Histoires De Candaulisme (2)

QUATUOR AUX ANTILLES

Karine et Gaëlle, collègues et amies de longue date, avaient l'habitude de s'offrir une fois par an un voyage avec leurs maris respectifs et sans les s. Elles avaient jeté leur dévolu sur une île des Antilles où elles pourraient bronzer dans un hôtel club et faire admirer leur hâle à leur retour dans le Paris hivernal. Frisant toutes les deux la quarantaine, on les prenait souvent pour deux soeurs tant elles se ressemblaient. L'une, Karine, était brune, l'autre, Gaëlle, châtain clair, mais elles portaient toutes les deux les cheveux longs, souvent attachés, présentaient un corps mince avec de petits seins haut plantés, des fesses rondes et des jambes fuselées de coureuses à pied. Elles étaient fières de leur corps, mais au prix de divers sacrifices, en particulier alimentaires. Toutefois, durant ces vacances en hôtel club, elles se laissaient aller à quelques excès, vite réprimés une fois constaté à leur retour qu'elles avaient pris un ou deux kilos.
Le programme des vacances était simple : bronzer, se baigner et de temps en temps, faire l'amour. Grosses bosseuses, le sexe passait souvent par profit et pertes dans leur vie, d'autant qu'elle devait mener de front activité professionnelle et éducation des s, sans parler des diverses taches ménagères plus ou moins partagées par leur mari. Les vacances étaient donc l'occasion de rectifier un peu le tir en laissant à la fois parler leurs hormones et satisfaire un mari légèrement frustré mais au fond assez peu disponible lui aussi.
Aussi, l'une des premières activités en arrivant à l'hôtel, quasiment à la descente de l'avion, était de baiser conjugalement. C'était pour ainsi dire programmé par l'une et par l'autre. Une fois accompli ce rituel, elles se retrouvaient sur la plage dans un bikini minimaliste ne dissimulant que le strict essentiel, et encore, quand elles conservaient le soutif, ce qui était assez peu fréquent, comme du reste la plupart des baigneuses.


- Alors, il a été comment, ton Sébastien, demandait Karine à Gaëlle en rôtissant au soleil.
- Pas mal, pas mal. Il était un peu fatigué par le voyage mais bon, il a fait le job.
- Tu as joui ?
- Un peu. Et toi ? Il a été comment, Serge ? demanda Gaëlle à Karine.
- Un peu mou, lui aussi. Peut mieux faire. Dommage car j'étais super chaude. C'est fou l'effet que me fait le climat des tropiques.
- Et moi donc. Ici, c'est bizarre mais je ne pense qu'à la bite et une fois de retour, pfuit, terminé. Enfin, presque, faut pas exagérer.
- Il va falloir que nos mecs soient à la hauteur cette semaine, conclut Karine.
*******
Toutes deux sacrifièrent aux activités proposées par le club, en particulier celles du soir. Aimant danser, elles entrainaient leurs maris dans la boite de nuit où elles liaient quelques connaissances. Elles privilégiaient les autochtones plutôt que les autres touristes, par goût du changement et de l'exotisme mais aussi, il faut bien le dire, parce qu'elles étaient séduites par ces danseurs hors pair qui leur faisait le plaisir de les conduire sur la piste alors que leurs maris restaient assis à siroter leur punch. Deux d'entre eux étaient particulièrement empressés. Prénommés Célestin et Barnabé, ils les faisaient virevolter au son de la musique le soir et les retrouvaient sur la plage l'après-midi, pendant que les maris tenaient la raquette de tennis ou la barre d'un dériveur. Karine et Gaëlle pouvaient alors apprécier que ces deux jeunes hommes, de dix ans moins âgés qu'elles (au moins), leur manifestent attention et même intérêt. Quand ils allaient à l'eau pour se rafraîchir, elles se faisaient quelques confidences :
- Ce sont vraiment de beaux mecs, ces Antillais, soufflait Karine. Tu as vu ces corps ? On dirait des statues.
- Oui, c'est étonnant qu'ils s'intéressent à deux vieilles comme nous alors qu'il y a tant de belles filles ici.
- Eh oh, on n'est pas encore faisandées, il me semble.
Regarde autour de nous, on n'a pas à faire de complexes. On est encore baisables.
- Ah parce que tu te vois baiser avec eux ?
- Si j'en avais un dans mon lit, je ne coucherais pas dans la baignoire, mais bon, on est venu avec nos petits maris.
- Ouais, et ça n'a pas l'air de les tracasser de nous voir avec ces deux mecs. La jalousie, ce n'est vraiment pas leur truc, on dirait.
- C'est peut-être notre chance, laissa filer Karine, énigmatique.

*******
Sébastien et Serge avaient beau jouer au tennis et faire de la voile, ils avaient parfaitement compris que leurs femmes n'étaient pas insensibles au charme des Antillais et particulièrement ceux de Célestin et Barnabé. Il est vrai qu'ils ne les quittaient pas d'une semelle de tong. Sébastien s'en était ouvert à Serge :
- Dis donc, ces deux mecs, ils draguent nos femmes ou quoi ?
- J'en ai bien l'impression. Ils sont quand même gonflés de faire ça devant nous.
- C'est sûr. Remarque, moi, ça ne me gêne pas. Au moins, elles ne s'emmerdent pas ici. Elles ont l'air heureuses.
- D'accord, mais jusqu'où ça va aller ? Ces deux mecs ne sont pas du genre à draguer pour draguer. Ils veulent les baiser, c'est clair.
- Et alors, on fait quoi ? On laisse faire ?
- Tu fais ce que tu veux. Moi, si Karine veut s'envoyer en l'air, je laisse pisser. Je veux juste qu'elle me le dise et que je sois présent. De toute façon, on n'empêchera jamais rien en s'énervant. Tu connais nos femmes. Quand elles ont quelque chose en tête, impossible de les en empêcher, lâcha Serge, fataliste.
- Mais tu crois vraiment qu'elles sont prêtes à passer à l'acte ?
- Il ne faut jurer de rien, mon pauvre vieux. Le bas-ventre a ses raisons que la tête ne connait pas. Il est déjà arrivé que Karine fasse une petite entaille dans le contrat, elle me l'a avoué. Remarque, moi aussi et c'est pourquoi on s'est toujours rabiboché. Mais je la connais : c'est une chaude et c'est parfois dur de fournir.

- Pareil. Quand Gaëlle a le feu au cul, il y a intérêt à éteindre l'incendie rapidement. Et en ce moment, c'est le cas. Je commence à fatiguer.
- Raison de plus pour laisser pisser.
- OK, on attend et on voit.
*****
Le lendemain sur la plage, alors qu'elles bronzaient en monikini, Karine et Gaëlle évoquaient les événements récents :
- Tu sais pas ce que m'a demandé Serge hier soir ? Si je voulais baiser avec un de nos potes. J'en suis restée sur les fesses.
- Noooon ! Et tu as répondu quoi ?
- Après avoir repris mes esprits, je lui ai demandé pourquoi il me posait cette question. Il m'a dit que je me faisais draguer d'une manière éhontée et que je ne réagissais pas, comme si j'étais d'accord. Que ces deux mecs voulaient nous baiser toutes les deux et que nous étions prêtes à sauter le pas. Et alors ? je lui ai demandé. Eh bien, fais-le si tu en as envie mais pas dans mon dos. C'est à dire ? je lui ai dit. Que je sois là aussi, que je te voie à l'oeuvre. Alors là, tu me scies, je lui ai répondu. Non seulement tu serais d'accord pour être cocu mais en plus, tu voudrais voir ça en direct live. Et là, il me sort un truc qui m'a achevée : je voudrais te voir prendre du plaisir avec un autre et un peu y participer moi-même. Voilà le topo. Tu en dis quoi ?
- Eh ben, je vais te surprendre, glissa Gaëlle, mais il m'a dit à peu près la même chose. Visiblement, ils se sont mis d'accord. Ils veulent qu'on se fasse sauter par des blacks. Et voir ça. Les mecs sont décidément imprévisibles. Quand on se laisse séduire, ils montent sur leurs grands chevaux et quand on résiste, ils nous encouragent. Va comprendre.
- Bon, eh bien on est fixées. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- Moi, je suis open. Après tout, c'est une occasion qui ne se représentera peut-être pas de sitôt. Et ça ne me déplait pas de faire ça en présence de mon mari. On ne pourra pas dire que je le trompe et que je sombre dans l'adultère.
- C'est pas faux, poursuivit Karine.
Hier soir, Célestin m'a mis la main au panier et j'ai failli craquer. La prochaine fois, je craque. Mais je me demande comment il réagira si je lui dis que mon mari nous accompagnera au lit.
- Bof. M'étonnerait que ce soit une première. Ces mecs ont l'habitude de situations bizarres. Bon, allez, on va se baigner car cette discussion m'a donné chaud.
- Tu as raison. Il faut se calmer.
Et les deux femmes partirent vers l'eau en tortillant de la croupe, conscientes du regard concupiscent de certains mâles présents sur la plage.

*******
Tout se décida le soir même dans la boite de nuit où les deux couples avaient désormais leurs habitudes. Serge et Sébastien invitèrent Célestin et Barnabé à leur table en compagnie de leurs épouses. Les deux Antillais avaient revêtu un débardeur qui mettait leur musculature fine en valeur. Karine et Gaëlle portaient l'une une jupe et l'autre une robe qui leur arrivait à peine à mi-cuisses et dévoilaient leurs jambes presque jusqu'au slip quand elles s'asseyaient. Une discussion classique s'engagea sur les vices et les vertus de la vie aux Antilles. Ce fut Serge qui mit les pieds dans le plat, quand tout le monde fut bien échauffé par le punch :
- Bon les gars, on va pas se mentir, vous voulez sauter nos femmes, non ?
Les deux Antillais se regardèrent, interdits. Ils avaient beau connaitre les effets du punch, la sortie du Parisien était inattendue. Sébastien poursuivit :
- Ne vous inquiétez pas, on ne vous veut pas de mal. Si nos femmes sont d'accord, on n'a rien contre. On veut juste le savoir. Et être avec vous.
Karine intervint alors :
- Faudrait pas dire ça maintenant et après faire un scandale. Faudra assumer jusqu'au bout.
- Mais oui, chérie, on assumera, poursuivit Serge. Alors, on y va ou pas ? Tu en as envie ou non ?
- Euh... oui, pourquoi pas. Et toi Gaëlle, tu es d'accord aussi ?
- Si tu l'es, je le suis aussi.
Et Karine, résolue, se leva de table :
- Alors, allons-y tout de suite, pas la peine de laisser trainer les choses. Si tout le monde est OK, tout va bien.
Et c'est ainsi que les deux couples, suivi des deux Antillais, se dirigèrent vers les appartements. Après un bref conciliabule entre Parisiens, il fut décidé que les deux hommes se retireraient dans le logement de Serge et que les deux couples provisoires occuperaient celui de Sébastien, afin que de faciliter l'entrée en matière. Mais la porte ne serait pas fermée à clé. L'appartement comportait à la fois une chambre et un salon avec canapé. Karine et Barnabé choisirent la première, Gaëlle et Célestin le second. Portes ouvertes. Serge et Sébastien avaient laissé à leurs épouses trois préservatifs chacune, signes qu'ils s'attendaient à des ébats prolongés.

*******
La suite fut tempétueuse. Les deux gaillards n'étaient pas des romantiques mais dotés d'une extrême virilité. Quand Karine baissa le bermuda de Barnabé, elle mit sa main devant sa bouche, comme pour marquer sa surprise. Ce n'était pas un pénis qu'il lui montrait mais une véritable matraque, bien qu'à demi érigée. A côté, Gaëlle avait lâché un "mon Dieu" illustrant la même stupéfaction. Les bermudas très larges recelaient une sacrée information. Jamais les deux femmes, pourtant pas bégueules, n'avaient vu des hommes aussi bien dotés par la nature. Comme si elles s'étaient concertées, l'une et l'autre agirent en même temps de manière identique : elles embouchèrent les deux triques en faisant asseoir leur propriétaire, qui sur le lit, qui sur le canapé. Elles en avaient plein la bouche, plein les joues, plein la langue et s'en gavaient comme d'un mets rare. Elles avaient détaché leurs cheveux et les deux hommes reluquaient l'abondante crinière agitée par la succion frénétique. De temps à autre, Gaëlle levait les yeux vers Célestin pour s'assurer de sa volupté. La pipe avait toujours été son truc à elle. Elle ne comptait plus les fois où son partenaire avait éjaculé dans sa bouche. Il faudrait s'arrêter à temps. Un cri guttural venu du salon la renseigna : Karine venait d'être pénétrée. Les bruits de l'amour envahirent l'appartement : claquements de peaux, clapots de sexes, halètements, gémissements, mots crus parfois car Karine n'avait pas la baise discrète.
Surexcitée, Gaëlle laissa le glorieux pénis sortir de sa bouche baveuse, fit passer sa mini robe par dessus sa tête, fit glisser son string le long de ses cuisses, se déchaussa, ôta le débardeur de Célestin, le coiffa d'un préservatif qui, fort heureusement, était prévu pour une grande taille (prévoyant, les maris), coucha son amant sur le lit, se positionna au-dessus de lui, saisit le dard d'une main, le guida vers son antre, et s'empala lentement. Le gland d'abord puis la hampe à moitié et enfin en entier. Une félicité inouïe l'envahit. Jamais elle ne s'était sentie aussi bien "occupée". Les yeux dans ceux de Célestin et surtout sur son torse de gladiateur, elle fit évoluer ses hanches de telle sorte que le pénis puisse la visiter progressivement puis de plus en plus massivement. Une fois qu'elle eut trouvé sa cadence, ses gueulantes de plaisir rejoignirent celles de Karine qui, de son côté, se trouvait allongée sur le canapé, un pied sur le dossier, l'autre dans les reins de Barnabé qui la besognait vraiment dur. Lui aussi était totalement englouti dans l'antre de cette belle brune qui lui souriait entre deux cris de plaisir.
Et les maris dans tout ça ? La baise de leurs femmes était déjà bien engagée lorsqu'ils entrèrent subrepticement dans l'appartement ouvert. Sébastien découvrit le petit cul blanc de Gaëlle en train d'écraser les couilles de Célestin en tressautant sur lui, les pieds sur le lit. Elle se levait haut et se laissait tomber sur lui en piaulant. Il n'aurait jamais cru qu'elle puisse "absorber" une queue d'une telle dimension et qu'elle y trouve non de la douleur mais de la jubilation. Comme quoi on ne connait jamais parfaitement le vagin de sa femme.
Quant à Serge, la position de Karine, pliée en porte-feuille par Barnabé, lui donna aussi à penser. Certes, sa femme pratiquait régulièrement de la gymnastique mais il ne la croyait pas aussi souple qu'elle puisse mettre ses pieds au ras des oreilles de son baiseur, lequel la fouillait comme s'il voulait atteindre sa gorge. Ce qui le fascina fut à la fois l'agitation de ses orteils mais aussi les mouvements de ses mains, dont les ongles carminés se plantaient dans les fesses brunes de l'Antillais, comme pour maintenir la pression. Son extase se manifestait aussi dans sa bouche, non seulement par des exclamations mais aussi par des mots à la limite de l'obscène où il était question de bite, de chatte, de cul, de couilles, une expression que Serge n'avait pas l'habitude d'entendre lorsqu'il lui faisait l'amour le dimanche matin. Gaëlle n'était pas en reste, poussant ainsi très loin le mimétisme avec son amie. Sébastien ressentit un petit coup au coeur lorsqu'il entendit sa femme s'exclamer : "Ah qu'elle est boooonne, ta biiiiiiite". Cela, lui non plus ne l'avait jamais entendu.
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En pareille occurrence, la plupart des hommes se seraient révoltés, auraient rué dans les brancards, puni leur épouse. Rien de tel ne se passa dans l'appartement. D'abord parce qu'ils étaient consentants au départ. Ensuite parce que le spectacle de Karine et Gaëlle en pleine extase sexuelle n'était pas désagréable à leurs maris. Mieux, il les faisait bander. Ils trouvaient leur épouse splendide dans le plaisir. Plus belle encore que lorsqu'ils en étaient à l'origine, parce que l'angle de vision était différent. Sébastien n'avait jamais vu le joli cul de Gaëlle remuer avec autant d'ardeur. Serge découvrait le jeu d'orteils de Karine quasiment synchronisé avec les coups de bite de son amant. L'un et l'autre avaient dégainé leur pénis et l'astiquaient comme deux voyeurs.
C'est alors que Serge croisa le regard de Karine. Il y lut une lueur de reconnaissance et un encouragement. Il se déshabilla, s'approcha du canapé, et tendit sa queue à son épouse qui, tout en renvoyant la balle à Barnabé, l'emboucha. Ce fut, pour Serge, une des plus belles pipes de sa vie. Elle se poursuivit quand Barnabé retourna Karine pour la prendre en levrette, ce qui facilita en même temps la fellation. Prise aux deux bouts, la brune lâchait parfois Serge pour expulser un cri de plaisir et revenait à la tâche.
De son côté, Sébastien avait décidé lui aussi de ne plus rester passif. Fasciné par le cul de Gaëlle, en mouvement perpétuel, il voulait lui rendre un hommage spécifique. Vautrée sur Célestin tout en étant empalée, ses agitations fessières découvraient de temps à autre son anneau intime, ce que Sébastien interpréta comme une véritable invitation à la sodomie. Sans rompre la liaison entre les deux amants, il glissa sa langue dans l'anus de son épouse, provoquant illico une invasion de chair de poule sur les deux globes charnus.
- Ne bouge pas, je fais te prendre par là, informa-t-il.
Brièvement immobilisée, Gaëlle attendit confiante l'introduction de son mari et quand il fut bien engagé, reprit ses circonvolutions de hanches. Doublement pénétrée, elle se mit à piailler, encourageant ses deux mâles à se multiplier, ce qu'ils firent avec une belle synchronisation, comme s'ils en avaient l'habitude. C'était d'autant moins le cas que Gaëlle elle-même découvrait cette figure sexuelle qui lui procura aussitôt un plaisir inouï. La présence de son mari dans son fondement légitimait, en quelque sorte, son extase avec l'Antillais qui la situation avait encore durci.
Dans les minutes qui suivirent, marquées par une forte élévation de décibels dans les deux pièces, plusieurs décharges emplirent les lieux d'une puissante odeur sui generis, le sperme se mêlant aux secrétions féminines. Suivit un défilé sous la douche, une floraison de rires, un bruit de verres qui s'entrechoquent et quelques promesses de retrouvailles.

*******
Deux jours plus tard, Karine, Gaëlle et leurs maris se retrouvaient dans l'avion du retour, sur la travée centrale. Les deux hommes d'un côté, les deux femmes de l'autre. Celles-ci commentaient, mezzo voce, les récents événements :
- Je serais bien restée quelques jours de plus, c'est ça l'ennui avec les vacances réussies, souffla Karine.
- Oui, surtout qu'il y a eu quelques imprévus, pouffa Gaëlle.
- N'en parle pas. J'en ai encore mal à la chatte. Pas l'habitude d'être honorée par un engin pareil. Le lendemain, je marchais les jambes écartées. Heureusement qu'on a pu bronzer à la plage. Tu as vu comme je suis noire ? Les collègues vont être malades de jalousie.
- J'en rigole d'avance. Mais moi, j'ai pas seulement mal à la chatte, j'ai mal aussi au... bon tu m'as comprise. Mais ça valait le coup. J'avais l'impression que les deux bites se répondaient en moi. Vraiment génial. J'ai pris un pied terrible.
- Il va falloir que j'essaye ça moi aussi un de ces jours. Tu me donnes vraiment envie. Mais bon, je sais ce qui va se passer, on va retomber dans notre routine : boulot, métro, dodo. Sauf le dimanche, et encore.
- Cela ne tient qu'à vous deux. Après tout, Serge a pris son pied en te voyant baiser avec un autre mec. En tout cas, moi, j'ai bien l'intention de renouveler l'expérience. Comment on appelle ça, déjà ?
- Le candaulisme, je crois.
- Oui, c'est ça, le candaulisme. Sébastien a bien aimé aussi. On en a encore parlé hier. Mais on ne voulait pas revenir avec les mêmes mecs.
- On les a un peu laissé tomber, ces deux là. Ils étaient pourtant sympas. Et efficaces.
- Tu l'as dit. Quelles bites ! Mais bon, on savait qu'on repartait, alors à quoi bon.
- Ah, voilà le déjeuner. Pas terrible, comme d'habitude.
- Cela fera passer le temps. Il reste encore combien de temps de voyage ?
Et les deux femmes attaquèrent leur plateau repas, comme si elles avaient déjà tourné la page des Antilles... érotiques.

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