Collection Histoire Courte. Elle Est Faite Pour Ça (1/1)

Je suis un homme heureux, moi qui ai éduqué ma fille seul, elle est partie depuis une semaine dans la Ferrari de Milo qu’elle fréquente depuis deux mois voire ses futurs beaux-parents à Naples.
Milo est le propriétaire de plusieurs clubs à Paris où la jet sept se bouscule.
Pour ma part, je suis chef d’entreprise, j’ai du mérite, lors de mon divorce, ma femme m’a piqué un maximum de fric.
J’ai réussi à la remonter au prix de nombreux efforts.

Ce matin, Serge mon comparse d’enfance passe me voir.
Il est rentré des États-Unis, il y a huit jours et nous avions rendez-vous.
Il devait me ramener des commandes, je l’espère ma société sera couverte jusqu’à la fin d’exercice 2019.
Je passe les excuses qu’il me donne, mais le contrat sera peut-être signé dans le second semestre de cette année.

- Dis-moi, Christian ou est ta fille en ce moment ?
- En Italie avec son fiancé, elle est dans sa famille, elle se fait présenter.
- C’est bien, j’ai dû me tromper.
- Pourquoi ?
- Hier j’étais au Glam et j’ai eu l’impression de la voir avec un beau gosse.
Je préfère que ce ne soit pas elle, il était avec un type genre méditerranéen, le beau gosse lui a parlé, elle s’est levée et est partie avec l’autre gars.
Ça m'a paru suspecte, mais si tu dis qu’elle est en Italie, je suis rassuré.

Serge me quitte, toute la journée, je rumine.
Je finis par faire le numéro de portable de Lou.

- Papa, j’allais t’appeler, je fais un voyage de rêve, je suis à la gare de Rome nous retournons à Naples.

« Le train au départ pour Orléans va partir, attention à la fermeture des portes, attention au départ ».

- Au revoir papa, notre train va partir.
- Embrasse Milo.

Ça coupe, un problème, pourquoi ma fille me ment-elle, depuis quand les trains au départ de Rome sont annoncés en français.
Le soir, vers 22 heures, je m’habille.



- Pouvez-vous me conduire au Glam s’il vous plait ?
- Place Clichy.
- Exact.

Arrivé j’entre, je vois une table libre la serveuse me dit qu’elle est disponible.
Je m’assieds, je vois la salle et surtout un coin que l’on peut dire VIP.
Milo est là avec à sa droite Lou dans une robe impossible, je vais être directe, elle serait nue, ce serait pareil.
Comme Louisa, Lou est longiligne avec des seins mis en valeur et qui me font nettement voir qu’elle n’a rien sous son morceau de tissu.
Ils boivent du champagne avec deux balaises noirs.
À un moment, Milo parle à Lou qui se lève, les deux blacks se lèvent aussi et s’éclipsent.
Je reste une heure, je me fais servir deux whiskys avant de quitter le Glam.
Un taxi me ramène, je suis circonspecte, ou ma fille est-elle allée avec les deux noirs sur l’injonction de celui que je prenais pour son fiancé.
Le lendemain, je suis de retour, la table où j’étais hier est libre, la serveuse me reconnaît et m’apporte un whisky.

- Vous m’offrez un verre, je vous ai vu hier, mais j’étais avec un client.
- Asseyez-vous, que prenez-vous ?
- Une coupe de champagne.

Je fais signe à la serveuse qui sans lui commander lui apporte sa coupe.
Je regarde la jeune femme, rousse, des seins eux aussi à faire bander un âne et une tenue aussi osée que celle de ma fille.
Fille qui est là avec Milo en présence d’un homme du pays du Maghreb.

- Connaissez-vous ce monsieur avec cette jeune femme ?
- C’est Milo, le patron avec sa copine du moment.
- Copine du moment.
- Je me tais, je parle trop, tu m’invites à l’hôtel voisin, ces 1 000 € la nuit.
- Tu crois que j’ai autant d’argent sur moi, demain si tu veux je reviens et j’aurais l’argent, tu es bandante.
Es-tu une vraie rousse et qu’elle est ton nom ?
- Clara, pour la couleur de ma chatte tu le verras demain.


Je quitte la fille, il faut que je réfléchisse.
Chez moi, je tourne en rond, le pseudo-fiancé de Lou est un maquereau qui prostitue ma fille.
Le lendemain j’attends dans une petite impasse, j’avais vu que le Glam possédais une sortie à l’arrière.
La porte s’ouvre et je vois Lou au bras d’un homme de petite taille et bedonnant.
Derrière les poubelles, ils ne me voient pas.
Ils entrent dans l’hôtel qui est de l’autre côté de la rue.
Ma fille est une pute maquée par celui qui m’a été présenté comme son fiancé.

J’entre dans le Glam bien décidé à venger l’honneur de ma famille.

- Je croyais que tu m’avais oublié, tu as de la chance, ce soir c’est calme, je suis libre.
- Prenons le temps de boire un verre.

Milo est là, il se lève et passe par la porte ou ma fille est passée pour emmener ses clients.

- Tu as deux minutes, regarde, j’ai l’argent pour finir la nuit avec toi.
Je vais aux toilettes.

Comme elle est assise devant sa coupe, Clara ne peut voir la porte vers laquelle je me dirige.
Pas de protection, à droite la porte ou ma fille a emmené ses clients ça ne fait aucun doute et un escalier.
Je monte prestement, une porte à droite, entrouverte.
Milo est là comptant de l’argent.
Une belle liasse.

J’entre il me voit, veut chercher certainement une arme dans son tiroir.
Je suis sur lui, ma lame effilée lui entre sans problème dans le ventre.
Sans un mot, ses yeux se troublent, je sais que j’ai fait mouche.
Je suis persuadé que je viens de récupérer ma fille.

Pas de sang sur mes mains, je replis mon cran d’arrêt souvenir de ma jeunesse ou j’étais dans la marine nationale et qui ne me quittait jamais lors de certaines escales chaudes comme Dakar, Acapulco dans la zone rouge.

De retour dans la salle, je paye les verres, la pute va me servir d’alibi, qui pourra dire à la seconde près que j’étais là.

Personne ne m’a vu.

- Voilà tes mille euros.

Dans la poche de ma veste de costume, j’aime être élégant, les liasses de billets devant la salope de Milo sont passées de ma main à cette poche.
Cette pute, je me l’offre sur le compte de celui qui doit se vider de son sang.

- Regarde ta réponse.

Tout le reste de la nuit, je baise une véritable rousse avec les odeurs qui m’avaient été dites chaque fois qu’un copain parlait des cheveux et de la chatte de ce genre de fille.
J’adore sucer les chattes des femmes, les faisant jouir sous mes cunnilingus.

Est-ce la douceur de la lame entrant dans le corps de celui que je prenais pour mon fils, je saute cette salope jusqu’à ce que j’aie les couilles vides.

Je quitte l’hôtel, tout semble calme, je m’attendais à trouver des voitures de flics partout.
Je rentre chez moi en taxi que je maraude un peu plus loin.
Je lui demande de m’arrêter sur le pont de Seine faisant celui qui a des nausées.
Avec regret, je vois ma lame tomber dans l’eau, on pourra toujours venir la chercher.

Deux jours plus tard laissant passer du temps, je téléphone sur le portable de Lou.

« Pas d’abonné au numéro demandé. »

Que se passe-t-il, il m’est impossible de retourner à la boîte au risque d’être reconnu par quelqu’un.
C’est à ce moment que la sonnette de ma porte se fait entendre.

- Un paquet pour vous.

Le coursier me donne une grosse enveloppe fait demi-tour, remonte sur sa mob et démarre rapidement.
Je me rends dans mon salon, m’assieds sur mon canapé et j’ouvre l’enveloppe.

Plusieurs photos numéroté 1/20, 2/20 et ainsi de suite.
La première me fait mal, voir Lou dans une chambre identique à celle où j’ai baisé Carla, me la montrant prise en levrette par un type que l’on ne voit pas.
La deuxième, même si les visages ont été travaillés pour éviter qu’on puisse les reconnaîtes, la situation de ma fille ne souffre d’aucune ambiguïté.

Là encore ce sont les deux blacks que Lou a emmenés l’autre soir sur l’ordre de Milo.
Je les remonte rapidement une part une pour voir ma propre fille se faire prendre par deux mecs m’indispose.
Sur le pont j’ai fait celui qui avait des nausées pour jeter mon couteau.
Là mon estomac se vide sur mon tapis sans que je n’aie le temps d’avoir la moindre réaction.

Les 20 sont les mêmes, ma fille fait la pute.
Il y a un papier et je sens une dernière photo sous mes doigts.

« Ta fille est faite pour ça.
Nous avons nettoyé ta merde, si tu ne nous emmerdes plus, le corps de son mac restera définitivement dans la fosse où nous l’avons jeté.
Réfléchi bien.
Inutile de prévenir la police, ta fille vogue sur les flots vers un des nombreux bordels que nous possédons à travers le monde.
Adieu. »

Je regarde la dernière photo, elle me montre plantant très nettement ma lame dans le corps de ce pourri d’Italien.
Je viens de comprendre que j’ai définitivement perdu ma fille.

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