L'Appel... Mystérieux.

Je fus interrompu dans mes pensées par le téléphone qui sonna, tout près de moi sur mon bureau.
- Bonjour mon chéri ! Ne pensant qu’à toi ses dernières minutes je n’ai pas pu résister à te téléphoner !
- Ah oui ! En bien au moins ?
-Comme toujours mon amour. Je ne te dérange pas au moins ?
Je ne reconnu pas cette voix comme étant celle de ma femme. Mais bon, j’étais de bonne constance ce soir là, et seul de surcroît dans le site. Alors pourquoi ne pas prolonger cette discussion, pour savoir ce que chercher cette drôle de correspondante.
- Non pas le moins du monde. Et pour qu’elle raison tu pensais à moi ?
- Et bien… j’étais en train de lire un roman…heu…disons… érotique, et à un passage un peu chaud j’ai imaginé que c’était toi qui me faisait ça.
- Houlà ! Quel programme ! Tu fantasmes souvent en lisant ce genre de livre !
- À chaque fois si tu veux le savoir. Cela ne t’arrive pas à toi ?
- Non…
- Tu ne vas pas me dire que tu n’as pas de fantasme. Tout le monde en a, chéri ! Alors pourquoi pas toi ? C’est peut-être, que tu n’oses pas l’avouer. Tu es un petit cachoté mon chéri.
- Après réflexion je reconnais que… oui. Bien sûr, mais c’est un sujet qu’on n’a jamais abordé, toi et moi. Peut-être qu’on a peur de ce que va penser l’autre…
- Possible… tu n’as pas envie de me dire un de tes fantasmes, chéri ? S’il te plaît…
- Dis donc, tu m’as l‘air bien excitée ce soir.
- Un peu… enfin beaucoup à vrai dire mon amour, tu me manques et je n’ai pas sommeil. Allez, je veux savoir ton fantasme.
- Je ne sais pas moi ! Tu es à poil dans ton lit ?
- À ton avis ?
- Comment veux-tu que je le sache. Je ne suis pas auprès de toi…
- Je suis toute nue. Voilà c’est dit…
- Je suis ravi de le savoir. Tu ne peux pas savoir à quel point cela m’excite au plus haut point. Mais dîtes moi ma chère coquine on ne va pas plus ce la jouer plus longtemps…
- Comment ça chéri… que t’arrive-t-il ?
- Toi comme moi savions très bien que nous ne parlons pas à la bonne personne.


- Quoi ? Tu n’es pas…
- Ton mari, non ! Mais ça je pense que tu le sais depuis la seconde où j’ai répondu à ton appel.
- Comment je pouvais le savoir ?
- Je ne pense pas que je dois avoir la même voix que ton mari. Sinon cela serait le plus grand des hasards.
- Oh ! J’en suis confuse. À vrai dire je ne m’en étais pas aperçu. Excusez-moi.
- Tu es toute excuser.
Ce n’est pas pour ça qu’elle avait raccroché. Tout au contraire elle prolongea même la discussion.
- J’étais dans un tel état d’excitation que je n’ai pas fait attention au numéro que je composais. Vous ne vous m’en voulez pas au moins ?
- Pas de moins du monde. Je dirai même que j’ai pris plaisir de dialoguer avec toi.
- Ah oui ! Vous me réconfortez. Et il serait indiscret de savoir à qui je parle ?
- Pas le moins du monde. Je me nomme Alain.
- Bonsoir Alain, moi c’est Corinne…
- Enchanté Corinne. C’est-ce qu’on appelle une drôle de situation. Tu ne trouve pas ?
Prenant toujours soin de la tutoyer.
- Oui, je ne vous le fait pas dire !
Nous avions bavardé gentiment. Elle me demanda ce que je faisais dans la vie, quels étaient mes goûts. Petit à petit, elle me posa des questions plus intimes, me demandant de me décrire physiquement. Disons-le franchement, petit à petit je m’étais bientôt retrouvée à lui demander qu’elle me parle de son sexe, de la couleur de ses poils pubiens, si elle en avait. Je m’aperçu que j’étais très excité de parler ainsi de chose intime avec une inconnue. J’avais le sexe dur. Comme si elle aurait été à poil devant mes yeux. De son côté, elle s’excitait à se symboliser. Après s’être bien vendue, à son tour, elle me demanda de décrire ma bite. Alors que je le lui exhibais verbalement, je ne pus m’interdire de me caresser, tant la situation était très affriolante.
Il n’avait pas fallu la pousser longtemps pour qu’elle en fasse de même. Peu à peu notre conversation avait pris une tournure délibérément érotique puis carrément pornographique.
Nous décrivions tout ce que nous faisions et tout ce que nous ressentions avec les détails.
- Où est ta main…et tes doigts…
- Je malaxe mes seins.
- Et ça te fais du bien…
- Oh que oui ! Je suis très sensible de ce côté-là !
- Tu pourrais peut-être de nouveau te branler ? As-tu un gode ?
- Non !
- Rien qui pourrait faire office de phallus ?
- Je ne vois rien d’autre que mes doigts. D’ailleurs, je vais de nouveau m’en enfiler deux doigts entre la cicatrise baveuse et avec mon pouce je vais masser mon clito…
Je l’entendais gémir doucement. Sa respiration devenait plus forte et saccadé.
- Tu aimes ça salope ?
- Oui… au que oui… toi aussi tu aimes de branler à ce que j’entends…
- Putain que oui ! Et tu peux me croire que je me branle à grand coups de poignet…
- Je mouille comme une pucelle…
- Moi aussi je mouille…
- Oh oui ! Je vais…
- Oui, je veux t’entendre jouir… très fort… tant pis pour les voisins…
- Aaaaaaah que c’est bon ! Que c’est bon ! Oui je jute… non je pisse… oui je pisse comme la cochonne que je suis…
- Tu n’as pas honte de profiter que ton mari ne soit pas là pour te branler au téléphone avec un inconnu ?
-Oui…oui…oui… non !
Je l’entendais haleter à l’autre bout du fil. Il m’en fallu pas plus pour succomber à mon tour à la jouissance. Que je m’empressais de partager avec Corinne. Après un long silence, elle me lança :
- Tu ne vas pas me croire, mais c’est la première fois que je jouis de cette manière !
- Tu veux dire au téléphone ?
- Oui ! Bien sûr…
- Dis-moi tu n’aimerais pas qu’un homme vienne avec sa bouche, te faire une petite toilette intime ?
- Tu en as de ces questions ?
- Allez, répond à celle-là.
- Bien sûr que j’aimerai ça. Je ne suis pas différente à une autre femme.
- Et ton mari ! Il te la broute ?
- Pas du tout. Il n’aime pas ça.
Enfin, il n’aime pas la mouille…
- Ça ne te plairait pas de faire cela avec un inconnu ?
- Là à chaud dans l’excitation où je me trouve, je dirai pourquoi pas !
- Avec un pervers comme moi, par exemple ?
- Non ! Tu n’es pas un pervers ?
- Je pense réellement y être, oui… Je fais plein de trucs bizarres aux femmes.
- Quoi donc ? Je veux savoir…
- Dans la minute je ne serais te dire… oui tiens, il m’arrive de demander à ma partenaire qu’elle pisse dans ma bouche.
- Non ! Tu me charries là !
- Pas le moins du monde. Et d’ailleurs pourquoi le ferais-je… c’est la vérité… je t’avouerais même que je bois l’urine sans scrupule.
- Mais c’est dégoûtant !
- Tu l’as déjà fait ?
- Non !
- Alors qu’est-ce que tu en sais ? Il faut l’avoir fait pour savoir.
- Mais c’est de la pisse…
- C’est peut-être pour ça que j’aime cela. De le boire sitôt sortit du sexe. Il est chaud, il est bon…
- Jamais je ne pourrais imposer à mon mari de faire cela.
- Qui parle de faire ça avec lui…
- Avec qui d’autre… avec toi ? En ce connais même pas.
- Ça à l’air de t’intéresser, hein ? Avoue-le, cochonne ?
- C’est par pur curiosité, sans plus…
- Oui ! C’est-ce qu’on dit. La curiosité à bon dos. Et si je te dis que je ne serais pas contre, tu réponds quoi à cela ?
- Que je suis très tentée…
- Et qu’est-ce que tu en fais de ton mari ?
- Il n’en saura rien.
- Tu n’as pas honte ?
- Pas du tout. Peut-être demain. Mais pas sur le moment je suis dans un tel état d’excitation que je suis ouvert à toute suggestion pour assouvir ma soif sexuelle.
- Tu portais une culotte aujourd’hui ?
- Oui, naturellement. Pourquoi ?
- Parce que j’aime les culottes portées. Tu me crois là ?
- Oui… pourquoi pas.
- Quand j’en es une qui me satisfait, je la renifle à m’en faire péter les poumons.
- Et je peux savoir pourquoi tu me confis cela ?
- Comme pour te prouver mon degré de perversité.

- Qu’est-ce que tu dirais si je te proposerai la mienne ?
- Que je ne serais pas contre. Comment est-elle ?
- Marron. En tulle. Cela te va ?
- Pas qu’un peu que cela m’intéresse. J’adore ce textile. Je trouve qu’il capte bien les odeurs.
- Tu peux me faire confiance, elle sent fort…
- Tu m’intéresse là !
- J’ai fait une ballade en vélo cette après-midi. J’avais le contrefort de mon sous-vêtement dans la crevasse. De ce fait, Il a aspiré une bonne partie de ma bonne sauce, si tu vois ce que je veux dire.
- Tu veux quoi ? Que je te donne une adresse pour me l’envoyer, où alors ?
- Où alors quoi ?
- Que je vienne moi-même la chercher…
- Je ne sais pas. Il faut que je réfléchisse. Je te rappel.
- Mais tu n’as pas mon numéro ?
- Ça c’est-ce tu penses ?

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