A Malin, Malin Et Demi 3

-Trop facile chère Ludivine. Tu oublies certains de tes engagements. Voyons ce que Jean pensera de tes projets les plus récents. Une fellation de qualité ne peut pas consti un curriculum vitae. C'est à la portée de n'importe quelle nana. Un homme ne peut pas s'en contenter pour engager sa vie. Jean est trop réfléchi pour se lancer dans une existence nouvelle sur le peu qu'il vient de connaître dans notre escalier dans ta bouche. Si les murs pouvaient parler, ils te raconteraient des scènes beaucoup plus chaudes qui se sont déroulées dans ce cadre. N'est-ce pas vrai, mon amour ?

Je serais de mauvaise foi si je niais le déroulement de nos amours dans cet escalier. Le lit n'est pas le seul endroit où nous nous soyons aimés. Pour mettre de la variété dans nos rapports sexuels nous avons exercé un peu partout, au salon sur le tapis, sur le canapé, sur la table, dans les fauteuils. June s'est donnée à moi dans les positions les plus variées, debout contre le rideau, à quatre patte, perchée sur une chaise pour la levrette. La baignoire et la douche ont assisté à des fantaisies riches en sensations fortes et entendu les feulements de nos extases.

Mais nos premières expériences hors les draps ont commencé sur ces marches. Que de souvenirs ma femme vient de réveiller. Ludivine, la bouche, la langue et les lèvres de Ludivine m'ont bouleversé, c'est indéniable mais c'est si limité en comparaison de ce passé amoureux vécu au cours des ans avec June. Ma femme est habile. Ce rappel devant témoins de ces scènes merveilleuses exerce une pression formidable. Renoncer à ce monde de bonheur vécu, contre une fellation calculée aussi froidement par Ludivine dans le but de m'emprisonner dans sa toile, pose un réel problème. Les plateaux de la balance ne peuvent pas peser les mérites réciproques des deux femmes. Le plateu du passé est chargé, dans l'autre ne pèse qu'un vécu présent et une promesse de lendemain sans certitude. Ludivine agit par esprit de vengeance, est-ce un gage de durée?

En réalité Ben et June aujourd'hui se sont amusés à me rendre jaloux.

C'était un jeu. Quant aux accusations concernant un adultère consommé dans une chambre d'hôtel elles forment un handicap pour June. Le silence prolongé de Ludivine ne plaide pas en faveur de la magicienne qui ne tire ce lièvre de son chapeau qu'au tout dernier moment. Elle aurait pu intervenir plus tôt près de Ben d'abord, puis près de June si Ben continuait à la tromper avec ma femme. Non, elle a laissé faire, elle a voulu consti un dossier en vue du divorce puis monté un piège qui grugeait ses complices et me jetait accessoirement dans son lit. Un mot d'elle dès le début de la liaison des accusés m'aurait permis d'y mettre fin si possible ou de décider après réflexion en cas de récidive.

Ma réputation surfaite de farceur et le désir de me vaincre sur mon terrain de prédilection ont transformé Ludivine en observateur insensible de l'espèce humaine. Elle veut transformer la farce de ce jour en argument afin de se débarrasser de Ben et de m'acheter sans frais. Un peu comme l'entomologiste dissèque les insectes, elle nous a manipulés. oublieuse de nos sentiments profonds d'êtres humains. Peut-on se fier entièrement à une personne au coeur sec. Mais elle conserve un peu d'humanité quand elle obéit à son instinct sexuel, la fellation magistrale l'a démontré. Que faire ?

June a évoqué des projets récents de Ludivine dont le poids contrebalanceraient ses accusations. Cette fois on en est à "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette". Qui rira le dernier ? J'attends des éclaircissement de ma femme. Elle devra étaler ces petits secrets partagés avec la conquérante Ludivine, sur le point de lui voler son mari, mue par un violent désir de vengeance

-Viens avec moi, allons nous en, c'est ce qui est la meilleure réponse à sa conduite innommable avec l'impressionnable Ben. Elle l'a réduit à l'état de zombi crédule par ses mensonges et des promesses sans lendemains.

Cette fois Ludivine me prend pour un pantin ! C'est insupportable.
June pourrait porter des accusations qui me feraient détester Ludivine ? Je me fâche car je veux connaître les tenants et les aboutissants de ce psychodrame.:

- Chacune aura droit à la parole. Laisse parler ma femme ou je te chasserai. June, c'est à toi.

Comme déjà dit Ludivine m'avait avoué sentir de l'admiration pour toi. Une admiration doublée d'une attraction mi physique mi intellectuelle au début. Elle ala jusqu' à déclarer ressentir du désir. Je la mis immédiatement en garde. Elle pouvait en parler, elle ne devait rien tenter sinon je lui ferais la guerre. Ces propos cessèrent. Je lui en fus reconnaissante. Tout rentra dans l'ordre. A l'époque la société était agitée par les lois sur le mariage pour tous. Habilement Ludivine voulut connaître mon opinion sur la question

- Ma chère June, comprends-tu que deux femmes puissent s'aimer et fonder une famille?

Elevée de façon plutôt libérale, je défendis le droit de vivre avec qui on veut.

- Oui, mais as-tu pensé à ce que deux femmes peuvent faire dans un lit ou ailleurs? Sont-elles amoureuses ou jouent-elles à s'en persuader ? As-tu déjà été tentée d'aimer une femme, de faire l'amour avec elle?

- Je suis heureuse avec mon mari. Que les autres fassent ce qui leur plaît.

- Admets que je te fasse une déclaration d'amour, que je te dise que j'ai envie de te serrer dans mes bras, me chasserais-tu ? Refuserais-tu un baiser de moi, ton amie ? As-tu jamais étreint une femme, as-tu échangé un baiser sur la bouche avec une amie ?

- Non, ce n'est pas dans mes habitudes. D'ailleurs je n'y ai jamais pensé. De plus je n'ai pas eu à refuser ce qu'on ne me proposait pas.

- Les temps et les moeurs changent. Le sujet est d'actualité, peut-on l'ignorer, faire comme s'il n'existait pas? Ne regretteras-tu pas un jour d'avoir fermé les yeux et les oreilles, de n'avoir même pas essayé l'affection, la tendresse et tout ce qui peut unir deux filles.
Pourrons-nous traverser le siècle et juger les autres alors que nous vivons dans l'ignorance aveugle

-Allons Ludivine, tout le tintamarre autour du problème te fait perdre la tête. Parlons d'autre chose

A plusieurs reprises Ludivine aborda la question. Elle finit par me confier que par curiosité elle souhaitait expérimenter les gestes de tendresse. Elle ne voyait pas avec qui elle pourrait échanger le vrai baiser, le baiser comme velui des époux. Une amie véritable servirait à l'éclairer. Oh! en tout bien et tout honneur, car elle n'oubliait pas qu'elle vivait parfaitement heureuse avec son mari. Simplement elle souffrait de ne pas savoir ce que ces femmes éprouvaient dans leur tête et dans leur corps.

- June, tu es bien ma meilleure amie. Sois gentille, dit-elle ce jour là, viens offre-moi tes lèvres et serre-moi contre toi.

La casse-pieds me relança plusieurs fois.

Ah! Non, elle n'a pas le droit de m'insulter. Jean dis quelque chose.

June reprend:

- A la fin par fatigue et par une curiosité éveillée par elle et par l'ambiance du moment, j'ai tendu ma bouche, elle m'a étreinte. J'ai ressenti un grand trouble. Le baiser de Ludivine m'a fait perdre mes défenses et mes arguments, je me suis retrouvée proie consentante, subtilement attirée. De baisers en caresses j'ai admis que c'était bon. Auparavante je jugeais que c'était dégoûtant. Tout à coup j'ai découvert un autre univers. Nous avons fini l'après-midi à nous embrasser et à nous rouler sur le lit. Le soir dans tes bras j'ai été plus ardente que d'habitude. Des sens nouveaux augmentaient ma sensualité. Jravaus un peu honte e ce que Ludivine et moi venios de réaliser. Toutefois dès le lendemain matin Ludivine m'a entraînée dans ces jeux amoureux

- Oh! ne raconte pas que tu n'y trouvais pas ton compte. Tu jouissais comme une truie.

- Je reconnais qu'au fur et à mesure des séances je suis devenue accro. Ludivine orchestrait les ébats selon une progression insensible.
et un matin , je me suis retrouvée nue contre une femme nue pour un échange de caresses de plus en plus osées. Du bouche à bouche nous sommes passées du bouche à sexe, nous nous sommes enivrées de nos sécrétions intimes, nous bous sommes bouffé les grandes lèvres et les nymphes, satisfaites de voir de près le sexe qu'on nous avait enseigné devoir cacher, satisfaites de le fouiller, d'y plonger le nez, de humer les odeurs de femmes, de s'en gaver les narine et d'y déclencher des ouragans de volupté.

Au ma chérie, tu as fait ça?
Je n'ai pas pu retenir cette interruption. Ma femme gouine. Oh!!! Tu es aussi responsable que ta complice. Vous êtes détestables, je...

- Non, ne pars pas. Yu as promis d'écouter mon cheminement. Tu trouves tout ça pénible, je le comprends. De grâce reste encore. Ainsi un jour Ludivine m'a fait lire une video. Sans m'avertir elle nous avaient filmées, seins en bataille sexe collés l'un contre l'autre. La rusée avait saisi les instants où j'étais la plus active à frotter ma vulve contre la sienne, jambes croisées, ventres soulevées par l'orgasme et elle passa à l'offensive :

- Veux-tu que je montre ce petit film à nos maris. Je parie qu'ils apprécieraient. On pourrait multiplier les prises de vue et les exciter avec nos scénettes amoureuses. Les malheureux d'abord incrédules regretteraient que les dimensions de l'écran ne permettent pas de s'attarder aux détails. Ensuite ils demanderaient à voir de près! Imagine les au pied du lit, à côté du lit puis avec nous dans le lit. Ce serait le coup d'envoi de formidables rapports sexuels entre quatre adultes consentants. Tu baiserais avec Ben, je me ferais sauter par Jean.

-J'ai enfin compris qu'elle n'avait pas renoncé à faire l'amour avec mon mari. J'avais repoussé ses premières offres. Patiemment elle avait construit un piège, maintenant elle me tenait ey elle tentait de me faire chanter pour me contraindre à t'amener en elle. Je lui ai crié que jamais tu n'accepterais de participer à ses orgies. A quoi elle répliqua qu'il convenait d'avancer lentement mais sûrement. Et pour commencer il fallait attr l'homme le plus influençable, désignant ainsi Ben. Toi te soumettrais ensuite en découvrant mon adultère. Pour te venger tu coucherais avec Ludivine et elle te mènerait au mariage ou au pacs d'autant plus facilement qu'elle ferait miroiter outre ses talents amoureux la fortune héritée de ses parents.

Ludivine explose :

- Jean, je t'avais prévenu. Elle a une imagination féconde, se raconte des histoires et à la fin elle confond rêve et réalité. Tiens prends l'avis de Benjamin. Qu'il te raconte comment ta femme l'a dragué sans vergogne.

Réduit au silence par l'annonce du divorce Ben trouve le courage de se révolter au grand dam de Ludivine

- J'ignorais la relation lesbienne de nos femmes, mon vieux Jean. Mais si je me suis laissé séduire par June c'est en raison de ses nombreuses qualités et surtout à la demande de ma femme. Elle m'a promis des parties carrées si je réussissais à débaucher June. Ta femme conquise, tu serais un meneur incontestable au cours des fêtes organisées par ma femme. Elle était certaine de gagner ton amour. La chose acquise, nous devions nous éclater.
-Jean et toi, vous nous embrocherez ensemble, l'un en con l'autre en cul. Ca sera nouveau. Ca restera entre amis.Enfin la belle vie. Je suis impatiente de recevoir en moi vos deux bites. Quant à June, elle ramassera les miettes lors de nos soirées. Voilà comment elle m'a poussé vers June, avec le fol espoir de vous séparer et de te lier à elle. Eh! bien, Ludivine moi aussi je divorce. Merci June d'avoir su me consoler et me donner de l'affection. Quant à yoi, Jean, ne te laisse pas manipuler davantage. Souvent Ludivine rejette ce qu'elle a acquis sitôt l'objet de son désir obtenu.. Dans cette affaire je gagne ma liberté, veille à ne pas y sacrifier la tienne pour une pipe volée. Demain tu seras son esclave, elle t'offrira à d'autres femmes pour s'amuser de ta soumission. Fuis courageusement, protège June.

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