Journal D'Une Femme Adultère (1)

Jeudi

Encore un après-midi à . Au moins, il fait beau et je vais pouvoir étrenner cette jolie robe que je viens de m'acheter, ras du cou devant, ras des reins derrière, à porter sans soutif. Au moins, elle va me rajeunir un peu, ça me fout le bourdon de savoir que j'ai atteint le mitan de ma vie, en étant optimiste. Je vais faire les boutiques avant que les gosses ne rentrent du lycée. Laurent, mon mari, ne rentre que demain soir. Toujours en vadrouille, celui-là. Au moins, il me laisse un peu de fric pour mes petites envies, ça le déculpabilise d'être toujours parti. Tiens, on dirait qu'il y a un mec qui me suit. Chaque fois que je m'arrête devant une vitrine, il s'arrête aussi. Suspect. Mon dos nu doit l'intéresser. Petit coup d'oeil de côté. Houla ! Ce n'est pas une gravure de mode, le gars. Le genre chevelu, barbu, un peu débraillé, faunesque quoi. Il ne doit pas être très loin de mon âge. Je fais celle qui ne s'est aperçue de rien. J'aurais préféré être suivie par un beau brun aux yeux bleus mais bon, il faut être réaliste, je ne suis pas non plus miss France. Trop de fesses, trop de nichons, trop de cuisses mais quand même une jolie tête qui ne me fait pas honte lorsque je me regarde dans la glace. Je grisonne à peine mais j'attends pour me faire une vraie teinture.
Allez, j'entre dans la librairie. J'ai envie du dernier Musso dont j'ai lu du bien. Tiens, le voilà, je vais le feuilleter pour voir. Il a l'air pas mal. Je vais le prendre lorsqu'une voix derrière mon dos me dit :
- Vous voulez un livre pour vous évader ?
Je me retourne. C'est mon chevelu-barbu. Sa voix est grave, ses yeux pétillants. Je suis un peu troublée et je bafouille :
- Euh... non, enfin... oui, et alors ?
- J'ai mieux à vous proposer qu'un best seller un peu trop fabriqué. Attendez un peu.
Il va vers un rayon de poches et me tends un bouquin intitulé "l'amant de Lady Chatterley", d'un certain DH Lawrence. Il me dit :
- C'est un auteur anglais célèbre du siècle dernier.

Cette histoire est magnifique, on en a fait des films. Elle raconte la liaison adultère d'une aristocrate mal mariée avec son garde-chasse. C'est très beau, très sensuel.
Je le regarde en biais. Il me drague avec un bouquin ou quoi, ce type ? Je lui dis :
- Merci mais je prends mon Musso. Au-revoir monsieur.
Je paye et je le plante là. Il est temps que je rentre, les gosses vont sortir du lycée.
Mais le soir, je vais faire un tour sur internet pour voir de quoi il retourne vraiment dans ce livre anglais. C'est vrai qu'il a l'air alléchant. Le sujet me parle. Moi aussi, je ne suis pas satisfaite sexuellement. Il m'arrive d'avoir des envies d'adultère mais je ne passe jamais à l'acte. Et pourtant, j'ai des occasions. A l'asso, le président, Michel, me fait souvent des avances. Il est divorcé et libre. Mais je n'arrive pas à fantasmer pour ce type trop propre sur lui. J'en suis réduite à me caresser le soir au lit en pensant à Robert Redford ou Harrison Ford. Ou à certains héros de Musso. Quand même, j'ai peut-être eu tort de ne pas acheter ce bouquin anglais. Je le ferai demain.

Dimanche
Laurent, mon mari, m'a fait l'amour ce matin au réveil. Vite fait sur le gaz, comme d'hab. Evidemment, je n'ai pas joui. Je me demande d'ailleurs à quand remonte mon dernier orgasme. Peut-être en dormant, en rêvant d'une bonne grosse bite qui me prenait par tous les trous. Dans l'après-midi, je me suis plongée dans Lady Chatterley. Eh oui, j'ai commencé à lire ce livre qui me passionne. Les scènes de sexe me donnent chaud partout. Je repense au faune de la librairie. Il savait ce qu'il faisait, le coquin. Le garde-chasse, c'est lui et Constance, c'est un peu moi. J'ai sans doute été un peu dure avec ce mec. Après tout, il n'avait pas l'air bête, il doit même être assez cultivé sous ses dehors hirsutes. Une bonne douche, une séance de coiffeur, des vêtements plus seyants, et il serait peut-être désirable. Mais à quoi je pense ? Je me fais encore du cinéma pour rien.


Mardi
Je marchais dans ma rue, mon panier à la main pour aller faire quelques courses, quand j'ai croisé, devinez qui ? Mon faune ! Il tirait un caddy plein de prospectus à glisser dans les boites aux lettres. On s'est salué, je lui ai demandé ce qu'il fichait là avec son chargement et il m'a expliqué qu'étant au chômage, il devait justifier d'un boulot pour toucher ses indemnités et c'était donc celui-là. Je l'ai questionné sur son vrai boulot : "jardinier-horticulteur", m'a-t-il répondu. J'ai gambergé cinq secondes et je lui ai proposé de passer à la maison pour voir s'il pourrait nettoyer mon jardin, qui en a bien besoin. Je l'ai accompagné, il a regardé et il a dit d'accord. Son prix étant ridiculement bas, je lui ai proposé davantage, de la main à la main. Il viendra demain après sa distribution. Une légère excitation m'a saisie. Un homme chez moi en l'absence de mon mari. Et un homme qui ressemble à un homme.

Jeudi
Hier, Damien (c'est son prénom et moi c'est Véronique, Véro pour les intimes) est venu travailler dans mon jardin. Il a commencé par le gros oeuvre et j'ai été impressionnée par son abattage. Quel homme ! J'ai pu le détailler. Il est musclé de partout, très velu, pas du tout le genre métrosexuel à la mode. Il m'a proposé des améliorations que j'ai aussitôt acceptées. Il est revenu aujourd'hui, cette fois toute la journée car il n'avait rien à distribuer. Il était en short et en débardeur car il faisait chaud. J'ai moi-même adopté la même tenue, nonobstant mes grosses fesses et mes grosses cuisses. Et rien sous mon débardeur. Mes nibards pointaient avec agressivité et j'ai bien vu qu'il les matait. Je l'ai un peu aidé et à un moment, nos peaux se sont touchées. J'ai senti comme une décharge électrique mais je ne me suis pas retirée. Et lui non plus. A l'heure du déjeuner, je lui ai proposé de partager ma table. On a parlé, je lui ai raconté un peu ma vie et il m'a appelée "Constance". J'ai tout de suite compris : c'est le prénom de Lady Chatterley.

- Mais vous n'êtes pas garde-chasse, vous êtes jardinier, je lui ai répondu.
- C'est presque pareil.
On était au dessert et là dessus, il se lève, fait le tour de la table, me prend la tête et m'embrasse pleine bouche ! D'abord tétanisée, j'ai ensuite fondu comme un ice cream en plein soleil. Ensuite, c'est allé très vite. Il a repoussé les assiettes, m'a assise sur la table, tiré sur mon short et mon slip, viré mes tongs, a pris une chaise où il s'est assis et a plongé son nez dans ma broussaille. Je n'avais pas eu droit à un cunni depuis, ouf, je ne m'en souviens même pas. Celui-là n'a pas duré treize minutes comme dans un film récent mais suffisamment longtemps pour que je me mette à bouillir de la tête au pied. Quand il a levé son nez, sa barbe était barbouillée de mon jus intime. Il a baissé son short et m'a montré sa queue.
- Regarde ce que je vais te mettre dans ta chatte. Tu la veux vraiment ?

Comment aurais-je pu refuser ? C'était la plus belle bite que j'ai jamais vue. Longue, épaisse, légèrement courbée avec un gland parfaitement dessiné, brun et gonflé. Au lieu de lui répondre, et après qu'il eut mis une capote, je l'ai prise et l'ai dirigée vers ma chatte. Baiser sur une table de cuisine, ça ne m'était jamais arrivé. Incroyable comme la pénétration est puissante. Si je puis emprunter une parabole musicale, il m'a prise d'abord largo, puis allegro et carrément allegretto. Les mains en appui sur la table, il a creusé inlassablement mes profondeurs et sentant ses couilles balloter contre ma peau, je me suis mise à couiner comme une chatte en chaleur. Je me sentais ultra femelle sous le joug de ce mâle hypersexué qui me percutait sans concession. Une sensation vraiment inédite, électrisante. Je ne pensais plus qu'à cette grosse bite qui me forait comme une excavatrice.

Puis il s'est détaché de moi dans un bruit mouillé, s'est assis sur une chaise, a enlevé son débardeur, a exposé un torse puissant, velu et tatoué, m'a prise par les hanches et m'a déposée sur son dard où je me suis empalée avec volupté.
C'était à moi de jouer. Je lui ai mis mes nichons dans le pif et je me suis mise à danser sur sa queue. Je ne m'appartenais plus vraiment. Si le verbe "baiser" veut dire quelque chose, alors, oui, je baisais. Ce que nous faisions, c'était du sexe et même du sexe hard. Une grande première pour moi. Il me prenait sous les fesses, me soulevait et me faisait retomber sur sa bite jusqu'à la garde, m'arrachant à chaque fois un cri de plaisir. Je me rendais compte alors que j'avais vraiment, mais vraiment besoin de ça depuis longtemps. En plus, il m'excitait avec des mots qu'en d'autres temps, j'aurais trouvés vraiment vulgaires, du genre : "tu l'aimes, ma bite hein, petite cochonne !" Et je faisais oui de la tête.
Sans effort, il m'a soulevée, m'a déposée par terre gentiment, m'a pliée en deux et m'a mitraillée de coups de queue jusqu'à ce que je perde à demi connaissance et m'arrose de son sperme épais comme de la pâte. En quelques minutes d'une jouissance extrême, j'étais devenue une femme adultère...
Couchés par terre côte à côte, il m'a encore caressée quelques minutes, ce qui a prolongé mon plaisir.
- La prochaine fois, tu me suceras un peu la queue, tu n'as même pas eu le temps de le faire. Et je t'enculerai. Tu t'es déjà fait enculer ?
- Euh... non.
- Tu as pourtant un cul pour ça. Tu n'as pas été gâtée ma pauvre. Mais on va rattr le temps perdu.
Et il m'a embrassée. Puis il s'est rhabillé et s'en est allé finir le boulot dans le jardin comme si rien ne s'était passé. Alors que moi, tout se bouscule dans ma tête. Demain soir, mon mari rentre. Je me demande s'il va se rendre compte de quelque chose.
Samedi
Mon mari est rentré hier soir. J'étais morte de trouille, comme s'il allait deviner que je l'avais trompé rien qu'à ma tête. Mais non, tout s'est passé comme d'habitude. Je suppose qu'il me fera l'amour ce soir mais ça me paraitra bien fade après ce que m'a fait subir Damien. Oui, je dis subir. Jamais je n'avais eu autant l'impression d'être défoncée par un mâle. J'en suis d'ailleurs encore toute endolorie. Mais bon dieu que c'était bon. Je n'arrête plus de penser à sa bite et aux cochonneries qu'il me disait pendant qu'il me baisait. Il commentait ses coups de reins, m'interrogeait sur mes sensations mais je ne pouvais répondre que par des onomatopées tant je jouissais. Si on recommence un jour (ce que je souhaite ardemment), il va falloir que je sois aussi cochonne que lui pour être en harmonie. Sacré défi pour une petite bourgeoise comme moi. Il dit qu'il va "m'enculer". Pourvu que je sois à la hauteur ! Jamais on ne m'a fait ça. Et pourtant, j'en ai envie. Ce type va me faire découvrir des trucs insensés. Il n'est pas beau mais son côté bestial me met en transes, voilà la vérité que je ne soupçonnais pas. Il me révèle à moi même et il était temps. Rien que d'y penser, j'en mouille ma culotte. Il doit revenir lundi pour finir le jardin. Que le temps va me paraitre long !
(A suivre).

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