Meilleurs Amis

Je connaissais Corinne depuis l'âge de quatre ans. Nos parents étaient voisins. Dans notre village de vieux, il y avait peu d's.
N'ayant personne d'autre avec qui jouer, nous passions notre temps libre ensemble.
Petit à petit, notre amitié a grandi et s'est épanouie au fil du temps. Corinne était un véritable garçon manqué.
Beaucoup plus aventureuse que moi. Je ne me rappelle pas l'avoir vue habillée en fille.
Elle excellait dans tous les jeux de garçon, courir, grimper aux arbres, faire du vélo en équilibre sur la barrière, etc ...
Elle relevait tous les défis, et elle défiait tous ceux qui traînaient à sa portée. Le garçon manqué ultime!
À la puberté, elle s'est plainte des désagréments d'être une fille et a demandé à sa mère de la débarrasser de ces deux bosses gênantes qui poussaient sur sa poitrine. Sa mère a dû lui expliquer les changements corporels de l'adolescence et qu'on ne pouvait rien y faire. Et lui a assuré qu'un jour, elle serait ravie du résultat.
C'est au collège que le changement est devenu visible, lorsqu'elle s'est épanouie avec les signes évidents de la féminité.
Moi aussi j'ai commencé à changer et, tout à coup, j'ai trouvé mon meilleur copain ... séduisant!
Nous étions tout le temps ensemble. Nous étions dans la même classe, nous prenions le même bus, on nous appelait les inséparables.
Bien entendu, nous avons partagé nos premiers émois. Nos premiers baisers, notre premier rencart, les premières danses, les premières fêtes, et surtout la découverte de nos corps.
À dix-huit ans, bac en poche, avant de partir à l'université, nous avons passé tout l'été à nous dissimuler pour nous aimer.
Nous partions en balade à vélo et, au creux d'un bosquet, nous baisions comme des lapins, dépensant nos économies en capotes.
À la rentrée, c'est là que les choses ont changées. À la fac, les étudiants de première année vivent soit chez leurs parents, soit sur le campus.

Ceux qui ont la malchance d'habiter loin doivent loger dans des cabanes à lapins qu'ils appelaient dortoir.
Bien entendu, les bâtiments pour les filles et ceux pour les garçons étaient séparés, et même assez éloignés.
Pas question de chambre pour couple, pas question de se retrouver dans un endroit tranquille après les cours.
Ouais, parce qu'en plus, nous n'étions plus dans la même classe. Ajouté à cela l'intensité du programme, nous vivions séparés.
Seuls les week-end nous permettaient de nous voir, le reste du temps, c'était des SMS ou de brefs appels.
Bien sûr, nous avons fait de nouvelles connaissances et nous avons élargi notre cercle d'amis.
Dans les fêtes, nous avons découvert l'alcool et le sexe. Beaucoup de couples n'y résistaient pas.
La semaine, on travaillait beaucoup, le week-end, on s'amusait beaucoup … trop!
Personnellement, ce fut une année riche en évènements, en épanouissement et en explorations.
Notre première embrouille a eu lieu pendant une fête à laquelle je n'avais pas prévu de participer.
Je bossais dans ma piaule lorsque des potes m'ont convaincu de les accompagner à cette fête. J'y suis allé juste pour boire un coup.
Là-bas, j'ai trouvé Corinne en tête-à-tête avec un type que je ne connaissais pas. Elle ne m'avait pas dit qu'elle y allait.
Elle l'avait rencontré à la cafétéria, elle l'avait trouvé sympa, elle l'avait suivi. Elle a juré qu'ils n'avaient fait que discuter.
Mauvais, je lui ai dit qu'elle n'avait pas eu le temps de faire autre chose et j'ai tourné les talons.
C'est elle qui m'a couru après pour se faire pardonner. J'ai bien vu qu'elle avait déjà bu quelques verres.
Je l'ai entraînée dans un local désert et je l'ai baisée comme un sauvage, et pour la punir, je lui ai fait mal.
Pour la première fois, nous avions des reproches à nous faire. Je l'ai accusée de m'avoir trompé, elle m'a traité de salaud.
Nous avons passé quelques jours difficiles à nous bouder mutuellement, et puis un soir, en rentrant au dortoir, je l'ai trouvée qui m'attendait sous le porche.
La réconciliation a été géniale.
En deuxième année, nous avons pu partager un petit studio et la vie était merveilleuse, blottis dans les bras l'un de l'autre.
À la fin de notre deuxième année, nous avons dû nous rendre à l'évidence. Nous nous aimions beaucoup, nous adorions passer du temps l'un avec l'autre. Mais pas question de passer notre vie ensemble, nous l'avons tous deux reconnu.
Nous nous sommes réunis, nous en avons parlé et nous avons décidé de rester les meilleurs amis du monde.
Elle était ma meilleure amie et le restera. Je serai son meilleur pote et elle pourra compter sur moi quand elle le voudra.
On s'est juré fidélité en amitié, à la vie, à la mort, et on s'est séparé en bons termes.
C'est en troisième année que j'ai rencontré Mégane. Le coup de foudre a été instantané et réciproque.
Étonnamment, Corinne et Mégane se sont bien entendues et sont devenues rapidement les meilleures amies du monde.
Mégane et moi nous nous sommes mariés deux ans après l'obtention de notre diplôme et Corinne fut mon témoin, vêtue d'un smoking. C'était un casse-tête pour savoir lequel de nous deux était le plus beau, habillés en pingouin.
Je rêvais de pouvoir emmener ces deux jeunes femmes en lune de miel, et les mettre toutes les deux dans mon lit.
Mais il m'était impossible d'exprimer ce vœu, question de survie!
Ma vie a évolué à un rythme normal, entouré de mes deux femmes. Mégane à la maison a pris soin de moi. Pour les sorties, aller pêcher, chasser ou simplement boire une bière, c'est Corinne que j'appelais. Mégane a bien essayé de compromettre Corinne avec des sorties entre filles, mais Corinne ne supporte pas longtemps la compagnie et les activités des filles.
Le seul problème que j'avais avec Mégane, c'est son amour immodéré des blagues, parfois scabreuses, et son ingéniosité à organiser des coups tordus, voire foireux.
Lorsque arrivait la période des poissons d'avril, je me tenais sur mes gardes, car elle était suffisamment coquine pour intervenir un jour différent du premier avril.

C'était son herbe, sa drogue, le plan qu'elle échafaudait depuis des mois. Si je tombais dans son piège, c'était le nirvana.
Lorsque j'en ai eu assez d'être la victime de son humour, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes en la devançant.
Je suis allé proposer à Corinne de m'aider à nous venger, puisqu'elle aussi servait de cible privilégiée à Mégane.
Lorsque j'ai proposé une esquisse de mon plan à Corinne, elle s'est mise à jurer comme un charretier, me traitant de cinglé, m'avertissant que je risquais de me faire casser la gueule ou même de divorcer si Mégane le prenait mal.
Je savais que je prenais un risque, mais puisqu’on était deux, je pensais que je pouvais m'en tirer en m'abritant derrière Corinne, et me montrer galant, "style les dames d'abord!"
Non, je redoutais plus qu'elle pourrait redoubler d'effort les années suivantes, mais je doutais qu'elle me botte le cul.
Rien n'est plus doux qu'une danse de victoire. Les années suivantes, c'est lointain, alors pourquoi s’inquiéter?
Puisque Corinne était d'accord, nous avons peaufiné les détails.
Lorsque le jour tant attendu est arrivé, Mégane était absente. En voyage d'affaires pour sa compagnie.
Son avion atterrissait à l'aube et elle devait être à la maison pour le petit déjeuner.
Corinne et moi nous l'attendions, couchés dans le lit conjugal, comme si nous avions passé la nuit ensemble.
Pour la réceptionner dans les meilleures conditions, nous avions fait des efforts de toilette.
Corinne avait enfilé un mini déshabillé transparent et moi j'avais mis un boxer qui moulait mes bijoux de famille.
En l'attendant, on riait nerveusement en échangeant des plaisanteries salaces.
Le rire faisait tressauter les seins de Corinne et rendait mon boxer de plus en plus moulant.
Nous avons entendu la porte d'entrée s'ouvrir en bas. En place pour la grande scène. Elle montait l'escalier.
Corinne fronça les sourcils: "On dirait qu'il y a deux personnes?"
J'ai haussé les épaules, pas convaincu: "Peut-être que sa valise heurte les escaliers!"
Mégane a ouvert la porte de la chambre conjugale et le temps s'est arrêté, moment d'éternité.

La surprise a bloqué les cris de joie "poisson d’avril" dans nos gorges, nos yeux sont devenus fous.
Enlacée tendrement, elle remorquait un géant tout en muscles, blottie contre son corps massif. Je l'ai immédiatement détesté.
Mégane ressuscita la première: "Eh bien! Ça m'enlève mes scrupules et réduit mon sentiment de culpabilité à néant! C'est bien que vous vous amusiez tous les deux! Moi aussi, je vais en profiter! Regardez ce que j'ai trouvé dans l'avion!"
Elle souleva le T-shirt du mec pour nous montrer ses abdos, puis baissa son pantalon de survêtement.
Sa main atteignit un pénis d'une taille considérable: "Admirez la taille de cette chose!" s'exclama-t-elle, l'agitant en tous sens comme si j'avais besoin de voir. Je préfère me crever les yeux!
C'était énorme, sa main ne pouvait même pas couvrir la moitié de sa longueur et ses doigts ne pouvaient pas envelopper l'épaisseur. Corinne soupirait d'incrédulité et d'envie.
Mégane a proposé: "Amusez-vous bien! Nous allons dans la chambre d'amis!" et elle a embarqué avec enthousiasme sa conquête en le remorquant hardiment par la queue.
Corinne a rejeté les draps sur moi, sa petite chatte humide m'a fait un clin d'œil pendant qu'elle m’enjambait.
Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vue. Je n'avais pas réalisé qu'elle n'avait rien sous son déshabillé.
"Peut-être qu'elle acceptera de partager avec moi!" était son excuse pathétique pour m'abandonner lâchement.
Elle se précipita à la suite du couple dans l'espoir de recueillir les miettes du festin.
Mégane semblait disposée à partager, si j'en croyais les rires et les exclamations qui fusaient de la chambre voisine.
Je me suis demandé si je devais me branler.
Monsieur Muscles s'est présenté à la porte, entièrement nu, pour s'excuser: "Désolé mec!"
Aussitôt, une main l'a agrippé par son équipement dressé, le tractant dans le couloir accompagné d'un cri de douleur.
"Un peu de calme, mesdames. Il y en aura assez pour tout le monde!"
Je suis resté couché, salement abandonné, désespéré car mal aimé.
"Est-ce que ça pourrait être la fin de notre belle histoire?" Me parcourut le cerveau.
J'ai attendu, morose, jusqu'à ce que les gémissements remplacent les rires, les claquements vigoureux de la tête de lit contre le mur ne laissaient planer aucun doute sur le fait qu'une femme se faisait baiser.
J'ai allumé la caméra sur mon téléphone. J'avais besoin de preuves.
En franchissant le seuil, j’ai commencé à filmer le couple en train de forniquer.
J'avais en gros plan ses couilles qui se balançaient. Son arbre forait avec vigueur la chatte d'où s'échappait un ruisseau de mousse blanche. Jambes enroulées autour de l'homme qui la pénétrait, la "victime" exprimait bruyamment son plaisir d'être défoncée.
Obnubilé par le spectacle, je n'avais pas vu mon épouse pelotonnée sur une chaise, dans l'angle de la pièce, qui me regardait, hilare devant mon visage stupéfait:
"Poisson d'avril, mon chéri! Je t'ai encore bien niqué, cette année!"
Mon regard halluciné allait de ma femme assise dans un coin à ma pote en train de se faire baiser.
Je me suis penché sur Corinne et j'ai grogné: "Viens! Il faut que je me venge!"
Elle a plaqué ses hanches souples contre moi dans un mouvement lascif:
"Plus tard, chéri! Le voyage m'a fatiguée!" fut sa réponse douteuse.
Je n'ai jamais compris comment Mégane avait réussi le tour de force de retourner ma blague contre moi.
Corinne est tombée amoureuse de l'apollon au sexe surdimensionné, prénommé Thomas.
Un an plus tard, Corinne et Thomas se marient et je suis son témoin.
Comme elle était venue à mon mariage déguisée en garçon d'honneur, elle a voulu que je sois sa demoiselle d'honneur.
J'ai refusé tout net de porter une robe, je lui ai dit que je ne marcherais plus le premier avril!
On peut être amis, et ne pas accepter n'importe quoi!

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