Collection Libertinage. Le Domaine. Saison I (2/5)

Cela peut paraître bizarre mais depuis que la nuit est devenue permanente et le lâchage d’Ottavio certainement quand il a su mon accident j’étais persuadé qu’aucun homme n’aurait envie de me baiser.
D’ailleurs aucun garçon n’est venu me demander de sortir avec lui.
C’est pendant deux années seulement lors des vendanges que le sexe de l’italien est venu en moi de façon régulière tout au long de son séjour.
Il m’avait donné son numéro de téléphone mais je dois reconnaître qu’il me prenait d’une manière si intense qu’à aucun moment je lui ai demandé son adresse.
Le disque de l’absence de correspondant au numéro demandé m’a fait comprendre que cette aventure avait un seul mot « fin. »
Il est impossible à celui qui a mis un sexe en moi, d’ignorer que je jouis car il doit me soutenir après la troisième décharge qui irradie mon corps.
Non, attend, pas ton sperme dans mon ventre !
Laisse-moi me mettre à genoux pour prendre ta verge avec ma main et la plonger au plus profond de ma gorge afin de te pomper.
Je veux que tu me fasses goûter ton sperme, mais non, tu as décidé que les risques pris étaient suffisants et tu m’inondes le vagin dans un dernier moment de plaisir pour moi.
Reprenant un peu de lucidité je constate que le garçon a une odeur assez forte voire musquée jamais sentie dans notre entourage.

Je me sens libérée et je m’assieds me tenant à un barreau du box pour laisser mon corps revenir sur terre lentement.
Comment crier au viol après le plaisir que j’ai prise or je dois reconnaître que j’ai été consentante la plupart du temps où l’homme a été en moi ?
Au bout d’un moment je reviens sur terre et des voix non loin de l’endroit où je suis m’obligent à bouger.

- Madame Véronique, vous vous promenez seule dans cette nuit presque noire, vous avez du courage, moi sans Jean à mes côtés et la lumière venant de la piscine je serais morte de trouille.


- Bonsoir madame Geneviève, pourquoi aurais-je peur, je suis chez moi et je connais bien les lieux, tous les soirs je viens voir Rocco mon cheval.
- Rocco c’est le cheval que votre palefrenier a dit que j’allais monter demain matin pour une balade dans vos vignes, c’est le vôtre, il vous est impossible de le monter.
- Non, je le monte tournant en rond sur la pelouse devant ma maison, Laurette le tien à la grande longe et le guide pour qu’il galope en rond.
Je retrouve la joie de me tenir sur son dos.
Avez-vous vu une personne sortir des écuries ?
- Non, nous venons d’arriver, pourquoi vous avez un problème ?
- Pas du tout, j’avais entendu un bruit avant de vous entendre arriver, bien je rentre je vais me doucher.
- Bonsoir à demain.

Je vais sous la douche car je sens le sperme de l’homme qui m’a fait jouir, moi qui étais en manque depuis si longtemps, couler le long de mes jambes accompagnant ma cyprine qui est sortie de mon corps avec abondance.
Quand je suis dans mon bain, je réfléchis, je suis allée tous les soirs dans mon écurie sans qu’il se passe ce qui vient de m’arriver, la seule personne qui est dans mon environnement depuis peu c’est Lionel le palefrenier.

Aveugle par suite d’un accident de cheval où je suis tombée sur la tête, jeudi dernier je suis surprise dans mon écurie par un homme qui a semblé r de moi.
Ma réaction a été telle que j’aurais du mal à aller porter plainte pour viol tellement j’ai pris mon pied.
De retour dans mes appartements j’ai réfléchi tout en prenant mon bain à qui a pu me faire si divinement l’amour faisant vibrer mon corps mieux qu’avec Ottavio l’amant italien qui m’a défloré deux ans avant mon accident ?

Je cherche qui a pu me donner tout ce plaisir parmi les hommes qui sont dans mon entourage et si l’un d’eux à l’odeur forte de réglisse.
Les clients cette semaine sont tous des couples et le soir avec la fatigue des excursions à cheval ou les longues marches dans nos vignes, ils traînent peu.

J’ai bien croisé ce couple se promenant mais je vois mal la femme assister son mari ou attendant hors de l’écurie, de plus quand je les ai croisés son eau de toilette étaient loin des senteurs fortes quand nous baisions.
Lucien et maître Mathieu peu probable car s’ils avaient dû m’agresser il y aurait longtemps que ce serait fait.
Quand je vois le nombre de soirée d’hiver et d’été où je suis venue seule dans l’écurie brosser Rocco, ils auraient pu en profiter.
En plus la manière dont l’homme m’a plaqué le long du box m’a fait voir une certaine force que ces deux hommes ont perdue au fil des années.
Il me reste soit un rôdeur soit Lionel notre nouveau palefrenier que Laurette m’a dit avoir trouvé très beau.
Je suis contente si c’est lui qu’il soit beau car faire l’amour avec un homme laid serait une insulte à la belle fille que je suis devenue.
Là encore c’est Laurette qui me le dit souvent.
Bien sûr s’il était laid et que j’avais la chance de le voir, que ferais-je de plus que verser toutes les larmes de mon corps.
Je pourrai aussi passer une petite annonce dans le journal local.

« Femme aveugle cherche homme pour la prendre par surprise et surtout la faire jouir autant que j’ai joui ce soir mais beauté obligatoire »

À quoi bon, à part reprendre le chemin des écuries je risque de retourner à ma solitude sexuelle.
Je venais de passer mon permis de conduire en vue de me rendre en Italie en juillet 2010 quand mon accident est survenu.
J’étais fidèle à Ottavio depuis que nous avons baisé dans le chai lors de la perte de mon hymen car comme l’oie blanche que j’étais, j’étais persuadée que ce bel Italien était l’homme de ma vie.
Peut-être qu’ensemble cela aurait fini par casser à cause de l’éloignement et j’aurais peut-être eu de nombreux amants comme Laurette qui papillonne tout au long de l’été.
Chaque fois qu’elle a un nouvel amant surtout parmi les hommes mariés qui louent les chambres du gîte il suffit qu’il soit présentable, elle trouve toujours le moyen de me raconter ses frasques.


Comme tous les dimanches où il fait beau depuis que j’ai osé avec son aide remonter Rocco pour tourner en rond ou aller vers l’étang elle me laisse aller vers ma chambre respectant mon intimité.
Cette après-midi nous montons jusqu’à l’étang en haut de la colline, ce qui nous masque l’orage montant derrière sa cime.
Quand nous nous en apercevons, nous repartons mais il nous prend de vitesse dans l’impossibilité de galoper et nous sommes trempées.
Lucien nous attendant vient récupérer nos chevaux pour les bouchonner et pour la première fois Laurette à ma demande vient jusqu’au castel me permettant de marcher plus vite.
Elle veut me laisser à l’entrée mais je lui demande de venir dans ma salle de bain pour m’aider à enlever mes vêtements qui collent à ma peau.
Elle fait couler l’eau du bain et s’apprête à partir chez elle faire la même chose.

- Laurette tu vas attr la mort déshabille-toi et profite de mon bain chaud.

Je lui propose cette solution sans arrière-pensée.

- Rassure-toi, les filles pour moi sont de bonnes copines et il n’y a aucun risque que je te reluque à poil !

Nous éclatons de rire et je l'entends enlever ses vêtements.
À ce moment nous aurions pu avoir une expérience homosexuelle entre filles mais les trois ou quatre fois que cherchant le savon sur le rebord de la baignoire ma main touche son sein puis son bras aucun frisson ne parcourt mon corps me faisant penser que les filles et moi cela pourrait coller.
Elle m’aide à me relever et nous sommes si proches que je sens son souffle sortir de sa bouche comme je sentais le souffle fort du garçon que je regrette déjà.
Je peux comparer le souffle rapide de l’un me montrant l’envie qu’il avait de moi alors que le souffle normal de Laurette ne m’ouvre aucune porte.
Je passe mon pyjama alors que je lui prête un peignoir et je l’entraîne pour s’allonger sur mon lit.

- Peux-tu rester jusqu’à la fin de l’orage ?

Comme une gamine j’ai peur des éclairs mais surtout du tonnerre et de rester seule dans ma grande maison à ces moments-là.

Ces lors de cette après-midi d’orage que nous avons pris l’habitude qu’elle me raconte ses turpitudes et depuis chaque dimanche nous prenons un bain ensemble et elle se raconte.
Les situations vécues sont rapidement devenues les miennes.
Dans les nuits qui suivent il est fréquent que ma main se porte sur ma chatte et que je me caresse en pensant au prince charmant contrairement à elle qui quelquefois est tellement devenu accro au sexe qu’il lui arrive de se taper des messieurs bedonnants.

Depuis le soir où mon corps a aimé ce que mon inconnu m’a fait, j’ai beau aller tous les jours dans l’écurie, son sexe m’a abandonné à mon grand désarroi.

Aujourd’hui dimanche je tourne sur mon cheval guidé par Laurette, le matin les nouveaux clients sont arrivés et mon amie les a installés.
Il est 16 heures, nous arrivons dans mon bain et quelque chose m’intrigue, elle si loquace à me raconter comment les hommes qui sont arrivés sont bandants et si potentiellement ils pourraient devenir ses amants, elle ne dit mot.

- Laurette, je sens à défaut de voir que tu me caches quelque chose, tu es différente des autres dimanches, mes clients arrivés ce matin sont si moches que ça.

À quelques centimètres de moi toutes deux allongées sur mon lit je l’entends renifler.
Tu peux y aller, dit moi ce qui te tracasse.

- Lionel le nouveau palefrenier est devenu mon amant.
- C’est une bonne nouvelle au contraire la seule chose que je te demande c’est d’éviter de le traumatiser comme tu sais si bien le faire avec les hommes et qu’il fasse bien son travail.
- Tu sais c’est lui qui a commencé, c’est mardi qu’il m’a demandé si j’avais un peu de temps car il avait des soucis avec Pablo qui semblait boiter, je lui ai regardé la patte où tout était normale.
Quand je suis ressortie je me suis sentie plaquer contre le box sa queue touchant mes fesses.
J’ai tourné la tête et nous nous sommes embrassés, il m’a retourné et immédiatement sa main sur mon jean m’a caressé la chatte.
Je t’ai dit qu’il était beau et j’ai craqué, ma main a ouvert sa ceinture et je me suis agenouillée sentant le sol mouillé, il venait de laver les box.
Je lui ai sorti la verge, il est bien monté et je l’ai mis dans ma bouche.
C’était la première fois que je suçais un garçon en sentant ma chatte couler de plaisir…

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