Initiation Originale

Malcom, jeune garçon de vingt-trois ans, avait découvert son homosexualité vers ses quinze ans. Assez grand, d’allure sportive, blond aux yeux gris, nez droit, bouche gourmande, il plait facilement avec son air timide.
Après des relations de courte durée, il ne sait pas vraiment comment orienter sa vie. Il vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur après des études à l’ENSAM. Ce soir, après avoir fêté sa réussite la semaine précédente, il a décidé de franchir un nouveau pas : la domination. Malcom sait que ce genre de relation peut s’avérer dangereux, aussi a-t-il choisi par internet un night-club sûr. Il doit porter un signe distinctif aussi apparent que discret.
Parvenu la porte d’entrée austère, Malcom compose les cinq chiffres du jour sur le digicode. Le lourd battant pivote, découvre une entrée sombre qui semble véritablement l’aspirer. La porte se ferme automatiquement dans dos avec un cliquetis de verrou.
L’intensité lumineuse augmente et un homme massif, assez jeune, s’approche de Malcom qui décline son prénom, lui dit :
-Lève les bras !
La chaleur de juillet a rendu l’habillage léger : chemise ample, pantalon de toile. Sa fouille achevée, l’homme désigne une porte à droite après avoir repéré le signe distinctif de Malcom, explique :
-Tu payeras l’entrée et une conso au bar en bas.
-Merci, Monsieur.
Cette réponse arrache un sourire à l’homme.
Comme tous les espaces actuels sont non-fumeurs, l’atmosphère est respirable. Après qu’il a payé , le caissier lui demande :
-Je vois que tu es soumis débutant, que recherches-tu ?
Malcom hésite, puis se lâche :
-J’ai envie de connaître la soumission, mais pas l’esclavage, par un homme plus âgé mais sans dépasser cinquante ans. Rapports protégés obligatoires.

L’homme acquiesce, adresse un signe à un serveur :
-Conduis-le à la table d’Alain. S’il a déjà quelqu’un vire-le. Tu préciseras que l’ordre vient de moi.


-Oui, Monsieur.
Malcom regarde le caissier :
-Merci, Monsieur.
-A toi, ce n’est pas souvent qu’on me dit merci.
Les deux hommes suivent un itinéraire entre les tables occupées ou vides, parviennent vers le fond de la salle jusqu’à un homme proche de la cinquantaine, qui toisent les arrivants de ses yeux noirs, impressionnant malgré sa position assise :
-Oui ?
-Le Patron m’a dit de conduire ce jeune homme ici.
-Tu le remercieras… Laisse-nous.
Malcom, resté seul, va pour s’asseoir face à l’homme, mais :
-Je ne t’ai pas permis. Présente-toi d’abord.
D’abord interloqué par la froideur du ton, le garçon obtempère :
-Je me prénomme Malcom, ai vingt-trois ans…
-Que cherches-tu ?
Un temps d’hésitation puis :
-Rencontrer un homme qui m’initie à la domination et…
-As-tu déjà essayé ?
-Non, jamais. Ecoutez, je préfère…
-Assied-toi !
Malcom hésite, puis pose ses fesses sur le siège face à l’homme qui sourit pour la première fois. Quand il parle sa voix est plus chaude :
-Il faut que tu comprennes que je mène toujours les débats. Pour avoir voulu t’asseoir avant que je ne t’y invites, tu seras puni si on décide de partir ensemble.

Malcom tente de se justifier :
-Je voulais…
Alain le coupe encore :
-Veux-tu une fessée tout de suite ?
Malcom frissonne, pense : « On y est ».
-Non ! Non !
-Tu as raison, on verra plus tard.
La conversation entre les deux hommes s’oriente vers des sujets personnels qui alourdiraient inutilement le récit.
Une heure et demie plus tard, Alain conclut :
-Si tu en as envie, tu peux venir ce soir chez moi. Sinon nous pourrons nous recontacter. Toutefois, n’oublie pas que tu as une fessée en suspens.
Malcom hésite, même si libre jusqu’à demain soir, puis capitule :
-D’accord. Mais ce n’est qu’un essai, je ne…
-J’ai compris. Viens.
Alain se lève, et malgré sa taille légèrement inférieure au mètre quatre-vingt-cinq de Malcom, ce dernier se sent plus petit.
Il emboîte le pas de son mentor qui marque un arrêt devant le caissier :
-Tu as bien fait de me l’envoyer…
Alain se tourne vers Malcom :
-… Il n’a pas l’air mal. Faudra le dégrossir. Attends-moi là.
L’homme s’isole vers les toilettes.
Le patron fait signe à Malcom de s’approcher, demande :
-Te plaît-il ?
-Oui, Monsieur. Mais j’ai un peu peur.
Le patron éclate de rire :
-C’est aussi bien. Dominateur, autoritaire, mais Alain n’est pas violent. Si tu lui conviens, je vous reverrai. Sinon, tu pourras revenir seul , mais J A M A I S un

Vendredi, c’est son soir…
Le retour d’Alain met fin à leurs échanges.

Même un vendredi soir Lyon n’est pas une ville débordante d’animation, sauf les rues de La République, Victor Hugo et encore…
La Mercédès d’Alain les conduit dans un parking souterrain où il n’y avait que quatre places dont trois occupées, une par une Rolls Royce Phantom grise.
Alain sort de l’auto, regarde Malcom qui n’a d’yeux que pour la Phantom, l’interpelle :
-Voudrais-tu rester dans mon garage ?
Malcom semble émerger, quitte la voiture, demande :
-Est-elle à vous ?
Alain se dirige vers l’ascenseur répond :
-Oui, ainsi que l’hôtel particulier, son jardin etc.
Les portes coulissent sans bruit, Malcom suit son mentor, constate qu’il y a un rdc et trois étages sur les boutons tactiles. Alain effleure le 2.
Parvenu à destination, Alain, sorti, désigne le grand couloir :
-Tu t’installes dans la seconde pièce à droite, tu te déshabilles et reviens là (il désigne la grande pièce en face) nu.
Malcom rougit, balbutie :
-Mais… Je…
Alain claque les fesses à même le pantalon de sa main aux longs doigts fins et déliés :
-Je ne suis pas très patient, Malcom. Dans deux minutes je te veux ici…
Il découvre sa Rolex Day Date sous sa manche de veste :
-C’est parti !
Pour un peu Malcom irait en courant sur la profonde moquette bouclée mais hésite malgré tout.



Quand il apparaît, Alain regarde sa montre, énonce :
-Trois minutes vingt-sept secondes. Ce sont quatre-vingt-sept secondes de trop. Choisis : une fessée plus longue ou tu pars ?
Malcom, qui a mis ses mains devant son sexe, tremble malgré lui. Pour ajouter à son trouble, Alain, toujours habillé, son verre à la main commande :
-Tourne-toi !
Malcom obéit, toujours inquiet.
La vue du beau cul musclé aux lombes bien rondes voire féminines, naturellement bien cambrées qu’il offre au regard d’Alain fait déglutir celui-ci, puis boire une gorgée de son Glenfiddich. La voix rauque il demande :
-Alors ? Ta réponse ?
Malcom lui refait face, baisse yeux et tête, annone d’une petite voix :
-D’accord pour… La fessée… Plus longue…
Par jeu, Alain commande :
-Regarde-moi et parle plus fort je n’ai rien compris.
Malcom redresse la tête, puis le corps, comprend au doux regard d’Alain qu’il le provoque, comme pour le défier :
-J’accepte la fessée plus longue.
-Ben voilà. Ne sois pas timide…
Du bras Alain désigne une des chaises autour de la table :
-… Dispose cette chaise de façon à te voir dans le miroir.
Après une nouvelle gorgée de whisky, il quitte son fauteuil, rejoint Malcom, modifie la position de la chaise, s’y assied.
Comme Malcom reste planté à son côté gauche, Alain att son bras, tire pour le faire basculer à plat ventre sur ses cuisses, coince la bite entre elles, caresse le cul nu parfaitement offert, dit :
-Choisis un mot code afin de le prononcer si tu as trop mal ou que tu veux que cette fessée cesse.
Malcom reste silencieux puis lâcha :


-Malcom.
-Pas mal comme idée. As-tu bien compris comment il faut l’utiliser ?
-Oui, Monsieur.
Alain agrippe la chevelure de Malcom, lui relève la tête, explique :
-Pendant toute la durée de la fessée, tu dois te regarder dans le miroir. Quand je te regarderai, je veux T O U J O U R S croiser ton regard.

Malcom voit puis sent le bras droit qui le ceinture. Alain lève son bras gauche, l’abaisse et la première claque s’abat sur la peau encore blanche…

A suivre.

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