
Je me lève et hoche légèrement la tête, comme pour te confirmer que nous nous sommes bien reconnus tandis que tu avances à grands pas dans ma direction.

[LUI]
Je prononce ton nom en arrivant face à toi. Tu hoches de nouveau la tête. Je laisse échapper un soupir de contentement. Je détaille ton visage, admire ta robe qui te va si bien.
« C’était une bonne idée le coup de la robe. Surtout qu’elle te va très bien, tu es très jolie. »
Je l’ai dit son préambule mais c’est ce que je pensais.

[ELLE]
Je baisse les yeux à ta remarque et rougie légèrement.
Je te remercie en prononçant ton prénom.
Je te regarde intensément. Tu dois faire une bonne tête de plus que moi. Pour une raison inconnue, cela m’impressionne un peu mais cela ne m'empêche pas de m'avancer vers toi pour te faire la bise.
Je croise le regard de tes beaux yeux bruns en effectuant mon geste.

[LUI]
Ton sourire est merveilleux, je ne peux pas en détacher les yeux. Je touche légèrement ton bras de ma main en me penchant vers toi.
Tu te rassois en faisant attention à ne pas froisser ta robe. Je te regarde faire en souriant.
Je m’assois à mon tour en promenant mon regard sur l’intérieur du bar. Je complimente le lieu de notre tête à tête avec franchise.

[ELLE]
Le contact de ta main sur mon bras me fait frissonner mais je ne le retire pas, au contraire. Le contact ne dure qu’un instant mais je peux sentir la chaleur de ta main.

Je te dis que j'ai choisi cet endroit pour son calme et son atmosphère chaleureuse en expliquant qu’on ne risque pas d'être dérangés. Je te regarde intensément.
Je te trouve vraiment beau.
Je me dis que j'ai bien fait d'accepter ce rendez-vous

[LUI]
Je fais doucement progresser ma main vers la tienne sans te quitter des yeux. Nous échangeons des banalités, des choses que nous savons déjà l’un sur l’autre mais que nous répétons par plaisir de s’ouvrir l’autre.
Je finis par rencontrer l’extrémité de tes doigts. Je sens un frisson électriser toute ma colonne vertébrale. Mon cœur s’emballe alors que je croise ton regard. Le sourire que nous échangeons est timide mais sincère.
Une grande chaleur envahit ma cage thoracique quand je sens tes doigts faire légèrement pression sur les miens.
Je suis en train de craquer pour toi.

[ELLE]
Je rougis encore un peu plus. Je croise mes doigts avec les tiens.
Le courant passe bien, je suis contente. J'ai l'impression que tu trembles un peu, à moins que ce soit moi.
Mais je ne m'y intéresse pas, peu importe après tout.
Je regarde tes yeux tandis que je sens tes doigts serrer un peu plus les miens.

[LUI]
Tu es encore plus mignonne quand tu rougis. La couleur de tes joues fait ressortir tes yeux. Je vois que tu es tactile. J'apprécie beaucoup.
Je te demande si tu désires boire quelque chose. Tu réponds oui timidement.
Alors que je me tourne pour appeler le serveur, ma jambe vient toucher la tienne.
Mon cœur s’affole et tandis que j’essaye vainement de bredouiller un mot d’excuse, je croise à nouveau ton sourire qui me fait chavirer.
Je me maudis de me trouver aussi fébrile à ce moment.

[ELLE]
Ta jambe contre la mienne et mes doigts dans les tiens me font dire que cette soirée commence très bien. Le serveur s'approche de nous et prend notre commande.
Je choisis un jus de fruit, en expliquant que je déteste boire de l'alcool.


[LUI]
Je hoche la tête et commande la même chose pour continuer sur le même chemin.
Le temps file à toute vitesse. Nous parlons de tout et n’importe quoi.
J’apprends que tu habites dans le quartier voisin, que tes études te plaisent énormément, que tu penses à passer le permis bientôt, que tu aimes dessiner et chanter dans ton petit appartement parisien. Tu aimes le cinéma, tant mieux.

[ELLE]
J’apprends que tu as quitté les études après ton premier diplôme pour tenter ta chance ailleurs, que tu veux travailler dans le cinéma, que tu as un nouveau job et que tu t’y plais, que tu aimes jouer du piano avec ton chat sur les genoux, ce qui me fait rire.
Je te trouve de plus en plus mignon. J'oublie le reste des gens dans la salle pour mieux t'écouter me parler.
Et le temps file, file, file sans que nous nous en rendions compte.
Je place ma main libre sous mon menton, calant mon coude sur la table.

[LUI]
Je me penche également un peu plus en avant pour que nos visages ne soient plus qu'à quelques centimètres sans m’arrêter de parler.
Dans mon geste, ma jambe glisse lentement le long de la tienne.

[ELLE]
Je rougis encore plus alors que la chaleur dans ma poitrine ne cesse de grandir.
Ton visage près du mien, j’ai du mal à rester concentrée mais j’essaye d’agir aussi sereinement que possible.
Alors que nous nous taisons tous les deux un instant, troublés l’un comme l’autre parce ce qu’il nous arrive, je me rends compte que le bar est devenu bien plus bruyant qu’au début de notre rendez-vous.
Je regarde ma montre. Une heure déjà que nous discutons passionnément. Je regarde l’extérieur par la grande fenêtre. La nuit est tombée et les rues sont devenues sombres.

[LUI]
Je suis ton regard et comprend tes pensées. C’est vrai que le temps passe vite. Je profite que tu aies la tête tournée vers la baie vitrée pour admirer ton profil.
J’enserre plus ta main, ce qui ramène ton attention vers moi.
Le bruit ambiant n’est plus propice à l’intimité dont nous avons besoin.
Je me penche un peu plus vers toi, tu ne bouges pas, te contentant juste de sourire.
« Tu veux aller marcher ? Je voudrais te raccompagner chez toi si tu acceptes. »
J'espère que cela va te faire sourire, que je puisse encore admirer ta bouche dans son meilleur jour.

[ELLE]
Je suis surprise mais en même temps très contente d’entendre ces mots. J’acquiesce en te disant que cela me ferait plaisir d’aller me promener en ta compagnie.
Tu souris à ton tour. Tu te lèves d’un bond en me demandant de ne pas bouger.
Interloquée, je te regarde quitter ta place sans rien dire. Mais quand tu t’approches du bar, je comprends ce que tu es parti faire.
Je me lève à mon tour en attrapant mon sac et fonds vers toi en traversant la salle en quelques pas.
« On partage ! Tu ne payes pas pour moi ! »
« Mais si ! Ça me fait plaisir de t’inviter. »
Je proteste plusieurs fois en attrapant ton bras mais tu n’écoutes pas. Tu récupères ta carte bleue sous mon regard médusé.
Tes traits se fendent d’un petit sourire insolent. Je m’apprête à répliquer quelque chose mais tu m’intimes le silence en posant ton index sur mes lèvres.
« Allez viens. » tu me chuchotes en m’attrapant la main.

[LUI]
Je t’entraine à ma suite, slalomant entre les clients pour atteindre la sortie. J’ouvre la porte et te fais passer devant moi avec une petite révérence.
« J’aurais voulu payer ma part ! » tu insistes, à peine sortie de l’établissement.
Je hausse les épaules et insiste aussi en disant que, quoi qu’il arrive, je ne t’aurai pas laissé payer.
Notre petite dispute continue joyeusement alors que nous progressons dans les rues. Je te sors des répliques de films au fil de nos paroles, et tu complètes beaucoup d’entre elles. Nous rions de bon cœur.
Et puis, peu à peu, notre discussion devient de plus en plus calme, plus intime.

[ELLE]
Nous passons dans un petit parc que j’affectionne particulièrement. J’ai quelques souvenirs de moi ici.
Je t’en fais part. A mon grand étonnement, tu me dis que tu as passé quelques après-midis ici aussi. Je glisse ma main dans la tienne en t’écoutant parler. Je te souris.
Je me colle à toi, passant mon bras sous le tien et calquant ton pas sur le mien.
Je sens une légèrement pression de tes phalanges sur mes doigts, ce qui me réchauffe le cœur.

[LUI]
Cette soirée n’aurait pas pu être plus plaisante. Nos regards se croisent plusieurs fois alors que nous continuons notre discussion d’un pas lent.
Tes yeux ressortent dans la pénombre des rues, je te trouve très jolie.
Je fais en sorte de te tenir contre moi. Pour rien au monde je voudrais que tu t’éloignes.
Et au bout d’un long moment de marche qui m’a pourtant paru beaucoup trop court, tu m’arrêtes au pied d’un immeuble, juste en face de la porte.
« J’habite là » tu me dis en levant les yeux vers le bâtiment.

[ELLE]
Tu lèves les yeux à ton tour, je te regarde faire. Ça y est, nous y sommes.
Mon cœur bat fort dans ma poitrine, mes mains tremblent et j’ai l’impression que je pourrais m’écrouler d’une seconde à l’autre tant je sens mes genoux se ramollir au fil des secondes qui passent.
Tu finis par reposer ton regard sur moi. Je baisse le mien en rougissant.
« M-Merci pour ce soir, réussis-je à articuler, me maudissant de bafouiller comme une idiote. Je suis vraiment heureuse de t’avoir rencontré, c’était une super soirée. » dis-je en hochant légèrement la tête en relevant les yeux.
Tu souris et je te vois t’empourprer à ton tour. Mais ça ne t’empêche pas de faire un pas vers moi, ce qui fait encore accélérer les battements de mon cœur.

[LUI]
Je n’ai jamais été aussi fébrile de toute ma vie.
Bien sûr que j’ai envie d’aller plus loin, mais à cet instant précis, j’ai peur de faire la plus grande connerie de tous les temps.
Et pourtant, quand je te vois me regarder avec ses yeux là, je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est ce que tu souhaites aussi.
Alors, le plus lentement possible, aussi lentement que mon envie me le permet, j’avance vers toi. Et pour mon plus grand bonheur, tu ne recules pas.
Doucement, je mets une main sur ta hanche. Je guette ta réaction. Tu me souris, ton sourire faisant apparaître toutes dents blanches.
Confiant, je pose ma main doucement sur ta joue. J’ai l’impression que mon cœur va exploser tant ma pression sanguine est importante. Mon sang afflux et reflux dans mes veines à vitesse folle. Mes lèvres tremblent.
Je plonge mon regard dans le tien. Je vois tes pupilles se dilater. Mon sourire se fait plus large.
« Dis-moi si je dois m’arrêter. » je chuchote à voix très basse alors que penche mon visage vers le tien.

[ELLE]
Le contact de tes lèvres sur les miennes électrise tout mon corps.
J’ai l’impression que tout est suspendu, qu’il n’existe plus que nous. Le monde qui nous entoure est devenu silencieux, tout a disparu. Je ferme les yeux. Mes battements de cœur résonnent dans mes tympans.
Mes membres tremblent mais je ne recule pas, au contraire. Je passe mes bras dans ton cou pour t’attirer vers moi.
Je te sers contre moi. Combien de temps dure notre baiser ? Aucune idée, le temps s’est arrêté de toute façon.
Lorsque nos bouches se séparent, nous sommes tous les deux essoufflés et légèrement abasourdis par ce qu’il vient de nous arriver. Mais je ne retire pas mes bras de ton cou et tu ne lâches pas mes hanches. Puis je me mets à sourire avant d’enfouir mon visage dans le creux de ton cou. Jamais je ne me suis sentie aussi heureuse.
Je défais notre étreinte et, poussée par mon euphorie et mon bonheur, j’att ta main pour t’entrainer vers la porte de mon immeuble.
« Viens. » dis-je doucement en te laissant tout de même la possibilité de m’arrêter.

[LUI]
Ma mâchoire se décroche tandis que je me laisse doucement guider vers la grande porte vitrée du bâtiment. Tu tapes rapidement le code d’une main tandis que tu ne lâches pas la mienne.
Une fois l’entrée passée, tu nous entraine toujours plus loin dans les entrailles de l’immeuble. Nous montons un, puis deux étages.
Ma respiration est courte et mon cœur affolé, mais ce ne sont pas les escaliers qui me mettent dans cet état.
Tu t’arrêtes devant la porte la plus loin au fond du couloir que nous avons emprunté. Tu me fais un grand sourire et, en lâchant ma main, tu te mets à fouiller dans ton sac.
Je suis complètement abasourdi par ce qui est en train de se passer.
Mais mon incompréhension commence à laisser place à un désir immense que je sens naître dans le bas de mon ventre.

[ELLE]
Je fouille toujours dans mon sac.
« Désolée c'est un peu le bordel là-dedans. » dis-je avec un petit rire nerveux. Je me sens idiote, mes mains tremblent et je n’arrête pas de me mordre la lèvre inférieure, signe évident de mon stress.
Pour réponse, je te sens passer une main derrière ma nuque et m’entrainer vers toi. Je pose mon front sur ton épaule tandis que tes bras passent autour des miennes.
Tu te redresses après quelques instants et pause ta main sur ma joue. Je suspends la recherche de mes clés, absorbée par ton regard.

[LUI]
Je dépose un baiser sur ta joue, fais courir ma main dans tes cheveux puis sur ta nuque et je recommence encore.
Ma deuxième main se pose sur ta hanche. Je te fais reculer contre le mur et t’emprisonne dans mes bras. J’enfouis mon visage dans ton cou.
Je ne réponds plus de rien, guidé uniquement par mon cœur et mes envies.
Mais pour ma plus grande satisfaction, tu réponds positivement à toutes mes sollicitations. Je presse mon corps contre le tien, te soulevant légèrement du sol.
Nos baisers, jusque là restés chastes, deviennent de plus en plus enflammés. Nos langues se mêlent et viennent jouer l’une contre l’autre. Mes mains s’attardent sur tes hanches, puis dans ton dos tandis que je colle toujours mes lèvres contre les tiennes en fermant les yeux.
Après quelques minutes de caresses et de baisers qui augmentent la chaleur de mon corps, tu relèves la tête pour regarder vers le plafond. J’en profites pour déposer des baiser sur les portions de ta peau que ton mouvement vient de me dévoiler.
« Les clés… » tu murmures. Ça sonne comme une prière, une supplique pour faire lever le pied et enfin trouver ce trousseau de clé de malheur.

[ELLE]
Je te vois hocher légèrement la tête et relâcher ton étreinte. Sans perdre un instant, je plonge les mains dans mon sac et met enfin la main sur le trousseau de clés récalcitrant. Je te le montre fièrement alors qu’un large sourire se dessine sur tes lèvres. Tu tentes de les poser sur les miennes mais je te repousse gentiment en posant mon index sur la commissure de ta bouche.
Je me retourne pour ouvrir l’appartement. Mes mains tremblent et j’ai du mal à faire tourner la serrure. Enfin, l’entrée est ouverte. Je t’adresse un regard mais je n’ai pas besoin de t’inviter à entrer.
Dès le verrou ouvert, tu agrippes mes hanches et m’entraine vers l’intérieur. Une fois passés, tu refermes la porte d’un petit coup de pied en arrière tandis que tes lèvres retrouvent les miennes.

[LUI]
Je ne peux pas m'empêcher de venir à nouveau t'embrasser, j'en suis fou désormais.
Je t'entraine dans mon élan jusqu'à ce que tu sois contre le mur, en face de l’entrée. Nous retirons nos manteaux, nos bouches toujours collées l'une à l'autre. J’enlace tes hanches tandis que tes bras se posent sur mes épaules. Nous restons de longues minutes comme ça, nos soupirs brisant le silence de la pièce. Tu m'indiques d'un signe de tête par où se trouve ta chambre.
Je hoche la tête doucement. Mon cœur va s’arrêter, j’en suis sûr maintenant. Tu te détache de moi, me prend par la main et m’entraine vers la petite pièce.

[ELLE]
Mon cœur bat fort dans ma poitrine. Je serre ta main fort comme si j'avais peur que tu fasses demi tour. Nous traversons l'appartement à toute vitesse pour arriver dans ma chambre. Heureusement que j'ai choisi un lit double en emménageant ici ! Je me retourne vers toi pour t'embrasser alors que le creux de mes genoux sont plaqués contre le bord de mon matelas.

[LUI]
Je ne prête pas attention aux murs qui nous entoure, en pensant que j’aurai tout le temps de m’y intéresser plus tard.
Je préfère fermer les yeux pour t'embrasser. J'avance vers toi, toujours plus, jusqu’à te faire basculer doucement sur le lit. J’essaye d’afficher un sourire confiant mais mes mains tremblent et je suis sûr que mes genoux ne peuvent plus me porter à cet instant précis. Je passe doucement au-dessus de toi pour venir t’embrasser dans le cou tandis que je pose mes mains sur tes hanches. Je sens les tiennes se balader entre la base de mon cou et mon torse.
Pendant un instant, je ne sens plus tes lèvres sur ma peau et je me redresse pour te croiser ton regard.

[ELLE]
Je baisse les yeux tandis que tu relèves la tête. Mes lèvres tremblent, je me sens tellement fébrile.
Mon cœur me fait presque mal. Je serre les poings avant de venir croiser ton regard.
« C’est ma première fois. » je murmure.
Une onde de chaleur se diffuse dans mon corps, passe partout, du bout de mes ongles jusqu’au creux de ma poitrine.
Je te vois te figer puis sourire de nouveau.
« Tu as peur ? »
Aussitôt, je hoche négativement la tête. Ce n’est pas de la peur, juste une appréhension de faire quelque chose qui pourrait tout gâcher.

[LUI]
Je souris en t’entendant parler. Tes joues se marbrent de rouge, ce même rouge qui vient délicatement descendre dans ton cou et colorer tes épaules.
« Ne t’inquiète pas, tout ira bien. » dis-je en un murmure avant de sceller de nouveau nos lèvres ensemble.
Je laisse courir les minutes puis me redresses sur mes genoux avant d’attr le bas de mon t-shirt pour le faire passer au-dessus de ma tête. Je saisis doucement ta main pour te faire te redresser à ton tour et venir la poser sur mon torse maintenu nu.
Mon cœur s’affole tellement que je suis sûr que tu peux le sentir résonner entre mes côtes.
Ta main caresse ma peau tandis que je fais descendre ma bouche dans ton cou pour déposer quelques baisers.
J’enserre tes hanches en caressant le bas de ton dos. Je te serre contre moi en fermant les yeux.

[ELLE]
Je te rends ton étreinte en posant mes deux mains sur ton torse. Un silence se fait puis je sens tes mains monter dans mon dos et venir chercher la fermeture de ma robe.
Tu croises mon regard pour chercher mon approbation. Je hoche légèrement la tête avant de poser un baiser sur tes lèvres.
J’enroule mes bras autour de tes épaules en perdant mes doigts dans tes cheveux et dans ta nuque.
Je te laisse faire sans rien dire en caressant doucement ton dos.
Et enfin, je sens les bretelles de ma robe glisser le long de mes bras, signe que tu es arrivé au bas de la fermeture éclair.
Mes yeux sont clos et ma tête repose sur ton épaule.

[LUI]
Je te retire ta robe doucement pour ne rien brusquer.
L’étoffe rouge de ton vêtement laisse place à une vue magnifique. Tu es superbe en sous vêtement. Ta peau est si douce. J’admire ton corps et ta peau blanche.
Tu m’avais dit que tu n’étais pas fine comme les filles des magazines et c’est tant mieux. J’aime tes formes et il ne m’en faut pas plus pour te murmurer dans le creux de l’oreille que je te trouve incroyablement sexy.
Et de toute façon, je ne suis pas bâti comme un Dieu de l’Olympe non plus.
Tu ris à ma dernière remarque. J’ai envie de toi, de te faire du bien.
Je m’assois sur le bord du lit, pieds sur le parquet, et te fais comprendre par un geste de la main de venir sur mes jambes.
Doucement, tu enjambes mes cuisses pour venir te placer face à moi.
Mes mains se placent sur tes hanches tandis que tes bras retrouvent leur place sur mes épaules.

[ELLE]
Tes mains dans mon dos m’électrisent. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur les sensations que tu me fais ressentir.
Tu poses quelques baisers dans mon cou et sur ma poitrine, à la limite du tissu qui recouvre toujours ma peau. Tu m’embrasses le bord de ma mâchoire tandis qu’un nouveau sourire fend mes traits.
Je m’enfonce mon visage dans le creux de ton cou tandis que je vois un sourire se dessiner sur tes lèvres. Tu me serres fort contre toi en laissant échapper un soupir de contentement.
Doucement, tes mains montent vers le milieu de mon dos et se place sur la fermeture de mon soutien-gorge.
De nouveau, tu cherches mon approbation pour continuer tes gestes. Je t’embrasse sur les lèvres et te murmures que tu peux poursuivre.
Tu poursuis alors ta mission sans quitter mes lèvres, les yeux clos.

[LUI]
Le soutien gorge s'ouvre et glisse entre nos corps.
Tu dégages doucement les bretelles de tes bras sans que tes lèvres quittent les miennes.
Une fois le sous-vêtement au sol, je desserre quelque peu notre étreinte pour t’admirer.
Mes doigts caressent les nouvelles parcelles de ta peau qui s’offrent à moi tandis que tes joues se marbrent d’un rouge vif.
Je viens déposer quelques baisers dans ton cou tandis que mes mains se posent tranquillement sur ta poitrine.
Mes doigts entament quelques caresses tandis que quelques soupirs s’échappent de tes lèvres.
Cela me met en confiance.
Mes lèvres descendent sur ta poitrine et viennent embrasser le bout de tes seins.
Ma langue entame un joyeux manège tandis que de nouveaux soupirs de plaisir sortent de ta bouche.

[ELLE]
Tu appliques une petite pression sur mes épaules pour me faire basculer doucement en arrière afin de retrouver nos positions initiales, toi au-dessus de moi.
Je me concentre sur ce que je ressens et surtout sur tes lèvres sur ma poitrine.
Tandis que tu continues tes gestes dans une douceur infinie, je descends mes mains vers ta taille, ton pantalon cachant toujours tes hanches et tes jambes.
« Je crois que tu n’as plus besoin de ça… » dis-je doucement au creux de ton oreille.
Je défais ta ceinture doucement alors que tes lèvres viennent retrouver les miennes. Mes gestes sont lents et je fais exprès de faire glisser mes doigts sur ta peau, à quelques endroits autour de ta taille.
Je te sens frémir et tes lèvres s’incurvent vers le haut alors que tu intensifies nos étreintes en enfouissant toujours plus nos visages dans les draps et contre les oreillers.
Après quelques instants, ton pantalon est ouvert.

[LUI]
Alors que je sens la pression de ma ceinture disparaître de ma taille, je viens enserrer tes hanches pour presser mon corps toujours plus contre le tien.
Je dépose des baisers dans ton cou, sur le bord de ta mâchoire, sur tes joues.
Je te chuchote quelques mots en mordillant le lobe de ton oreille. Tu souris en serrant mes épaules.
Après quelques minutes encore d’embrassades et de langoureuses démonstrations affectives, je me redresse afin de retirer enfin mon bas.

[ELLE]
Ton pantalon glisse le long de tes jambes. Il te reste ton boxer mais il dissimule difficilement ton excitation.
Je rougis de plus belle mais je suis heureuse de te faire autant d’effet. Alors que tu me serres de nouveau contre toi après avoir fait voler ton jean au sol, je me tourne vers le petit meuble à côté de mon lit. Du bout des doigts j'att la boite de préservatifs que j'avais acheté quelques jours plus tôt au vu de notre rendez-vous et cachée dans ma table de nuit.
Je m’empourpre encore plus en croisant ton regard. Je crains une remarque mais tu ne dis rien, préférant replacer tes mains sur ma poitrine et tes lèvres sur les miennes.
Les yeux clos, je pose la boite sur la surface du meuble avant d’entourer de nouveau tes épaules de mes bras.

[LUI]
Les choses s’affolent dans ma tête. Le fait d’avoir sorti cette boite est lourd de sens et mon cœur s’emballe, gonflé par une vague de bonheur et surtout de bien-être.
De nouveau allongé correctement, ma bouche quitte la tienne pour descendre tranquillement sur ton corps.
Je continue ma lente progression avant d’arriver sur ton ventre et devenir embrasser ton nombril. Je décale tout mon corps vers le bas du tien. Le bout de tes doigts caresse mes jouent et se perdent dans mes cheveux tandis que je dépose quelques baisers sur le bord de ta culotte.
Mes doigts descendent alors sur la pièce de tissu pour caresser doucement ton sexe.
Je te vois te mordre la lèvre inférieure en fermant les yeux.
Je souris en écartant tes jambes pour caresser l’intérieur de tes cuisses.

[ELLE]
Je te regarde faire en fermant parfois les yeux pour me concentrer à retenir mes soupirs de plaisir.
Après quelques minutes dans cette position, nous bous redressons et retirons enfin, d’un même entrain, nos dernières pièces de tissu.
D’un œil un petit peu impressionné, je regarde ton sexe tendu. Je sens la chaleur de mes joues augmenter encore plus. Je dois être aussi rouge que l’était ma robe.
Je te vois esquisser un sourire obligeant en caressant ma joue.
Tu atts délicatement ma main pour l’accompagner jusqu’à ton sexe.
J’hésite un instant à poursuivre mon geste mais je n’ai pas envie de reculer maintenant. La sensation est indescriptible. Ton membre est chaud, raide mais surtout doux.
A ton tour, je te vois fermer les yeux et te mordre la lèvre. J’effectue quelques caresses en te regardant, un sourire timide aux lèvres.

[LUI]
Ton mouvement cesse et je rouvre les yeux.
La couleur de tes joues fait ressortir le bleu de tes yeux. Je me penche vers toi pour t’embrasser. Dans mon geste, j’enserre tes hanches pour te rapprocher de moi. Tu passes tes jambes autour de mes hanches. Nos chairs intimes se frôlent tandis que je m’électrise par ce contact furtif.
Je t’embrasse encore et encore, alternant entre ton cou et ton visage, tes joues et lèvres. Je t’embrasse et t’enlace tant et tant que tu finis par retomber sur le dos, tes jambes toujours autour de mes hanches.
Je presse mon corps contre le tien. Cette fois, le contact nous arrête tous les deux.
Nos pupilles sont dilatées par le plaisir et je vois une petite lumière s’allumer au fond de tes yeux.
C’est comme une petite flamme qui vacille pour mieux me faire fondre. La chaleur et la pression montent d’un cran.
Je te vois esquisser un petit hochement de tête déterminé. C’est le moment.
Je plonge une dernière fois vers tes lèvres avant d’attr la boite de préservatifs.

[ELLE]
Je te vois ouvrir l'emballage avant de passer la fine protection plastique sur ton membre.
Mon cœur s’emballe, il cogne dans ma poitrine à en faire exploser mes côtes.
Je te regarde reprendre place au-dessus de moi. Je glisse mes mains tremblantes sur tes bras placé de part et d’autre de mon tête.
Je souris mais c’est un sourire mal assuré et mes lèvres tremblent.
Tu le remarques et viens m’embrasser de nouveau pour me rassurer.

[LUI]
« Tout va bien. » je te chuchote au creux de l’oreille.
Après quelques secondes à caresser tes épaules, je place mon sexe à l’entrée du tien.
Je vois ton regard anxieux. Je caresse le bas de ton ventre en mêlant ma langue à la tienne.
J’écarte légèrement tes cuisses collées à mes hanches. Ta respiration est rapide.
« Ne te crispe pas, je te chuchote. Détends-toi et concentre-toi sur ce que tu ressens. Je vais y aller doucement. »
A ses mots, je sens tes muscles se relâcher et te vois prendre un sourire un peu moins tendu. Satisfait, je me colle mes lèvres aux tiennes et commence doucement la pénétration.

[ELLE]
Je sens ton sexe écarter mes lèvres intimes.
Je laisse échapper malgré moi quelques gémissements que j’étouffe avec ma paume contre ma bouche. Tu souris en écartant ma main pour venir m’embrasser.
Ta progression continue lentement tandis que tu continues tes caresses sur mon visage et ma poitrine.
Enfin, tu butes contre mon dernier rempart intime. Tu relèves la tête quelques instants pour chercher mon approbation. Je hoche la tête avec un sourire que je veux plus assuré que les derniers.
Tu me le rends et enserre une nouvelle fois hanches. Je prends une grande inspiration.

[LUI]
Après quelques secondes de flottement, je donne un coup de bassin ferme contre le tien.
Tes mains agrippent la peau de mes bras tandis que tu te mords violemment la lèvre inférieure pour réprimer un gémissement.

[ELLE]
Je ressens une douleur déchirante parcourir le bas de mon corps, très rapidement remplacée par un incroyable plaisir. Je me cambre de manière instinctive tandis que quelques perles se forment au coin de mes yeux.
Un frisson de bonheur traverse mon corps de bas en haut puis de haut en bas. Ma respiration se coupe quelques instants.

[LUI]
Je ne bouge pas, guettant la moindre de tes réactions. Je t’admire, cambrée et les yeux clos, sillonnée par une nouvelle sensation que je suis heureux de t’offrir.
Après quelques instants, tu me fais comprendre que je peux entamer mes mouvements par un immense sourire. Une larme roule le long de ta joue. Mon cœur chavire. Je m’allonge entièrement sur toi pour t’enlacer le plus fort que je peux avant de commencer à onduler mes hanches légèrement.
Je suis bien en toi.

[ELLE]
Je me suis habituée à ta présence mais je ne suis pas loin de crier de plaisir. Je te rends ton étreinte en caressant tes cheveux. Tu m’embrasses nerveusement alors que tes mouvements de bassin s’accentuent contre moi.
Je me cambre une nouvelle fois en laissant échapper un gémissement que je ne peux retenir.
Mes ongles s’enfoncent dans la peau de ton dos.

[LUI]
J’amplifie mes mouvements pour notre plaisir à tous les deux, guettant toujours tes réactions pour m’assurer que tout te convient.
Mes vas et viens deviennent de plus en plus affirmés, un peu plus rapides, un peu plus fort.
Nous passons plusieurs minutes comme ça. Nos langues continuent de jouer l’une contre l’autre.
Je te vois gémir de plus en plus souvent et la pression de tes mains se fait de plus en plus forte dans mon dos.
J’emprisonne tes hanches pour venir chercher dans tes derniers retranchements de résistance.

[ELLE]
Tes mouvements me font l'effet d'un électrochoc.
Je souffle fort, je vais jouir je le sais.
Me voyant au bord de la jouissance, tu t'enfonce au plus profond de moi en ne bougeant plus.
Je ne peux plus me retenir et laisse un échapper un cri de jouissance que je ne peux réprimer.
La sensation est divine et sans pareille. Une onde de plaisir envahit tous mes muscles et fait trembler mon corps de manière incontrôlable.

[LUI]
Ton plaisir se mêle au mien et il ne m’en faut pas plus pour arriver à la jouissance moi aussi après quelques derniers mouvements de bassin.
J’éjacule plusieurs jets importants en gémissant à mon tour.
Après quelques secondes de flottement sans bouger à profiter de la fin de mon orgasme, je m’écroule sur ton corps, mon visage près du tien. Je te serre contre moi, le plus fort que je peux.

[ELLE]
Je te rends ton étreinte. Nos respirations sont fortes et rapides, ce qui ne m’empêche pas de chercher tes lèvres pour t’embrasser.
Nos langues se mêlent dans une danse effrénée et je ne m’écarte de toi que pour prendre une grande inspiration une fois à bout de souffle.

[LUI]
Je caresse ta joue et tes cheveux avec un sourire qui ne quitte plus mes lèvres.
Je tombe sur le côté, juste à côté de toi tandis que tu places face à moi. Je soupire de contentement en attrapant ta main pour venir déposer un baiser dans l’intérieur de ton poignet.

[ELLE]
Je reprends peu à peu ma respiration sans te quitter des yeux. Je vois les tiens se poser sur le réveil juste derrière moi.
« Reste avec moi, je murmure en comprenant ton intention et en m’approchant encore plus de toi. Ne pars pas. Reste avec moi cette nuit. »

[LUI]
C’est à mon tour de m’empourprer violemment. Jamais je n’aurai pensé que la soirée puisse se terminer aussi parfaitement qu’elle ne le fait.
Je hoche la tête en te serrant contre moi et en perdant mon visage dans le creux de ton cou.
Les mèches de tes cheveux viennent caresser mes joues.
Je ne bouge plus alors que je sens la couverture que tu atts doucement venir envelopper nos épaules.
Je t’embrasse en une dernière fois avant de venir me caler contre toi.
« Bonne nuit » je murmure en fermant les yeux.

[ELLE]
Je hoche doucement la tête en déposant un baiser sur ton front. Je caresse tes cheveux en fermant à mon tour les yeux. J’enserre tes épaules avec un sourire.
« Bonne nuit chaton. »

À suivre ...
J'espère que ce premier chapitre vous à plu !

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