En Famille

En famille
Nous étions vautrés sur le canapé du salon, les yeux rivés sur l'écran de la télévision, à suivre les dernières minutes de la première mi-temps de cette finale de rugby. L'équipe que nous soutenions était en train de gagner et nous retenions notre souffle. Enfin le coup de sifflet de l'arbitre nous a libérés. Xavier a sauté de joie en me donnant une grande tape sur le dos. J'ai gueulé de douleur. Il ne se rendait pas compte de sa force.
- Excuse. On va gagner mon pote.
Je n'ai rien dit.
- Tu vas voir, on va leur mettre une sacrée dérouillé.
- Attends la fin avant de crier victoire.
- Rabat-joie va
Il s'est étiré pour se dégourdir. D'un gabarit hors du commun, sa masse dépassait de partout de ses vêtements. Pas nombreux c'est vrai. Il ne portait qu'un short et un tricot de corps.
Moi, j'étais en tenue de week-end. Et toutes nos différences se concrétisaient dans notre habillement.
Lui, routier au long cours. Moi cadre supérieur dans une grande société. Lui vulgaire et gouailleur. Moi raffiné et mesuré. Lui, sur de sa force, n'hésitant jamais à la mettre en avant. Moi l'inverse. Rien ne nous prédisposait à être amis, ou même à nous rencontrer. Absolument rien.
Et d'ailleurs, nous n'étions même pas de vrais amis, au sens noble du terme. Nous nous supportions. L'un faisait avec l'autre et vice-versa. Même physiquement, nous étions différents. Lui taillé comme une armoire, avec des kilos en trop, et d'une taille impressionnante et moi plutôt fin et d'une taille normale.
Lui poilu comme un singe et moi presque imberbe. Lui brun très foncé et moi presque blond. Lui basique à tous les niveaux et moi compliqué.
Bref, nous n'aurions jamais dû être ensemble devant ce poste de télévision, chez lui.
Tout nous séparait sauf une chose, nos femmes.
Deux sœurs jumelles. Nous étions beaux-frères depuis bientôt cinq ans. Ce sont elles qui nous ont rapprochés et fait en sorte que nous devenions des proches.

Comme nous les aimons, nous essayons Xavier et moi de trouver des terrains de rapprochement. Un de ses terrains était le rugby.
Nos femmes sont de vraies jumelles. D’une ressemblance physique frappante. Elles sont inséparables. Tout le temps fourrées l'une chez l'autre. Tout le temps en train de se parler de tout et de rien. Tout le temps au téléphone. Tout le temps en train d'échanger des secrets que nous n'avions pas le droit de connaître. La seule chose qui les séparait était les maris.
Et cela est incompréhensible, que deux femmes aussi semblables ai pu épouser des mecs aussi différents. Nous avons vite compris Xavier et moi qu'il serait impossible de les séparer. C'est pourquoi, nous habitons dans la même ville. A deux kilomètres de distances. Nous nous voyions assez peu mais un samedi par mois, elles s'en vont ensembles se promener tout l'après-midi en nous laissant seuls devant la télévision. Nous n'avions pas encore d's. Xavier m'a amené une bière. Nous avons trinqué.
- Ca va ton boulot?
- Oui et toi
- Suis débordé. Dur d'être son propre patron et avoir à s'occuper de tout. Je suis obligé de partir demain en début d'après-midi pour livrer à l'heure à Marseille. Je charge là-bas et je pars dans le sud.
- C'est pas la première fois que tu es obligé de partir Dimanche.
- Non, mais c'est de plus en plus souvent. T'as de la veine toi d'avoir au moins tes week-ends de libre.
- Je rentre très tard tous les soirs
- Moi je ne rentre pas du tout mon pote.
Il y avait de l'agressivité dans sa voix. Impossible de savoir si elle était dirigée contre moi ou contre son boulot et sa vie. La différence de revenus entre nous était considérable et je sais que depuis toujours, 1l ne l'a jamais admis.
Le match à repris. Cela ne l'a pas empêché de continuer.
- J'aimerai bien rentrer tous les soirs moi aussi. Même tard. Plutôt que de rester dans ce putain de camion à me tailler des branlettes en pensant à Sam.

J'ai été surpris de la fin de sa phrase. C'est la première fois qu'il parlait sexe avec moi. Peut-être n'était ce qu'une manière de dire. J'ai voulu savoir.
- Sam sait ce que tu viens de dire?
- Quoi?
- Que tu te tailles des branlettes en pensant à elle?
- Bien sur mon pote. On ne se cache rien.
- Elle accepte ?
- Elle préfère même cela plutôt que de courir le risque que j'aille voir une pute. Je le lui ai dit dès le début de notre relation. Il m'a regardé fixement.
- Tu sais j'ai de gros besoin sexuels moi.
- Ca veut dire quoi?
- Ca veut dire que si cela ne tenait qu'à moi, je tirerais ma femme tous les jours. Et crois-moi, elle ne demande que cela. J’te dis pas la fiesta quand je rentre. Tiens! Regarde! Rien que d'en parler, j'ai Popaul qui grimpe.
Effectivement, il y avait une belle bosse sous le short. J'étais intrigué et en même temps troublé. Sans savoir pourquoi, je me sentais mal à l'aise. Il a relancé la conversation. Toujours sur le même sujet.
- Et toi? T'as pas envie de tirer ta femme tous les jours?
Je ne savais pas trop quoi lui répondre.
- Tu baises combien de fois par semaine avec Véro?
- J'ai jamais compté. Quand on a envie, on le fait c'est tout.
- D'accord mais vous avez envie combien de fois par semaine?
- J'en sais rien je te dis. Deux ou trois fois.
Je commençais à être très mal à l'aise. Je n'avais qu’à m'en prendre qu'à moi-même. C'est moi qui avais entamé la discussion sur le sujet. Je cherchais une manière de détourner la conversation de ce terrain glissant. Mais, je le connaissais, têtu comme il est, il va vouloir aller jusqu'au bout.
Le match ne l'intéressait plus. Il avait toujours sa bosse sous le tissu. Mon regard était attiré vers elle contre ma volonté. En plus, il se caressait le bas ventre de temps en temps. Machinalement, presque inconsciemment.
- C'est pas beaucoup.
- Pas la même chose. Toi tu ne la vois pas de la semaine.
Alors c'est normal que vous vous rattrapiez le week-end.
- T'as raison mec. Quand je rentre, je prends dare-dare une douche et on commence tout de suite. Et on enchaîne tous le temps. A répétition mon pote. Comme une mitraillette. Un coup après l'autre. La totale. C'est une seule séance ininterrompu.
- Vantard
- Je te jure que c'est vrai mon pote. Même qu'aujourd'hui, on a arrêté à peine une demi-heure avant que vous arriviez Véro et toi. On a baisé une demi-douzaine de fois et regardes dans quel état je suis encore mon pote.
La bosse était vraiment grosse. Manifestement, il était très excité. Ce type avait tout de l'animal. Comment Sam pouvait-elle supporter ses assauts de bête en rut?
Après tout, peut-être qu'elle aimait cela, le genre gorille? Il me dégouttait et me fascinait en même temps. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de cette proéminence sous son ventre légèrement bedonnant.
- Et toi?
- Quoi moi?
- T'aimes faire quoi avec Véro?
- Des tas de trucs
- Par exemples?
- Cela ne te regarde pas
- Charrie pas mec! Raconte!
- Non je ne raconte pas
- Pourquoi? Si tu veux Je te raconte ce qu'on fait souvent Sam. et moi. Des trucs hyper-cochons!
- Gardes les pour toi et regarde la fin du match.
- OK mais en tout cas, moi je sais des choses...
Il m'a regardé droit dans les yeux avant d'enchaîner d'une voix lente
- Des choses que vous faites... Si tu vois ce que je veux dire.
Quelque chose venait de basculer. Son regard dur me clouait sur le canapé. Je le fixais sans voix. Il a repris en martelant bien les syllabes.
- Plutôt des choses que Véro te fait ou te fait faire... Si tu vois ce que je veux dire...
J'étais salement ébranlé. Comment pouvait-il savoir? Que savait-il? Impossible de lui répondre. J'avais la langue sèche. Je me sentais rougir jusqu'à la racine des cheveux.
- Il parait que tu aimes des trucs très cheloux pour un mec.
..
Il ne me quittait pas des yeux. Un sourire sardonique sur ses lèvres serrées. Il a poussé son avantage.
- Remarques, moi, je respecte tous les goûts. Pourvu que ce soit entre adultes consentants. Pourquoi t'es tout rouge? Ne t’inquiète pas. Cela ne sortira pas de la famille.
Je compris d'un coup! Cela m'a anéanti. Véro avait raconté à sa sœur! C'est comme cela qu'il le savait! Cela ne pouvait être que comme cela!
J'éprouvais un terrible sentiment de honte. Un monde s'écroulait. Jusqu'à présent nous avions des relations plutôt froides lui et moi. Mais d'égal à égal. J'étais même plutôt condescendant vis à vis de lui et il le ressentait certainement. Maintenant sans qu'il ne me le dise, il devenait le dominant. Il me tenait par des choses secrètes et très intimes sur notre couple.
Au regard qu'il me lançait, je savais qu'il ne comptait pas abandonner de sitôt son avantage. Il prenait sa revanche et comptait la savourer. Il reprit d'un air patelin.
- Alors t'es muet... Le match ne t’intéresse plus? … Moi non plus... On rigole bien Sam et moi quand on parle de toi. Cela nous excite quand on t'imagine entre les mains de Véro.
J'ai baissé les yeux. Je ne savais plus ou me mettre. Je cherchais désespérément une issue qui n'existait pas. Mon monde de certitudes s'écroulait sous ses mots.
- Il parait que tu aimes beaucoup cela... Regardes moi quand Je te parle s'il te plaît. J'ai dit regarde-moi.
J'ai levé les yeux vers lui. Que d'arrogance dans ce regard. Un regard de chasseur sur sa proie. Dénué de toute pitié. Froids, dur, sûr de lui. Cynique. Il me jaugeait et savourait sa victoire. Plutôt ma capitulation. Car s'était bien de cela qu'il s'agissait.
D'une capitulation totale de ma part. Sam et lui savaient. Plus rien ne serait comme avant. Je ne comprenais pas pourquoi Véro avait raconté cela? Pourquoi? Cela me semblait impensable. Et d'abord qu'avait-elle raconté? Peut-être ne savait-il rien ? Il a dû sentir que je reprenais un peu d'assurance.
- Sam. m'a raconté des trucs particulièrement croustillants sur vous deux... Tu veux savoir? Tu ne réponds pas? … Non? Qui ne dit mot consent... Voilà la dernière que Véro lui a racontée... Il parait que cela date de la semaine dernière. C'est toi qui faisais la vaisselle.
- Arrête!
J'avais la voix rauque et tremblante. Il a rigolé.
- T'aimes pas celle 1à?... Pas grave, j'en connais d'autres à ton sujet. Des biens plus croustillantes que celle de la vaisselle. Celle du cinéma par exemple.
Ainsi donc, il savait tout! Absolument tout sur nos relations de couples. Comment ma femme avait-elle pu raconter ce genre de choses? Même à sa sœur?
Le match était fini. Les joueurs échangeaient leurs maillots sur le terrain. Je fixais l'écran sans le voir. Sans rien voir d'ailleurs. J'avais le cerveau en compote.
Il s'est levé. Sa masse imposante me dominait. Une montagne de chairs et de poils noirs. J'avais le visage à hauteur de son short. Impossible de ne pas voir la bosse et les jambes velues.
- Lève-toi...
C'était un ordre
- Allez viens avec moi. Je t'ai réservé une surprise mon bonhomme... Allez, grouille toi, on n'a pas que çà à foutre
Je me suis levé, vaincu sans même combattre. Mes jambes avaient du mal à me soutenir. Je tremblais. Ainsi donc il avait monté tout un stratagème. Tout était prévu.
- Suis moi mec
Il m'a précédé sans même m'attendre, sûr que je le suivrais comme un toutou. C'est ce que j'ai fait.
Dans la cuisine, il m'a montré l'évier
- Regarde il y a de la vaisselle à faire
- Arrête! Je t'en prie. Arrête Xavier.
J’avais la voix chevrotante. Envie de frapper et de pleurer de rage. De partir. De me sauver ou disparaître sous terre. Un sentiment de honte terrible. Du désespoir face à mon impuissance à lui faire face.
- Vas faire la vaisselle
L'ordre a claqué d'une voix coupante.
Je me suis retrouvé devant l'évier. Je l'ai rempli d'eau chaude. J'ai trempais mes mains tremblantes dans le bac à moitié plein.
- Il faut que ça brille mon pote
J’ai commencé à laver une assiette sale. Il s'est pressé contre moi. Ses mains sont passées devant. Il a ouvert mon pantalon qui est tombé autour de mes chevilles. J'ai fermé les yeux en sentant ses grosses paluches puis sa bosse se coller à contre mon caleçon. |
- D’après Véro, tu as un très joli petit cul.
Le caleçon a pris le même chemin que mon pantalon. Ses mains étaient froides sur mes fesses.
- Ne t'arrête pas. Continue de laver. C'est vrai que tu as un très beau petit cul. On en mangerait.
Les mains se promenaient lentement sur mon derrière.
- T'as la peau douce. Une peau de bonne femme.
Il s'est collé contre mon dos. J'ai sursauté en sentant sa chaleur contre mes fesses. Il ne portait plus de short. Ni de slip. C'était sa queue qui se pressait contre mes fesses.
- Tu vas voir c'est nettement mieux que n'importe quel gode. T'as l'habitude d'ailleurs. Tu demandes que ça une bonne bitte d'homme qui veux te remplir. Tu vas être servi mon pote.
Il a tendu sa main devant moi. Je savais ce qu'il voulait. J'ai versé un peu de liquide vaisselle au creux de sa paume.
- C'est bien Marc. T'inquiète pas, cela restera entre nous. C'est vrai que tu as un derche superbe. Y a longtemps que je me suis pas fait un cul de mec. Le liquide vaisselle coule dans ma raie. Je ferme les yeux. Son gland est contre mon trou du cul. Mes mains agrippent de toutes mes forces le rebord de l'évier. Il a trouvé très vite la voie. Il saisit mon bassin et a poussé en puissance sa queue entre mes fesses.
Je criais. Sa bitte entrait et ouvrait la voie.
Le gland pénètre lentement dans mon fondement.
- T'es bien ouvert dit donc. Je me demande de quelles tailles sont les godes que vous avez à la maison?
Sa bitte entre centimètre par centimètre. Il me tient fermement. Il ne bouge pas et tire mon bassin vers lui. Je m'empale sur son pieu en criant.
- Pourquoi tu cris?
Je ne sais pas.
Je me tais et serre les dents.
Sa queue me semble interminable. Le liquide vaisselle joue parfaitement son rôle de lubrifiant. Mon trou se moule à la circonférence de son sexe. Mes reins se creusent pour accueillir son dard. Au bout d'une éternité, son pubis se plaque contre mes fesses fermées autour du pieu.
- Putain! T'es vachement profonds toi! Y-a-pas-à-dire, ta femme t'a bien préparé. T'es encore plus ouvert que Sam. Elle, elle n'arrive pas facilement à m'avaler jusqu’aux couilles. T'as le cul bien chaud mec. Continue à faire la vaisselle. Ne t'arrête pas.

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