Samia - 50 Ailla.

Mailla.
Madame Wang regarde le château de Julien d'un air dégoûté. Il faut dire que son château ne ressemble à rien. Au lieu de construire un bel édifice avec des personnages, il a passé son temps à me regarder jouer avec Ailla. Madame Wang lui dit :
— Ton château est nul. Pourquoi ?
— Mais... euh... je n’ai pas pu m’empêcher de regarder, Madame.
— Exactement ! Au lieu de jouer, tu as fait le voyeur. Et qu’est-ce qu’on fait aux petits garçons désobéissants ?
— ...
— RÉPONDS !
— On les punit, mais... euh... pardon, c’est...
— C’est ce que je vais faire. Viens ici... Baisse ton pantalon et ton caleçon.
Elle s’assied sur sa chaise. Julien est devant elle, il essaye d’abaisser son pantalon, mais il a oublié qu’il a des bretelles, si on ne les défait pas, ça coince ! Madame Wang lui donne une claque sur la nuque en disant :
— Défais tes bretelles, stupide gamin !
Là, ça va mieux, il enlève son pantalon et son caleçon "nounours". Julien a beaucoup de défauts, mais je lui reconnais une qualité : il de belles fesses, rondes et roses. Un peu marquées par le fouet, mais c’est notre cas à toutes.
Quand il ne reste plus que ses chaussettes, Madame Wang, soulève son ventre et dit :
— Viens te coucher sur mes genoux.
Après qu’il se soit glissé sous son gros ventre, elle pose sa large main sur ses en disant :
— Un vrai cul de fille... On va un peu le réchauffer !
Elle donne quelques claques légères sur ses fesses pâles qui rosissent aussitôt. Et là, elle frappe nettement plus fort !
Cllaaac !
Sa main a percuté son derrière en faisant autant de bruit qu’un gros pétard qui explose. Il gémit... Elle frappe rapidement :
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien pousse des petits cris aigus qui nous font rire, surtout qu’elle ne tape pas sur nous !
— Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee !
Il agite ses jambes.

.. puis se cambre et s’aplatit chaque fois que la grosse patte frappe ses fesses.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Il crie :
— Aiiiieeeee ! Ça fait maaal.... Je ferai un beau.... château... Aaaaiiiiiieeeee, pardooon…
Elle s’arrête un instant pour souffler sur sa paume, puis ça repart.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien crie et agite ses jambes dans tous les sens, nous montrant même son anus rose et sa toute petite bite ! Il n’a vraiment pas de pudeur, ce petit singe !
Madame Wang s’arrête et pose la main sur ses fesses rouges en disant :
— Je te les ai bien chauffées, hein ?
— Ouiiiii, Madame...
Elle le remet sur ses pieds en disant :
— Remonte ton pantalon... Si tu te balades comme ça, tu vas exciter les femmes.
Elle part d’un gros rire. Nous, on rit aussi, faut pas la mécontenter. Elle dit à Ailla :
— Retournez dans le grand atelier et prenez la porte sur laquelle il y a ce signe.
Elle trace un idéogramme dans le vide avec son doigt, puis ajoute :
— En suivant toujours ce signe, vous arriverez au réfectoire des 3e classes. Tu as compris ?
— Oui Madame.
C’est un génie, ma copine ! Elle s’incline en disant :
— Merci pour le cours, Madame.
Puis à nous :
— Saluez et suivez-moi.
C’est le chef... On salue et on la suit. À notre arrivée dans l’atelier, on salue. On est accueillis par quelques rires discrets, à cause de Julien en garçonnet, sans aucun doute. Un chef fonce sur nous pour demander :
— Qu’est-ce que c’est, ce déguisement ?
Ailla répond :
— C’est Madame Wang qui lui a dit de s’habiller comme ça. On doit aller au réfectoire des 3e classes.
— Si c’est Madame Wang, ça va. Bon, allez-y.
On dirait que la grosse fait peur à tout le monde. Ailla repère la porte, on suit un long couloir et on arrive au réfectoire, sauf que c’est un très grand hangar et qu’il n’y a ni tables ni chaises, juste quelques filles en orange derrière des grandes marmites.
Il y a sûrement une cinquantaine de jeunes femmes qui mangent, debout ou assises. Julien continue d’être le centre d’intérêt, il se cacherait bien entre mes jambes, si on le lui permettait.
On fait la file avec d’autres. C’est un genre de self-service. On prend une grande assiette et un gobelet en carton. Arrivés devant les marmites, on tend nos assiettes. La première fille y met du riz collant, la suivante une sorte de ragoût, la troisième nous donne deux pommes un peu flétries et on termine en remplissant son verre dans une grande bassine d’eau.
Je reste collée à Ailla, comme si on avait trouvé la même ficelle (on serait chacune à un bout) et Julien me colle, moi, les joues rouges à cause de son déguisement et les fesses encore plus colorées.
On va s’asseoir contre un mur et on mange. Surprise, ce n’est pas infect. C’est mangeable, même un peu épicé. J’ai vraiment faim et faute de couverts ou de baguette, je mange avec mes doigts sales. Franchement, je ne vous recommanderais pas ce restaurant. Les filles ont le droit de parler, mais seulement tout bas, car il y a des chefs hommes et femmes qui surveillent et ils sont armés d’espèces de badines en bambous. Quand on a fini de manger, Ailla nous dit :
— Je vais me renseigner après d’un chef. Il y en a un qui me reluque fort.
Elle se lève avec une grâce... féline et elle me donne une vraie leçon de séduction. Elle s’approche d’un des chefs, laisse tomber quelque chose par terre et se baisse en se retournant pour le ramasser. En même temps, je vois qu’elle tire sur le fin tissu de son pantalon, pour qu’il épouse parfaitement la forme de ses fesses. Le chef apprécie le spectacle et lui sourit. Ailla lui parle et il répond... en posant même une main sur sa hanche. Elle lui parle sûrement pendant 10 ou 15 minutes. La main du garde passe de sa hanche à ses fesses, je les vois rire... Putain, cette fille sait y faire. Elle finit par prendre la main du garde entre les siennes et se penche pour le saluer.
Elle revient vers nous et s’assied... Et alors ? N’y tenant plus, je lui demande :
— Qu’est-ce qu’il a dit ?
— On va ailleurs.
— Julien peut venir aussi ?
— Pourquoi il viendrait ?
Impossible de faire autrement que lui dire la vérité :
— C’est mon mari.
— Sérieux ?
— Je te jure.
— Il ne t’a pas fait trop mal quand il t’a dépucelée ?
Je dois faire un effort pour ne pas éclater de rire. On va d’abord près du garde, elle fait les présentations :
— Voilà mon amie... On fait des tas de choses ensemble...
— Je viendrai vous chercher au mess, si on vous laisse rentrer. Sinon, à la salle de billard. Le gamin sera avec vous ?
— Si c’est possible...
— Oui, il y en a qui vont aimer. Vous devez vous entendre avec la détenue qui contrôle votre groupe. Elle est grande et elle a un dragon tatoué qui dépasse de partout. Elle s’appelle Madame Lóng, ce qui veut dire dragon. Présentez-vous avec respect.
Profonde courbette d’Alla, puis de Julien et moi. Je préfère être à ma place qu’à la sienne, elle va devoir négocier avec une femme qui ne doit pas être commode du tout ! On sort du réfectoire, Ailla sait de nouveau où il faut aller. On se retrouve dans une grande pièce qui donne sur une cour. Il y a des filles en orange un peu partout. Certaines jouent au billard, d’autres lisent, écrivent ou regardent une vieille télé qui passe un film chinois.
Ailla regarde attentivement toutes les filles... Elle repère celle qui s’occupe de notre groupe. Ce n’est pas difficile, parce que c’est la seule qui ne soit pas en orange, mais avec un kimono qui s’arrête aux genoux et aux coudes. Une queue tatouée s’enroule autour de sa cheville et de son mollet gauche, tandis que la tête doit se trouver sur sa poitrine. Elle est entourée de plusieurs filles mignonnes, sans doute des Thaïs.
Ailla nous dit :
— Venez, on va se présenter.
On s’approche, les filles ne se bougent pas pour nous laisser passer.
Ailla leur dit :
— Pardon, on doit voir Madame Lóng.
On s’arrête à 2 ou 3 mètres, tout le monde nous regarde. Les filles parlent en chinois, elles font des plaisanteries sur Julien et rigolent. Madame Lóng fait un signe de tête en nous regardant, on s’approche et on s’incline. Ailla lui dit :
— Nous sommes nouvelles, Madame.
Nouveau hochement de tête. Elle est peut-être muette, le dragon lui aura bouffé la langue... Ailla lui dit :
— Mon nom est Ailla, je suis Irlandaise et j’ai 25 ans. J’étais l’amie d’un diplomate américain, mais je l’ai trompé avec une fille et il m’a envoyée ici en tant que prostituée.
Madame Lóng fait un signe vers moi. Je lui balance mon histoire en disant toute la vérité. Ça fait bizarre, j’ai pas l’habitude. Après ça, c’est au tour de Julien. À part le début, il est ici pour les mêmes raisons que moi. La femme lui demande :
— Donc, tu es un homme ?
Oh ! Elle parle ! Julien répond :
— Oui, Madame.
— Baisse ta culotte.
Ça devient une habitude ! Il baisse son pantalon et son caleçon nounours et exhibe son minuscule service trois-pièces. La femme se met à rire, suivie par toutes les autres. Bon, femmes qui rient... et puis... euh... ne vous fera pas hara-kiri ! Oui, quand je suis stressée, j’imagine ce genre de conneries. La femme me regarde en disant :
— Toi, la gitane, tu danses bien ?
— Oui, Madame.
— Bien. Il y a un bar pour les ouvrières. Les détenues comme vous ne peuvent pas y aller, sauf si elles sont invitées. Toi, Foxy (surnom donné aux rousses), tu sauras vous faire entrer... Là, vous proposerez vos services.
Quels services ? Comme je la regarde d’un air un peu ahuri, elle fait le geste de sucer une bite, avant de me dire :
— Toi comprendre ?
— Oui, Madame.
— Et lécher une chatte, il faut aussi te le mimer ?
— Non, Madame.
Je voudrais que son dragon la bouffe toute crue ! Elle continue :
— Rapportez-moi ce que vous aurez gagné. Si vous n’y arrivez pas, demain, vous irez tirer les charrettes qui ramènent le lin et le chanvre des champs... C’est bon pour muscler les jambes et les fesses. Le seul problème, c’est le fouet...
Murmures des filles autour de nous, qui approuvent ce que dit leur chef. Là, Madame Lóng nous gratifie d’un grand sourire. Elle fait encore plus peur, quand elle fait ça. Ensuite elle a un petit geste négligent de la main, qui doit signifier que nous sommes congédiées.
On s’incline et on suit Ailla qui sait évidemment où aller. On prend le couloir et on se retrouve on retrouve à l’air libre. Il y a des filles qui discutent par petits groupes, d’autres sont couchées et même enlacées sur une pelouse d’herbe rase. On va s’asseoir contre un arbre... Ailla s’étire et bâille... Je lui demande :
— Et alors, on fait quoi ?
— Tu verras.
Garce ! Je gémis :
— Ailla, steupléééééé.....
— Masse-moi les pieds, ils me font mal. Si tu le fais bien, je te le dirai.

À suivre.

Pour tous renseignements, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr

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