Sa Vraie Nature 3

Chapitre 3.

Malgré le plug qui la gênait , elle tomba comme une masse et dormis profondément.

Le lendemain le retrait de l’objet ne se fit pas sans mal et lui rappela l’épisode de la veille, elle avait cette fois ci, ressentie ce qu’elle espérait depuis si longtemps. Son seul regret était la froideur de son maître après la séance, pourtant il l’avait embrassé, mais elle aurait aimé qu’il la prenne dans ses bras, la serre fort.

Ce que je peux être fleur bleue parfois, pensa t elle ..

La journée au bureau se passa normalement, elle essayait de s’absorber dans ces tâches qui autrefois la passionnaient mais son esprit vagabondait, qu ‘allait elle trouver ce soir, qu’elle surprise lui réservait il ?

Elle sentie les larmes lui monter dans la gorge quand elle trouva son palier vide de tout paquet.

Elle se surpris à guetter les pas dans l’escalier, à regarder au travers des rideaux dans la rue.

Mais la soirée avançait et rien ne se passait.

Peut être l’avait elle déçue, ou était il passé à autre chose.

Elle finit par s’endormir sur son fauteuil et le soleil la réveilla pour une autre journée dans ce bureau qui désormais lui semblait bien fade.

Plusieurs jours se passèrent sans qu’elle eut de nouvelles de lui, son palier demeurait désespérément vide et les soirées s’étiraient lentement.

Plusieurs fois elle hésita à l’appeler au numéro qu’il lui avait donné lors de leur première rencontre sur le chat , mais la peur de transgresser une règle non écrite l’arrêta.

Elle se connecta à nouveau sur ce chat en prenant soin de changer son pseudo pour qu’il ne la reconnaisse pas mais là encore pas de trace.

Elle finit par se résigner et se dit qu’après tout elle qui n’avait pas eu de sexe depuis des années avait plutôt rattrapée le temps perdu et qu’elle pourrait se dire qu’elle avait vécue quelque chose de peu commun.



Le vendredi arriva et elle se préparait à vivre un week-end comme avant.

Devant la télé ou avec un bon bouquin , retour à sa vie de célibataire sans histoire.

Mais cette fois en entrant un paquet l’attendait, fébrilement elle arracha le couvercle ne prenant même pas le temps de rentrer dans son appartement.

Toujours cette rose rouge et un mot :

« Bonsoir belle soumise,

Je viendrai vous chercher demain matin à 10 heures au pied de votre immeuble soyez à l’heure «

Rien ! pas un mot pour s’excuser de l’attente qu’il lui avait fait vivre ,pas de signe de tendresse.

Quel mufle pour qui se prenait il ,elle voulait bien être soumise mais pas idiote.

Son rendez vous il pourrait toujours attendre, elle le laisserait mijoter à son tour.

Pourtant le lendemain à 10 heures elle était au pied de l’immeuble vêtue d’un robe jaune moulante et courte et de fins escarpins de la même couleur.

Comme elle guettait la voiture , une main frôla son épaule, c’était lui, souriant et élégant dans un costume beige léger.

Il l’embrassa en la serrant fort ,elle revivait ,il pouvait tout lui demander, elle abandonnait toute envie de se rebeller.

Il lui prit la main et l’emmena vers la voiture, une fois encore elle se fit la réflexion que cet homme était troublant, alliant la galanterie un peu appuyée et la dureté la plus folle.

Une fois dans la voiture il mit la musique et démarra sans un mot.

Elle essayait de deviner où ils allaient mais son peu de sens de l’orientation lui rendit cette tâche impossible, alors elle s’enfonça dans le fauteuil et laissa son esprit vagabonder par cette belle matinée ensoleillée.

La voiture s’arrêta la tirant de ses rêveries, ils étaient dans une impasse garés face à un immense portail d’immeuble surplombé d’un grand D.

Il la fixa .

- Ce soir j organise une petite soirée avec des amis et je dois vous préparer pour que vous remplissiez le rôle que je veux vous voir jouer.


Elle se contenta de sourire et le suivi docilement à l’intérieur de l’immeuble.

Elle fut surprise en découvrant le décor, il s’agissait d’une boutique mais d’un genre particulier. Sur les rayons étaient alignés des objets bizarres dont elle ne comprenait que trop la destination , des chaînes des cravaches des cagoules en cuir.

Un alignement de godes de taille monstrueuse la fit frissonner.

Peu de monde, seuls quelques hommes absorbés dans la contemplation de revues et de cassettes.

Il l’entraîna vers le fond du magasin où étaient disposés toutes sortes de vêtements et des chaussures aux talons vertigineux.

Sans lui demander son avis il saisit une tenue de soubrette composée d’une robe courte noire très décolletée et d’un petit tablier blanc et lui tendit .

- Essayes ça lui dit il d’un ton sec.

Elle chercha des yeux les cabines d’essayage et allait se diriger vers le comptoir quand il l’arrêta.

- Non essayes là ici.

Son regard était devenu dur. Elle hésita, jeta un regard autour d’elle ,les hommes commençaient à la fixer.

Il lui saisit fortement le bras et la secoua.

- Obéis petite chienne.

Cette fois tous les yeux étaient braqués sur elle.

Elle se dégagea et commença à baisser sa robe en se contorsionnant.

Elle surprit son regard amusé quand il découvrit qu elle ne portait pas de sous vêtements.

Elle n’osait lever la tête de peur de rencontrer les regards des hommes qui, elle en était sure n’en perdaient pas une miette.

Elle enfila la robe de soubrette noua le tablier et fixa son maître avec fierté.

Sans un mot il se saisit d’une paire de bottines noires à très haut talons et lui tendit.

Elle se baissa et senti le tissu de la robe se plaquer sur ses formes ,retira ses escarpins et commença à nouer les bottines.

Puis elle se redressa et se regarda dans un miroir placé en face d’elle.


Elle fut interloquée par le spectacle, les chaussures galbaient ses jambes et la robe lui arrivant en haut des cuisses mettaient l’ensemble en valeur.

Le décolleté dévoilait ses seins ronds et les resserrait .

Elle ne put s’empêcher de penser qu’elle, la femme de tête qui dirigeait fermement son équipe et qui se donnait des allures de bourgeoise bcbg ,elle était là dans un sex-shop vêtue en bonniche et avait offert sa nudité sans pudeur à ces hommes pervers qui maintenant la regardaient d’un air admiratif.

Elle n’avait pas remarqué que son maître s’était éloigné pendant qu’elle s’admirait.

Il venait vers elle tenant dans sa main des objets qu’elle ne voulue pas reconnaître.

Elle se laissa faire quand il lui passa un collier de fer blanc autour du cou et quand il fixa une laisse courte à l’anneau qui l’ornait.

Le regard de fierté qu’elle perçue quand il la dirigea tenue en laisse vers le comptoir suffit à balayer tout sentiment de honte.

Il paya sans prêter attention au le vendeur blasé qui en avait vu d’autres.

Il l’a fixa encore une fois de ce regard si dur .

- Ce serait charitable de donner encore un peu de spectacle à nos amis.

Elle frémit qu’allait il encore inventer.

- Tu vas aller ramasser ta robe et tes chaussures qui traînent au bout du magasin.

Elle soupira de soulagement, mais la suite la figea.

- Simplement je veux que tu y ailles à quatre pattes et que tu m’apportes tes chaussures en les tenant dans ta bouche.

Non pas ça , elle rougie pas cette humiliation devant ses hommes.

Il ne lui laissa pas le temps de se rebeller et l’a poussa fermement vers le sol.

Elle se mit à quatre pattes mais la robe était trop serrée, il s’en aperçu et remonta celle ci révélant au public un joli cul nu de soumise.

Elle commença à avancer ainsi , le parcours lui sembla interminable , les hommes ne se gênait pas pour commenter le spectacle de sa honte, les propos grossiers se mêlaient aux remarques admiratives sur ses formes et sa soumission.


Elle parvint enfin devant ses vêtements , les escarpins étaient un peu éloignés l’un de l’autre.

Elle saisit le premier entre ses lèvres et du s’y reprendre à plusieurs fois avant d’attr l’autre.

Elle se dirigea vers sa robe et la saisie.

- Reviens vers moi à genoux maintenant.

Elle refit le parcours inverse , sourde aux remarques car trop préoccupée à ne pas lâcher les chaussures.

Arrivée devant son maître elle lui tendit la robe et il lui enleva délicatement les escarpins des lèvres.

Il l’aida à se remettre debout, rabaissa la robe sur les fesses.

Il essuya la salive qui avait coulée de sa bouche et lui fit lécher ses doigts..

Puis il mis les effets dans un grand sac, saisi la laisse et sorti du magasin devant les hommes médusés.




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