Une Veuve Inconsolable

Anne était veuve depuis presque un an. Sa fille la bousculait et la pressait souvent de reprendre goût à la vie.
Anne répondait que son défunt mari méritait une période de respect plus longue avant de recommencer à sortir.
Finalement, cédant aux exigences de sa fille, Anne a accepté de se remonter le moral, mais elle lui a indiqué qu'elle ne connaissait personne. Sa fille lui a immédiatement proposé: "Maman, je connais quelqu'un de bien!"
Anne était indécise et même craintive en apprenant que le postulant était plus jeune qu'elle.
Mais finalement, elle a cédé devant l'insistance de sa fille et elle a accepté de le rencontrer devant un café.
Eh bien, ce fut un coup de foudre. Il était grand, bel homme, distingué, et vraiment, pour elle, le partenaire idéal.
Elle était subjuguée par sa prestance, son élocution, et le charisme que cet homme dégageait.
Pendant quatre semaines, il se sont fréquentés chastement, se promenant bras dessus bras dessous, dînant ensemble, visitant des musées, des expositions … Ils allaient au spectacle, plaisantaient ensemble, échangeant de menues confidences.
Mais lorsqu'il la raccompagnait chez elle, en tentant de franchir le seuil, elle se recroquevillait et l'embrassait chastement du bout des lèvres en lui souhaitant une bonne nuit.
Finalement, il jugea que pour pouvoir dévergonder Anne, il lui fallait plus qu'une soirée de temps en temps.
Il l'a donc invitée pour un week-end à la campagne. Récalcitrante, elle a d'abord refusé cette intimité.
Mais sa fille est intervenue, la pressant d'accepter l'invitation. Anne accepta à contrecœur, mais en imposant ses restrictions.
Ils pourraient éventuellement partager le même lit, voire un chaste câlin, mais pas d'étreinte tant qu'elle ne se sentait pas "prête".
C'était une luxueuse voiture, son compagnon était charmant, elle accepta quelques caresses pendant le trajet.
Dans la chambre, dans l'intimité de cet homme, pour la première fois, elle se sentit troublée.


Il lui tourna le dos et se déshabilla entièrement en pliant et rangeant soigneusement se vêtements.
Elle se retourna et l'imita, mais elle n'eut pas l'audace d'ôter sa culotte en dentelle noire.
Il lui tournait le dos et se penchait en avant pour retirer ses chaussettes. Machinalement, elle admirait ses fesses musclées.
Ce n'était que le deuxième postérieur d'homme qu'elle avait le loisir de contempler, et celui-là lui paraissait intéressant.
Elle laissait vagabonder son imagination en supputant sur ce qu'elle allait découvrir lorsqu'il se retournerait.
Eh bien, elle ne fut pas déçue, au contraire.
À mi-chemin d'une érection complète, son membre semblait déjà plus important que celui de son défunt mari.
Anne ne s'éternisa pas dans une contemplation malsaine et détourna rapidement son regard, rougissante et embarrassée.
Aguichée et ravie, le souffle court, des images se télescopaient dans son imagination.
Elle s'imaginait baisée, vraiment baisée, pour la première fois. Et elle se sentait fondre à cette idée.
Elle lui jeta un rapide coup d’œil et s'aperçut qu'il la détaillait sans complexe. Son regard englobait sa silhouette.
Ses seins, son ventre, ses hanches, ses cuisses faisaient l'objet d'un inventaire détaillé.
Anne était encore très bandante pour une femme au milieu de la quarantaine.
Et le regard concupiscent du mâle ne masquait pas l'attrait qu'elle exerçait sur lui.
Ni cette érection grandissante que la vision de cette femme voluptueuse lui procurait.
Gênée et troublée, elle sentait ses mamelons s'ériger et sa chatte s'humidifier.
Souriant, tout en la dévisageant, il demanda: "Pourquoi gardes-tu cette culotte noire?"
Sans pouvoir détacher son regard, obnubilée par la lente ascension de ce membre qui se dépliait sous ses yeux nécessiteux, troublée autant qu'attirée par le spectacle de ce sexe qui devenait réellement impressionnant, pointant à l'horizontale en direction de son ventre, comme réclamant son dû, ce cyclope turgescent exigeait son sacrifice suprême, lui enjoignant d'écarter ses cuisses pour le laisser pénétrer dans "l'origine du monde".

Sa voix tremblait lorsqu'elle répondit: "Si tu le souhaites, tu peux me caresser, m'embrasser, explorer mon corps avec tes mains, mais je suis toujours en deuil de mon défunt mari. Mon giron restera une zone interdite tant que je serai en deuil!"
Il comprenait qu'il n'avait aucune chance cette nuit-là de franchir la mince barrière de dentelle noire et son érection diminuait rapidement. Il s'était échauffé prématurément en contemplant ses seins lourds et ses cuisses pleines.
Mais il n'osait pas répondre à son invitation de les caresser, de peur de ne pas pouvoir s'arrêter et de commettre l'irréparable en la poussant plus loin qu'elle ne voulait aller.
Se comportant en parfait gentleman, il éteignit la lumière et fit semblant de dormir.
Mais toute la nuit, Anne vécut l'enfer. Des images pornographiques occupaient son esprit et ses rêves.
Elle imaginait avec une telle précision cette énorme queue écartant ses chairs, qu'il lui semblait ressentir la pénétration.
Toute la journée du lendemain, il la couvrit de charmantes attentions.
Redoublant de gentillesse, il lui parlait tendrement tout en la câlinant. Plusieurs fois, ils se sont embrassés longuement.
Anne considérait que ce n'était pas correct de s'offrir à un homme, moins d'un an après la perte de son mari.
Mais d'un autre côté, les dernières années, avec le mal qui rongeait son mari, l'avaient laissée chaste depuis trop longtemps.
Et cet homme en pleine force de l'âge, bien outillé, semblait pouvoir faire exulter son corps en jachère.
La nuit suivante, elle se tenait là, debout à côté du lit, seulement vêtue de sa culotte noire.
Quand il est ressorti de la salle de bain, il portait pour tout vêtement un préservatif noir sur son sexe parfaitement érigé.
Beaucoup plus gros que ce qu’elle avait imaginé, vraiment impressionnant, très long et surtout si épais.
Les yeux écarquillés, Anne resta plusieurs secondes hypnotisée, balançant entre l'émerveillement et la crainte.

Puis, se mordant la lèvre, elle demanda: "Qu'est-ce qu'il y a avec ce préservatif noir?"
Il a répondu: "Je veux te présenter mes plus sincères condoléances!"

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